Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP : Ouverts aux incrustations (demander par MP au préalable)
   - Tour de jeu : Kach -> Dje
   - Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
   - Autre : Flashback de trois/quatre mois avant maintenant
   

Dune tendit l’oreille. Elle était dans sa cuisine et écoutait distraitement la radio. Elle entendit vaguement la voix du présentateur annoncer l’ouverture d’un débat sur les mutants. encore un. Un énième débat qui n’avancerait personne à rien. Elle finit sa vaisselle et éteignit le poste, coupant la voix de l’homme au milieu d’une phrase concernant la violence ingérable des mutants. Dune soupira et attrapa sa veste. Elle allait sortir prendre l’air et peut être irait elle dans ces quartiers un peu tendus et peut être Prisme devrait elle intervenir. C’était souvent ce qui se passait. Elle marchait dans les rues sans lumières, il était plus de trois heures du matin après tout. Un bruit d’explosion, un petit, le genre de bruit incongru, qui ne devrait pas être là, retentit pas très loin, suivi d’un cri de douleur. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se débarrassa de sa veste, laissant voir le jogging de Prisme, remonta son masque sur son visage et partit en courant vers les bruits de bataille. Ses mains étaient déjà enveloppées de griffes quand elle arriva sur les lieux. Deux mutants - si on en jugeait les explosions au bout des doigts de l’un et la couleur jaune de l’autre - s’acharnaient avec un malin plaisir sur une forme recroquevillée au sol. Prisme ne fit pas dans la dentelle et lança une lame de verre qui se ficha dans la main de l’Exploseur. Son coeur se serra un peu et la voix du présentateur lui revint : “Certaines théories affirment que le port du gène X s’accompagne d’une grande propension à la violence, ce qui rend les mutants totalement ingé-”

Il s'étira. Tant mieux! Et maintenant, au lit! Si je dois t'amener à ta mère demain, il faut avoir assez dormi. Il lui montra la porte d'une chambre.

Elle hocha la tête, baillant à s'en décrocher la mâchoire. Le plaid toujours sur les épaules, elle se dirigea vers la chambre. Juste avant d'entrer, elle se tourna vers Siegfried. Dis, est ce qu'on peut laisser la lumière du couloir allumée s'il te plait ? Te moque pas hein, mais j'aime pas dormir quand il fait tout nuit.

Il sourit affectueusement. Aucun problème... Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, crie. Il lui fit un clin d'oeil et entra dans sa propre chambre, pensant à mettre un réveil pour le lendemain.

Elle le remercia et entra dans la chambre qu'on lui avait attribuée. Elle se roula dans la couverture et ferma les yeux, s'endormant quasi instantanément.

Quelques heures plus tard, Siegfried cuisait des toast et des oeufs en chantonant sur de la musique dans la cuisine. Lorsqu'il n'en usait pas sur la nourriture, il se servait de sa spatule comme d'un micro, concentré sur la musique. Sur la table se trouvait déjà des fruits fraits et du bacon chaud.

Prisme ouvrit les yeux, réveillée par le bruit, sans comprendre où elle était avant de se rappeler sa soirée ... plutôt étrange. Elle se leva, un peu barbouillée et sortit de la pièce. Elle salua Siegfried d'un grognement d'ours mal réveillé et s'étira. Tu chantes bien, fit-elle, espérons que ta cuisine soit à la hauteur.

Il éclata de rire. Si ma cuisine était à la hauteur de ma chanson, personne n'accepterais de la manger. J'ai mis une pillule contre le mal de tête dans la salle de bain si tu veux te débarbouiller. Il reprit la cuisson de ses oeufs. Tu as une envie particulière pour ton petit déjeuner?

Pourtant je t'assure que tu chantes super bien ... et merci, mais j'ai pas mal à la tête. Je suis simplement pas réveillée. Ça va venir t'inquiète. Elle s'approcha de lui, voir si elle pouvait l'aider. Non, fais ce que tu fais d'habitude mais je veux bien t'aider par contre.

