Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Flashback (il y a un an ou deux)
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Autre : nope pour le moment

Oublie ma belle. Oublie. Danse.

Le bruit sourd des tambours résonne dans tout son corps. C'est la soirée de sa pote Alexa, dans l'appartement gigantesque de ses parents. Y a une tripotée de personnes qu'elle a jamais croisé de sa life, de la musique à fond et de l'alcool à profusion. Tout ce qu'il faut pour que l'agitation qui ne la quitte jamais puisse trouver un exutoire.

Elle chante - faux - et danse avec la sensation de pouvoir s'envoler. Sa robe moulante brille dans la lumière noire d'une aura magenta, elle passe ses mains dans ses cheveux pour faire sa belle. Ils sont couleur émeraude en ce moment (même si Anna dit "vert gazon" pour l'emmerder).

Un éclat de rire la traverse. La belle est dans son élément.

Une main délicieuse sur la bouche, il ne peut lui lancer la répartie bien cinglante qu'il a dans la tête. Immobile, il ne se dégage pas, se contentant de regarder la jeune femme face à lui droit dans les yeux. Sans ciller, calme et décidé. Il sourit doucement derrière sa paume et attend.

Elle se tend et grommèle en entendant la délicieuse colocataire de Sieg' s'en aller. Cette meuf... "Ouais, se faire insulter de pouf sans raison deux fois de suite, j'adore." Elle soupire, amère. C'est jamais agréable de se faire cracher dessus avec tant de mépris. Elle se colle au jeune homme en faisant la moue, réclamant du réconfort.

- Sieg ?! Tu m’as entendu ?

Elle se relève un peu vite avec sa tasse qui se renverse sur le canapé, le tapis et ses vêtements. Outch, brûlant. Elle enlève les vêtements tâchés.

- Merde. Fais chier. Quelle conne.

Il serra doucement son amante contre lui. Je suis désolé, elle est du genre... Problématique quand elle s'y met. Je m'en occupe. Sans lui lâcher la main, il s’accouda à la porte vers le salon/cuisine. Tu veux que je fasse quelque chose pour ça? Ou tu préfère des nouvelles fringues? A moins que tu ne sois soudain revenue à un état normal et en état de présenter des excuses... Je serais presque d'humeur à en faire autant. Si je pouvais penser que toi aussi.

Elle le suit en lui tenant la main, ses pieds humides claquants sur le sol. En voyant Lyli à moitié à poil elle reste un instant sans réagir avant de détourner le regard, se rappelant que même si elle n'a aucun problème avec la nudité ce n'est pas le cas de tout le monde.

Lyli le fixe dans les yeux un moment avant de mettre son manteau en grognant.

- Excuse toi d'abord. Et c'est bon, je vais mettre de nouveaux vêtements. Pas besoin d'encore crâner.

Ses fils se déplacèrent vers la chambre pour prendre un t-shirt et un pantalon propre. Elle les enfila sans aucune gêne.

Je ne crâne pas, je te propose... Mais vu que t'as décidé de faire ta mauvaise tête... Sache que je suis vraiment désolé de t'avoir réveillée et d'avoir perturbé ton chaste sommeil. Et aussi d'avoir par ce biais provoqué la maladresse qui t'as valu cette brulure douloureuse. Et d'avoir pissé dans ta plante en pot l'autre jour. Quitte à être aux excuses, autant le faire pour de bon. Il souriait d'un air cordial, attendant visiblement la réciproque à ces excuses.

Elle grimace en entendant la dernière excuse. Il fait exprès de la provoquer ? On dirait bien que oui, vu son sourire à peine désolé. Gemma se racle discrètement la gorge et chuchote assez fort pour que Lyli puisse entendre : "Fais pas genre, t'es carrément crâneur." Puis elle lui sourit adorablement, histoire de dire que ça fait parti de son charme (?). Naviguer entre deux eaux, quelle sensation agréable...

- Tu n'attends que mes excuses hein. Le petit sourire tout ça. Ok. Pardon de t'avoir déranger et d'avoir insulté ta copine(?). Je voudrais juste que tu insonorises ma chambre pour la prochaine fois. Si il y en a une.

Lyli se frotte doucement les yeux. Elle ne rêve que d'une chose, c'est retourner se coucher. Genre une bonne nuit de sommeil sans veiller sur des caméras ou rentrer à 4h du mat' complètement torchée.

Promis, je m'en occupe dès qu'on aura terminé de t'extraire ce manche à balais sur lequel tu t'es assise depuis un certain temps... Il lui fit un grand sourire sardonique et vint murmurer à l'oreille de Gemma. Il y a une différence majeure entre "être crâneur" et "être conscient de sa valeur et de ses capacité". Hors j'ai une conscience aiguë de la réalité qui nous entoure.

