CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : FB  première année de Luz à Bruxia
- Tour de jeu : Vrankiel / Lunatique
- Délai maximum d'attente de réponse :Une semaine
- Sauts de tours : 2
- Autre : Pas de cri de cochon d'Inde.

Luz n'est pas ravie d'être  à Bruxia, elle aurait préférée rester avec sa mamie d'adoption et la table qui se prenait pour un brocoli.  Sa seule consolation, c'est que Grand-mère lui a promis de lui rendre des visites régulièrement. Elle lui manque beaucoup. Tout est nouveau ici. Les élèves qui voient les esprits, les ectoplasmes fort nombreux à planer en l'air à Bruxia et les petits signes qui apparaissent quand ils remuent leurs bouches l'intimident. Donc elle porte des vetêments adaptées à sa timidité et aussi à sa curiosité.  Il y a, en effet,  un certain nombre d'objets dotés de nouvelles émotions, de rêves différents, et des désirs comme ce poster qui veut se faire emporter par le vent  !

Une nouvelle quête comme dirait Mamie. Découvrir ce nouveau monde pour ne plus être intimidée par lui. Et ça commence par une lecture des cartes de prophétie qui lui ont assurée qu'elle ferait une rencontre aujourd'hui. Quelle genre de rencontre ? Les cartes ne l'ont pas dit. Mamie lui manque vraiment, elle aurait su de quel genre de rencontre parle les cartes. Elle connaît mieux que personne les secrets de la cartomancie.

Cruz avait fait un crochet par son campus pour s'occuper de ses cochons d'Inde chéris et prendre sa guitare. Il avait bien quelques cours de langue shamanique à réviser mais il aimait se détendre, il avait même besoin de se détendre. L'année suivante, il aurait plus de cours, moins l'occasion de s'exercer et trouver la chanson pour Tanis. Sur les marches de la pyramide, en chemin vers El Kuzco, son regard est attiré par une fille de l'école fraîchement arrivée. "Bonjour, ma belle," dit-il, guitare à la main.

Cruz s'assit sur les marches à côté de la jolie fille. Sur la guitare se trouvaient déjà quelques dessins, des cœurs stylisés, des cochons d'Inde, une partie du tatouage sur son bras. "Oh, tu ne sais pas parler ?" Elle est chamane, comment peut-elle invoquer si elle ne peut pas parler ? "Tu connais la guitare, tout de même ?" demanda-t-il en grattant quelques notes rapides de guitare. "Des chansons, des poèmes ? De la danse ?"

Elle semblait triste et cela peinait le garçon. "Oh, je vois… "Mon nom est Cruz, au fait," dit-il en signant une croix dans les airs bien que le sort de traduction s'en chargeait sans doute à sa place. "Tu ne peux peut-être pas entendre ma guitare mais nous pouvons danser si tu aimes. C'est une affaire de rythme." Cruz se mit à taper dans ses mains à rythme régulier et proposa sa main pour que sa camarade tape dedans.

Luz , signe-t-elle par le signe correspondant pour Lumière en réponse au signe de Croix. Danser ? Luz est réellement intriguée. Ce n'est pas un activité qui lui est familière. Ça peut être amusant d'essayer. Elle tope dans la main de Cruz. C'est sans doute la rencontre dont parlait les cartes ! Elle en est certaine.

Cruz continua de taper dans les mains de sa partenaire de jeu jusqu'à être certain qu'elle saisissait la notion de rythme. Il se leva ensuite pour faire des pas de salsa basiques, comptant sur les tapes de sa spectatrice pour comprendre la magie derrière la danse. Prochaine étape : l'inviter à le rejoindre.

Elle hoche la tête en rythme à chaque tapes de Cruz sur ses mains, c'est donc ça le rythme ? Luz suit du regard l'exécution des pas d'une danse que réalise le garçon et ses chaussures enjouées. C'est d'une simplicité séduisante !

Cette fois-ci Cruz se contenta de signes pour expliquer ce qu'il attendait de Luz en désignant son crâne : "rythme dans la tête" puis de l'inviter à se lever pour danser avec lui. Il pointa du pied droit vers l'extérieur et inclina la tête pour qu'il l'imite puis pointa le gauche puis vers la danseuse mais cette fois-ci, elle devait le pointer en arrière, comme si le pied de Cruz chassait celui de Luz. C'était simple mais ce sont toujours les premiers pas qui coûtent.

Ses gestes sans les mots sont suffisamment compréhensibles pour que le sort de traduction s'abstienne d'intervenir. Sans exceller dans la salsa, Luz se débrouille pour suivre les pas de Cruz et l'imiter. Quand elle comprend qu'il faut reculer quand le pied gauche de Cruz avance, la jeune sourde se montre un peu plus maladroite.

Le sourire aux lèvres, le jeune Cruz initiait la jeune adolescente aux arts de la danse et répéta les pas à l'identique pour qu'elle saisisse le motif. Puis il ajouta les bras à la chorégraphie. Optimiste comme à l'accoutumé, il appréciait les efforts de la jeune fille qui semblait si seule tout à l'heure.

