Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : 4 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Attention aux explosions...

Cela fait plusieurs jours que je surveille cette homme d'affaire pour le compte d'un magnat du pétrole. Il veut se débarrasser d'un adversaire, d'un complice, d'un ennemi, d'un ami qui en sait trop, ... Peu m'importe, je n'ai pas demandé. Du moment que ce n'est pas un mutant ma cible, je ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment de mes missions. Ce soir, M a décidé de se changer les idées en se rendant dans une des boites de nuit les plus huppés de la ville. Je choque dans le décor avec les dessins sur mon corps, mes ongles noirs, le rouge à lèvre de la même teinte et le khôl sur mes yeux. Sans oublier ma tenue qui se compose d'un bustier et d'un pantalon de cuir sombre. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais porté de couleur depuis que je suis en âge de choisir mes vêtements. Je me déhanche sur la piste tout en gardant un œil sur M. Celui-ci est affalé dans l'un des coins canapés entouré de femmes jeunes, peu habillés et qui se frottent à lui. Qu'il profite ! Il ne le sait pas mais il lui reste quelques heures à vivre après ce que j'ai découvert, j'ai encore plus envie de lui faire la peau. Il finance la LIRAH grâce à l'argent sale qu'il se fait...

Il rit gentiment. Je crois que je saisis l'idée. La formulation ne lui plaisait toujours pas, mais il était inutile de continuer sur ce sujet. Histoire de passer sur quelque chose de moins problématique. Si tu me disais ce que tu voudrais faire le jour ou les humains et les mutants seront libre et égaux en droit? Le jour ou la lutte sera obsolète parce que le monde sera respectueux...

Je grimace, persuadée que les mutants sont supérieur aux humains et je sens instinctivement que ça ne va pas du tout lui plaire si je lui dis ce qu'il y a dans ma tête. Finalement, c'est peut-être pas plus mal... "Je ne crois pas que les humains et les mutants puissent s'entendre un jour." L'histoire nous montre que les hommes ne supportent pas la difference.

Il hocha la tête en soupirant. Je sais. C'est ce que pas mal de monde pense en effet et c'est plus que probable. Mais je reste persuadé que si on fait des efforts, on peut changer ça... Il faudrait certes changer les mentalités, apprendre aux humains à ne plus avoir peur, apprendre à certains mutants à s'accepter... Je ne connais qu'une seule chose qui fonctionnerais vraiment et rapidement dans ce genre de cas et ce n'est pas vraiment une bonne solution...

"Quelle chose ?" Il pique mon intérêt, il n'y a aucune solution miracle. Et puis le grand remplacement a déjà commencé et rien ne peut l'arrêter. Les hommes sont bientôt finis et c'est aussi bien parce qu'ils n'accepteront jamais les mutants. La LIRAH est une bonne preuve de cela.

Une menace. Quelque chose de plus effrayant que les membres d'une humanité différente. Par exemple une invasion extra-terrestre de masse. Quelque chose qui pousse l'humanité et les mutants à combattre main dans la main. Mais bon... Il haussa les épaules d'un air fataliste. C'est pas le genre de chose qui se crée comme ça...

"Tu penses vraiment qu'avec un ennemi commun, les humains accepteraient de se ranger à nos côté ?" Je ris méchamment, comme si je me moquais de sa stupidité, comme si on pouvait faire confiance aux êtres humains. "Comme s'ils n'allaient pas ensuite nous poignarder dans le dos dès que la menace serait éliminée..." J'ai envie de lui demander s'il est juste crédule ou complètement abruti, mais je me retiens de justesse.

Il eut un sourire triste. En partant du principe qu'une majorité des nôtres n'en ferais pas autant? Ne sois pas crédule... A l’exception près de la mutation, nous ne valons pas mieux les uns que les autres. Et je ne considère pas la mutation comme une raison de nous croire "meilleurs". Mais pour te répondre, oui, face à la bonne menace, les humains et les mutants seraient dans l'obligation de cohabiter pour leur survie mutuelle... Le tout est de créer cette menace et de la faire perdurer assez longtemps.

"Je n'y crois pas une seule seconde..." Et pas parce que les nôtres ne pourraient respecter un arrangement, non, bien parce qu'on ne peut faire confiance aux humains. "Il suffit de voir la persécution que subit ceux dont la mutation est visible physiquement." S'il n'en tenait qu'à moi, je les tuerais tous un par un. Mais bon je commence déjà par me débarrasser des plus dangereux et de ceux qui assument leur racisme... Ce qui est un bon début !

Oui, parce que bien sur, tout les mutants acceptent les différences physiques de tout leurs confrères, c'est bien connu... C'est le cercle vicieux d'un serpent qui se mord la queue. Les mutants trop bornés pour comprendre qu'il ne verront jamais l'avènement de leur gène qui haissent les humains et les tuent, attisant la haine des humains qui tuent des mutants et ainsi de suite. Il soupira en secouant la tête. Tout ça parce que les deux camps sont terrifiés par l'autre.

"Terrifiés ?" Comme si on avait quelque chose à craindre de cette vermine. Je ricane presque méchamment en le regardant de haut. "J'ai l'air terrifiée ?" Comme si j'étais le genre à me laisser intimider. Je suis celle qui fait peur, celle qui sème la mort sur son passage...

Il appuya la tête sur sa main en la regardant avec un petit sourire triste. En effet. Tu as l'air d'avoir peur de cette masse sans visage que tu appelle l'humanité. D'avoir peur de ce qu'elle peut penser de toi et de la façon dont elle te juge sans te connaitre. Du coup, cachée derrière la haine que cette peur fait naitre, tu la considère comme une seule entité de pure haine de ce que tu pense représenter. Ironiquement la véritable haine vient d'une part infime de la population mais la plus bruyante.

