Rappel du premier message :
Prénom : Kida
Age : 28 ans ( C'est pas encore 30 ! Wuhu ! )
Activités : Eleveuse de licornes, développeuse de sites web...
Centres d'intérêts : Jeux vidéo, RPG, cinéma, musique... bref, une geek quoi.
Où j'ai trouvé le forum : Qui n'a pas entendu parler de NRP de nos jours ? ( ... On m'a attirée ici... On m'a dit que c'était bien... )
Un petit mot pour Nano. ? : Z'avez un bien joli forum. Sobre, classe. J’aime. Un peu difficile de s'y retrouver au niveau des possibilités des mondes peut-être, mais j'ai eu un guide, il m'a bien tout expliqué.
Activité à Prévoir : Tous les jours, réponse au moins une fois par jour je pense, selon disponibilités.
○ Prénom et Nom : Nadya Adrianevna Volkova, nom de code Yedinorog, alias la Licorne, pourfendeuse de miliciens, connue aussi comme la Louve Blanche dans un cercle plus restreint
○ Age : 26 ans
○ Race : Zootrope
○ Forme animale : Louve de Sibérie, une louve toute blanche aux yeux rouges
○ Métier : Révolutionnaire active au sein de la Ligue, combattante à temps plein, ancienne fille de noble dont les titres sont revenus à un lointain cousin à la mort de celui-ci. Elle n’en a gardé que son argent et sa maison
○ Crédits avatar : Lady Maria (Bloodborne) by Tetsuok9999 & KNKL
○ Prénom et Nom : Ria. Seulement Ria. RIA. Son vrai nom ? Anna-Maria Flores. Plus utilisé depuis qu’elle a quitté sa planète natale.
○ Age : 22 ans
○ Race : Humaine, y paraît.
○ Planète : Phos'il
○ Métier : Pilote, de tout et n'importe quoi, vers n'importe où tant que ça vole dans l'espace et que ça paie pas trop mal à la fin. Pas mal callée en piratage et bidouille informatique à ses heures perdues.
○ Crédits avatar : Sombra (Overwatch) by MichelleHoefener & SongJikyo
○ Prénom et Nom : Milo Potter – Née Mila McCarthy
○ Nom de code : Switch
○ Age : 21 ans
○ Race : Mutant
○ Alignement : Magneto
○ Métier : Etudiante à Columbia (Informatique) – Bloggeuse
○ Pouvoir : Technopathie
C’est un peu comme avoir une interface Bluetooth ou Wi-Fi dans le cerveau, capable de se connecter, « pirater » et collecter des informations des différents périphériques qui m’entourent. Que ce soit un téléphone, le serveur d’une grosse société, une caméra un peu trop gênante qui m’aurait filmée à faire des choses illégales ou encore l’ordinateur de l’administration de New York… Une sorte de télépathie un peu compliquée avec les ordinateurs quoi.
Enfin, ça a l’air cool comme truc. Ne plus avoir besoin de sortir son téléphone de sa poche pour devoir répondre à un SMS. C’est génial pour se changer les idées en cours d’histoire ronflant ! Ouais, j’y croyais aussi au début, sauf que c’truc-là, ça s’arrête ja-mais. Ça marche en deux parties… Une partie active où je peux avoir accès à tout ce que je veux. La partie cool. Et la partie merdique… Où je suis une antenne réseau à moi toute seule. C’est… comme avoir des notifications non-stop dans la cervelle, même quand vous dormez ! « Hey, t’as reçu un message ! » « Hey, truc a posté sur Instagram ! » « Hey, t’as un coffre à débloquer sur Clash Royal ! » « Dalton a posté une nouvelle photo ! » J’t’en foutrais moi… Et j’ai beau éclater mon téléphone à chaque fois contre un mur, ça change rien. Chaque petit appareil dans un rayon de 50 à 100m me bip dans l’crâne. Alors j’ai arrêté d’éclater mes smartphones, ça revenait trop cher en rachat.
Du coup, je prends des cours, pour essayer de mieux comprendre c’te truc qui a envahi mon cerveau. Un jour peut-être, je trouverais ce fameux bouton « shutdown ».
C’que j’ai commencé à comprendre, c’est que ça passe par les ondes électromagnétiques. Ça me permet de faire d’autres choses parfois… En me concentrant très fort. Eteindre les lumières sans avoir à appuyer sur l’interrupteur, par exemple. M’enfin, neuf fois sur dix, elles explosent… Alors j’bouge mon cul pour aller éteindre. Ça évite de devoir ramasser du verre par terre.