La jeune sourde commence à se prendre au jeu et à apprécier la simplicité des mouvements. Son sourire crût en réponse à celui de Cruz. Voilà une rencontre bien inattendue ! C'est rafraîchissant ! Est-ce qu'il va ajouter d'autres choses à la chorégraphie ? Ah ! Les bras. Son plaisir de découvrir la danse se lit sur son visage très vivant, ses yeux pétillent comme des éclats de comète.

Nul besoin de sort de traduction quand ils dansèrent. C'était comme un langage propre. Le sourire de Luz était rayonnant mais ses gestes étaient aussi dynamiques, à l'écoute de ceux de Cruz. Comme il était amusant d'avoir des noms si proches. Son professeur de danse entama des pas de danses plus complexes. Leur jeu dura si longtemps que Cruz oublia comment leur rencontre avait commencé. Quand ils s'arrêtèrent enfin, Cruz la félicita pour son talent et surtout son enthousiasme.

Luz est essoufflée par l'effort de la danse quand ce fut fini, elle a perdu la notion de temps. C'est fou. Merci Cruz. J'aime bien les dessins des cochons d'Inde qui veulent s'échapper de la guitare. C'est une façon bien singulière de souligner leur réalisme. Toujours trouver un compliment à retourner à celui qui vous en fait un comme le conseille Grand-Mère. Et la jeune sourde écoute toujours ce que dit Mamie.

"Merci ! Ce sont mes amours de chons. Là c'est Miel, celui-ci c'est Paresseux et lui c'est… Boule de poils," dit-il avec une certaine émotion aux souvenirs de son tendre premier compagnon de jeu et de câlins. Il n'était pas triste mais simplement ému. Il regarda à nouveau Luz avant de lui demander. "Tu en as vu des vrais ? Des cochons d'Inde ?"

Elle remarque la tristesse de son nouvel ami ou est-ce un peu plus subtil que ça ? Ce qu'il lui montre à quel point il est attaché à ses animaux. Je ne les ai pas vu en vrai mais je les trouve déjà adorable ! J'en ai déjà vu sur les grands marchés quand j'accompagne ma grand-mère.

"Est-ce que tu veux les voir ? Je les ai amené au campus Papou, tu y es ?" demanda-t-il avec un petit espoir qu'il ait manqué de la voir là-bas. La pyramide était divisé en trois camps distincts, avec leurs couleurs, leur environnement et leur esprit Cardinaux. Pourquoi ne pouvaient-ils pas faire un campus géant regroupant tout le monde ? Même si Cruz s'identifiait beaucoup à Papou, il ne voyait pas l'intérêt de diviser l'école.

J'aimerais beaucoup mais je suis à Nefertiri. , signe-t-elle avec une nuance qui indique qu'elle est désolée. Tu veux que je te montre ce que j'aime à Kuzco ?

Cruz allait répliquer qu'il lui suffisait de l'attendre ici et qu'il amènerait les cochons d'Inde ici même mais l'adolescente proposa de lui montrer "ce qu'elle aimait à El Kuzco" d'après la traduction du sort, phrase qui titilla fortement la curiosité du jeune brésilien. Il aimait déjà la ville shamanique en plus. Ce fut avec joie qu'il suivit la petite et joyeuse Luz.

Les règles sont les règles malheureusement, elle n'a pas le droit d'entrer sur le campus de Papou. Mais rien ne l'empêche de montrer de chose à Kuzco, alors elle attrape la main de Cruz pour l'entraîner jusqu'à une boutique à l'apparence très ésotérique.

Cruz suivit Luz jusqu'à la ville, sa guitare sous le bras et son autre main dans celle de la jeune chamane. Cette dernière l'arrêta devant une étrange boutique à la devanture violette et aux objets étranges. Le garçon y vit même une boule de cristal. "On entre ?" demanda-t-il en désignant la porte.

Luz hoche la tête frénétiquement comme un oui, c'est une vraie pile électrique survoltée. Elle se précipite pour pousser le battant de la porte et entrer dans la boutique comme une petite tornade.

Cruz emboîta le pas à sa guide en regardant les nombreux articles étranges. Il scruta les objets mystérieux disposés sur des nappes noires et remarqua des cartes semblables à celles qu'elle utilisait plus tôt et également un médiator violet avec un œil dessus. "Bonjour," dit-il en cherchant le ou la gérante du magasin.

Luz ne pouvant adresser une salutations verbale, cherche également du regard la vendeuse lourdement chargée de bijoux qui ont des significations ésotériques et antiques. Bonjour madame ! On visite votre boutique pleine de mystère et de magie ! Elle s'arrête devant les boules de neige dont les flocons tombent sur des fées aux ailes bleues ou roses. Elle n'a jamais vu en vrai la neige.