"Je écouter." En effet, il n'a pas l'air méchant. Certes, il a toujours le fusil pointé sur l'étranger et il reste à distance mais il n'est pas agressif avec son pull en laine de vieux remonté jusqu'aux coudes et son pantalon de velours de vieux remonté avec des bretelles et ses bottes pleines de crottes de biquettes.

Kjölv sait être potentiellement intimidant avec son masque, le manche de sa hache qui dépasse de son dos et ses épaules larges... très larges pour sa taille. "Retirer masque." dit-il en norvégien. "English better maybe ?" qu'il demande en retirant son masque pour laisser son visage de brute épaisse apparaître. Cicatrice et percing aux oreilles. Seuls les yeux racontent une autres histoire. Ils sont dignes... ni doux ni puissants. Dignes.

"Anglais mieux un peu." Il le laisse retirer son masque. Il est bien moche dessous. Mais surtout, il se méfie des blessures même si celles-ci n'ont pas l'air récentes. "Quoi toi vouloir dire parler ?"

Il hausse les épaules. "Echange et information." dit-il désormais en anglais. "Baisse le fusil s'il te plait." demande le nouveau venu. "J'ai de la viande, beaucoup." qu'il propose plutôt fier. C'est bon la viande et pas tout le monde sait comment la chasser et la préparer.

HRP:

"Viande de quoi ? Et toi vouloir quoi échange de ?" Il ne parle qu'anglais, son norvégien est vraiment trop mauvais. Mais il accepte de baisser son fusil. "Moi jamais avoir toi de vu. Toi pas camp ? Toi d'où ?" Tout en restant trop loin pour qu'on le griffe par surprise. Il s'inquiète un peu pour sa clôture électrique. Si le type l'a mal remise ou l'a abîmée, c'est tout le réseau qui va sauter.

Il réfléchit doucement "Renne." dit-il en se souvenant de la dernière proie. Puis il regarde les chèvres. "Lait ? Fromage ? Autre ?" demande le compact survivant. "Je cherche le Camp. Entendu camp bien protégé. Moi bon chasseur. Mais dur de vivre seul."

[HJ]Edité pardon[/HJ]

"J'ai lait. Fromage. Beurre de biquette. Laine de biquette pas tissée." Il ne parle pas encore de l'alcool. Certaines autorités au camp ne sont pas ravis de l'abondance de booze alors il ne vend directement qu'aux gens qu'il connait et en qui il a confiance. "Tu avoir besoin de combien ?"

"Trois fromages" et il montre une taille avec ses mains. Donc va falloir faire un équivalent. "Deux litres." pour le lait. Pas de beurre pour le moment et pas de laine il serait pas quoi en faire. "Entrer au chaud ?" qu'il demande alors. Parce que dehors ... il connait et y passe trop de temps en ce moment.

Il se retourne doucement. Il n'aime pas les gens qui arrive dans le dos. Et fixe la femme avec son arc. "Parce qu'il fait froid et que j'ai passé la nuit dehors... toutes les nuits depuis plusieurs semaines. Et il a un fusil et toi un arc... c'est pas la peine de me viser comme ça petite. Je vais pas vous manger." déblatère l'homme en norvégien. Avant de se tourner à nouveau vers l'homme. "Cold. Outside for many weeks" qu'il précise donc.

Il y a une voix déformée de femme qui lui fait remonter son fusil juste le temps qu'il reconnaisse Laila. Et ça parle en norvégien. Il attend hoche la tête. Regarde la jeune femme. "Tu vouloir gentil le monsieur dans maison surveiller ? Je chercher fromage et lait pour lui viande de renne s'il te plait." Puis en direction de l'homme. "Tu pas faire bêtise. Si bêtise, camp pas loin, toi mort, pas de cachette dans bois ici. Compris ?"

Il sourit doucement l'homme aux cicatrices vielles comme avant les zombies. "Je vais poser ma Hache en entrant vers la porte d'entrée et je m'en tiendrais loin... ça vous va ?" qu'il demande à la femme. Avant de se tourner vers l'homme. "Thank you very much, you're great man." qu'il dit sincèrement reconnaissant avant de se diriger lentement vers l'entrée. Il ne poste qu'un tout petit sac. Il n'a pas du venir avec son vraie barda. Trop dangereux de tenter les gens.

Il sourit à Laila, le sourire tout blanc plein de dents et va dans la remise attraper trois fromages, un frais et deux secs en tome qui se gardent bien et longtemps. Il ajoute un bout de pain, juste une petite portion et deux litres de lait dans de vieilles bouteilles en plastique de jus de fruit toutes déformées. Y a trois litres parce que ce sont des bouteilles d'un litre cinq.

Il dépose lentement sa hache avec précaution et file droit vers le feu pour se réchauffer. Il n’hésite pas à lui tourner le dos. Même si ses oreilles sont aux aguets. Elle peut le flécher si elle veut mais elle viendra pas l'assommer. "C'est un endroit charmant ici petite. dit-il ensuite. "Ton bonhomme est un chic type ça se sent." il tend les mains vers le feu et les frottent l'une contre l'autre.

Elle ne le flèche pas. Elle l'observe avec attention, restant à distance et lui laissant le feu. Elle aussi vient de dehors mais elle a plusieurs couches de vêtements, et n'est pas frigorifiée jusqu'aux os comme il doit l'être. Son bonhomme ?
Pour le moment, elle n'a pas l'air de le contredire. Mais Daniel n'est pas à elle. " Il l'est. Et je ne m'appelle pas petite. C'est Laila. Et toi ? "

"Kjölv." dit-il tranquillement. "Enchanté Laila." il se tourne pour réchauffer le derrière de son corps. Il a aussi beaucoup de vêtement mais il est dehors en permanence. Il tombe sur les lapins. "Tu chasses toi aussi." constate-t-il en souriant. "Je suis aussi un chasseur.... ça marche le troc avec les gens du camp ?"

Elle hausse un peu les épaules. " Ca marche mieux avec les gens à l'extérieur du camp. Les gens du camp ont leur propre gens. Mais ils sont pas toujours contre une main plus expérimentée... Et puis il y a d'autres choses à échanger. " Elle a un large couteau de chasse à la ceinture, et l'oreille tendue vers l'extérieur et le retour de Daniel, tout en fixant l'étranger.

"Ah" il a l'air surpris et déçu. "Tu as de tout ? Il y a des choses dures à trouver à échanger ?" il est intéressé parce qu'il aimerait bien se poser un peu enfin. Il est fatigué d'arpenter la forêt seul. Un peu de compagnie lui fera du bien. Et il faudra trouver une cabane dans les forêts autour du camp. Pas simple s'il y a du monde dans les environs.

" Tout est échangeable, il suffit de trouver preneur. " Elle fronce un peu les sourcils. Observant l'étranger sans sembler comprendre où il veut en venir avec ses questions. " Tu cherches le camp ? D'où tu viens ? "

"Non j'adore rester seul en forêt pendant des mois et de mois." dit-il sarcastique "Bien sur que je le cherche... Pas forcement pour y vivre, j'aime la forêt... mais le troc c'est la vie." signale le bonhomme. "Je viens d'un village dans les environs de Grimstad. J'étais bûcheron avant." explique l'étranger. "Je connais la forêt, les arbres et la chasse. Je travaille un peu le bois aussi." précise t-il ensuite.