○ Crédits avatar : Original Character by Yuumei 1 & 2
Mon histoire, c’est sans doute la banale vie pourrie d’une mutante… Je ne vais pas entrer dans les détails des treize premières années de ma vie. Elles sont sans grand intérêt…
Mon père est un riche homme d’affaire, humain, de Chicago. Ma mère est humaine également et joue parfaitement bien la douce et stupide femme au foyer élevant ses trois – maintenant deux – beaux enfants comme les petits princes (et princesse) chéris du grand empire McCarthy. Mon père aimait à nous rappeler que la fortune familiale venait du sang et de la sueur – ou de la sueur et du sang, je ne sais plus – versés par ses ancêtres pour ramasser le moindre petit dollar qu’ils ont pu trouver en débarquant sur le sol américain et le faire fluctuer. Venaient d’Irlande, nos ancêtres, il paraît. Moi je pense plutôt que l’un d’eux a dû bien s’en tirer pendant les années de la prohibition, et des mafias locales, avant de prendre gentiment sa retraite et de faire des enfants.
J’ai donc un grand frère, et un petit frère. Aux dernières nouvelles, ils sont humains. Pour le moment. Moi, j’avais 13 ans quand mon pouvoir s’est dévoilé. Le jour de mon récital de violon. J’étais douée. Trop douée. L’école où j’allais prévoyait de m’envoyer ailleurs, pour parfaire mon talent. Et c’est juste avant de commencer à jouer que … tout a explosé. Les enceintes, les lumières, tous les appareils pour contrôler la sonorisation de la salle… J’étais tellement stressée, que ça a explosé d’un coup. Et je me suis écroulée, terrassée par un mal de crâne foudroyant. En me réveillant à l’hôpital, le lendemain, j’avais les yeux verts et plein de bip dans la tête. Ma première insomnie… et pas la dernière.
J’ai essayé de vivre avec. De continuer le violon malgré tout. De faire comme si ce n’était rien. Mes parents essayaient aussi. Mes frères aussi. Mais je voyais leurs regards, constamment à me surveiller comme si j’étais capable… du pire. J’étais capable du pire, mais j’avais l’espoir qu’ils me faisaient confiance. Oui, j’avais le pouvoir de les espionner, fouiller leur vie, même si elle n’avait de mystérieuse ou palpitante, mais je n’en avais aucune envie à l’époque. Mais au bout de quelques temps, cette suspicion constante commençait à me rendre… dingue !
Alors j’ai commencé à me demander… pourquoi ils avaient si peur que je fouille dans leurs affaires ? Et j’ai trouvé pourquoi. Mes frères n’avaient rien de passionnant. Sauf pour Tristan, l’ainé, qui était un peu trop attiré par les hommes apparemment. Grand bien lui fasse, c’était mon frère, je l’aimais malgré tout, je n’allais pas faire son coming out à sa place. Mon père, c’était autre chose. Vices cachés dans son entreprise, et deux maîtresses… Un fait que n’ignorait pas ma mère, mais qui n’avait aucune envie que son mari s’en aille, et qui donc fermait les yeux comme si ça n’avait pas d’importance.
Quand j’ai tenté de confronter mon père, il m’a traité de tous les noms (monstre et abomination de la nature revenaient souvent…), et m’a menacée de me livrer à la LIRAH – à l’époque, c’était juste un nom qui faisait peur à la télé lorsque j’entendais parler des mutants – si je venais à révéler quoi que ce soit.
Je crois que j’ai perdu foi en ma famille, ce jour-là… J’avais seulement seize ans. Qu’est-ce que je pouvais faire à part la fermer et retourner étudier mes cours ? Classiques. Le violon était devenu un lointain rêve depuis que j’étais incapable de jouer sur une scène sans faire surcharger le moindre appareil électronique dans un rayon d’une centaine de mètres.
J’ai vécu un an dans la peur que mon père mette ses menaces à exécution, fermant ma gueule et jouant la petite fille sage… en planifiant ma fuite de cet enfer et en entraînant mon pouvoir et mes capacités de piratages innées. Je n’allais pas prendre le risque de voler mon père, mais il avait des associés tout aussi véreux que lui dans son entourage, qui ne prendraient pas le risque de dévoiler quelques étranges pertes bizarres, de petits montants, sur leur énorme compte en banque.
Puis, sans dire au revoir, j’ai tout simplement fugué.
Un jour je suis partie, j’ai pris mes affaires dans un sac à dos comme si j’allais à l’école, et j’ai quitté la ville. J’ai rejoint New-York. A l’aide d’un faux dossier, j’ai rejoint une école, en me faisant passer pour la fille d’un riche homme d’affaire toujours en déplacement. J’ai changé de nom – et j’ai été très … inventive dans le choix de mon nouveau nom, pas vrai ? –, j’ai loué un petit appart, et j’ai continué ma vie. Seule. Commençant à écrire mon blog dans la foulée. A me faire un nom sur la toile. Et sur le darknet aussi…
Puis j’ai terminé mes études à 18 ans et je me suis inscrite en fac d’informatique à Columbia.
A 20 ans, j’ai rejoint la confrérie, en leur vendant mes services. Enfin, façon de parler. Ils me versent pas un copeck. Mais j’ai mes moyens à moi de me trouver de la thune pour vivre, vous en faites pas.
Et aujourd’hui… Bah je vis ma vie. En espérant pouvoir continuer comme ça.
