Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : RP nourmal
- Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
- Autre : Beaucoup d'utilisation des dés xD

On peut l'apercevoir dans l’entrebâillement d'une porte donnant sur un placard à balais. Kürk attend que la nuit tombe sur l'école. Tous les enfants sont en classe, et l'esprit s'ennuie. Elle pourrait aller sur l'Île mais elle n'aurait pas plus à y faire... Donc elle attend. Peut-être qu'un élève sortira de la salle en proie à une crise de panique ? Elle ne l'espère pas mais ça peut arriver, alors il vaut mieux se tenir prête.

Elle fait rouler ses épaules, à l'affût, comme un grand félin prêt à fondre sur sa proie. L'angoisse, elle n'en fera qu'une bouchée, soyez-en sûrs !

Ca ne doit pas être évident de faire peur au premier regard. Je hoche la tête quand elle me demande de demander le chemin puis hèle un jeune shaman, l’interrogeant sur la direction de la classe de Madame Nuru. « C’est par ici, puis à droite. On n’est plus très loin. Il avait l’air étonné de voir deux Esprits pommés… » Et il a de quoi.

Elle rit. Deux Grands Esprits dans une situation aussi déplorable, il allait avoir quelque chose à raconter à ses camarades. Quand on veut tromper l'ennui, on est prêt à tout, même à salir sa réputation. Kürk avance gaiement, suivant le chemin indiqué, et elles retrouvent finalement leur point de départ. "Super !" Elle se tourne vers Vesta en lui tendant solennellement la clef. "Merci de m'avoir accompagnée... Ouvrez-le s'il vous plaît !"

Je m’étonne qu’elle me laisse le plaisir de l’ouvrir, après tout, moi je voulais le faire cramer au départ. J’introduis la clef dans la serrure, bataille un peu, m’agace de la sentir résister. Je vais bien finir par le carboniser ce fichu coffre ! Ouvre-toi nom d’un… Clic. Ah ! J’hésite avant de soulever le couvercle, puis tourne le coffre en direction de Kürk. « Je t’en pris. » C’est quand même elle qui a fait tout le boulot.

Elle patiente un peu, passe ses doigts immatériels sur les aspérités du bois. Pauvre de lui, seul, abandonné. Depuis combien de temps était-il ici ? Il gardait précieusement son contenu, espérant que son propriétaire reviendrait un jour. Tout doucement elle fait basculer le couvercle grinçant et- "Qu..." Une odeur horrible lui parvient. Raillerie... Un mot trône tout au fond du coffre, qu'elle attrape difficilement avant de le lire d'un filet de voix. "Trop tard..."

HRP:

« Comment ça trop tard ? » J’attrape le papier qu’elle vient de déchiffrer pour voir ça de mes propres yeux. « Trop tard ? TROP TARD !? On a fait tout ce cirque pour ouvrir un coffre désespérément vide ?! Même pas vide, pire que ça, on a fait tout ce cirque pour qu’un vulgaire bout de papier nous rie au nez ! » A mesure que mon ton monte, mes doigts s’illuminent et le billet s’embrase, plus que de raison. De longues flammes viennent lécher le plafond du placard.

C'est un sentiment étrange. Douloureux. Kürk est trop sonnée pour remarquer le papier qui brûle. De toute façon elle est toujours plantée devant le coffre qui semble pleurer autant qu'elle à l'intérieur. Elle se relève brusquement, donnant presque un coup de tête à l'Esprit du Feu. "Qui a osé ?! Il y avait quelque chose de TRÈS IMPORTANT là-dedans !! Le retirer pour... pour... faire une blague ? C'est IRRESPECTUEUX !!" Elle tremble de rage.

Je me recule brusquement quand Kürk se relève et enflamme par mégarde les étagères dans mon dos. « Ce manque cruel de respect mériterai qu’on se lance dans une chasse à l’homme ! » Je crève d’envie de savoir ce qu’il contenait ce fichu coffre. Posant une main dessus je le protège des flammes que je compte bien laisser dévorer tout le reste du placard.

