Nous sommes le 11 janvier 1981 après 9h30.
• L'incendie est éteint, tu vas pouvoir vaquer à tes occupations... Ou pas  

• Une tombe a été découverte ! D'après les dates, il s'agit probablement du fils des fondateurs.

• Aller voir les endroits où il s'est passé des choses étranges cette nuit
• Fouiller l'hôtel et les environs
• Questionner les résidents
• Chercher des infos sur le manoir au musée
• Péter des murs (ok non, peut-être pas)
• etc.

Tes choix t'apporteront peut-être des réponses concrètes sur le mystère de l'hôtel. On en fera ici le récapitulatif.

• Il y a une tombe du côté de la terrasse. Elle appartient à Laurence Lockwood, mort en 1700 à l'âge de à 9 ans.
• L'invocation de Laurence Lockwood ou de l'ancienne mentore de Brian ne donnent rien.
• La pièce fermée de l'aile droite renferme des objets ayant appartenu aux différentes générations de Lockwood.
• Une lettre datée de février 1702, trouvée dans la réserve du musée, évoque un deuil et un rituel.
• D'après les conservateurs, le couple fondateur n'a jamais eu d'enfant.
• Il existait une cave qui a été comblée il y a longtemps
• Les Murphy se mêlent peu aux gens de l'île
• La fontaine a été fouillée de fond en comble sans succès
• Un vieux journal caché dans un plancher renfermait de vieux rituels
• Les rituels rappellent le vieux folklore
• Au dos d'un des rituels figure le nom d'Agnes Brennan
• L'invocation d'Agnes Brennan n'a rien donné, mais a été immédiatement suivie d'un cri chez les Murphy
• Le fils des Murphy est en colère

L'armoire
Mmm voyons voir... Eh bien heu, c'est une armoire. Un joli bois ouvragé et de belles ferrures. Probablement faite sur mesure. Un bel ouvrage tout ce qu'il y a de plus traditionnel.
Dedans, il y a des vêtements et des objets appartement à Faelan, sans doute... Pas de double fond, pas de trappe, pas de tiroir secret... Je crois qu'il n'y a là rien d'autre que le contenu des valises de mamie Dunne  

La fontaine
Gilroy a de la chance, il ne va pas trop se mouiller : vu le fonctionnement sporadique des jets d'eau et la température basse de cette hiver dans la mer d'Irlande, la fontaine est vide. Il peut donc allègrement entrer dedans et inspecter chaque pierre, de la margelle jusqu'au fond. J'espère qu'il a de bons gants bien chauds parce que la pierre est glaciale et le travail est long. Malheureusement pour lui, rien de notable. Aucune pierre ne bouge, pas de cache quelconque. Il y a un peu de terre et des débris de végétaux, qu'il gratte pour vérifier les pierres en dessous, mais rien là non plus.
On pourra souligner cependant qu'il a donné de sa personne et Jamie, la réceptionniste, impressionnée par son dévouement et sa persévérance, lui apporte même un thé brûlant et des petits biscuits pour le soutenir. Seamus lui manque toujours autant et elle tient à remercier Roy pour son implication dans les recherches.

SOUS LE PLANCHER
La fouille du reste des meubles de la chambre de Faelan ne donne rien de plus que l'armoire, mais le plancher... ! Ce plancher, qui a déclenché une sensation étrange de peur et de précipitation quand Faelan l'a touché au petit matin, cache bien quelque chose !

Sous une des lattes, mal fixée et facile à déloger, Éric trouve un très vieux cahier enrobé de toiles d'araignée. Qu'il le prenne avec délicatesse car le temps l'a fragilisé : il est abimé et corné, comme s'il avait servi très souvent à son ancien propriétaire. Il y a également un grosse tache d'encre qui a imbibé un coin de la couverture et une partie des pages en dessous.

Il est difficile de savoir quel âge il a car plusieurs pages ont été arrachées et les entrées encore présentes ne sont pas datées. Elles sont globalement assez brouillonnes, comme écrites à la va-vite, et ne semblent pas toujours très cohérentes entre elles.

On comprend cependant que l'auteur connait les Lockwood, difficile en revanche de savoir s'il en est un lui même. Il mentionne le fils d'un employé de maison, un garçon étrange qu'il qualifie de sournois et malveillant. Il a peur de lui et se sent même acculé par l'enfant.
On note au passage qu'il ne le nomme jamais.

Il fait mention de deux rituels et en parcourant le journal, Éric finit par les trouver, cachés sous la couverture qui se décolle. Ils sont bien plus vieux que le journal et ont manifestement été beaucoup manipulés. Ils sont écrits en gaélique.
Au dos de l'un d'eux figurent néanmoins des mots en anglais. L'écriture est ronde et appliquée, mais le temps et les tâches d'encre ont masqué en partie certains mots. Malgré tout, avec un peu de déduction, il est possible de lire les notes suivantes :

femme
brûlée vive (sorcière ?)
inquisition ?
identité ?
Un peu plus bas et en plus gros, le nom de Agnes Brennan, suivi d'un point d'interrogation qui a été gribouillé.

La dernière entrée du journal est à peine lisible, mais il est question de se cacher ou de cacher quelque chose. La dernière phrase s'arrête net, au milieu d'un mot.

En fouillant un peu plus la cache, Éric trouve aussi une plume et un encrier renversé dont l'encre a complètement séché.

LES DEUX RITUELS
Le papier des parchemins est suranné, tâché, corné… Mais il n'est pas difficile pour un regard expérimenté et dotés de quelques notions de vieux gaélique pour comprendre qu'il s'agit-là de rituels médiumniques.