Prénom : Kida
Age : 28 ans ( C'est pas encore 30 ! Wuhu ! )
Activités : Eleveuse de licornes, développeuse de sites web...
Centres d'intérêts : Jeux vidéo, RPG, cinéma, musique... bref, une geek quoi.
Où j'ai trouvé le forum : Qui n'a pas entendu parler de NRP de nos jours ? ( ... On m'a attirée ici... On m'a dit que c'était bien... )
Un petit mot pour Nano. ? : Z'avez un bien joli forum. Sobre, classe. J’aime. Un peu difficile de s'y retrouver au niveau des possibilités des mondes peut-être, mais j'ai eu un guide, il m'a bien tout expliqué.
Activité à Prévoir : Tous les jours, réponse au moins une fois par jour je pense, selon disponibilités.
○ Prénom et Nom : Nadya Adrianevna Volkova, nom de code Yedinorog, alias la Licorne, pourfendeuse de miliciens, connue aussi comme la Louve Blanche dans un cercle plus restreint
○ Age : 26 ans
○ Race : Zootrope
○ Forme animale : Louve de Sibérie, une louve toute blanche aux yeux rouges
○ Métier : Révolutionnaire active au sein de la Ligue, combattante à temps plein, ancienne fille de noble dont les titres sont revenus à un lointain cousin à la mort de celui-ci. Elle n’en a gardé que son argent et sa maison
○ Crédits avatar : Lady Maria (Bloodborne) by Tetsuok9999 & KNKL
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Elle n'est pas très grande, ni très petite non plus. 1m65, ce qui doit faire dans les 1m70 avec des talons. Un corps athlétique et équilibré, toujours droite dans sa posture, mais elle porte souvent le regard vers le bas. Ce n'est pas par honte ou par manque d'assurance, mais plus par habitude d'éviter les rayons du soleil. - T’as des signes particuliers ? Elle est albinos... Si c’est pas un signe assez particulier ? Elle a les yeux rouges, enfin, rougeâtres, plutôt roses, la peau blanche et les cheveux blancs. Parait qu'elle a quelques cicatrices... De combat mais de torture aussi. Y en a qui ont cru qu’en la flagellant tous les jours, le démon allait sortir de son corps… Le Loup a fini par sortir, effectivement. Pas de la façon dont ils espéraient. Mais les marques resteront toujours aussi. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : On ne verra jamais Nadya en robe. JA-MAIS. Non seulement ce n’est pas du tout son style, mais ça découvre beaucoup trop de peau. Et sa peau, elle la protège. C’est pas les cicatrices qu’elle n’ose pas montrer. Non, elle est fière de son corps. Mais le soleil ne l’aime pas. Même si nous sommes en Russie et qu’il est souvent filtré par les nuages, elle couvre sa peau pour ne pas souffrir des brûlures. Du noir, du brun, du rouge, généralement. Parfois un peu de blanc pour agrémenter. Elle n’a rien contre d’autres couleurs, mais elle reste généralement dans ses acquis. Un style classe, pratique et surtout qui ne limite pas ses mouvements. Ses tenues sont étudiées pour qu’elle puisse se défendre dès qu’elle en a besoin, ce qui laisse généralement peu d’espace à l’imagination sur ses formes. Souvent du cuir, sous des manteaux plus épais lorsque le temps se met à la fraicheur hivernale russe. Dehors, le visage est toujours recouvert d’un foulard, et elle porte un chapeau et de petites lunettes noires, rondes, qui recouvrent ses yeux à la mode steampunk. - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Cachée sous ses vêtements, attachée à une petite chaine en argent, sa bague de fiançailles. Quand elle est seule, elle la fait souvent tourner entre ses doigts pensivement, hantée par le souvenir de son fiancé décédé et de ces quelques années de bonheur qu’elle put vivre avec lui avant que la Milice ne vienne tout gâcher. Un rappel de pourquoi son regard rouge est toujours plein de colère et de pourquoi elle noie sa stupide existence dans la violence et l’alcool. Une autre sorte d’objet qu’elle porte toujours en permanence, c’est une ou plusieurs armes. Généralement une dague et un pistolet, cachés sous son manteau. |
- Tu pries tous les soirs ? Prier ? Maudire peut-être, mais elle ne priera jamais plus aucun Dieu, aucune divinité. Pas même le Diable. Qu’ils aillent tous se faire f… !
- T’aimes les animaux ? 8D Si elle devait choisir entre les animaux et les humains, le choix serait vite fait. Elle est toujours plus douce et délicate envers les animaux, même si elle n’en possède aucun elle-même. Les caches de la Ligue Révolutionnaire ne sont pas vraiment adaptées, et elle est plutôt du genre loup solitaire. Mais les animaux ne lui ont jamais rien infligé à elle. Alors que les bipèdes…
- Ton pire souvenir, c’est… ? Il y en a beaucoup… Mais le pire, c’est sans doute le jour où elle a vu la Milice embarquer son fiancé pour l’exécuter, sous prétexte qu’ils avaient vu un animal sauvage rôder autour de chez lui. Et qu’il était pro-zootrope. Elle l’a regardé mourir sans pouvoir rien faire. Et elle a filé avant qu’ils ne se rendent compte que le pauvre bougre qu’ils venaient d’assassiner avaient une fiancée zootrope dans le coin. Ils avaient préféré garder ça secret au vu des rafles de plus en plus nombreuses à l’époque… La honte la ronge toujours depuis ce jour. Elle aurait dû faire quelque chose pour essayer de le sauver. Elle sait qu’elle n’aurait rien pu faire et qu’elle serait sans doute morte à ses côtés... Mais elle regrette. Alors, pour pénitence, elle se venge. Toute son existence est vouée à la vengeance depuis ce jour fatidique.