Elle lui donne un petit coup de pied à l'arrière du genou en souriant à Lyli, puis chuchote à l'intention du crâneur : "Un peu d'humilité n'a jamais tué personne. Et on laisse les balais où ils sont." S'il y a quelque chose à enlever, c'est l'idée que les filles qui couchent sans complexes ont moins de valeur. Mais la situation est encore un peu trop tendue à l'heure actuelle. "Dis-moi, tu cherches vraiment à améliorer les choses ? Parce que tu n'en as pas l'air !"

- Ecoute ta copine(?) Sieg, elle a raison. Pour le balai dans le cul, ne t'inquiète pas, je vais aller chez quelqu'un qui va me l'enlever d'ici quelques minutes, j'ai pas besoin de toi.

Lyli remet son blouson en souriant avant de regarder l'autre femme.

- By the way, tu devrais te faire dépister, parce que vu là où il a traîné, je suis pas sûre qu'il soit très clean.

Il soupira d'un air triste. Pour choper quelque chose il faut que le sang de ton partenaire pénètre le tiens... Hors, il se trouve que je sens la moindre particule qui touche mon corps... Merci bien. Ça n'est physiquement pas possible tant que je suis conscient. Sans relever la blague sur le balais, il sourit en imaginant la scène quand même. Avec un vilebrequin pour aider peut-être...

Et ils s'attaquent, encore et encore et encore... C'est à ça qu'elles ressemblent, avec Anna ? Sûrement pas, c'est moins perfide, plus explosif entre elles. Gemma plisse les yeux un instant en réfléchissant. Oui, si elle devait imager ça ce serait... d'un côté une bonne grosse bagarre de taverne, de l'autre des coups de poignards savamment dispensés pour faire souffrir l'autre. Sifflants, avec la morsure à vif qui fait crisser les dents. "Vous avez bientôt terminé ?"

- "conscient". Bref, je pense qu'on a terminé là. Tu pourras nettoyer le café qu'il y a sur le canapé, j'ai fais une tache. Vous allez encore êtres là demain ? Que je sache si je passe une nuit de plus à l'extérieur ou pas.

Lyli fit son plus beau sourire d'ange à Sieg. Pour l'instant, la phrase était sans pics même si un peu trop franche.

Sieg haussa les épaules d'un air indifférent. Part du principe que oui, comme ça tu sera pas déçue et j'aurais la paix. Il se tourna vers la femme qui l'accompagnait. Désolé. Ca finit toujours comme ça quand elle est de mauvais poil. Il lui fit une petite moue embarrassée. Du coup avec cette interruption.... Tu veux boire ou manger quelque chose?

Elle sourit lorsqu'il parle naïvement de pouvoir "avoir la paix", et lui griffe discrètement la hanche. Ça risque pas, mon grand. La jeune femme prend l'air de rien lorsqu'il se tourne finalement vers elle. En revanche, elle ne fait même pas mine de réfléchir une seconde. "Oui et oui. Tu sais comment gagner mon cœur..." Comme elle fonctionne à toute berzingue, elle a un constant besoin de carburant.

Il lui répondit par un petit sourire mutin. Bien sur, en traversant ta cage thoracique quelle question. C'est la méthode la plus courte. Il lui chipa un baiser avant de filer vers la cuisine circulaire, sortant des placards de quoi grignoter rapidement et des ingrédients pour préparer plus encore. J’espère que tu as de l'appétit alors, parce que je ne sais pas préparer pour peu de personnes.

Elle grommèle pour la forme : "J'ai dit gagner, pas atteindre, psychopathe." Dans son peignoir, la peau encore un peu humide, elle s'accoude sur le bar et le regarde s'agiter. "Famille nombreuse hein ? Ma coloc est pratiquement anorexique alors je fais à manger juste pour moi. Parfois sa chouette réclame des miettes..." Les repas en famille... Elle repense à sa "famille" et à l'aversion que Sieg leur porte. Compliqué.

Sieg eut un petit rire jaune. Ouais, très grande famille même si on veut dire.... Ça et un foutu appétit, manipuler tout ce qui m'entoure ça me pompe de l'énergie à balle. Si je mangeais pas six repas par jours, je maigrirais à vue d’œil. Il repensa aux soirées à l'orphelinat lorsqu'ils se faisaient des bouffes secrètes dans la cuisine avec les autres enfants. Un temps où tout était plus simple. Peut-être que ta coloc est pareille à ce sujet...

Gemma secoue la tête. "Nan elle est plutôt du genre à ne rien avaler ou à se faire vomir." Elle esquisse une grimace pour s'excuser d'être aussi peu ragoutante. "C'est genre par phases, y a des moments où elle arrive à manger un peu et d'autres où plus rien ne passe. Mais bon, comme elle perd pas du poids de manière trop inquiétante elle se dit que c'est pas la peine d'aller voir un docteur pour ça." C'est pas comme si ça coûtait la peau du cul cette merde.