Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : 4 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Attention aux explosions...

Cela fait plusieurs jours que je surveille cette homme d'affaire pour le compte d'un magnat du pétrole. Il veut se débarrasser d'un adversaire, d'un complice, d'un ennemi, d'un ami qui en sait trop, ... Peu m'importe, je n'ai pas demandé. Du moment que ce n'est pas un mutant ma cible, je ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment de mes missions. Ce soir, M a décidé de se changer les idées en se rendant dans une des boites de nuit les plus huppés de la ville. Je choque dans le décor avec les dessins sur mon corps, mes ongles noirs, le rouge à lèvre de la même teinte et le khôl sur mes yeux. Sans oublier ma tenue qui se compose d'un bustier et d'un pantalon de cuir sombre. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais porté de couleur depuis que je suis en âge de choisir mes vêtements. Je me déhanche sur la piste tout en gardant un œil sur M. Celui-ci est affalé dans l'un des coins canapés entouré de femmes jeunes, peu habillés et qui se frottent à lui. Qu'il profite ! Il ne le sait pas mais il lui reste quelques heures à vivre après ce que j'ai découvert, j'ai encore plus envie de lui faire la peau. Il finance la LIRAH grâce à l'argent sale qu'il se fait...

Il la suivait tranquillement, indifférent qu'elle s'apperçoive de sa présence ou non. Il était curieux, et ce qu'il voyait jusque là ne lui plaisait pas. Abuser de ses pouvoirs pour racketer des riches humains... S'il y avait bien une chose qui le mettait en rage c'était les abus de ses congénères. Il pressa la pas pour la rattraper.

Nous n'étions plus très loin de la rue que j'avais repéré quand j'entendis des pas derrière moi. Un regard en arrière m'informa que c'était l'autre lourdingue qui m'avait suivi. Et merde, il allait tout faire foirer. Je ralentis à peine mon allure, juste de quoi le laisser me rattraper et je lui pris la main comme si nous étions un couple tout ce qu'il y a de plus normal en train de marcher. "Pourquoi tu me suis ?" Je lui parle au creux de l'oreille pour qu'on ne m'entende pas.

Il la regarda en haussant un sourcil, un peu surpris par son comportement et encore plus par la froideur de sa main, proche de celle d'un cadavre et loin de celle d'une personne frigorifiée. Il lui répondit de la même manière. Je m'en voudrais de laisser une de mes congénères devenir une criminelle juste pour un peu d'argent... Il lança un regard appuyé vers l'homme qu'ils suivaient maintenant de concert. Même si personne ne le savait, cela salirait quand même pas mal l'image des mutants.

Mais quel abruti ! Est-ce que j'ai l'air d'une vulgaire prostituée ? "Tu tires des conclusions hâtives sans même savoir ce qui se passe..." Purée, c'est un mutant et je n'y touche pas. Alors je ne sais pas comment je vais m'en débarrasser...

Alors prouve moi que tu n'es pas une vulgaire voleuse... Ou explique moi ce qu'il se passe. Il posa sa main libre sur son cœur. Je fais le serment solennel qu'à moins que tu ne fasse de ses foutus idiot anti humains en général, quoi que tu m'explique, je prendrais le temps de t'écouter. Il était prêt à la ceinturer sur place, mais elle semblait vraiment légitime dans son propos et il l'avait probablement jugé trop vite, mais il se savait aussi trop gentil avec les jolies filles.

Je déteste avoir à me justifier et je pars du principe que je n'ai de compte à rendre à personne. Mais je sens bien qu'il ne me laissera pas agir et je n'ai pas envie de perdre encore une semaine avec cette histoire. "Son argent sale sert à financer la LIRAH". Il peut sentir que je suis excédée même si je m'efforce de ne pas le montrer.

Siegfried se redressa, surpris. Ho... Il glissa la main sous son T-shirt et sortit son pistolet. Et offrit à la jeune femme son sourire le plus carnassier. On partage?

Ok ! Je ne m'attendais pas du tout à cette réaction pour le moins surprenante. "Je préfère bosser seule..." La phrase m'échappe et je le regarde attentivement. "M'enfin je suppose que je n'ai pas le choix."

Il prit une tête embarrassée. Disons que si les mutants qui haissent les humains me tapent royalement sur les nerfs, les humains qui en font autant obtiennent le même résultat... Mais la LIRAH... Ils ont le don pour attirer mes balles. Il sortit un silencieux d'une des poches de son pantalon. T'es équipée ou t'y vas à mains nues? Je veux dire... Il fit un geste explicite vers elle. Il me semble pas que tu risque de te blesser. C'est l'effet principal ou un secondaire?

Bon bah je vais éviter de parler de la vermine avec lui pour pas m'en faire un ennemi. Ce sera plus simple comme ça. "Hum... principale." Il en sait trop a mon goût et je déteste ces questions. "J'ai repéré une ruelle discrète pas loin." Tout en parlant, je sors mon couteau de ma botte et me contente de préciser que c'est plus discret.

Il la suivit jusqu'à la ruelle ou leur proie se trouvait. A cause de leur blabla, il était presque sortit. Siegfried soupira et attrapa une gouttière. Le tube de métal se coucha et s'enroula autour de la bouche de l'humain, comme un bandeau. Tirant sur le métal devenue câble, Sieg sifflotait tranquillement en souriant à la demoiselle. Après toi, je te laisse t'occuper du reste, tu semblais y tenir et entre nous, je suis responsable du bordel que j'ai foutu dans ton plan, non?

