Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Flashback (il y a un an ou deux)
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Autre : nope pour le moment

Oublie ma belle. Oublie. Danse.

Le bruit sourd des tambours résonne dans tout son corps. C'est la soirée de sa pote Alexa, dans l'appartement gigantesque de ses parents. Y a une tripotée de personnes qu'elle a jamais croisé de sa life, de la musique à fond et de l'alcool à profusion. Tout ce qu'il faut pour que l'agitation qui ne la quitte jamais puisse trouver un exutoire.

Elle chante - faux - et danse avec la sensation de pouvoir s'envoler. Sa robe moulante brille dans la lumière noire d'une aura magenta, elle passe ses mains dans ses cheveux pour faire sa belle. Ils sont couleur émeraude en ce moment (même si Anna dit "vert gazon" pour l'emmerder).

Un éclat de rire la traverse. La belle est dans son élément.

Lorsque leurs regards se croisent, celui de Gemma est distant. "Nan mais ça va hein." Les larmes continuent de rouler sur ses joues, mais l'expression sur son visage est plus étonnée qu'affectée. Elle tente de les sécher sans grand succès. "J'avais six ans quand il est mort. J'étais là, mais concrètement je l'ai presque pas connu. Je sais même pas pourquoi je pleure." Elle renifle. "J'ai juste peur. Et aucun de nous ne devrait vivre comme ça. T'as pas un mouchoir ?"

Il sourit légèrement face à la question un peu ignorante, tendant un mouchoir en tissu délicat retiré du mur. Un point sur lequel nous sommes d'accord. Aucun humain ne devrait vivre avec cette peur. Ni mutant, ni non-mutant. Il lui secoua les cheveux avec un clin d’œil. Allez, viens te défouler avec moi jeune fille, si tu m'impressionne, je paye les trois premières tournées de la deuxième manche. Sinon... Je les paye aussi, mais tu aura un gage!

Elle lui lance un regard courroucé quand il la décoiffe et se mouche bruyamment. Sa crise de larmes commence à se calmer un peu, elle souffle par la bouche pour tenter de retrouver un semblant de contrôle. Puis elle lui sourit, les yeux encore humides. "Tournée de... ?" Elle retire l'élastique autour de son poignet et entreprend de s'attacher les cheveux en queue de cheval haute. "Je relève le défi..."

Il sourit largement en la voyant se préparer au combat, et fit glisser la porte du dojo pour l'ouvrir. Peu importe la nature ou le flacon tant que l'ivresse est au rendez-vous pour m'inhiber les sens et délier les langues... Ses vêtements prirent soudainement la forme d'une tenue de sport plus confortable que ses vêtements usuels alors qu'il déposait ses effets sur un banc (portefeuille, pistolet et autres téléphones) dans un coin. Tu veux des fringues?

Alors comme ça il compte lui délier la langue ? La remarque ne lui a pas échappé. Il pense qu'elle lui cache quelque chose ? Elle a intérêt à faire attention. Tu joues avec le feu Gemma... Elle se mordille la lèvre en lui souriant. "Si possible... Ce serait dommage de ne pas pouvoir me donner à fond." La belle pose son sac sur le banc puis retire ses chaussures, très jolies mais vraiment pas pratiques, avant de faire rouler ses épaules pour s'échauffer.

Il la prend par les hanche pour l'attirer près d'un robinet au mur, élément indispensable de presque chaque pièce de ce bâtiment. Jouant d'eau et palpant sa partenaire, sa jolie robe se transforma en une tenue proche de celle que portait Siegfried, juste un peu plus proche du corps. On allait pas se faire du mal aux yeux quand même... La relâchant, il se mit en place au centre du dojo, saluant son adversaire avant de se mettre en garde.

Il lui tourne autour, vif comme l'éclair, frappant comme un serpent. Il ne cherche qu'à toucher, pas à frapper. Il bouge sans arrêt, les yeux fixés sur ceux de la jeune femme. Il ne sourit plus. Il est concentré exclusivement dans le combat, indifférent au reste de ce qui l'entoure. Il porte sur elle le même regard que voient ses ennemis lorsqu'ils peuvent le croiser avant de fuir ou de mourir. Un regard dur qui a fait couler beaucoup de sang.

La sueur sur sa peau devient soudain graisseuse, et il échappe aux doigts fins comme un poisson, en profitant pour balayer ses jambes. Le sol se met à danser, se ramollir alors qu'il continue de naviguer dessus comme un navire. Il est dans son élément, il contrôle l’environnement qui l'entoure pour se rendre maître du combat. Ils ne sont pas humains à se battre comme eux. Il revient vers elle comme un serpent, plus vif, plus souple. Il pique et porte des atemis légers.

"Merde !" Elle se retrouve au sol, sans rien à quoi se raccrocher. La colère gronde dans sa gorge. La tentation de modifier sa perception de ce qui l'entoure est forte, mais elle se l'interdit. Trop dangereux. Il la croit (presque) vulnérable, une petite mutante effrayée... Elle dévie les coups comme elle peut, la douleur venant s'ajouter à sa fureur. "Tricheur." Ses yeux et ses cheveux deviennent rouges flamboyants alors qu'elle lui lance un regard assassin.

Il n'y a jamais de triche dans un combat. Lorsque tu te bats, il faut utiliser chaque arme, chaque chose à ta portée pour atteindre la victoire. Si tu hésite, si tu flanche, si tu t'économise... Tu échouera. Parce que ton adversaire sera capable de fournir cette force en plus que tu n'aura pas voulu pour des questions de morale ou d'éthique. Le sol devint soudainement plus dur, de nouveau lisse et stable. C'est souvent la différence entre vivre et mourir.

