Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : FB  première année de Luz à Bruxia
- Tour de jeu : Vrankiel / Lunatique
- Délai maximum d'attente de réponse :Une semaine
- Sauts de tours : 2
- Autre : Pas de cri de cochon d'Inde.

Luz n'est pas ravie d'être  à Bruxia, elle aurait préférée rester avec sa mamie d'adoption et la table qui se prenait pour un brocoli.  Sa seule consolation, c'est que Grand-mère lui a promis de lui rendre des visites régulièrement. Elle lui manque beaucoup. Tout est nouveau ici. Les élèves qui voient les esprits, les ectoplasmes fort nombreux à planer en l'air à Bruxia et les petits signes qui apparaissent quand ils remuent leurs bouches l'intimident. Donc elle porte des vetêments adaptées à sa timidité et aussi à sa curiosité.  Il y a, en effet,  un certain nombre d'objets dotés de nouvelles émotions, de rêves différents, et des désirs comme ce poster qui veut se faire emporter par le vent  !

Une nouvelle quête comme dirait Mamie. Découvrir ce nouveau monde pour ne plus être intimidée par lui. Et ça commence par une lecture des cartes de prophétie qui lui ont assurée qu'elle ferait une rencontre aujourd'hui. Quelle genre de rencontre ? Les cartes ne l'ont pas dit. Mamie lui manque vraiment, elle aurait su de quel genre de rencontre parle les cartes. Elle connaît mieux que personne les secrets de la cartomancie.

"Non, il m'a répondu qu'il n'y avait rien à pardonner," répondit Cruz peu déconcerté par le jeu qui s'étendait en longueur. "Oui, je veux bien ! Et savoir comment ça marche aussi. Les voyantes n'invoquent pas d'esprit pour tout connaître de l'avenir ?" demanda le jeune shaman. Une rencontre ? Je dois être cette rencontre ! C'est fou ça ! Enfin, si ce n'est pas une simple coïncidence...

Cruz saisit trois cartes : la première, une fois remise à l'endroit, représente quatre piquets soutenant une guirlande de feuilles, le deuxième représente un homme tenant une bougie à deux bouts et ayant une auréole tordu au dessus de la tête et la troisième : une femme nue entourée d'une couronne de lauriers, d'une tête d'aigle, une d'homme, une de taureau et enfin une tête de lion. "Qu'est-ce que tu lis ?"

Je vois  quatre piquets soutenant une guirlande de feuilles, un homme à l'auréole tordue tenant une bougie à deux bouts, une femme entourée d'une couronne de lauriers, d'une tête d'aigle, d'une tête d'homme, d'une tête de taureau et d'une tête de lion..., commence-t-elle  affectant  de prendre un air mystique. Elle fait durer le mystère le temps d'interpréter les cartes.

Cruz attendait que Luz daigne donner sa prédiction, lui n'y connaissait rien aux jolies images de cartes, pas même ce que sont les coups et les épées.

Tu vois cette carte ? Une chandelle se consume, c'est le Temps, c'est le passage du temps, un temps limité ou qui peut être encore  à venir.   Puis elle désigne la troisième cartes  qui représente la femme couronnée aux têtes multiples. Celle-ci symbolise victoire mais aussi le changement, le mystère. Peut-être qu'une connaissance te surprendra par ses différentes facettes d'elle-même.  Les piquets et la guirlande... Peut-être annoncent-t-elle une fête, un évènement particulier pour toi. Un anniversaire ?

Cruz se grattait la tête en écoutant l'explication de la petite voyante. Tout cela était extrêmement vague pour le pauvre brésilien qui ne savait pas quelle idée suivre. Un temps à venir ou un passage du temps, une victoire ou un changement puis un anniversaire. "C'est mon anniversaire le mois prochain, c'est ça que veulent dire les cartes ? Mais je le sais déjà. Ce n'est pas le tien d'anniversaire par hasard ?"

Luz voit bien que le jeune brésilien a du mal à comprendre, ça se lit aisément dans son langage corporel. Elle sait qu'une bonne lecture des cartes dépendent de leur interprète et des déductions du tirer. Les cartes ne sont que des cartes. Était-ce elle qui était mauvaise pour les lire ? Nulle ?  C'est possible qu'elles parlent de ton anniversaire. Mon anniversaire est déjà passé. Et si elles prédisaient un concours  que tu gagnerais ?   Elle essaye sincèrement de l'aider.

"Non, le passage du temps, c'est sans doute un anniversaire. Et ce sera un bon anniversaire ?" Cruz pensait à inviter la demoiselle à sa petite fête d'anniversaire. Pour rassembler tous ces amis des trois campus, il allait en ville, mangeait un gâteau au chocolat, danser. Il faudrait qu'il achète une boule de neige pour la remercier de cette prestation de cartes même si elle ne lui avait rien apprise de vraiment étonnant jusque là.

L'interprétation d'un anniversaire à venir semble le satisfaire. Il n'y a peut-être pas lieu de trop s'en faire. Et ce sera même un anniversaire magique ! signe-t-elle avec entrain n'hésitant pas à surenchérir sur le "bon anniversaire" de Cruz.  La jeune sourde mime l'expression d'allégresse et d'enchantement juvénile signifiant  clairement Beaucoup de joie ! Elle pense à finir d'observer les articles en vente  et à payer le cadeau d'amitié pour son nouvel ami : l'ancre marine !