J'accepte volontiers ton assistance. J'en ai fais pour deux, assied toi et mange. Il souriait de façon gentiment moqueuse

Elle soupira et attrapa les deux assiettes et les posa sur la table. Elle créa rapidement deux verres qu'elle posa sur la table et alla chercher du jus d'orange dans le frigo avec autant d'aisance que si elle avait été chez elle. Elle posa le tout sur la table et s'assit.

Il ricanna à son soupir et servit les oeufs sur leurs toasts. Bon appétit. Il s'assit à son tour et attaqua comme un affamé le contenu de son assiette. Il gardait quand même un oeil sur l'horloge pour qu'elle ne soit pas en retard.

Elle le regarda dévorer son assiette avec une sorte de tendresse. Elle avait repensé aux paroles du présentateur qui la perturbaient tant la veille et se disait, après avoir passé cette soirée des plus étranges, qu'il avait purement et simplement tord. Elle mangea son oeuf, se réveillant tout à fait en même temps.

Aaaaaah! Ca fait du bien par ou ça passe! Il se tapota le ventre avec un air particulièrement satisfait. Il lacha un rot léger, s'excusant derrière. Désolé, l'habitude... Il eut un petit rire.

Prisme ne releva pas et débarrassa rapidement. C'était super bon ! Merci beaucoup ! Maintenant qu'elle était réveillée et rassasiée, elle avait envie de bouger, de faire des choses. Elle ramassa ses affaires, étalées un peu partout, vérifiant qu'elles étaient sèches.

Au fait, tu n'as pas choisis hier... Moto ou voiture? Que je sache quoi préparer au garage et si on a besoin de casques... Il était lui même en train de ramasser deux trois objets qui trainaient, nottament l'écrin du poignard en verre et son pistolet qu'il avait posé sur un meuble en arrivant la veille.

Elle ferma sa sacoche pleine à craquer avec difficulté et sourit. Je pense que je vais faire le trajet à pied et en métro. Elle désigna l'extérieur. Il faut beau, il est tôt et il n'y a pas grand monde, ça serait dommage de ne pas en profiter. Elle avait vraiment envie de marcher et comme ça, il ne pourrait pas voir dans quelle direction elle se dirigeait.

Il lui lança le regard du "Seriously". Tu sais il te suffit de me demander de te déposer à une distance moyenne de chez ta mère si tu tiens tant que ça à ce que je ne vienne pas lui chanter la sérénade....

Mais non ! J'ai vraiment envie de marcher ! Accompagne moi jusqu'au métro si tu veux ... Elle se sentait un peu coincée entre deux feux, ses doigts triturant nerveusement la lanière de sa sacoche.

Il haussa les épaules. Si tu y tiens... Je crois en être capable. Il eut un rire. Enfin, éspérons, parce que sinon... On est dans la merde.

Je vois pas pourquoi tu n'en serai pas capable. Elle récupéra son grand manteau et l'enfila, de manière à cacher un peu sa tenue. La station la plus proche est à combien de temps ?

Genre... Trois minutes? Cinq avec un déambulateur? Il tira la langue et enfila une veste. Après tout, personne n'est mou du bulbe entre nous deux. Si?

Je ne me sens pas spécialement molle du bulbe ... toi en revanche, c'est moins sûr, fit-elle l'air de rien en ouvrant la porte. On peut éviter la rue d'hier soir s'il te plait ? demanda Prisme, un peu mal à l'aise.

Bien sur, mais si tu crains de tomber sur des cadavres, je suis désolé de te décevoir, mais ils ont déjà disparus. Ils sont actuellement en train de devenir du compost pour une ferme hors de la ville... Il lui fit un clin d'oeil et ouvrit la porte.

Elle sortit, savourant le soleil doux qui se levait sur la ville. Non, au contraire, ça me rassure. C'est par où ?

C'est à droite... Viens. Il prit la tête. Le masque en plein jour c'est quand même pas très discret hein... Il la regardait d'un air légèrement moqueur. Non?