[Oh j'oublie tout le temps en italique. ._. *se corrige*]

Apparemment le petit ne maîtrisait pas son pouvoir, du moins c'est ce qu'il sembla leur signifier. Andreï ne put cependant s'empêcher de se demander à quoi ressemblait sa métamorphose. Le jet de vapeur le saisit à un tel point qu'il en porta la main à son coeur, se hâtant lui aussi de dissimuler sa queue. Suivant alors le regard du plus grand, il vit lui aussi l'échelle. "Qu'est-ce qu'il se passe ?" demanda-t-il non sans une certaine angoisse.

Sergei avait perdu la fille-chat de vue. Il ne comprenait pas grand chose à ce qu'il passait, et n'avait pas vu l'aérostat. Aussi décida-t-il de rejoindre le groupe de jeunes postés devant sa porte qui, en fin de compte, semblaient sympathiques. Bonsoir ! répéta-t-il, avant de s'apercevoir qu'ils avaient tous le nez en l'air. Il regarda lui aussi le ciel, et aperçu une énorme masse sombre. Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il, perplexe.

Je ne sais pas ce qu'est cet engin, mais nous ferions mieux de nous mettre à l'abri, vous ne croyez pas ? Si vous voulez, nous pouvons rentrer dans mon labo. Enfin, dans l'entrée de mon labo, il est impensable que vous voyiez quoique ce soit de mes travaux. Mais les jeunes n'avaient pas vraiment l'air d'écouter Sergei. Alors il ne bougea pas, et regarda de nouveau l'aérostat.

Andreï hésitait; il ne tenait pas à accorder sa confiance à cet inconnu, mais sans doute seraient-ils plus en sécurité cachés chez lui qu'ici à découvert avec le jeune homme qui ne parvenait plus à maîtriser sa transformation. Il tenta de sonder le regard du plus petit pour voir, ce qu'il en pensait puis, attrapant le bras du grand et la main du petit, s'adressa au scientifique: "D'accord ! Allons-y vite, s'il-vous-plait !"

Très bien. Gardons notre calme, s'il-vous plaît. Sergei ouvrit de nouveau la porte de son laboratoire, et fit rentrer tout ce petit monde dans son laboratoire. L'entrée, assez petite, était tapissée de croquis de zootropes, tous plus annotés les uns que les autres. Après avoir refermé la porte, il alluma une lampe, seul meuble de la pièce avec un vieux canapé et un porte manteau. Mstislav !

Euh... asseyez-vous, ne restez pas planté là debout !, marmonna Sergeï, après s'être aperçu que la fille qui les observait depuis toute à l'heure - apparemment, personne ne l'avait remarquée - s'était transformée en corbeau et les épiait par la fenêtre. Il y avait beaucoup de zootropes à son goût dans cette pièce ; mais tous essayaient de cacher leur métamorphose, il ne fit donc aucune remarque pour le moment.