Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP : Ouverts aux incrustations (demander par MP au préalable)
   - Tour de jeu : Kach -> Dje
   - Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
   - Autre : Flashback de trois/quatre mois avant maintenant
   

Dune tendit l’oreille. Elle était dans sa cuisine et écoutait distraitement la radio. Elle entendit vaguement la voix du présentateur annoncer l’ouverture d’un débat sur les mutants. encore un. Un énième débat qui n’avancerait personne à rien. Elle finit sa vaisselle et éteignit le poste, coupant la voix de l’homme au milieu d’une phrase concernant la violence ingérable des mutants. Dune soupira et attrapa sa veste. Elle allait sortir prendre l’air et peut être irait elle dans ces quartiers un peu tendus et peut être Prisme devrait elle intervenir. C’était souvent ce qui se passait. Elle marchait dans les rues sans lumières, il était plus de trois heures du matin après tout. Un bruit d’explosion, un petit, le genre de bruit incongru, qui ne devrait pas être là, retentit pas très loin, suivi d’un cri de douleur. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se débarrassa de sa veste, laissant voir le jogging de Prisme, remonta son masque sur son visage et partit en courant vers les bruits de bataille. Ses mains étaient déjà enveloppées de griffes quand elle arriva sur les lieux. Deux mutants - si on en jugeait les explosions au bout des doigts de l’un et la couleur jaune de l’autre - s’acharnaient avec un malin plaisir sur une forme recroquevillée au sol. Prisme ne fit pas dans la dentelle et lança une lame de verre qui se ficha dans la main de l’Exploseur. Son coeur se serra un peu et la voix du présentateur lui revint : “Certaines théories affirment que le port du gène X s’accompagne d’une grande propension à la violence, ce qui rend les mutants totalement ingé-”

Bah... Il suffit que je traine autour des campus universitaires... Il lui fit un clin d'oeil et se leva pour récupérer de quoi grignotter dans un placard. Plutôt salé ou sucré? Il tenait un paquet de chips et un autre de bonbons dans les mains.

Elle tendit le bras pour attraper le paquet de bonbons. Sucré ! Elle l'ouvrit et commença à en manger. On en revient au même problème tu sais, New York est une grande ville et des campus y'en a des tas.

Il prit une poignée de sucrerie pour les grignoter et se mit à compter. Une dizaine sur manathan, et à peu près le triple autour. En tout une petite cinquantaine de Campus à visiter. Je pense que je devrais te trouver en moins d'un an. Avec un peu d'effort de de bonne volonté.

Elle haussa un sourcil. T'as vraiment l'intention de me courir après pendant un an ? Je savais que les forcenés ça existait mais je pensais pas en rencontrer un ... Un paquet de bonbons restait rarement plein entre les mains de Prisme et, presque sans s'en rendre compte, elle dévorait nounours en gélatine sur nounours en gélatine.

Je suis quelqu'un de terriblement curieux, donc je me sens obligé d'élucider tout les mystères auquels je suis confronté, surtout quand un mystère est aussi charmant et bien courbé. Il salua vers Prisme. Et puis, il suffira de ne pas me reconaitre, cela règlerais le problème du "forcené" Il avait bien marqué les guillemets avec ses doigts.

Prisme réalisa alors à quel point sa combinaison moulait des formes. Elle attrapa un plaid qui traînait là et s'en drapa. Elle n'avait pas spécialement de problèmes avec son corps mais se sentait plus à l'aise un peu cachée, surtout avec le regard d'un homme comme Siegfried. Dans ce cas, je n'ai plus qu'à espérer que tu ne me reconnaisse pas. Ou que je ne sois pas en cours quand tu passes dans le coin.

Tu serais tant gênée par l'idée de me reconnaitre? Fichtre... Je vais peut-être devoir renoncer... Et trouver autre chose pour t'embeter sans t'embarasser... Peut-être mettre le brin dans tout les campus de la ville? Il lui sourit ironiquement. Ou alors organiser un évènement... pour les universités.

Je préfère que les rencontres que je peux faire en temps que Prisme, rester des recontres faites en temps que Prisme. Tu me suis ? Et évite de casser mon université s'il te plait ... je l'aime bien moi ! Elle lui tendit le paquet de bonbons. Tiens au fait, sinon je vais tout manger.

Il prit une poignée de gommes. La casser? Surtout pas! Dans le pire des cas provoquer une bataille de peinture, rien de plus grave ou de moins salissant. Ca pourrait donner un résultat très amusant, crois moi. Il imaginait le campus changé en champ de paintball géant. Maintenant j'ai très envie de l'organiser...