- A quoi ressemble ton chez toi ? Un lit anonyme, un sac, ses armes… Un chez elle qui change beaucoup, dès que le lieu est trop compromis en fait. Un lieu peu – pas du tout – personnalisé et personnel. Elle a oublié ce que ça faisait de faire son nid douillet depuis un moment. Elle a bien une maison, quelque part dans Moscou, vaguement entretenue, assez pour ne pas tomber à la ruine, mais majoritairement inhabitée. Elle y passe rarement. Sauf quand elle n’a pas le choix. Elle préférerait encore coucher dehors mais les nuits de Russie sont trop froides… Chez elle, c’était joli. Pas très luxueux, juste sobre et féminin. Beaucoup de blanc et de brun, le chaud et le froid s’harmonisant pour créer un univers cosy et confortable, aujourd’hui recouvert de poussière et de toiles d’araignées.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Elle se lève, généralement tôt, de là où elle s’est écroulée la veille. Un bar pouilleux ou un lit anonyme, c’est selon… Une migraine ou autre à déloger, avant de passer aux choses sérieuses : l’entraînement. Ensuite, il faut se nourrir, et partir en mission. Elle déteste attendre à rien faire, alors elle s’occupe toujours. S’il n’y a pas de mission, il y a l’entraînement des jeunes, ou d’autres choses à faire pour aider. Et une fois que c’est fait, on peut aller se refaire faire une gueule de bois. Ou casser du milicien. C’est routinier comme journée. Jamais trop de surprises, à moins que la mission merde. Alors elle se retrouve entre les mains de Lyov. Encore.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Elle donnerait le titre à quelqu’un d’autre, une personne qui mènerait bien mieux qu’elle leur race au même niveau que les humains, sans que l’Eglise ne puisse plus rien faire contre eux. L’exemple a déjà montré que les méthodes politiques radicales ne marchent pas. Et elle ne sait pas faire dans la subtilité. Elle le reconnait. Elle n’a pas honte d’être une arme. Et elle n’est pas un démon, ou un monstre. Elle n’est pas une dirigeante non plus. Elle ne donne pas les ordres. Sauf si elle trouve que la stratégie est à chier. Mais il faut vraiment que ça merde grave pour qu’elle soit capable d’en proposer une meilleure. Elle n’est pas vraiment stratège. Plutôt à foncer dans le lard sans penser à sa propre sécurité. Elle essaye cependant de penser la sécurité des autres, quand elle peut.
- T’aimes les animaux ? 8D Si elle devait choisir entre les animaux et les humains, le choix serait vite fait. Elle est toujours plus douce et délicate envers les animaux, même si elle n’en possède aucun elle-même. Les caches de la Ligue Révolutionnaire ne sont pas vraiment adaptées, et elle est plutôt du genre loup solitaire. Mais les animaux ne lui ont jamais rien infligé à elle. Alors que les bipèdes…
- Ton pire souvenir, c’est… ? Il y en a beaucoup… Mais le pire, c’est sans doute le jour où elle a vu la Milice embarquer son fiancé pour l’exécuter, sous prétexte qu’ils avaient vu un animal sauvage rôder autour de chez lui. Et qu’il était pro-zootrope. Elle l’a regardé mourir sans pouvoir rien faire. Et elle a filé avant qu’ils ne se rendent compte que le pauvre bougre qu’ils venaient d’assassiner avaient une fiancée zootrope dans le coin. Ils avaient préféré garder ça secret au vu des rafles de plus en plus nombreuses à l’époque… La honte la ronge toujours depuis ce jour. Elle aurait dû faire quelque chose pour essayer de le sauver. Elle sait qu’elle n’aurait rien pu faire et qu’elle serait sans doute morte à ses côtés... Mais elle regrette. Alors, pour pénitence, elle se venge. Toute son existence est vouée à la vengeance depuis ce jour fatidique.