Le premier donne la marche à suivre pour permettre à un fantôme d'incarner un corps même quand cette capacité n'est pas en son pouvoir. Quelques mots sont difficiles à lire et Faélàn n'est pas sûre d'elle quant à l'exactitude de la traduction, mais selon elle, il s'agirait-même de permettre à un fantôme de regagner son propre corps après un décès. Le rituel ne dit pas si la personne reprend vie, ni comment sera cette vie. Ce qui est sûr, c'est qu'il comporte de nombreux détails et mises en garde.

Le second parchemin semble proposer l'exact inverse, une sorte d'exorcisme visant à séparer une âme (un fantôme ?) du corps humain. Il est encore plus circonstancié et stricte que le premier et met également en garde ses utilisateurs : il doit être suivi à la lettre et sans erreur. Il porte même un conseil : celui de ne pas procéder si l'on n'est pas un médium chevronné.

Tous deux portent des annotations. Sur le premier, elles sont faciles à déchiffrer et apportent des conseils pour l'assurance d'une réussite. Le rituel, bien qu'un peu contraignant, semble relativement facile à suivre.
Sur le second en revanche, l'écriture est différente, très serrée, et le temps n'a pas arrangé les choses. Pourtant, avec une loupe, de l'aide pur déchiffrer et beaucoup d'assiduité, Faélàn parvient à tout retranscrire. Le rituel est exigent et requiert du savoir faire et beaucoup d'accessoires, mais comme la mise en garde le précise, tout cela est à la portée d'un médium aguerri.

En tant que tel, d'ailleurs, vous remarquerez sans doute des ressemblances entre ces rituels et de vieilles pratiques datant d'un autre âge. Celles-ci ont largement disparues de nos jours et sont considérées comme appartenant au folklore et aux légendes passées. On en trouve d'ailleurs aisément traces dans certains livres pointus sur l'Histoire du spiritisme. Elles sont connues des passionnés et des experts en la matière. Il est peut-être même possible de vérifier l'exactitude de la traduction si vous possédez un tel livre.

Invocation d'Agnes Brennan
Eeeeet ça ne fonctionne pas.
Cependant, à la différence des récentes séances de spiritisme où les fantômes appelés étaient complètement absents (comme Seamus par exemple), il paraît évident aux médiums présents qu'Agnes est toujours là quelque part. Simplement, elle ne se montre pas.
Quelques instant après cette constatation, un cri dérange l'assemblée. A priori, il vient de chez les Murphy. Néanmoins, si Éric et les autres se permettent d'aller jusque chez eux pour vérifier ce qu'il se passe, le couple se montrera étonné et affirmera que tout va bien et qu'ils n'ont rien entendu. Leur fils reste hors de vue, mais Éric et les autres entendent des bruits qui indiquent sa présence dans l'appartement.
Bien entendu, il ne sera pas possible d'enquêter d'avantage car le cas échéant, Thomas invitera tout le monde à reprendre ses activités avec sa diligence coutumière. Toute insistance d'aboutirait qu'à des excuses supplémentaires et un geste commercial pour la gêne occasionnée.

Chez les Murphy
Abban Burke, fantôme de son état, mort à l'hôtel en 1887 à l'âge vénérable de 71 ans, se porte volontaire. Il connait les lieux comme sa poche et s'est déjà baladé dans les appartements des propriétaires (même si ça fait longtemps qu'il n'y a pas trainer son essence). Il prend toutes les précautions possibles pour rester discret. Déjà pour qu'on ne soupçonne pas Roy d'être à l'origine de l'idée, ensuite parce qu'il ne faudrait pas qu'un des Murphy détecte sa présence à peine arrivé. Il passe donc par le grenier et n'introduit dans l'appartement que son visage cireux. Un visage au plafond. Merveilleux.

Sarah est dans la cuisine. Un plat cuit déjà dans le four et elle prépare autre chose. Un gateau, à en juger par les pots de farine et de sucre posés non loin d'elle (et ces mêmes ingrédients éparpillés partout sur son plan de travail). Elle remue énergiquement la mixture de son saladier.
Thomas est dans son bureau, affairé avec des papiers. Il est très concentré et ne remarque pas plus que sa femme le visage qui se promène au plafond.
Lawrence est... dans ce qui doit être sa chambre. Le bazar est innommable. Draps et couvertures ont été arrachés du lit ; l'oreiller se trouve de l'autre côté de la pièce sur un bureau où tout est dérangé ; des objets cassés jonchent le sol et les étagères ; une lampe courbe anormalement l'échine près de la table de chevet renversée... Et au milieu de ce capharnaüm, l'enfant se déchaine comme un forcené sur son matelas.

Quelques instants plus tard, Abban réapparait devant Roy et sa famille sans plus se soucier de discrétion. Il est confus et semble en proie à la panique. Il faut beaucoup de patience à Aodh pour réussir à tirer quelque chose de son récit et le retranscrire à son frère.
Abban raconte que l'enfant est déchainé, qu'il l'a vu, que son regard l'a transpercé, qu'il était en colère, qu'il grondait comme une bête, que ses yeux brillaient tout rouge, que c'était un monstre pire que le chien des Baskerville, qu'il avait cru mourir une deuxième fois, que la créature lançait des éclairs, qu'elle a failli l'avaler, qu'un cyclone est apparu de nulle part, que le sol s'est ouvert en deux, que...
Plus ça va, moins les descriptions sont convaincantes. Malgré ce qu'il retranscrit, Aodh se rend bien compte qu'Abban en fait des caisses. Difficile de savoir ce qu'il a vraiment vu ou ressenti, mais son trouble est bien réel.