CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Angell (Elisabeth) / Amorgein (Lyov)
- Délai maximum d'attente de réponse : 24h
- Nombre de sauts de autorisés : 2
- Autre : Express :3

La nuit était froide et il se faisait déjà tard quand Elisabeth rentrait. Ses pas étaient rapides dans la neige et les rues étaient désertes. Elle avait passé une petite soirée tranquille dans un petit bar de la place. Elle s'alluma une cigarette, s’apprêtant à croiser un homme emmitoufler. Après tout, il faisait froid, c'était normal.

Les soirées s'étaient faites plus longues depuis que Lyov lui en voulait. Elle préférait le laisser tranquille, se plongeant dans le travail et l'alcool pour oublier. Dans ses pensées, elle ne vit pas l'homme approcher, sortant un couteau de sa poche. Peut être qu'elle était un peu saoul ce qui jouait dans l'addition.

Une douleur lui transperça le ventre et elle sentit la lame froide et mouillée contre sa gorge. Ses yeux s'emplirent de larmes, elle voyait sa mort arriver. Non, ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas mourir aussi bêtement que ça.

Elisabeth se tourne doucement, sentant encore la douleur. Elle a dut se faire blesser mais pour l'instant son attention est sur la silhouette agenouillée. Un ange gardien ? Son agresseur est mort ?

- Merci.. ?

"De rien" fait une voix qu'elle connait bien alors que la silhouette se relève. "Tu as de la chance Elisabeth."

- Lyov ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Il l'a suivait ? En même temps l'irlandais était territorial... Elle passa doucement une main vers l'endroit ou elle avait mal et sentit de l'humidité. Elle lacha un juron et soupira.

- Il m'a touchée..

"J'avais à faire dans les parages et je rentrais chez moi" répond le médecin avec le même ton bourru qu'il utilise d'habitude. "Tu as ton arme de service sur toi ?"

- Chez toi ? Hum.. oui bien sûr...

Il avait un chez lui sur Moscou ? Elle était intriguée. Une main passa sur ses yeux, reprenant un peu ses esprits. Elle fouilla dans son sac, sortant son arme. Elle regarda l'agresseur, se demandant qui il pouvait bien être.

- Résistant ?

"Je ne sais pas et je m'en fiche." Il prend l'arme avec ses gants et tire une balle dans la tête de l'agresseur. "Il est mort c'est tout ce qui importe. Tu peux marcher ?"

Il n'est pas de la meilleure des humeurs. En même temps, si il n'était pas grognon elle se ferait des soucis.

- Oui normalement. Je crois qu'il m'a donné un coup dans le dos.

Elle était quand même intriguée, quelqu'un essayait de l'assassiner ?

Il lui rend son arme et, sans prévenir, l'attrape dans le creux des genoux et le dos pour la porter contre son torse, un peu comme une nouvelle mariée à qui l'on ferait passer le seuil. "Allons chez toi, je regarderais ça."

Elle sent qu'elle quitte le sol, tenant son arme dans les mains. Le pistolet est rangé et elle posa sa tête contre le torse de l'homme.

- Tu as un pied à terre à Moscou alors ?

"Peut-être." Il marche rapidement sans sembler être gêné par le poids de la jeune femme. "Tu te prends souvent des coups de couteau dans le dos ?"

- Non... C'est la première fois je crois.

La femme sort ses clés de son sac afin de les garder près d'elle.

- Comment vas tu ?

"Tu le prends étonnamment bien. La plupart des gens seraient au minimum inquiets pour leur vie quand ils ne sont pas juste pliés de douleur ou d'angoisse à l'idée au contraire de ne rien ressentir. Toi, on dirait que ton thé était juste un peu froid." Il prend les clefs, la repose sur ses pieds et ouvre la porte.

Élisabeth fait un sourire triste, rentrant doucement dans l'entrée. Elle posa une main contre le mur, sa tête tournant.

- Je suis trop saoul pour y réfléchir... Ma vie est triste en ce moment.. Donc qu'elle s'arrête où qu'elle continue...

La jeune femme regarda le médecin, triste.

"Je vois." Il la rattrape, la porte à nouveau à travers l'appartement qu'il connait bien avant de la coucher sur le lit. "Depuis quand tu bois au point de ne plus savoir te défendre ?" Il va se laver les mains non loin, remontant ses manches.

- Depuis que je n'ai plus beaucoup de compagnie...

Elle se passa une main sur la figure. Elle enleva son manteau et ses chaussures.

- C'était exceptionnel...

Elle enleva sa chemise, se mettant sur le ventre afin de le laisser faire. La jeune femme soupira, cherchant le regard du médecin. Le corset semblant compresser la plaie et faire en sorte que celle ci ne saigne pas trop. Pourtant la blessure était profonde, la lame étant été plantée dans le dos.

- Hn... Vas y doucement quand même...

Il prend ses ciseaux dans sa mallette de médecin et coupe le corset, remplaçant le corset par les draps de la jeune femme. "Tu as peur que JE te fasse mal ? Tu marches depuis dix minutes avec quelque chose qui empêcherait la majeure partie des gens de se lever et tu as peur de quelques points ?"

Elisabeth grimace doucement, posant difficilement sa main sur celle de l'homme à cause de la position.

- D'adrénaline est redescendue... Et tu as des doigts de fée, je n'ai pas vraiment peur de ça...

Son regard d'acier regardait la croix fixée au mur en face d'elle, se demandant si prier pour guérir vite était une bonne idée.

"Tu n'as pas à avoir peur ce soir, ton ennemi est mort, tu seras soignée. Tu iras expliquer à la milice que tu t'es fait attaquer puis que tu t'es défendue et a tué ton adversaire. Comme il s'agit de ton arme, ce sera crédible." Il allume une bougie et commence à chauffer une aiguille.

- J'aurais bien aimé connaitre sa provenance... Savoir qui était mon ennemi...

La jeune femme frissonna, le froid commençant à mordre sa peau. Le feu n'était surement plus assez fort et elle aurait bien voulu prendre un bain chaud.

- J'ai froid.

"Trop tard, je n'avais pas le temps de jouer au détective. La prochaine fois que tu te feras poignarder je te laisserais tout le temps de leur poser des questions." Il met le fil sur l'aiguille et commence à coudre. "Je te mettrais des couvertures quand j'aurais terminé le pansement et te ferait un thé chaud."

- C'est aimable de ta part.

Elisabeth sourit et se tendit, redoutant toujours d'être recousue. Une mauvaise expérience avec un mauvais medecin pour son bras ce qui lui avait laissé un souvenir douloureux. Ce coup là ça faisait moins mal mais elle ne pouvait s'empêcher de se tendre comme une corde.

- Il y a des couvertures dans les placards. Des indications ?