- A quoi ressemble ton chez toi ? Un lit anonyme, un sac, ses armes… Un chez elle qui change beaucoup, dès que le lieu est trop compromis en fait. Un lieu peu – pas du tout – personnalisé et personnel. Elle a oublié ce que ça faisait de faire son nid douillet depuis un moment. Elle a bien une maison, quelque part dans Moscou, vaguement entretenue, assez pour ne pas tomber à la ruine, mais majoritairement inhabitée. Elle y passe rarement. Sauf quand elle n’a pas le choix. Elle préférerait encore coucher dehors mais les nuits de Russie sont trop froides… Chez elle, c’était joli. Pas très luxueux, juste sobre et féminin. Beaucoup de blanc et de brun, le chaud et le froid s’harmonisant pour créer un univers cosy et confortable, aujourd’hui recouvert de poussière et de toiles d’araignées.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Elle se lève, généralement tôt, de là où elle s’est écroulée la veille. Un bar pouilleux ou un lit anonyme, c’est selon… Une migraine ou autre à déloger, avant de passer aux choses sérieuses : l’entraînement. Ensuite, il faut se nourrir, et partir en mission. Elle déteste attendre à rien faire, alors elle s’occupe toujours. S’il n’y a pas de mission, il y a l’entraînement des jeunes, ou d’autres choses à faire pour aider. Et une fois que c’est fait, on peut aller se refaire faire une gueule de bois. Ou casser du milicien. C’est routinier comme journée. Jamais trop de surprises, à moins que la mission merde. Alors elle se retrouve entre les mains de Lyov. Encore.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Elle donnerait le titre à quelqu’un d’autre, une personne qui mènerait bien mieux qu’elle leur race au même niveau que les humains, sans que l’Eglise ne puisse plus rien faire contre eux. L’exemple a déjà montré que les méthodes politiques radicales ne marchent pas. Et elle ne sait pas faire dans la subtilité. Elle le reconnait. Elle n’a pas honte d’être une arme. Et elle n’est pas un démon, ou un monstre. Elle n’est pas une dirigeante non plus. Elle ne donne pas les ordres. Sauf si elle trouve que la stratégie est à chier. Mais il faut vraiment que ça merde grave pour qu’elle soit capable d’en proposer une meilleure. Elle n’est pas vraiment stratège. Plutôt à foncer dans le lard sans penser à sa propre sécurité. Elle essaye cependant de penser la sécurité des autres, quand elle peut.
L’évènement de la naissance de Nadya Adrianevna Volkova était attendu très impatiemment. Dans cette petite famille de la noblesse moscovite en plein déclin, la naissance d’un héritier était inespérée. Plusieurs fausses couches avaient déjà précédé, et malgré leurs prières pour avoir un fils en bonne santé, le sort allait encore leur réserver une malédiction. Car lorsqu’on confia le bébé aux bras du Père, Adrian Volkova fut tout simplement horrifié de la pâleur du petit. Des touffes blanches, des yeux roses, une peau pâle comme un fantôme… Voilà à quoi sa femme venait de donner naissance ! Un autre monstre. Non pas ces démons qui pouvaient se transformer en animaux… Mais cette petite fille, à peine née, avait assurément déjà la marque du Diable sur elle ! Combien de temps leur réservait-il avant de transformer leur engeance en un être encore plus monstrueux ?
Le bébé fut caché aux yeux du monde. Pour le public, Tatiana Volkova avait mis au monde un bébé mort-né. Mais incapable de se résoudre à tuer son propre enfant, on préféra le laisser au soin d’une nourrice muette. Qui sait ?... Peut-être que l’engeance du Diable était contournable ? L’exorcisme ne fonctionnait pas sur les zootropes. Mais le bébé blanc pourrait peut-être retrouver sa couleur s’ils priaient assez fort ?
Autant dire que les différents exorcismes exécutés ne furent pas concluants. Que l’enfance de Nadya fut… inexistante. Entre une nourrice muette, des prêtres qui faisaient froid dans le dos, et la colère de son père… Elle ne connut que le fouet et les quatre murs d’une seule et même pièce durant les premières années de sa vie. Sa mère n’osait pas l’approcher. Pourtant, c’était grâce à elle que Nadya était toujours en vie… Et puis, on ne cessait de lui dire de prier. Prier un Dieu qui lui voulait du mal parce qu’elle était née. Elle ne comprenait pas, elle était trop jeune, alors elle priait. Elle priait de toutes ses forces pour pouvoir aller dehors un jour. Juste pouvoir voir un oiseau. Ca faisait des si jolis bruits les oiseaux… Et puis ne plus avoir mal. Parce que Père faisait mal. Il disait que c’était pour son bien mais ça faisait tellement, tellement mal… Alors elle priait. Mais prier ne lui a jamais rien apporté…
Et puis, un jour, la Louve Blanche fit son apparition.
Un coup de fouet de trop. Elle était prête à tomber inconsciente sous la douleur et le sang perdu, lorsque ça s’est produit. Elle devait avoir onze ou douze ans. Elle ne sait plus trop. C’est pas comme si on fêtait son anniversaire dans la maison, même si elle connait la date officielle, c’est pas vraiment un truc qu’elle comptait. Y avait juste la muette qui lui préparait quelque chose de meilleur à manger une fois par an… Enfin, pour en revenir à sa transformation, ça s’est produit… tout d’un coup. Un coup de chaleur, et alors que le Père ramassait son fouet tombé de ses mains lors d’un dernier coup – il était aussi fatigué après une bonne vingtaine de coups portés à pleine force sur son enfant, c’est qu’il n’était plus dans la fleur de l’âge – de petits crocs et de petites griffes lui attrapèrent soudainement la jugulaire.
