Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 jour
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Express

Sylomen est en tenue d'exercice, un uniforme dans un tissu plus ample et plus souple, sans galons, chaussures confortables aux pieds. Son chapelet est glissé dans sa ceinture, signe qu'il va avoir besoin de ses mains et il marche dans les couloirs, indifférents aux regards neutres de ceux qu'ils croisent. Le Cyborg qui s'entraîne, c'est finalement assez courant même si ce n'est généralement pas à cette heure ni dans ce genre de couloirs. Il arrive finalement devant les quartiers de la mercenaire, frappant poliment à la porte. Elle ne l'attend probablement pas, personne n'a du oser lui dire ce qui allait se passer. Mais il ne s'inquiète pas. Avec Sara, on sait toujours tout de suite à quoi s'en tenir. Il sait qu'il saura lui "expliquer", en peu de mots. Tout ira bien. Surtout si elle est de bonne humeur.

Ben oui j'ai bougé les yeux. Pff. Il me rebouge et je fais ce qu'il dit. Moi je vois pas d'amélioration, mais y en a ptet une...

Bon. Inutile de lui dire que c'est mauvais. Elle le sait. Elle n'a pas besoin qu'on l'enfonce. Il lui frôle la joue du dos de la main. Il sait qu'elle aime le contact et espère que ça la fera sourire. On ne tire jamais bien quand on est tendu et contrarié. Il n'y a d'ailleurs pas de désapprobation dans sa posture, juste sa neutralité habituelle. "Reprend juste au centre. Retrouve ta position."

Ca me gonfle déjà. J'en ai besoin, plus il me dit de faire des trucs et plus je me rends compte à quel point j'en ai besoin, et plus ça me gonfle. Ca doit se voir même de dos parce que la main qui me frôle la joue et à laquelle je donne un coup de tête câlin en réponse, connaissant le bonhomme, c'était pas anodin. Je repars chercher ma position.

Il se remet derrière, retouche encore, juste un tout petit peu. Il est perfectionniste. Et puis, il la laisse tirer, la gardant fermement en main. La slave terminée, il ne la lâche pas. "Recommence les yeux fermés."

...gné ? "Pourquoi ?"

"Parce que c'est un mouvement fixe" répond très sérieusement le capitaine sans se rendre compte de rien ou seulement penser à lui ordonner d'obéir sans réfléchir.

"...un mouvement fixe." je répète sur le ton de celle qui a clairement pas compris. Si c'est un mouvement, c'est pas fixe. Qu'est-ce qu'il me raconte encore... enfin si ça peut lui faire plaisir, je ferme les yeux et je recommence. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour avoir les mains du Capitaine Medecyr sur les siennes, hein. Ou pour avoir une toute petite chance d'éliminer un chieur armé avant qu'il m'élimine moi. Surtout.

"Tu bouges pas les muscles. Mais tu bouges les yeux. Et ça bouge tout." Il la laisse tirer, rectifie sa position pour qu'elle touche, même les yeux fermés. D'ailleurs les siens à lui sont ouverts. "Tes yeux tirent."

"Eeeelle a les yeuuuuux revolveeeeer ♫", comme disait le classique... si seulement mes regards noir fluo pouvaient tuer, j'aurais pas besoin de me farcir tout ça. Ils sont très au point. En attendant, j'ai les yeux fermés et c'est le flingue qui tire. Je sais même pas si je touche la cible.

"C'est mieux" qu'il répond en lui montrant les résultats. "Tu dois t’entraîner. Tu sais comment maintenant. Tu feras des progrès. Tu viendras me voir quand tu n'en feras plus."

"Tu pars déjà ?" Déception.

"Pratique terminée pour aujourd'hui. Théorie ?" Il l'a lâchée et a éteint le simulateur. Il n'y en a pas tant que ça et il ne faut pas les monopoliser plus que nécessaire. Il range tout exactement comme il l'a trouvé, lui ouvrant la porte. "Tu viens ?"

Théorie. Pfff. J'avais oublié, tiens. "J'arriiiiiive ♫" Et j'arrive en effet, pas fâchée de lâcher ce truc malgré tout.

Il retient un soupir. Elle a un ton de voix enjoué et pourtant, il ne la sent pas heureuse. Sans rien ajouter, il vérifie que tout est bien où il le faut, ferme la porte et l'emmène jusqu'à ses quartiers à lui. Ils sont très grands et possèdent un joli bureau vide de tout à part de papier et de dessins. "Assied toi. A boire ?"

Il lui sert une limonade au melon, quelque chose de sucré et de frais, sans alcool qu'il tire d'un distributeur électronique dans un coin. C'est directement relié au Mess et ça sert ce qu'on veut. De son côté, il se prend une eau plate. La voyant attirée par ses dessins de différents membres de l'équipage, il pose tranquillement le soda sur un sous verre sur le bureau, la laissant, en silence, se préparer à apprendre des choses.

Je reconnais la plupart des têtes, et en général j'arrive à mettre un nom dessus. Je vois passer des Sara aussi, ça me fait sourire et je me retourne. "Au fait - merci - t'as pu finir le portrait que t'avais commencé l'autre fois ?" Je prends mon verre en parlant.

"Oui." Mais il le montre pas. Ils ne sont pas là pour ça. Il sort une feuille vierge et de quoi écrire à la main - il n'a qu'une seule tablette et c'est l'une des rares choses qu'il ne partage pas - et l'installe doucement devant le bureau avant de s'asseoir, lui, sur le lit. "Comment fonctionne une arme de poing."

Il la regarde, puisqu'elle s'est retournée, et attend vaguement une réponse avant de hausser les mentalement les épaules et de reprendre la théorie des différents types d'armes de poings, ceux à projectile, ceux à laser, ceux à distance ainsi que les propriétés de chacun. En combat, il est également très important de choisir la bonne arme et le BX-6000 peut utiliser plusieurs sortes de munitions. Autant qu'elle sache comment choisir.

Il a terminé pour le moment. Il voit bien qu'elle ne l'écoute plus, son attention est ailleurs, il proposera une autre session une autre fois, peut-être, si elle veut. Il vide son verre alors qu'elle s'étire. Et il regarde. Sans mater mais assez pour noter ses formes et la dessiner, peut-être, plus tard. Il se lève alors, reprend un verre d'eau. "Faim ?" C'est que c'est l'heure. Avec tout ça.

"Grave." C'est que c'est l'heure, avec tout ça. "Y a un menu gastronomique quelque part en option pour les capitaines, ou hachis parmentier pour tout le monde ?" Je suis clairement pas sérieuse, je m'en fous, j'ai la dalle, même un parmentier douteux de cantina toupourrite ça suffirait à mon bonheur là tout de suite. "Me dessine pas la bouche pleine par contre, hein." je plaisante.