CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : RP nourmal
- Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
- Autre : Beaucoup d'utilisation des dés xD

On peut l'apercevoir dans l’entrebâillement d'une porte donnant sur un placard à balais. Kürk attend que la nuit tombe sur l'école. Tous les enfants sont en classe, et l'esprit s'ennuie. Elle pourrait aller sur l'Île mais elle n'aurait pas plus à y faire... Donc elle attend. Peut-être qu'un élève sortira de la salle en proie à une crise de panique ? Elle ne l'espère pas mais ça peut arriver, alors il vaut mieux se tenir prête.

Elle fait rouler ses épaules, à l'affût, comme un grand félin prêt à fondre sur sa proie. L'angoisse, elle n'en fera qu'une bouchée, soyez-en sûrs !

Je m’ennuie, personne ne traine dans les couloirs, personne ne joue aux mots fléchés, je n’ai pas une seule épaule sur laquelle me pencher pour remplir des cases avec des lettres. C’est nul, j’erre sans but. Sans but, jusqu’à ce que j’aperçoive des grands yeux rouges dans l’entrebâillement d’une porte. Passant par les murs, je me glisse dans le placard à balais dans le dos de l’esprit qui s’y cache, ma lumière intérieure rougeoyant dans l’obscurité. Je luis et lui pourri sa planque par la même occasion. « Tu fais quoi ? » Si ça se trouve, elle elle a trouvé de quoi s’occuper en ce jour morne.

Il y a de la lumière dans le placard. Ses paupières papillonnent. "Hein ?" qu'elle fait de sa petite voix douce comme un plume. Elle fait une roulade sur elle-même pour voir la belle dame enflammée. "Bonjour." Un petit sourire étire ses lèvres sombres. "Je ne fais rien pour l'instant, j'attends de voir si quelqu'un a besoin de moi..." Personne pour l'instant. Son sourire s'évanouit lentement, il y a une goutte de pluie dans son regard.

Je suis d’abord étonnée par la douceur de sa voix et le contraste avec son physique, puis souris, m’assoie en tailleurs dans les airs et me laisse flotter vers le sol jusqu’à ce que nos visages soient à la même hauteur. « Sois pas triste, quelqu’un va bien finir par t’appeler. En attendant, on fait la même chose… Rien. » Mes lèvres se tordent en une mimique mi agacée mi résignée.

La boule de suie se tourne les pouces, littéralement, imitant un humain qui s'ennuie. "Je crois vous avoir déjà vue, mais je ne sais plus... Qui êtes-vous ?" On dirait une flamme vivante donc ça semble plutôt évident, mais elle préfère ne pas présumer. Elle pourrait se tromper et insulter l'esprit... La petite soupire et lève les bras au ciel : "Si seulement il pouvait se passer quelque chose..."

HJ:

HRP:

Oh elle est polie la petite, elle me vouvoie, je prends un coup de vieux… Non à vrai dire je m’en fous, je suis effectivement aussi vieille que les prémices de l’humanité et c’est parfait ainsi. « Vesta, Esprit du feu. Et toi tu es… ? » Je pose les pieds au sol, fait un petit pas en arrière, et trébuche sur… Etalée par terre, je dirais que ça ressemble à un coffre.

Mais oui, bien sûr ! C'est pour ça qu'elle lui disait quelque chose. L'Esprit du feu, ce n'est pas rien... "Küüüü..." Elle ne termine pas sa présentation, stoppée par une chute inopinée. "Vous allez bien ?" Vesta ne risque pas de s'être fait bien mal, mais elle pourrait être un peu désorientée. La Velue s'approche et renifle le coffre pour tenter de deviner ce qu'il y a à l'intérieur, sans grand succès. "C'est bizarre..."

Bizarre ? J’aurais plutôt dit vexant. Être un esprit immatériel et se prendre les pieds dans le tapis, c’est la loose… « On est dans un placard à balais, c’est pas si étonnant que ça de tomber sur du bric à brac. Je hausse un sourcil C’est du bric à brac où tu penses qu’il y a quelque chose d’intéressant là dedans ? J’essaie de soulever le couvercle mais il me résiste, solidement verrouillé.

Elle fronce les sourcils, perplexe. "Eh bien... Je ne sais pas trop. Ça sent une odeur particulière donc je pense que ça avait une grande valeur pour son propriétaire." Le coffre a l'air abandonné. Elle ressent sa solitude. Peut-être qu'il a fait exprès de faire tomber Vesta, une sorte d'appel à l'aide ? Elle hésite à faire passer sa main au travers pour tenter de deviner au toucher quel objet peut y être enfermé... Ce serait de la triche, non ? "Il faudrait trouver la clé."

Un sourire amusé l'anime lorsque Vesta l'appelle Küü. C'est presque un surnom, c'est drôle. "Mon nom est Kürk. Je suis l'esprit de la tendresse." Puis la Flamme propose de le faire brûler et elle secoue la tête avec véhémence. "Surtout pas ! Ce coffre a une histoire, je le ressens." Elle se rend compte de la bizarrerie de la situation et prend un air gêné. "En-enfin je... Je veux dire... J'aimerais ne pas l'abîmer, si possible..."

