Rappel du premier message :

VOICI LE CONTRAT DE NOTRE RP.

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : si plus de 2 joueurs (ce qui n'est pas le cas)
- Délai maximum d'attente de réponse : 3 jours.
- Sauts de tours : N'a pas lieu d'être à deux.
- Autre : S'amuser, Babe !

Azha passa une main dans ses cheveux courts, observant alentour avec une certaine euphorie. Cela faisait un moment maintenant qu'elle ne s'était plus déguisée, et se retrouver de nouveau en chemise et pantalon la ravissait. Ca n'était pas vraiment un personnage, elle était elle-même, et en même temps elle jouait. Sa démarche, ses intonations, tout était différent et faisait que malgré ses yeux bleus flash et ses tâches de rousseur reconnaissables, elle avait déjà croisé des gens connaissant Azha sans que nul ne la remarque. Elle tourna vers une rue avec un peu plus de monde, déambulant en cherchant une activité, lorsqu'une bagarre éclata. En voulant reculer, elle buta contre un type qui la souleva littéralement de terre pour la rejeter. Soudainement, elle vit un homme qui se battait se couvrir de fourrure brune - un zootrope ! Dans le bordel la panique ambiante, elle ne vit pas de quel animal il pouvait s'agir. Mais le groupe qui se disputait avait un face à face plus violent encore, et elle-même était assise au milieu de tout ça, interdite. Personne ne semblait faire attention au gamin assit par terre, mais si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle, aucune idée.

Il lui tapota la joue d'un air supérieur. Je suis bien obligé de reconnaitre un certain talent chez toi... Un talent qui me sera utile à l'avenir. Il sourit, transformant son tapotage en caresse lascive, approchant son visage assez près pour l’embrasser. Il murmura sur un ton amusé. Surtout que maintenant... Je n'ai plus le droit de chercher à te tuer... Alors autant en profiter, non? Il lui fit un rapide clin d’œil et s'écarta en éclatant de son rire froid.

Je laissai échapper un souffle surpris à son rapprochement. Il me mettait mal à l'aise. Je pris une inspiration et le regardai dans les yeux, toujours tendue à l'extrême mais parlant d'une voix déterminée : "Que voulez-vous de moi ?" Une part de moi regretta mon choix de mots, mais je voulais savoir pourquoi il parlait d'utilité. Je n'avais aucune envie d'aider cet homme, mais en cet instant, je n'avais pas vraiment de choix.

Il se rassit tranquillement et lui fit un signe du menton pour la faire se rassoir. Du divertissement en priorité. Tu m'amuse, et j'apprécie. Et puis j'aurais surement l'utilité de ton talent d'actrice. En sachant que tu restera toujours à ma disposition... Jusqu'à ce que j'en décide autrement ou que je fasse de toi mon jouet. C'est clair? Il haussa un sourcil interrogatif. S'il s'agissait évidemment d'une question rhétorique, il n'attendait pas moins une réponse.

"Je ne vous appartiens pas," cracha-t-elle presque, avant d'avoir pu s'en empêcher. Puis elle s'assit, terriblement mal à l'aise. Malgré sa bravade, il la terrifiait. Et elle était persuadée qu'il pouvait le lire en elle. Mais elle respira profondément, rejetant les épaules en arrière, droite. Et elle lâcha finalement : "Je pense avoir compris, oui."

Il avait manqué de la corrigé lorsqu'elle s'était rebiffée, mais se contenant, il avait pu assister à sa soumission instinctive. Il sourit. Ha... C'est très bien... Mais je vais m'assurer que tu as bien compris, histoire d'éviter une compréhension incomplète... Viens... Il se dirigea vers la sortie du bar, ne montrant aucune forme d'attention explicite à sa victime. Tu sais monter à cheval? J'espère pour toi que oui, sinon je te balance sur la selle comme un sac.

Je me levai, inquiète de ce qui m'attendait. Voyant la monture, je grimaçai. Appelant des souvenirs d'enfance, je me soulevai et grimpai sur la selle, m'équilibrant avec plus ou moins de succès. "Pas vraiment," fis-je avec une pointe de satisfaction dans la voix, fière de ma réussite.

Il la regarda de haut en bas, légèrement sceptique du haut de son expérience de nanti né avec toute une écurie à sa disposition. Si tu tombe, je t'attache en travers de ta selle... Que le message soit clair... Il fit un mouvement du menton et lança sa monture au pas. Il allait lui montrer sa maison et certaines choses qui s'y trouvaient. Cela devrait la motiver pour obéir.

"Où m'emmenez-vous ?" L'angoisse perça quelque peu dans ma voix, je me fustigeai. J'étais en train de craquer, ce que je ne pouvais pas me permettre. A aucun prix. Je serrai la mâchoire à m'en faire mal et fixai mon regard vers l'avant, tentant de me maintenir en selle, la plus droite possible.

Dima sourit en entendant sa voix se briser légèrement. Il ne prit même pas la peine de se retourner pour lui répondre. Dans le lieu qui t'aidera à comprendre quelle est ta place dans ce monde... Et plus particulièrement auprès de moi. Il talonna légèrement sa monture, les menant après une dizaine de minutes droit chez lui. Il fit signe à la jeune femme de descendre de cheval et d'entrer.