Le Père était mort. L’engeance du Diable était devenue ce qu’elle devait devenir. Pourtant, aucun prêtre du Vatican ou aucun Milicien ne passa leur porte ce jour-là. Tatiana Volkova y veilla.
Mais si sa Mère ne pouvait pas se résoudre à envoyer à la mort – ou pire – son unique enfant, Nadya dut attendre encore quelques années de plus avant de voir la lumière du jour qui allait lui brûler la peau et la rétine. Elle passa les années suivantes, toujours dans la même pièce, à se forger une nouvelle colère, face à la peur de la muette et à l’ignorance de sa mère. Quelques années de solitude supplémentaires, où d’autres serviteurs, transformés en précepteurs pour l’occasion, vinrent lui apprendre les bases de la vie sous la forme de cours où il était interdit à Nadya de parler d’autre chose que du sujet désigné. Elle ne dérogeait pas à cette unique règle. Parce qu’elle était bien trop curieuse et qu’elle aimait bien trop ces moments pour les voir s’envoler.
Puis, lorsqu’elle se retrouvait seule dans sa petite chambre sombre, elle s’entraînait à se transformer. Comme si la solitude était moins lourde à supporter sous sa forme animale. Les cicatrices tiraient moins lorsqu’elle se roulait en boule dans un coin pour s’endormir…
Puis un jour, finalement, elle put sortir au grand jour. Faire la connaissance du monde. Mais il fallut que sa mère décède ce jour-là, lui léguant ce qui lui restait comme argent, et sa maison. Les titres de la noblesse de son père étaient déjà partis depuis longtemps vers une autre branche de la famille, laissant la veuve Volkova avec assez pour vivre tranquille le restant de ses jours. Mais il n’était pas question dans le contrat que ses jours se finissent dans une pneumonie fulgurante pour son âge, un rude jour d’hiver russe. Et rien ne fut plus déstabilisant ni plus excitant au monde que de pouvoir mettre un pied hors de la maison. Sa Mère était morte. Elle était orpheline… et alors ?
Elle découvrit malheureusement vite que sortir était plus difficile dans son état que prévu, surtout les jours de grand soleil. Mais elle avait des serviteurs, qui restèrent à son service malgré tout… Sans doute parce qu’il était bien difficile de trouver un emploi décent dans Moscou ces temps-ci. Ou bien ils s’étaient juste attachés à cette petite au destin tragique. Aucun de ces serviteurs ne l’avait vu se transformer, jusqu’à présent, évidemment…
Les mois défilèrent, grisants, étranges, pour cette fille sortie de nulle part et débarquée dans le monde réel, qui heureusement avait reçu un semblant d’éducation et gardait l’aide du vieux majordome de la maison. Un jour, alors qu’elle se retrouvait perdue, elle fit la rencontre d’un jeune garçon, roturier, mais charmant, qui l’aida à retrouver son chemin malgré son apparence étrange. Il revint la voir, et ils finirent par tomber amoureux. Il n’avait pas peur des démons, qu’il lui avoua un jour, quand elle lui demanda pourquoi il réagissait si bien à ses yeux rouges, et sa peau trop blanche. Mais il n’en était pas un. Et ils finirent par se fiancer sans que lui non plus ne connaisse la réelle nature de sa future femme. Elle comptait le lui dire… bientôt. Mais elle n’en eut pas l’occasion.
Un jour, la Milice débarqua chez son fiancé. Un coup du sort stupide. Un animal, ou un zootrope idiot, était passé trop près de chez lui et s’était caché quelque part dans le coin. Lors de leur enquête, Aleksei avait répondu étrangement à leurs questions. Croyait-il qu’il s’agissait de sa fiancée ? Ca aurait pu. Il se doutait bien qu’elle lui cachait quelque chose. Mais elle n’était pas aussi stupide. Elle avait fini par entendre toutes ces histoires, sur ces démons, et le Vatican, la Milice, ces ennemis qu’elle devait éviter à tout prix. Elle n’aurait jamais mis son amour en danger… Pourtant elle ne fut pas non plus capable de le sauver. Elle resta là, cachée au coin de la rue, figée, tremblante, à les observer lui tirer sommairement une balle en pleine tête.
Lorsque la raison lui revint, la douleur était intense. Son amour était mort et elle avait du sang humain en bouche. Encore. Les Miliciens qui l’avaient assassiné son fiancé étaient morts. Et elle était sévèrement blessée. La fin était proche… Mais aussi la Résistance.
Elle se réveilla plusieurs jours plus tard dans un lit, dans un endroit inconnu, le peu de ses affaires à côté d’elle et le corps raccommodé. Lyov, enfin, Doc’ l’avait sauvée. Peu après, elle eut droit à un speech sur leur cause. La Ligue Révolutionnaire, qu’il disait. Elle n’avait foutrement aucune idée de ce que c’était. Mais lorsqu’on lui montra la possibilité de se venger, d’apprendre à se battre, et à lutter pour leurs idées… Elle signa tout de suite.