J'hausse un sourcil, ce type est décidément incompréhensible mais sa mutation est intéressante ! J'avance silencieusement vers ma proie par réflexe et je lui donne plusieurs coup de couteau pour mettre en scène la tentative de vol qui aurait mal tourné. Je lui fait aussi les poches et récupère tour ce qui a de la valeur. "Allez, trainons pas dans le coin."

Il jeta un regard sceptique à ce qu'elle tenait dans les mains tout en replaçant la gouttière à sa place. Tu devrais détruire ça.... Il regarda le corps. Et ça aussi d'ailleurs. Tu veux que je m'en occupe? Il ne voulais pas qu'elle se comporte comme une vulgaire voleuse. C'était une mutante, elle devait se respecter un peu merde.

Je comprends son point de vue mais je n'ai aucune envie que les flics enquêtent sur sa disparition, autant le laisser là pour qu'ils concluent à une agression et que ça n'aille pas plus loin. "Laisse le, c'est plus simple comme ça..." Je fouille le portefeuille et récupère les billets. "Je vais donner ça à l'orphelinat, autant que ça serve !"

Il haussa un sourcil sceptique mais ne releva pas, rangeant son arme dans son holster dorsal. La majorité des orphelinats n'acceptent pas le liquide. Trop risqué que ça vienne d'un larcin justement puisque beaucoup de criminels sont d'anciens orphelins. Par contre les associations caritatives prennent les dons en liquide. Et reversent plus tard aux orphelinats... Un conseil en passant. Il se dirigeait vers le bout de la rue nonchalamment.

"M'en fous de ce qu'on en fait, ce sera toujours mieux que ce qu'il prévoyait lui..." Je tiens entre mes mains la carte bleue au nom de ma cible et je me demande s'il y a moyen de vider une partie de ses comptes discrètement au cas où son testament serait en faveur de la LIRAH. "Ta mutation sert avec ce genre de choses," je demande l'air de rien. On réfléchira ensuite à ce qu'on fera de tout ce fric parce que je suis sûre que Superman me laissera pas en décider toute seule...

Il regarda la carte bleue. Quelle chose?Si tu parle de faire disparaitre cette carte, ouais, si tu parle de la vider, non. Je fais pas dans le piratage informatique malheureusement. Je connais une fille qui en est capable, mais j'irai pas la réveiller pour ça. Il lui fit signe de lui lancer le portefeuille. Envoie, je vais nous débarrasser de l'inutile.

Bon tant pis, je mets la CB dans ma poche et lui envoie ce qui reste du portefeuille. Je trouverais quelqu'un pour me pirater cette carte et au pire je la donnerai à Magneto, comme ça l'argent sera vraiment utile. "Bon, c'est pas que je t'aime pas, mais j'ai aucune envie de rester ici donc bye bye amigos !" Sur ces mots, je m'éloigne de la ruelle sans un regard en arrière. De toute façon, il y a 90% de chance que l'autre abruti me suive donc...

Il la suivit en riant, le portefeuille se changeant en eau. Taratata, tu n'es plus en devoir, donc tu vas me faire l'honneur d'accepter un verre désormais, non? Il la talonna le temps de se mettre à son niveau.

Ais-je vraiment le choix ? J'ai bien l'impression qu'il va me suivre un bout de temps et comme je n'ai aucune envie de le ramener jusque chez moi, je vais devoir accepter. Il me harcèle déjà bien assez à mon goût sans connaître en plus mon adresse. "Un verre et ensuite tu me fous la paix ?" Ça me semble honnête comme deal, à voir si ça va aussi convenir à Monsieur. Quelque chose me dit qu'il veut un peu plus de moi, mais je n'arrive pas à deviner quoi...

Il haussa les épaules d'un air ennuyé. Si tu tiens tant que ça que je te fiche la paix, demande directement, inutile de te forcer à prendre un verre. Je pensais que tu aurais pu apprécier, mais je n'aime pas que mes amis se sentent forcés, même ceux qui sont uniquement potentiels. Il fit quelques pas en arrière les mains dans les poches.

Ah maintenant qu'il a ce qu'il veut, il fait le fier et me repousse ? "Mais t'es jamais content," je remarque quelque peu abasourdi. C'est la première fois de la soirée que je laisse tomber ma carapace et que je montre mes émotions. Mais pour le coup, je ne l'avais pas vu venir celle là. Décidément, j'ai énormément de mal à le cerner...

Il eut un ricanement amusé. Erreur, je suis toujours content ou presque... Il se rapprocha et lui tourna autour. Mais quitte à l'être, je préfère l'être en compagnie de gens contents aussi. Pas toi? Il lui susurra doucement à l'oreille, un sourire mutin sur les lèvres. Ce qui fait que je ne t’offrirais ce verre que si tu as plaisir à le boire en ma compagnie... et si cette compagnie te déplait tant que ça, je t'offrirais autre chose. Un taxi par exemple. C'est fair, non? Il lui fit un clin d’œil.

Je ne sais même plus ce que je veux et c'est bien l'une des premières fois que ça m'arrive. D'une certaine façon, j'ai envie de jouer et voir où ça va me mener. J'aurais au moins le plaisir du jeu, à défaut du reste... "Va pour un verre !" Je me contente de ces quelques mots tout en pensant : montre moi si ta compagnie est vraiment plaisante...

Il sourit de plus belle. Content de voir ton intérêt ravivé, même si un petit peu. Il lui ouvrit la voix en sautillant. Suis moi, je connais dans le coin un bar des plus agréable et chaleureux, tu aime le métal? C'est un bar métaleux, le patron est un pote. Il se glissa dans une petite rue.