HRP :

Azha serra les dents. Et elle resta en selle, immobile, lorsqu'il lui fit signe de descendre. Elle ne voulais pas vraiment se mettre en danger mais l'idée d'obéir lui paraissait plus dangereuse encore - et elle détestait ça, d'une manière plus générale.

HRP:

Il lui fit passer la porte de sa maison, se trouvant accueillit pas une jeune femme en tenue de domestique au regard vide. Soyez le bienvenue monsieur. Elle salua doucement. Sa tenue la couvrait des poignets aux chevilles et au cou, allié à ses gants et ses bottes, seul son visage sans expression était nu. Il entra derrière sa victime, bousculant sans ménagement la soubrette au passage. Tu as intérêt à savoir revenir ici... Pour tes rapports.

Il se retourna une fois arrivé dans un salon confortable alors qu'un garde fermait la porte. Bien. Avant que nous allions plus avant dans nos relations professionnelles, je vais clarifier trois choses... Clarisse, au pied. La soubrette s'avança vers lui, s'agenouillant devant lui. Primo, je donne les ordres. Tu peux poser des questions pour les choses que tu n'as pas comprise, mais je suis libre de t'envoyer te faire foutre. Tu n'as pas le droit de refuser. La fesse se frottait à sa jambe.

"Vous êtes répugnant. Mon ton était celui du pur constat, mais mes poings serrés et tremblants et mon regard devaient traduire mon mélange de peur et de dégoût. J'étais bouleversée.Je n'ai pas le choix que d'obéir à vos règles, mais je veux juste vous rappeler ça." Je lançai un regard à la jeune femme au sol.

T-t-t-t-t.... Langage... Il secouait son index. Secondo. Tu ne rend des comptes qu'à moi en personne. Tu n'aura jamais affaire à quelqu'un qui agira en mon nom ou quelque chose. Je te dis, tu fais. Il n'y a aucun ordre écris de ma part ou quelque chose du genre. Il glissa son doigt le long du cou de la jeune femme à ses pieds, remontant jusqu'à son menton. Tertio.... Si jamais tu devais décider de me trahir...

"Je meurs, je suppose ?" Je détournai le regard, examinant la pièce, puis finis par demander, épuisée nerveusement un peu plus à chaque seconde alors qu'il était dur de maintenir mon calme : "Je vous obéirai. Puis-je rentrer chez moi ?"

Bien sur que non... La réponse allait pour les deux questions. Je ne suis plus en droit d'attenter à ta vie. Tu le sais, je t'en ai fait la promesse. Et c'est une promesse que je vais tenir. Il rit. Non, si jamais tu tentais de me trahir, par quelque manière que ce soit, tes actions, tes gardes ou tes inactions... Je te ferais la même chose qu'à elle... Il pointa la soubrette du doigt. Déshabille toi... La jeune femme se leva et commença à obéir.

Azha eut un frisson de terreur pure. De dégoût. De rejet. Elle refusait d'admettre ce qui se passait devant elle. "Laissez-la... sa voix était faible, s’aperçut-elle. Elle parla un peu plus fort, insistant : Ecoutez, je ne vous désobéirai pas. S'il vous plaît. Laissez-moi partir." Elle avait conscience, quelque part, qu'elle ne pouvait rien faire pour l'autre.

Il la regarda avec un mélange de surprise et d'amusement. Tiens donc... Il s'approcha d'elle, récupérant un tisonnier brulant pour l'approcher de la jeune femme, indifférent au larmes et au gémissements de ses deux victimes. Je vois que tu connais déjà ça... C'est une bonne nouvelle. Le métal brulant se rapprocha. Au moins tu sais parfaitement à quoi t'attendre... Si tu me trahis... Je ferais en sorte que tu entre dans les flammes de ton plein gré.

Je ne bougeai pas alors que le tison se rapprochait de moi, les yeux fixés dessus. Le dégoût m'envahissait chaque seconde un peu plus. Je n'avais jamais imaginé un monstre pareil, une telle horreur était au-delà de ce que je pouvais envisagé. "J'ai... compris." Je raclai ma gorge irritée, nerveusement, le goût des larmes envahissant ma bouche.

Il reprit son grand sourire et s'éloigna en écartant le bras de satisfaction. Voilà qui est parfait... Tu peux disposer. Je veux te voir revenir dans deux jours. Tu va pouvoir recevoir ta première mission. Il s'affala dans un fauteuil. Tu peux disposer. A moins que tu ne veuille me demander quelque chose... Il haussa un sourcil à son encontre, curieux de savoir quelle serait sa réaction.

Il la regarda partir avec un sourire sans équivoque. De plus en plus prometteuse. Il réfléchissait déjà aux divers usages qu'il pourrait avoir ce cette jeune femme bien pratique. Et à ce qu'il pourrait en faire une fois qu'elle ne serait plus utile. Si elle ne mourrait pas avant bien entendu...