"Super, je t'invite alors. Est-ce que tu viendras ? Je l'organise en ville." Organiser est un bien grand mot, Cruz inviterait les gens à un resto où tout le monde payerait sa part puis ils danseraient sur la place au son de la radio. Il alla payer pour une boule à neige avec une rue dedans en cadeau à Luz qu'il tendit à la jeune fille. "Pour toi, ma belle."

Tu n'as pas donné de date. fait-t-elle remarquer par signe. Ni l'heure. Tu comptes me  la faire deviner ? Ce qui suit est une surprise est de taille ! Une boule de neige ! Ça se voit sur sa frimousse que le cadeau lui plaît, elle n'hésite pas à retourner la boule de neige magique pour observer la neige tomber sur la rue. J'adore la boule de neige magique !

"Oui, moi non plus je n'ai pas connu la neige. J'ai cru comprendre que c'était froid et très amusant mais je me contente du sable de la plage, c'est très bien ainsi. Hum... Pour mon anniversaire, si les cartes peuvent t'aider à trouver, vas-y. Pour l'heure, tu viens quand tu veux à partir de quinze heures." La petite va-t-elle retrouver l'anniversaire de Cruz* grâce aux cartes ?

*voir sa présentation, elle y est, si-si.

Si on avait de la neige... , signe-t-elle gênée par la boule de neige entre ses mains. On ferait de fiers bonhommes de neige au lieu de châteaux de sable rêveur, tu n'aimerais pas essayer ? Luz ne sent pas le besoin d'utiliser les cartes divinatoire pour deviner, l'indice de Cruz devait suffire ! Et s'il ne suffisait pas, elle observerait ses gestes et essayerait un truc de mentaliste ! Le 1er décembre !

"Gagné ! Tu as eu de la chance !" Cruz est trop pragmatique pour partir du principe que sans cartes ni rien, Luz soit tombée juste avec son don de divination. "Mais tu n'as pas besoin d'attendre mon anniversaire pour voir mes cochons d'Inde. Je les sors le weekend pour leur faire grignoter l'herbe du jardin publique. Tu pourras les voir."

Elle a eu de la chance, elle aurait toujours se tromper peu importe le nombre de tour de magie qu'elle maitrise. La neige paresseuse continue de flotter sur la petite route, toujours aussi passionnante à regarder. Je serai ravie de regarder tes cochons d'Inde manger ! Tu sais pourquoi on les appelle des cochons d'Inde ?

"Oui, tout à fait. On les appelle ainsi parce que leur cri ressemble à un couinement de cochon et parce qu'ils viennent d'Amérique, et les gens l'appelaient l'Inde à cause de Christophe Colomb. Et en anglais, c'est Guinea pig, cochon de Guinée." Cruz avait en effet lu beaucoup de livres sur les cochons d'Inde, comment les traiter, d'où ils venaient, les types de fourrure qu'ils ont et cetera. Il réalisa trop tard que Luz ne connaissait pas le bruit très amusant des cochons d'Inde.

Euh... Boulette. Elle n'a aucune idée d'à quoi peut bien ressembler le cri d'un cochon, alors un cochon d'Inde. Beaucoup de points d'interrogation dans sa tête, la jeune fille hausse les épaules pour signifier son ignorance. C'est beaucoup d'information d'un coup. Ils viennent d'Amérique mais on les appelle d'Inde. La neige fatiguée commence à se tasser sur la route, quelques flocons se moquant encore de la gravité.

"Tu as compris le truc sur les Indes au moins ? C'est pour la même raison qu'on appelle les autochtones ou les amérindiens des indiens alors qu'ils n'ont rien à voir de près ou de loin avec l'Inde en Asie. Quant aux couinements, c'est un bruit très aigu, comme... un grincement de porte. C'est très vif et rapide." Il mima avec sa main les "sauts" d'un bruit répété et rapide, c'est comme si son bras sautillait de lui-même, comme un cochon d'Inde. "Peu importe, je suis sûr que tu vas les adorer."

Ces explications sont un peu embrouillés, l'Inde et l'Amérique n'ont aucun rapport. C'est la faute à Colomb, c'est sûr ! C'est absurde d'appeler un cochon d'Inde, un cochon d'Inde s'il ne vient pas d'Inde. Elle secoue la tête. C'est débile. Il fallait inventer un nouveau nom pour les cochons d'Inde ! Les saccades de son bras, plus visuelles lui parlent mieux, son esprit imaginatif peut presque imaginer le mouvement du cochon d'Inde. Oh, ça doit être amusant à voir !

"Ils s'en moquent du nom qu'on leur donne, tu sais ? Tout ce qu'ils veulent c'est du foin à foison et des légumes à manger. Ils adorent le concombre. Tu pourras les voir le weekend prochain au parc." L'heure de manger approchait mais le carioca n'en avait cure et donna simplement le créneau horaire où elle aurait une chance de voir les petites bêtes couinantes et sautillantes.

Tant que ça ne déplaît pas aux cochons d'Inde, ça allait, ils avaient bien le droit de contester le nom qu'on leur avait donné après tout. J'aime bien cultiver les plantes, c'est reposant. Je peux faire pousser du concombre pour eux ! Super, à ce week-end alors !

Cruz laissa donc la jeune fille devant la boutique et rentra chez lui taquiner sa guitare et ses cochons d'Inde. Il fit le ménage dans la cage de Miel et Paresseux. Après s'être lavé les mains, il les chatouilla un peu et fit l'examen hebdomadaire : regarder les yeux, les oreilles, les griffes, leur ventre et les peser. Il pinça sa guitare mais eut plus de pensées pour le weekend suivant que pour le courage. Le jour tant attendu, il attendit devant l'entrée de la pyramide, regardant vers le camps Nefertiri.