Je hoche la tête, l’air grave. Bien sûr, l’Esprit de la Tendresse, du coup elle sent des trucs qui ne m’effleurent même pas l’esprit. Logique. « Tes supers récepteurs à Tendresse te disent que ce truc à une histoire ? Soit. Méthode douce donc. » Je laisse ma, lumière intérieure briller d’avantage, jusqu’à ce qu’une douce lueur envahisse tout le placard. « Maintenant qu’on y voit plus clair, tu vois une clef ? »

Ses lèvres s'entrouvrent légèrement, émerveillée par ce halo qui illumine le débarras. "C'est beau..." Presque trop pour ses yeux de braise. La boule de suie plisse les paupières puis se détourne lentement de l'esprit enflammé. Elle regarde attentivement sur les étagères, tâchant de ne pas trop tout déplacer (l'équilibre précaire de tout ce bazar ne lui dit rien qui vaille). "Rien pour le moment... Mais peut-être n'est-elle pas au même endroit ?"

Je fouille les étagères avec beaucoup moins de précaution que Kürk, et fronce les sourcils quand elle soulève l’évidence. Qui serait assez stupide pour planquer la clef d’un coffre avec le dit coffre ? « On ne va pas chercher à l’aveuglette dans toute la pyramide… Tu peux pas flairer ce que t’as ressenti quand tu m’as dit que le coffre à une histoire et voir s’il y a une emprunte similaire quelque part dans les parages ? »

Je hausse un sourcil en la regardant faire. Impressionnant ! Je disais ça un peu pour déconner mais visiblement c’est tout à fait dans ses cordes. J’essaie de rester la plus silencieuse possible pour ne pas la déconcentrer, baisse un peu ma lumière, et la suit, toute excitée de savoir où ça va nous mener. « On se rapproche ? »

Les sourcils froncés sous l'effort psychique, elle flotte dans les airs et... "Ah ! Non !" Kürk se tourne vers l'Enflammée avec un air consterné. "Je l'ai perdu..." Elle renifle encore un peu dans l'espoir de retrouver la piste, puis elle pointe du doigt vers une porte avec incertitude. "Je crois que c'est quelque part dans cette pièce."

Je lui souris en passant à travers la porte. « C’est dingue ce que tu arrives à faire ! Tu peux suivre la piste de chaque truc qui a eu une valeur sentimentale pour quelqu’un ? » Et nous voilà dans une immense salle de classe, vide. Je soulève le pupitre du bureau le plus proche de nous et fouille rapidement dans les feuilles volantes, les deux trois bouquins, et les stylos qui trainent. Pas de clef. Plus que quelques dizaines de bureaux…

Si elle avait été moins foncée, Kürk aurait rougi. "Euh... Non je ne pense pas, c'était la première fois que je faisais ça. Mais cette odeur est assez singulière." Elle laisse Vesta s'occuper des bureaux et s'occupe des étagères au fond de la salle, on ne sait jamais. Elles sont couvertes de livres, plantes et autres décorations. La boule de poil tente de renifler une dernière fois avant d'abandonner, il y a trop d'odeurs différentes dans cette pièce (surtout du stress).

« Il y a un début à tout, si ça se trouve avec de l’entrainement tu pourrais devenir super forte à cet exercice » J’en suis à la moitié des bureaux et ai déjà ramassé trois clefs, mais des petites, plates, qui ne ressemblent pas franchement à la serrure. Dans le doute, je les prends quand même, on sait jamais, il se passe tant de trucs bizarre dans cette école… Sur un malentendu ça peut marcher.

Kürk trouve Vesta vraiment gentille et encourageante. Elle lui adresse un sourire timide. "Merci... Hm ?" Ses doigts butent sur quelque chose au niveau du mur. Elle lévite pour mieux voir de quoi il s'agit. "Le mur est pas pareil ici." L'un des carreaux est très légèrement sorti et fissuré autour. Elle le retire délicatement. L'odeur s'impose à elle, étouffante, comme une immense bouffée de mélancolie. "Te voilà... Tu attendais qu'on te trouve, pas vrai ?"

Kürk a trouvé ! Je me précipite vers elle, passant à toute vitesse au-dessus des bureaux pour voir la clef, comme si je m’attendais à tomber sur autre chose qu’une simple clef… Je laisse d’ailleurs tomber les miennes au passage, les élèves n’auront qu’à retrouver lesquels sont à qui. « Aah ! On n’a plus qu’à retourner dans le placard pour ouvrir le coffre et voir ce qu’il contient ! » A tous les coups on aura fait tout ça pour tomber sur un doudou et un vieil album photo.

HRP:

Elle tient la clef avec d'immenses précautions, comme si c'était un trésor infiniment précieux. Son expression est béate, peut-être à cause de toutes ces ondes qu'elle ressent dans ce simple bout de métal. "Oui ! Allons-y." Elle se dirige vers le mur, le plus court chemin vers le placard, mais au moment de passer au travers... CLING ! "Oh... J'oubliais, on ne peut pas traverser les murs avec un objet matériel... Il va falloir qu'on fasse le grand tour."

HJ:

« Le grand tour ? Nom d’une pipe mais c’est tellement contraignant d’être matériel…» J’ouvre la porte de la classe et la tient pour Kürk. « Heureusement que ça ne nous oblige pas à marcher, faudrait pas pousser non plus. » Je suis si habituée à traverser les murs que je me sens toute désorientée maintenant qu’il faut emprunter les couloirs.

"C'était par... là ?" Elle volète dans le couloir, avide de liberté autant que sa camarade esprit. En plus elle ne peut plus suivre la piste dans le sens inverse maintenant que la clef est à portée de narines... Elle a une idée quand des jeunes élèves passent dans leur couloir mais lorsqu'elle s'approche d'eux ils s'enfuient, apeurés. "Oh... Vous hm... Vous voulez bien demander la direction aux prochains qui passent ? C'était près de la classe de madame Nuru."