Ca fait 6 ans aujourd’hui qu’elle vit dans les endroits sécurisés de la Ligue, qu’elle s’entraîne tous les jours pour être plus forte et plus performante, qu’elle enchaîne froidement les missions. Aveuglée par la douleur, elle se noie dans la violence. Parfois dans l’alcool. Parfois autrement, quand elle est trop saoule pour résister à un homme. Elle aura passé un moment sous l’aile de Doc’, avant de voler de ses propres ailes et de faire son propre chemin. Aujourd’hui, c’est une combattante émérite qui ne dit jamais non à une mission dangereuse… Et qui n’a aucune pitié pour les Miliciens ou ces tarés du Vatican.
Le bébé fut caché aux yeux du monde. Pour le public, Tatiana Volkova avait mis au monde un bébé mort-né. Mais incapable de se résoudre à tuer son propre enfant, on préféra le laisser au soin d’une nourrice muette. Qui sait ?... Peut-être que l’engeance du Diable était contournable ? L’exorcisme ne fonctionnait pas sur les zootropes. Mais le bébé blanc pourrait peut-être retrouver sa couleur s’ils priaient assez fort ?
Autant dire que les différents exorcismes exécutés ne furent pas concluants. Que l’enfance de Nadya fut… inexistante. Entre une nourrice muette, des prêtres qui faisaient froid dans le dos, et la colère de son père… Elle ne connut que le fouet et les quatre murs d’une seule et même pièce durant les premières années de sa vie. Sa mère n’osait pas l’approcher. Pourtant, c’était grâce à elle que Nadya était toujours en vie… Et puis, on ne cessait de lui dire de prier. Prier un Dieu qui lui voulait du mal parce qu’elle était née. Elle ne comprenait pas, elle était trop jeune, alors elle priait. Elle priait de toutes ses forces pour pouvoir aller dehors un jour. Juste pouvoir voir un oiseau. Ca faisait des si jolis bruits les oiseaux… Et puis ne plus avoir mal. Parce que Père faisait mal. Il disait que c’était pour son bien mais ça faisait tellement, tellement mal… Alors elle priait. Mais prier ne lui a jamais rien apporté…
Et puis, un jour, la Louve Blanche fit son apparition.
Un coup de fouet de trop. Elle était prête à tomber inconsciente sous la douleur et le sang perdu, lorsque ça s’est produit. Elle devait avoir onze ou douze ans. Elle ne sait plus trop. C’est pas comme si on fêtait son anniversaire dans la maison, même si elle connait la date officielle, c’est pas vraiment un truc qu’elle comptait. Y avait juste la muette qui lui préparait quelque chose de meilleur à manger une fois par an… Enfin, pour en revenir à sa transformation, ça s’est produit… tout d’un coup. Un coup de chaleur, et alors que le Père ramassait son fouet tombé de ses mains lors d’un dernier coup – il était aussi fatigué après une bonne vingtaine de coups portés à pleine force sur son enfant, c’est qu’il n’était plus dans la fleur de l’âge – de petits crocs et de petites griffes lui attrapèrent soudainement la jugulaire.
Le Père était mort. L’engeance du Diable était devenue ce qu’elle devait devenir. Pourtant, aucun prêtre du Vatican ou aucun Milicien ne passa leur porte ce jour-là. Tatiana Volkova y veilla.
Mais si sa Mère ne pouvait pas se résoudre à envoyer à la mort – ou pire – son unique enfant, Nadya dut attendre encore quelques années de plus avant de voir la lumière du jour qui allait lui brûler la peau et la rétine. Elle passa les années suivantes, toujours dans la même pièce, à se forger une nouvelle colère, face à la peur de la muette et à l’ignorance de sa mère. Quelques années de solitude supplémentaires, où d’autres serviteurs, transformés en précepteurs pour l’occasion, vinrent lui apprendre les bases de la vie sous la forme de cours où il était interdit à Nadya de parler d’autre chose que du sujet désigné. Elle ne dérogeait pas à cette unique règle. Parce qu’elle était bien trop curieuse et qu’elle aimait bien trop ces moments pour les voir s’envoler.
Puis, lorsqu’elle se retrouvait seule dans sa petite chambre sombre, elle s’entraînait à se transformer. Comme si la solitude était moins lourde à supporter sous sa forme animale. Les cicatrices tiraient moins lorsqu’elle se roulait en boule dans un coin pour s’endormir…
Puis un jour, finalement, elle put sortir au grand jour. Faire la connaissance du monde. Mais il fallut que sa mère décède ce jour-là, lui léguant ce qui lui restait comme argent, et sa maison. Les titres de la noblesse de son père étaient déjà partis depuis longtemps vers une autre branche de la famille, laissant la veuve Volkova avec assez pour vivre tranquille le restant de ses jours. Mais il n’était pas question dans le contrat que ses jours se finissent dans une pneumonie fulgurante pour son âge, un rude jour d’hiver russe. Et rien ne fut plus déstabilisant ni plus excitant au monde que de pouvoir mettre un pied hors de la maison. Sa Mère était morte. Elle était orpheline… et alors ?