Il sourit doucement. Une idée intéressante... Peut-être mourrais-je ce jour là... Il profita qu'elle lui exposait son dos pour la prendre dans ses bras et la faire voltiger. Mais ne devrais-je pas m'assurer de me débarrasser de cette personne avant qu'elle ne me batte? Il lui l'attendait avec un sourire narquois. Un bout de sol qu'il avait récupéré était devenu un pistolet factice qu'il cachait dans son dos pour la surprendre.

"Ou alors, tu peux t'entraîner sans te reposer su-AAAH !" Elle se ramasse sur elle-même et roule pour éviter de se péter lamentablement la gueule. Quand elle se redresse elle a la tremblote, elle s'attendait pas à se faire envoyer en l'air... littéralement. Ses pupilles se dilatent et elle rit nerveusement. "C'est comme ça... ok." Elle reste près du sol et lui envoie son pied en plein dans le genou.

Il esquiva d'un bond en arrière, retombant sur ses pieds dans un sourire. La tension du combat était retombée, et le duel était repassé sur quelque chose de moins dangereux et de plus amical. Si moins je triche toi tu effectue des coups bas.... Il rit à sa propre plaisanterie alors qu'il glissait son arme factice dans sa ceinture. Il ferait sa surprise plus tard. A la place il se jeta sur elle pour la chatouiller.

Elle lui tire la langue de manière très puérile. Puis écarquille les yeux en le voyant fondre sur elle. "N-non a-hahahaha-arrêêête !" Elle se tortille sans parvenir à se dégager, tentant de le repousser. Mais ses muscles sont faibles et sa cage thoracique s'agite sporadiquement. Puisqu'elle n'arrive pas à l'écarter, alors... Elle enroule ses bras autour de son torse et le force à se rapprocher, le regardant droit dans les yeux avant de poser ses lèvres sur les siennes.

Il est agréablement surpris et après une (très) courte hésitation, les bonne habitudes reprennent le dessus et il lui rend son baiser avec fougue, le faisant durer avec un plaisir non dissimulé. Son désir et sa passion le poussaient à aller plus loin, mais il se détacha doucement avec un sourire. Ok... Là j'avoue, tu m'as surpris et impressionné... Il rit doucement. Du coup, c'est ma tournée... Le bar est un peu plus haut.

Le souffle court, elle tente de retrouver une contenance. Qu'est-ce qu'il me fait faire bordel... C'est dangereux, cruellement dangereux, ce jeu auquel ils s'adonnent. Elle hausse un sourcil, moqueuse : "Ah bon ? C'est ce qu'il faut faire pour t'impressionner ? J'ai l'impression d'être une escort tiens." Elle relâche enfin ses bras pour le laisser se relever, prenant sa suite avec une attitude assurée.

Il lui sourit d'un air charmeur. Ho non, rien à voir. La première raison est la nature de ta volonté dans l'action. C'est naturel. Tu n'attend rien en retour. Et en second... Je ne peux pas comparer, je n'ai jamais fais appel à ce genre de service. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais trouvé intéressant l'idée de payer pour ce genre de choses. Il reprit l'ascenseur.

Gemma lui attrape le bras pour marcher, juste pour sentir sa chaleur. "Hmhm... Peut-être que tu n'en as pas besoin non plus. Si un jour plus personne ne voulait coucher avec toi, peut-être que tu verrais plus d'utilité à la chose." Elle est agitée dans l'ascenseur et fronce les sourcils. Pourquoi est-elle surexcitée comme ça ? Elle veut bouger. Elle a l'habitude, mais pas autant. Et puis elle réalise que le combat s'est achevé de manière un peu abrupte pour elle, il lui faudra du temps pour redescendre.

Lorsqu'elle le saisit, il se retient de justesse de lui sauter dessus comme un peu plus tôt. Pas sur qu'elle apprécie sans l'alcool pour aider. C'est une idée intéressante... Mais vu que jusqu'à présent.... Comment dire subtilement à une femme séduite qu'elle est la dernière en date d'une multitude? Ça n'as pas été une problématique qui a occupé le plus clair de mon temps. Je suis un homme occupé, science, combat pour la liberté, beuveries...

La jeune fille éclate de rire. "Pas la peine de faire des manières, tu peux le dire... Tu pensais tout de même pas que j'étais vierge haha !" Elle le dévore des yeux et pose sa main sur son torse. "Ça se sent... dans ton attitude. Tu aimes séduire." Tu es libre. Mais ça, elle ne le dit pas. Elle frissonne et s'éloigne légèrement, comme pour mieux se maîtriser.

Il rit, un peu gêné. Tu imagine pas combien ça fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui a un avis similaire sur la vie. J'aime la variété... Même si tu as l'air du genre à faire remettre ce concept en question pour quelques temps. Il lui lança une œillade appuyée avant de prendre la fuite en riant à l'ouverture de la porte, vers un salon circulaire et confortable. Je vais faire office de minibar jusqu'à ce que je sois trop ivre pour synthétiser. Après on attaquera les bouteilles.

"Ah oui... ?" Jolie manière de lui annoncer qu'il souhaite la revoir. Elle le suit d'une démarche chaloupée, ses pieds nus claquant sur le sol à chacun de ses pas. C'est pas comme si elle souhaitait le demander en mariage. Déjà avec les mensonges, c'est mort. Et puis franchement, est-ce que cette alchimie peut vraiment se transformer en quelque chose de plus... permanent ? Elle lève les bras en l'air, énergique. "Allez, c'est parti pour se mettre une sale race !"