Prisme se dit qu'en effet, il y avait assez de peinture dans l'établissement pour faire une bonne bataille. Mais ça, vallait mieux qu'il ne le sache pas. Pourquoi ne pas en faire une à Central Park dans ce cas ? Il y aurait plus de monde ...

Il ricanna. Premièrement parce que le terrain serait beaucoup moins propice. Et deuxièmement, parce que le public n'aurait pas été le même. Il faut choisir les universités d'art bien sur, et les litteraires. Les politique ou judiciaires sont remplies d'élèves guindés incapables de se prendre au jeu. Tandis que les rêveurs et les artistes... Ils savent s'amuser, et ce malgré leur coté généralement pacifique.

Paix à leurs ames et aux balais sur lesquels ils se sont assits. Il fit un faux signe de croix avant d'enfiler une bonne rasade d'alcool. Tu pense que ce serait quoi le truc le efficace? Mettre des bandeaux de couleur pour faire des équipes ou faire une mêlée générale? Il la regarda d'un air interrogatif.

Elle leva les yeux au ciel en riant. Sa propre bouteille descendait plus vite que ce qu'elle avait l'impression de boire. Une mêlée générale c'est vachement plus drôle ... comme ça tu peux t'allier avec qui tu veux ! Et trahir pour courvir tes potes de peinture !

Il éclata de rire. L'idée n'est pas pour me déplaire. J'y penserais... Tu pense qu'il vaudrait mieux le faire sur tout les campus à la fois ou seulement un par un? Ca ferait un sacré évènement... Il avait les yeux qui pétillaient d'impatience à l'idée d'organiser ça. L'avantage d'être secrètement riche, c'est qu'on est apte à faire des folies juste pour le plaisir de s'amuser.

Il ricanna. Non, non, c'est pas comme ça que ça marche. Ce genre de façon de faire ça ne donne jamais de résultat amusant. Non, le truc c'est de mettre des rateliers chargés à bloc discrètement devant les salles de classe juste avant la fin d'une heure de cours, avec les instructions du match sur une feuille à coté, ainsi qu'une carte des zones de sécurité. Point. Et ensuite... Chaos.

Excellente idée ! J'ai cependant une question, qui, je pense, peut avoir son importance. Comment tu planques des rateliers pleins à craquer de fusils de paintball dans des classes de manière discrète ? C'est légèrement encombrant comme truc. Elle avala le dernier bonbon de son paquet qu'elle chiffonna.

Devant, pas dans. Devant les classes dans les couloirs. On coupe les caméras, on contourne le personnel de sécurité, c'est pas si dur, et on pousse des chariots qui ressemblent à des caisses de matériel. On les installe et trois minute avant la sonnerie, on ouvre tout et on file s'équiper, histoire de participer. Il traçait une fausse carte sur la table avec les bonbons d'un deuxième paquet, ayant la voix d'un homme éméché.

Elle finit sa bouteille d'une grande gorgée et s'approcha pour participer au plan, traînant la couverture avec elle. Elle prit deux nounours violets et les posa à l'entrée d'un "couloir". Ça, c'est les gens qui font le guet. Et il faut occuper le personnel pour qu'on ne remarque pas l'extinction des caméras et tout le tralala ... ah et éviter que les gens appellent la police en voyant une marée d'étudiants armés sortir des bâtiments.

Elle siffla, impressionnée. T'as déjà fait ça ou ça se passe comment ? Bon, à priori, j'ai rien à redire à ton plan. Elle grignottait les bonbons du plan, discrètement. Ses joues étaient rosies par l'alcool et un sourire un peu second flottait sur ses lèvres.

Je suis relativement bien organisé, mais non, je ne l'ai jamais fait. Même si j'ai fais des actions aussi stupides quand j'étais en primaire... C'était très drole. Il la regarda, profitant de l'alcool pour éspérer lui faire cracher l'endroit ou elle étudiait. Alors? On fait ça sur quel campus?

Elle éclata de rire. En primaire, et on est étudiants ! J'aime voir comment envoluent ou pas les gens ... Elle lui jeta un regard entendu. Choisis, toi qui a l'air de si bien connaître la ville. Elle n'était pas assez saoule pour oublier sa prudence.

Il secoua la tête. Taratata, ça marche pas comme ça. Il tira une carte de la ville du tiroir de la table et l'étala dessus, il y avait divers cercles sur la carte, de plusieurs couleur, et au centre de chacun d'eux des points vert ou bleux, ainsi que des zone irrégulières rouges hachurées. Alors... Les universités.. Il commença à mettre des bonbons sur les emplacement des campus.