Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 jour
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Express

Sylomen est en tenue d'exercice, un uniforme dans un tissu plus ample et plus souple, sans galons, chaussures confortables aux pieds. Son chapelet est glissé dans sa ceinture, signe qu'il va avoir besoin de ses mains et il marche dans les couloirs, indifférents aux regards neutres de ceux qu'ils croisent. Le Cyborg qui s'entraîne, c'est finalement assez courant même si ce n'est généralement pas à cette heure ni dans ce genre de couloirs. Il arrive finalement devant les quartiers de la mercenaire, frappant poliment à la porte. Elle ne l'attend probablement pas, personne n'a du oser lui dire ce qui allait se passer. Mais il ne s'inquiète pas. Avec Sara, on sait toujours tout de suite à quoi s'en tenir. Il sait qu'il saura lui "expliquer", en peu de mots. Tout ira bien. Surtout si elle est de bonne humeur.

"Euh..." Qu'est ce qu'il en sait lui s'il y a du hachis parmentier au mess ? Il la regarde, un peu perdu, cherchant un moyen de lui faire plaisir parce qu'il sait qu'elle a pas passé une après-midi délicieuse mais... il se lève, sort sa carte qu'il passe dans le distributeur de sa chambre et se met à lire à voix haute sans entendre la liste des plats, sandwiches, salades et trucs faciles à manger que propose la machine...

"Lequel a moins peur des miettes et des verres renversés ?" Le lit me tente, franchement, mais surtout pour l'embêter... parce que manger un sandwich allongé, franchement, c'est pas top.

"Le bureau." Il est plus facile de nettoyer le bois que la literie. Ou alors... "Par terre." Là c'est sûr, ça se nettoie très facilement. Il aime bien cette idée. Il s'assied directement sur le sol, dos contre le lit, en tailleurs, posant le plateau devant lui. Il y a de la place, plein de place, trop de place. Et c'est solide. Que des avantages.

IL A CHOISI LA RÉPONSE C. Je le regarde s'asseoir comme s'il venait de m'annoncer qu'il avait retrouvé Alpha Perdu, puis sans me faire prier je m'assois gluée contre lui et j'attaque mon sandwich plein de trucs. Bons, en plus. "Bognappétit !" que j'dis un peu tardivement, la bouche pleine et mon cocktail gentiment posé devant moi.

Il s'attendait à ce qu'elle s'asseye en face, pas contre lui. Surpris, il perd quelques secondes que Sara a déjà mis à profit pour mordre à pleine dents dans son sandwich. Il ouvre sa salade, renverse la sauce à l'intérieur remue vaguement avec sa fourchette pour attraper un morceau d'oeuf dur qu'il avale avant de demander. "C'est bon ?"

"Mgn !" Je hoche la tête avec enthousiasme pour expliciter. "J'aimerais bien pouvoir dire que c'est dégueulasse, mais la bouffe est très bien ici."

"Le commandant aime la bonne cuisine." Il ne sait pas si c'est l'explication officielle mais c'est une qu'il comprend. Il a beau cuisiner pour lui-même, quelqu'un qui aime manger - a remarqué le Capitaine - n'aime pas savoir qu'on mange mal. Lui s'en fiche, il mange ce qu'on lui donne. Equilibré pour être en bonne santé. Et du poisson pour la vue. D'ailleurs, il pique un bout de thon. "Les autres vaisseau de l'AAG n'ont pas les mêmes infrastructures."

Un vaisseau révèle beaucoup sur le Commandant en charge, les hommes aussi. Un vaisseau de l'AAG étant un tout, une délicate alchimie entre les gens, les infrastructures et la volonté qui chapeaute. Rien que Sylomen n'ai jamais voulu devenir. Mais il sait que l'Oeil est très demandé, en particulier pour ses conditions de vie agréable derrière la sévère discipline. Alors, il hoche la tête. "Pourquoi pas ?"

"J'sais pas. Le cadre." Je coince le demi-sandwich restant entre mes dents et des deux mains je dessine un cube en l'air, en trois mouvements secs. "La rigueur, tout ça. Ca me semble pas compatible avec la personnalisation."

Il la regarde, intensément, pour comprendre ce qu'elle dit. Et puis il réfléchit, son regard clair s'assombrissant alors qu'il se perd dans ses pensées puis s'éclaircissant quand il en revient. Ses sourcils se sont très légèrement froncés. "Je me demande..." il se demande... "je crois que le cadre de l'AAG sert à mettre chacun au même niveau..."

Il réfléchit encore et ne sait pas quoi répondre alors il mange sa salade en silence. Ce n'est pas qu'elle a tort. Simplement, elle n'a pas raison non plus. C'est plus complexe que ça. Peut-être que remettre tout le monde au même niveau permet ensuite de faire des niveaux différents. Peut-être que c'est le cadre qui permet la personnalisation tout en restant dans l'ensemble. Il ne sait pas. Ce sont des questions trop philosophiques à son gout.

Il aime le silence. Il se drape dedans, laissant Sara poser sa tête contre son bras. Il est trop grand pour l'épaule. Il cale la salade entre ses jambes et attrape sa fourchette de l'autre main. Ainsi, il ne bouge pas le bras. Il ne dérange pas la Sara qui dort. C'est joli, une Sara qui dort, il en est sûr. Cela ferait un beau dessin.

C'est calme. C'est bien. C'est pas le top du confort, mais je me sens partir quand même. Je dors beaucoup depuis que Syl m'a rachetée. Mal, mais beaucoup. Il a pas l'air de vouloir me mettre à la porte... peut-être que ce soir je dormirai bien.

Bon. Le temps passe et dit qu'il est temps pour l'extinction des feux. Bougeant le moins possible, Sylomen attrape la jeune femme qu'il couche dans son lit, tirant le drap sur elle. Les vêtements d'entrainement sont assez confortables pour dormir dedans. Il récupère la vaisselle, la met dans le bac de récupération du distributeur et s'arrête pour regarder. Au matin, il est endormi dans l'autre coin du lit, sur les draps. Non loin, sa tablette et une esquisse. Sara qui dort.

Il y a l'heure. Et il y a le dessin. Et il y a Sylomen qui dort. Il a un sommeil triste, les traits au repos, sans bouger, comme s'il avait peur de tomber de son lit géant. Ses boucles collent au drap malgré la température artificielle agréable de la cabine et sa respiration et si calme qu'on croirait, parfois, qu'il ne respire plus.