CONTRAT DE NOT'RP !
- Statut du RP : privé
- Type de RP : Flashback, 70 ans dans le passé
- Tour de jeu : Mey - Stan
- Délai maximum d'attente de réponse : Tant que c'est en-dessous de 70 ans, ça va.
- Sauts de tours : Aucun, sinon ça finit en rp solo
- Autre : Coups et blessures autorisés, mais on évite de s'étriper en famille quand même. /PAN/
Samigoloumaroum. Quand on donne un nom pareil à une ville, faut pas s’étonner que la plupart du monde préfère l’appeler « la Capitale ». Je ne pense pas avoir déjà vu le nom officiel de la ville ailleurs que sur le panneau à l’entrée et sur des avis de recherche. Bref, passons. Bête nom ou pas, c’est dans cette ville que Vraneï et moi nous trouvions pour le moment. La raison? Notre dernier contrat: l’assassinat d’un trafiquant local. Bon débarras? Sans doute, mais vu que le commanditaire était son principal concurrent, le seul effet de nos actions serait de redistribuer les cartes du monde criminel. Eh, les mercenaires ça prend les contrats qui paient, ça joue pas les justiciers par bonté d’âme.
C’est donc plutôt des considérations stratégiques que des questions d’éthique qui nous occupaient, ma seconde et moi, en cette nuit sans lune. Avec nos peaux et nos armures qui se fondaient dans les ombres ambiantes et nos cheveux clairs dissimulés par des foulards sombres, entrer dans la résidence du bonhomme (enfin, de l'orc) avait été un jeu d’enfant. Restait la partie la plus difficile (et la plus grisante) du boulot. Pendant que Vraneï partait accomplir notre mission, je me ferais un peu moins discrète qu’elle pour que les gardes du corps de notre future victime concentrent leur attention sur moi. Une technique qui avait toujours bien marché pour nous, tellement bien que même nos employeurs ne savaient pas forcément que nous étions deux. Beaucoup croyaient que j’opérais seule et se demandaient comment je parvenais systématiquement à remplir mes missions avec une brochette de sbires à mes trousses. Je les laissais patauger: c’était plus simple s’ils devenaient tout d’un coup une de nos cibles.
Pendant que Vraneï escaladait la façade pour entrer par le deuxième étage, je m’avançai dans le couloir du premier. Un point d’accès facilité par la présence d’un arbre pas trop loin du bâtiment à cette hauteur-là. J’étais assez silencieuse pour donner l’illusion de chercher à me cacher, pas assez pour passer vraiment inaperçue. Bientôt, j’entendis les premiers bruits de pas s’approcher. Que la fête commence!
Dernière édition par Mey le Sam 03 Oct 2020, 21:29, édité 1 fois