Elle se rend compte que les flammes l'entourent et tente de les éviter un peu, ne sachant pas si son feu à elle pourrait la blesser ou non (et elle ne compte pas particulièrement le vérifier). "Oui mais... comment vous y prendriez vous ?" La petite Kürk ne s'y connaît pas particulièrement en vengeance. Elle réfléchit intensément. "Si mes déductions sont bonnes, ce n'est pas une créature matérielle qui a fait ça, j'aurais senti ses émotions avant d'ouvrir le coffre..."

« Pas une créature matérielle ? Donc pas un humain ? Un Esprit tu penses ? Ah ça complique l’affaire, ça la complique grandement. » Je m’assoie en tailleur sur le coffre, en pleine réflexion, le feu flambant maintenant docilement en gardant ses distances. « Un Esprit de la Malice ou de la Farce peut-être. J’ai pas envie de punir un innocent, il faudrait se renseigner auprès d’eux, ils pourraient au moins avoir une idée de l’auteur. »

Elle s'assoit par terre, soulagée de voir que les flammes ne s'en prennent pas à elle. "Vous connaissez des Esprits de la Malice ou de la Farce, vous ? Sinon..." La boule de suie semble hésiter à prononcer ces mots, elle se rapproche de Vesta et regarde autour d'elle nerveusement. "Il faudrait demander à... à l'Administration..."

« J’ai eu affaire à l’Esprit de la Farce, mais c’était il y a très très longtemps, j’ai pas la moindre idée d’où le trouver aujourd’hui. T’as surement raison, l’Administration doit savoir où il se trouve, mais est-ce que cette bande de rabat-joie va accepter de nous aider ? » Fut un temps où je n’étais pas forcément dans leurs petits papiers. Espérons qu’ils aient passé l’éponge.

"On ne peut le savoir qu'en essayant... Par contre il faut laisser le coffre en sécurité en attendant." Elle cherche dans sa mémoire un lieu de l'école où personne ne pourrait penser à l'y chercher. "Il y a une salle qui ressemble à un grenier, il se fondra dans la masse là-bas !"

HJ:

hrp:

« Elle est loin ta salle ? Parce qu’on va devoir passer par les couloirs et escaliers si on veut bouger le coffre. » C’était déjà casse-pied pour la clef, alors pour le coffre. Mais elle a raison, s’il ne reste plus que ce coffre au milieu d’un placard entièrement calciné ça va attirer l’attention.

"Un... un peu ? Mais je connais bien le chemin, on ne risque pas de se perdre en y allant ou d'oublier où il est posé." Elle ouvre la porte de placard en vérifiant qu'il n'y a personne, pour ne pas alerter tout de suite les autorités de l'école sur l'état du placard, puis se glisse dans le couloir. "Vous venez ?"

HJ:

J’attrape le coffre, encombrant mais pas lourd, et passe la porte de profil pour éviter de cogner dans le chambranle quand elle m’indique que la voie est libre. « Allons-y, je te suis » Qu’est-ce qu’on ferait pas pour occuper une journée un peu morne.

La jeune Esprit et sa comparse acheminent le coffre en lieu sûr : une pièce sans ouverture vers l'extérieur, très sombre et pleine de poussière. Elle soulève un drap grisâtre et fait signe à Vesta de le glisser dessous. "Comme ça on ne le remarquera pas trop." C'est vrai que le seul objet à peu près propre de la salle, ça risquerait d'attirer l'attention...

C’est vraiment laborieux de se déplacer en faisant attention aux murs, mais on arrive tout de même à bon port. Je place le coffre sous le drap qu’elle vient de soulever et la regarde le redéposer délicatement. « Et maintenant, l’Administration ! Prête ? » Je soupire longuement, ça aussi ça risque d’être laborieux.

hrp: