CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Flashback, il y a plus de 12 mois, alors que Saukko et Vilho sont en ville depuis peu.
- Tour de jeu : Stan, Sip, Djé
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 jours (soyez clémentes...)
- Sauts de tours : 2
- Autre : Cerveau?

Saukko tendait l'oreille, assise devant la table de leur maison. Elle tressait de ses mains adroites un filet qui servirait à retenir les morts-vivants. Sans qu'elle puisse le voir, elle sentait autour d'elle la pièce en chantier qu'étais leur cuisine. Son frère travaillait à l'étage d'en dessous à consolider l'entrée de leur nouvelle maison. Il avait fallu faire un peu de ménage, mais ils avaient fini par rendre l'endroit viable. Il faudrait bien sur pacifier les alentours, refaire la peinture de la cuisine, installer des pièges et des repères (ainsi que quelques repaires, mais c'était un autre sujet), régler la fuite du robinet et nettoyer le frigo... Mais l'endroit était sain. Elle avait visité les pièces et s'était déjà faite une idée de comment elle voudrait tout agencer.  Elle envisageait déjà de se débarrasser d'une partie du toit pour faire des cultures, à moins de les mettre à flanc d'ardoise. La terrasse servirait de poste de tir à Vilho donc il était improbable d'y mettre quoi que ce soit qui puisse le gêner. Tout en souriant gaiement, elle continuait sa tâche, l'esprit occupé.

Ayant terminé le filet qu'elle faisait depuis un petit moment, elle en testa la solidité quelques secondes avant de descendre l'emmener à son frère. L'escalier en colimaçon avait été leur outil de défense principal au début de leur installation. Ça et leur aptitude à ne pas faire de bruit de manière générale. Elle claqua trois fois sa langue en arrivant en bas. Tant pour signaler sa position et son arrivée, que de s'assurer sans trop de bruit que tout allait bien.

Saukko hocha la tête et saisit sa lance/canne qui était posée au pied de l'escalier. Elle tapota doucement au sol pour lui répondre sans faire de bruit. D'accord. On y va? Ou après? Elle s'approcha doucement de lui, attentive à ne pas marcher sur un outil ou un bout de bois que son frère aurait laissé trainé. Besoin quoi en particulier? Sortir ne lui faisait pas peur, mais elle voulait savoir à quoi s'attendre. Et si elle devait prendre à manger.

"Maintenant. Autres planches et clous." Ou tous trucs qu'il jugera utiles sur le moment, il ne fallait pas qu'il se montre difficile (merci ses études en design pour garder l'esprit ouvert). Vilho rassembla sacs, sangles, arc et cie puis prit sa sœur par sa main libre pour la guider à travers la barricade de fortune qu'il avait réussi à monter jusque là et la mena dans la rue.

Ha ! Pratique. Il ne devait même pas patienter très longtemps. Deux personnes sortirent de la pharmacie. Un couple ? Peu importe. Vu qu'ils s'éloignèrent, Jem n'aurait aucun problème à entrer, prendre ce qu'il avait besoin et ressortir. Ni vu, ni connu.

Alors qu'ils s'éloignaient de leur abri en puissance, Saukko eut un sursaut et commença à tapoter le bras de son frère. Pris gourde? Moi pas pensé. Toi? Il ne faudrait pas qu'ils se retrouvent coincés dans une planque sans eau. S'abstenir de manger quelques heures était sans gravité. En revanche la déshydratation pouvait arriver très vite, même dans ces régions aux températures douces. Elle tâtait le sac de son frère à la recherche du récipient susnommé.

Il avait la sienne mais est-ce qu'elle était remplie, bonne question. Vilho la sortit du sac et la "montra" à sa sœur. Il y avait de quoi la remplir au rez-de-chaussée. "Fait guet, je vais remplir" tapota-t-il sur le récipient avant de revenir sur ses pas.

En voyant la gueule de la barricade, Jem se dit qu'ils devaient être parti pour se trouver des planches supplémentaires. Leur emménagement était récent alors. Tant mieux pour lui. Il serra son pull dans un poing quand il passa entre deux planches, ayant déjà eu l'expérience désagréable de rester attaché en pleine fuite. Tu apprends, tu t'adaptes, ou tu meurs. Au choix. Alors... murmura-t-il en sortant sa liste de sa poche.

Code couleurs:

Elle leva les cicatrices au ciel lorsque son frère lui demanda de faire le guet. Elle serait bien en peine de regarder dans quelque direction que ce soit. Cependant elle pouvait effectivement garder l'oreille attentive, son ouïe s'étant largement améliorée depuis qu'elle était devenue aveugle. C'est comme ça qu'elle entendit un soupçon de voix humaine. Hors elle était supposée être la seule personne apte à parler dans le coin. Elle poussa un sifflement bref à l'attention de Vilho.

Vilho était de retour devant la pharmacie quand il entendit le sifflement de sa sœur. Il scruta immédiatement les allentours, son arc en main et une flèche prête à être encochée. Lui ne voyait pas ce qu'avait ressentit Saukko mais s'il y avait danger, mieux valait être chez eux qu'en pleine rue. Il claqua trois fois sa langue pour lui sommer de le rejoindre et resta à l'affût.

Jem s'était rapidement lancé derrière une étagère quand l'homme était revenu. Avaient-ils oublié quelque chose ou bien l'avaient-ils repéré ? Clairement l'option deux vu qu'il venait de prendre une flèche. Fuck. Il n'avait même pas d'armes sur lui hormis un petit couteau de poche qu'il préférait dans tous les cas pas utiliser. Avec un peu de chance il pouvait contourner le mec et ressortir par où il était venu sans avoir à affronter qui que ce soit.

Saukko entra doucement après avoir rejoint son frère au niveau de leur nouveau lieu de vie. Elle lui tapota le dos de la main rapidement. Voix. Sais pas où. Elle tendait l'oreille à la recherche d'une récidive vocale de la part de celui ou celle qu'il avait entendu, le souffle de son frère à l'affut perturbant un peu son écoute profonde. Elle serrait sa lance suffisamment fort pour sentir ses jointures blanchir. Elle ne voulait pas encore frapper des humains.

En "bon" chasseur, Vilho essaya de se faire le plus silencieux possible et s'écarta à pas de loup de sa sœur pour s'éviter un coup malencontreux. En pleine forêt, il préférait éviter cette tactique mais dans un lieu clos, la moindre bruit pouvait la perturber. L'archer entreprit donc de faire le tour de la pharmacie, Saukko restant vers l'entrée, et eut une sacrée surprise en débusquant un jeune homme planqué derrière une étagère. L'arc légèrement tendu, il émit un claquement de langue et resta attentif à la réaction de l'intrus... l'avantage des armes à distance.

C'est pas comme s'il pouvait faire autre chose que de lever la main lentement pour dire bonjour. Le mec avait une arme pointée dans sa direction et sa copine traînait sûrement à la sortie. Salut. Tentons la diplomatie.

Déjà il leur parlait. C'était mieux que commencer à les mitrailler sans sommation comme d'autres avaient pu faire. Bonjour... Vous êtes perdu? La question, pleine d'ironie visait surtout à déterminer rapidement les intentions de son interlocuteur. Et au passage de l'aider à le repérer dans l'espace en le faisant parler, parce que son souffle était peu pour être précise dans son repérage. Ou simplement du genre curieux peut-être? Elle approchait doucement, attentive à où étaient ses pieds.

Sa prise sur son arc se relâcha, pour éviter que la corde soit trop tirée et que la flèche parte d'un coup si son bras lâchait (ce qui pouvait arriver très facilement). Vilho poussa un soupire, fit signe à l'inconnu de se relever puis se décala pour le garder en vue, ainsi que sa sœur. Les deux mains prises, c'était délicat de serrer celle de l'autre en guise de salut mais son hochement lent de tête n'était pas menaçant. Du moins, il l'espérait. Déjà, Vilho savait au moins qu'il n'avait pas un visage très expressif, plutôt endormit même.

Il se redressa. L'homme n'avait pas tiré. C'était positif. Les gens avaient la gâchette facile depuis l'apo. Compréhensible, mais pas moins ennuyant pour les personnes comme Jem qui n'avait que la diplomatie ou, mieux, la discrétion pour se sortir des situations précaires. Norsk, vær så snill.

HRP:

Saukko haussa un sourcil sous son bandeau. Là on va avoir un problème par contre... Je parle pas le pay... Le Suédois. Elle avait un minimum de bases en Norvégien pour comprendre à moitié ce qu'il disait et savoir que ce n'était pas du Suédois, mais pour rien au monde elle ne l'aurait admis publiquement. Langue de paysans. Ça commençait mal.

Vilho avait un meilleur niveau en norvégien, ses études étant plus littéraires que la fac de médecine de sa sœur. Le problème, c'est que même s'il comprenait mieux, il ne pouvait aucunement traduire si l'anglais restait mis de côté. Voyant bien qu'ils n'arriveront pas à grand chose -et que le gus ne semblait pas méchant- il rangea sa flèche et garda son arc debout sur le sol, coincé par son bras ; au moins ses mains étaient à présent libres pour "discuter" (et à porter de son couteau de chasse, il ne fallait pas déconner).

L'un avait posé son arme (un bon signe) alors que l'autre... avait continué à parler en anglais. Les choses avaient pu être si simple. Jem retint son soupire et força un sourire sur son visage. Ça ne sert à rien de contrarier les gens armés. Il allait devoir se débrouiller avec son anglais. Norvégien. Elle avait vraiment compris du Suédois, la paysanne ? Anglais alors.

HRP:

Saukko hocha la tête, se repérant plus efficacement grâce à la voix de l'homme et lui fit face parfaitement. Elle haussa les épaules d'un geste indifférent. Norvégien, Suédois, Danois... C'est du pareil au même en terme d’intérêt. L'anglais est une valeur sure. Cela limite les risques de ne pas se comprendre. Elle avait entendu Vilho ranger sa flèche et les mains sur sa lance se décrispèrent. Reste que vous n'avez pas répondu à la question...