Je tape du point sur la table, je n'ai jamais été aussi insultée de ma vie ! "Écoute morveux, je suis fière de ce que je suis, de mes différences et ces misérables larves ont bien plus à craindre de moi, que moi d'eux. Est-ce clair ?" Il peut certainement sentir ma rage et j'ai complètement perdu le contrôle ce qui ne m'arrive jamais...

Siegfried soupira intérieurement. Il ne voulait pas en arriver là, il savait quel genre de personnage elle était et il s'était promis de ne pas parler boutique et la boisson l'avait fait déraper. Il se botta le cul et se dit que grillé pour grillé il pourrait pas s'enfoncer plus. Il se leva d'un bond et cueillit doucement les lèvres de son interlocutrice. D'un mouvement alliant tendresse et force, il l'embrassa, mettant dans son geste autant d'érotisme qu'il était possible d'y mettre.

Ok, autant j'étais sûre qu'il finirait par m'embrasser, autant ces dernières minutes m'avaient persuadé du contraire. Diable, on était en train de s'insulter et le voilà qui presse ses lèvres contre les miennes. "Eh bah, va falloir améliorer tout ça mon mignon, je n'ai rien ressenti." Mon ton est volontairement goguenard... C'est la faute de ma mutation mais il n'a pas besoin de le savoir, je prends plaisir à malmener sa virilité par jeu !

Il reprit immédiatement son ton de séducteur. Se forçant de garder ses opinions politiques pour lui. Elle était belle, sympathique malgré quelques idées douteuses et potentiellement intéressée, à en juger par l'absence de baffe. Je suis prêt à pratiquer toute la nuit pour voir comment faire mieux si c'est à ton gout... J'ai un appart pas très loin... avec tout ce qui est nécessaire pour se mettre à l'aise.

Ce petit jeu me plait si je veux être tout à fait honnête. Rien que parce que je suis un défi à relever et que personne n'a encore réussi. Peut-être que sa mutation peut aider à passer au delà de ma peau et que je vais enfin pouvoir ressentir quelque chose... C'est parce que je veux essayer que je vais le suivre même si je m'oblige à ne pas trop y croire... "Ok !"

Il laissa quelques billets sur la table pour payer leur note et lui tendit la main pour la conduire dehors avec un sourire doux. Sur le parking du bar, il récupéra une moto qu'il avait oublié là une semaine plus tôt, raison pour laquelle il s'était dirigé vers ce bar en particulier. Il lui sortit un casque avec un sourire volontairement amusé par l'idée.

Je saisis la mais qu'il me tend même si je ne sens pas qu'il me tient, j'en ai juste conscience. Et lui doit avoir l'impression de toucher un cadavre. En général ma température corporelle calme la plupart des mecs, mais pas lui à première vue. Il se dirige vers une moto et je râle : "Tu ne crois pas que je vais monter derrière ?"

Il eut un sourire légèrement moqueur. A vrai dire, je te laisserais volontiers le volant si tu savais où aller... Et si je n'avais pas peur qu'avec ta mutation, ta conduite laisse à désirer. Il tapota le siège derrière lui avec le même sourire espiègle. Qu'est ce que tu risque? Après tout, en cas d'accident... C'est moi qui meurt.

"C'est plus par principe..." Je maugrée tout en prenant place derrière lui, je préfère conduire. Mais il a raison, je n'ai jamais eu peur du danger ou des accidents, je suis plutôt résistante comme femme. "T'as intérêt à te faire pardonner, je te préviens ça va te coûter cher !" Je ne me soumets jamais, merde ! Résultat je suis de nouveau grognon même si j'ai apprécié la balade associée à la vitesse et je marmonne dans ma barbe tout en descendant de la moto.

Dans le parking souterrain il ouvrit l’ascenseur avec une clef. J'en ai bien l'intention... Il appuya sur le dernier bouton avec un air amusé, usant à nouveau de la clef pour qu'il fonctionne. Mais avant ça, j'aimerais un léger éclaircissement sur tes sensations physiques... Je suppose que cette agréable fraicheur qui est la tienne est lié à quelque chose. Et si j'en crois ta réaction à mon baiser, c'est un problème de sensations. Suis-je correct?

Je le regarde en haussant les sourcils, pas certaine de comprendre ce qu'il demande. Et je m'interroge sur le degré de son idiotie. "Euh, ma peau est impénétrable..." Fin c'est tellement logique que je ressens rien quand on me touche... Comment cela a-t-il pu lui échapper ?

L’ascenseur s'ouvrit sur un penthouse confortable, avec un salon accueillant ouvert sur une cuisine à l'américaine. Il regarda la jeune femme avec un sourire amusé. J'ai ma réponse... Il la conduisit jusqu'à un des canapés. Alors... Où en étions nous déjà.... Il fit mine de réfléchir puis d'avoir une illumination. Ah, oui... Il revint l'embrasser en douceur, cette fois il chercha sa langue pour la mordiller et la suceotter, histoire d'augmenter ses sensations.

Je sens sa langue jouer avec la mienne, mais d'une façon lointaine, c'est comme atténué. Et je suis frustrée d'avance de ne pouvoir rien ressentir. J'adore ma mutation et le fait d'être mutante donc je n'ai pas de regret ! Aucun ! Absolument aucun ! Merde ! Je m'éloigne. "Ça sert à rien..."