Elle découvrit malheureusement vite que sortir était plus difficile dans son état que prévu, surtout les jours de grand soleil. Mais elle avait des serviteurs, qui restèrent à son service malgré tout… Sans doute parce qu’il était bien difficile de trouver un emploi décent dans Moscou ces temps-ci. Ou bien ils s’étaient juste attachés à cette petite au destin tragique. Aucun de ces serviteurs ne l’avait vu se transformer, jusqu’à présent, évidemment…
Les mois défilèrent, grisants, étranges, pour cette fille sortie de nulle part et débarquée dans le monde réel, qui heureusement avait reçu un semblant d’éducation et gardait l’aide du vieux majordome de la maison. Un jour, alors qu’elle se retrouvait perdue, elle fit la rencontre d’un jeune garçon, roturier, mais charmant, qui l’aida à retrouver son chemin malgré son apparence étrange. Il revint la voir, et ils finirent par tomber amoureux. Il n’avait pas peur des démons, qu’il lui avoua un jour, quand elle lui demanda pourquoi il réagissait si bien à ses yeux rouges, et sa peau trop blanche. Mais il n’en était pas un. Et ils finirent par se fiancer sans que lui non plus ne connaisse la réelle nature de sa future femme. Elle comptait le lui dire… bientôt. Mais elle n’en eut pas l’occasion.
Un jour, la Milice débarqua chez son fiancé. Un coup du sort stupide. Un animal, ou un zootrope idiot, était passé trop près de chez lui et s’était caché quelque part dans le coin. Lors de leur enquête, Aleksei avait répondu étrangement à leurs questions. Croyait-il qu’il s’agissait de sa fiancée ? Ca aurait pu. Il se doutait bien qu’elle lui cachait quelque chose. Mais elle n’était pas aussi stupide. Elle avait fini par entendre toutes ces histoires, sur ces démons, et le Vatican, la Milice, ces ennemis qu’elle devait éviter à tout prix. Elle n’aurait jamais mis son amour en danger… Pourtant elle ne fut pas non plus capable de le sauver. Elle resta là, cachée au coin de la rue, figée, tremblante, à les observer lui tirer sommairement une balle en pleine tête.
Lorsque la raison lui revint, la douleur était intense. Son amour était mort et elle avait du sang humain en bouche. Encore. Les Miliciens qui l’avaient assassiné son fiancé étaient morts. Et elle était sévèrement blessée. La fin était proche… Mais aussi la Résistance.
Elle se réveilla plusieurs jours plus tard dans un lit, dans un endroit inconnu, le peu de ses affaires à côté d’elle et le corps raccommodé. Lyov, enfin, Doc’ l’avait sauvée. Peu après, elle eut droit à un speech sur leur cause. La Ligue Révolutionnaire, qu’il disait. Elle n’avait foutrement aucune idée de ce que c’était. Mais lorsqu’on lui montra la possibilité de se venger, d’apprendre à se battre, et à lutter pour leurs idées… Elle signa tout de suite.
Ca fait 6 ans aujourd’hui qu’elle vit dans les endroits sécurisés de la Ligue, qu’elle s’entraîne tous les jours pour être plus forte et plus performante, qu’elle enchaîne froidement les missions. Aveuglée par la douleur, elle se noie dans la violence. Parfois dans l’alcool. Parfois autrement, quand elle est trop saoule pour résister à un homme. Elle aura passé un moment sous l’aile de Doc’, avant de voler de ses propres ailes et de faire son propre chemin. Aujourd’hui, c’est une combattante émérite qui ne dit jamais non à une mission dangereuse… Et qui n’a aucune pitié pour les Miliciens ou ces tarés du Vatican.
○ Prénom et Nom : Ria. Seulement Ria. RIA. Son vrai nom ? Anna-Maria Flores. Plus utilisé depuis qu’elle a quitté sa planète natale.
○ Age : 22 ans
○ Race : Humaine, y paraît.
○ Planète : Phos'il
○ Métier : Pilote, de tout et n'importe quoi, vers n'importe où tant que ça vole dans l'espace et que ça paie pas trop mal à la fin. Pas mal callée en piratage et bidouille informatique à ses heures perdues.
○ Crédits avatar : Sombra (Overwatch) by MichelleHoefener & SongJikyo
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Elle atteint péniblement le mètre soixante ! Bon… OKAY. 159.7 cm pour être précis. Avec ses chaussures, on dirait presque qu’elle fait 1m62, hein. On va pas chipoter, hein. T’façon, c’est pas comme si les gens posaient la question. Elle est petite, point. Qu’elle fasse 59 ou 60 centimètres au-dessus du mètre, c’n’est qu’un tout petit mensonge de rien du tout… