Rappel du premier message :

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"J'ai réussi !" S'écria Méduzarb', avant qu'un éclair de douleur ne lui fendît le crâne. Evidemment, voilà à peine quelques jours qu'elle était de retour sur Buu et elle se réveillait déjà d'une cuite interstellaire. Elle porta sa main à son crâne pour palper son front, mais sentit quelque chose la retenir. Ouvrant douloureusement les yeux, elle remarqua qu'elle était menottée à... Un enfant némien ?

Là, c'était sûr, elle ne sortait pas d'une beuverie. Mais elle n'arrivait pas à se souvenir de la veille. Elle se trouvait avec le marmot dans ce qui semblait être l'intérieur d'un de ces réseaux de micro-aspersion qui pulvérisaient de l'eau fraîche un peu partout dans la cité-bulle afin que les autochtones (ou plutôt les autothalassones) se sentissent à leur aise. Il y avait des tuyaux partout et le ronronnement de machines bien huilées - qui acheminaient divers fluides pour les mélanger avant de les rediriger dans les jardins et les centres urbains - rendait l'endroit paisible.

Le gamin était encore endormi. Elle l'analysa et il ne semblait a priori pas blessé. Les menottes étaient faites de polymères très solides. Méduzarb' n'arrivait pas à se souvenir ce qu'elle avait 'réussi', mais elle était à présent bien embêtée : une sonnerie se faisait entendre et elle ignorait d'où cela provenait.

Lounaya se saisit de l'electro-bisento donné par Meduzarb, et sans laisser le temps au chef des criminels de réagir, elle s'élance lame droit dans sa direction. Mais quand il s'apprête à esquiver avec un simple pas de coté, la Némienne tourne brusquement l'arme pour l'attaquer en plein ventre, suivi d'un coup de queue en plein visage pour le projeter contre un mur. Son but n'étant pas de tuer, elle l'assomme avant de chercher de nouveau à fuir. "On file !"

"Il est par là" Fit Méduzarb' en indiquant la caisse derrière laquelle Tharzia était caché. Pendant ce temps, elle profita de ce que la fumée commençait à se dissiper pour dénicher une porte à ouvrir. Elle en trouva une qu'elle ouvrit de toutes ses forces (c'est qu'elle est lourde, mine de rien !). De l'autre côté, personne. C'était peut-être leur chance ?

Lounaya saisit la main de Tharzia quand il sort de sa cachette et fonce une fois la porte défoncé, mais il en reste une dernière à forcer avant qu'ils ne parviennent à atteindre l'extérieur. Ce n'est pourtant pas fini, il faut encore se cacher car les quelques membres encore debout les poursuivent, alors Lounaya entreprend de courir au travers des rues pour les semer.

"On y est presque,
L'issu est certaine,
et bientot tout cela ne sera plus que de l'histoire ancienne ♪"

Les passants étaient étonnés de voir des furies et un mioche débouler à toute berzingue.
♫CHOEUR : Mais qui sont ces délinquantes
Qui enjambent les brocantes,
Nous bousculant sans ménage,
Dérapant dans les virages ?
PONPOKO : Voyons braves gens, ne voyez-vous pas
Que nous sommes poursuivis
Et que plus loin, là-bas,
Des faquins♫ oh et puis merde j'ai jamais aimé les comédies musicales, allez tous vous faire foutre, les blaireaux !"

Ponpoko se mis à faire des doigts d'honneur.

"S'il vous plait,
nous avons été kidnappé
et nous assaillants vont nous rattraper.
Nous avons besoin de les neutraliser
car, être des criminels, ils se sont affirmé.
Alors s'il vous plait, ne soyez pas offusqué
par les propos de celle qui devrait être désolé ♪"

Heureusement, certains des passants semblent prêt à les aider, et parmi eux il y a des gardes. Sans chercher à connaitre le dénouement, Lounaya se saisit du bras de Méduzarb pour se planquer dans une ruelle.

Méduzab' tentait tant bien que mal de ralentir les méchants, notamment en faisant tomber des trucs par terre, comme dans les films. Mais les casquettes de contrefaçon n'avaient pas un grand pouvoir d'obstruction. Enfin, elles se réfugièrent dans une ruelle au bon moment. Les poursuivants passèrent devant elles sans les voir, trop occupés à avoir l'air le plus menaçant possible. On entendit des gardes les interpeller et se lancer à leur trousse aussi, en appelant des renforts.

Lounaya est rassurée de voir que leur poursuivants ne les remarquent pas, et que les gardes se mettent à leur captures. Elle lache alors le bras de Meduzarb. "Ca devrait aller, maintenant...." Arrive l'un des passants, qui leur signalent qu'ils ont été arrêté et que les gardes souhaitent des explications. Lounaya les rejoint. "Merci, nous avons été kidnappés par un groupe qui ne semblait pas avoir de bonnes intentions" elle indique le lieu du kidnapping.

La suite fut moins palpitante : des dépositions à gogo, plein de questions et de paperasse. Malheureusement pas de quoi faire une chanson. Le chef de section les éclaira tout de même un peu :

"Ces petites frappes essayent de kidnapper des enfants isolés pour les revendre à des laboratoires clandestins. Vous (à Méduzarb'), vous avez dû vous trouver au mauvais endroit au mauvais moment. On aimerait quand même bien vous faire examiner par une équipe médicale, pour être sûrs..."

"S'il vous plait, faites, je veux m'assurer qu'ils n'ont rien fait à mon frère", dit Lounaya l'air inquiète à l'idée de ce qu'il aurait pu se passer, si elle n'était pas arrivé assez tôt. Alors on emmène Tharzia pour lui faire faire une série d'examens, et voilà que Lounaya, bien qu'elle semble en apparence calme, se retrouve à imaginer le meilleur comme le pire. Mais, elle s'inquiète aussi pour Meduzarb.

Heureusement, tout alla bien qui finit bien. Tous les trois étaient en bonnes santé. On soigna la blessure de Lounaya Et Méduzarb' put récupérer ses affaires. Elle sortit encore des choses étranges des poches de son blouson qu'elle se mit à manger avec un appétit redoublé.
"Ouf, on dirait qu'on a eu chaud chur che coup ! D'habitude, cha che pache pas comme cha, quand je chuis menottée." Fit-elle, une fois que les forces de l'ordre étaient parties.

Ca se passe comment, alors ? Lounaya retient cette question dont elle n'est pas sûre de vouloir connaitre la réponse, faisant un calin à son frère qui vient se blottir contre elle. Elle sourit, faiblement "Oui, heureusement il n'y a pas eu de drame pour nous... Merci, sans vous la situation aurait surement été pire" Mais cet événement en tout cas, accentue sa méfiance envers les autres peuples.

"Hum, n'empêche, ma mémoire ne me revient toujours pas. Je devrais peut-être consulter un spécialiste, ça n'a pas l'air naturel, tout ça. Vous devriez venir, on pourrait faire examiner Tharzia pour être sûrs qu'ils ne lui on pas injecté un traceur." Dit-elle, en navigant sur sa lentille holographique.

Elle se garda bien de dire à la némienne que, le cas échéant, les données de géolocalisation pouvaient être vendues sur le darkweb aux clients les plus craignos de la galaxie.