Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : 1j
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : suite de ce topic

Deux jours de rien sur Buu ça peut sembler court ou long, selon ce qu'on trouve pour s'occuper. Deux jours en bonne compagnie auraient tendance à paraître très courts. Cette fois-ci, au matin du deuxième jour, je me dis déjà qu'il va passer très, très vite. Des chevaliers comme celui que j'ai trouvé là, j'en croise pas souvent... enfin techniquement c'est lui qui m'a trouvée sur Buu, mais au tout, tout départ... c'est sûrement lui qui m'a trouvée en premier aussi. Oh puis merde, hein. Le dernier à avoir trouvé l'autre c'est moi, parce que j'me suis réveillée en premier. Na. Il dort encore en plus on dirait. Je me lève en catimini, avec un regard un peu désolé et un peu amusé pour les draps de soie maltraités. C'est qu'on est pas exactement chez nous... et ce jacuzzi me fait vraiment de l’œil. Voyons si monsieur se réveille et réagit avant que j'aie pu aller le remplir...

J'accompagne le mouvement, mais je reste à genoux, dans une position où je peux le surplomber. "Et en plus il change d'avis toutes les deux secondes. Tu es faible, chevalier." je susurre, câline. "Je vais finir par croire que tu cherches à offenser dame Vertu ou dame Modération pour avoir une autre triplette d'épreuves."

"La flatterie ne te mènera nulle part, Kyle..." je ronronne. Autant dire que c'est le signal pour de nouveaux barbotages et que l'en-cas matinal attendra encore un peu...

Je note ça en passant mais j'avoue que les coudes du bonhomme sont pas exactement ma priorité. Pendant que je reprends mon souffle un gargouillis me ramène à la dure réalité : monsieur a faim. Je secoue la tête, faussement consternée. Comment en vouloir à ce regard de chaton battu ? "Ah, les hommes. Du pain et des jeux, hm ?"

"Pfff..." je commente de façon très explicite et détaillée. Ca suffit pour exprimer à quel point ça me désole - supposément. En vrai... bah en vrai j'ai la dalle aussi, ouais. "Si gentiment proposé..." Je lui pose un baiser sur le front et je m'écarte pour le laisser sortir. J'en profite pour remettre vaguement mes cheveux en ordre, c'est pas qu'ils sont collés n'importe où mais un peu quand même.

"Mais !" je proteste de plus belle. J'essaie d'attraper le coffret mais il me glisse entre les doigts, le bonhomme aussi d'ailleurs, et me voilà à lui courir après comme une gamine. De vingt-et-un an. En peignoir mal fermé.

Oui, on sait tous très bien comment ça va se terminer.

Je retire, j'aurais pas pensé spontanément à certains usages de la crème et des fruits. Je reste blottie tout contre lui et je le regarde approcher la boîte. Quelle chance d'avoir de grands bras. Un dernier baiser avant d'ouvrir la boîte... même pas cadenassée, ça me déçoit, on aurait pu parier sur 0000 et 1234... et ça briiiille. OK Sara ma belle, si la moitié de ce qui est là-dedans est du vrai, t'es riche.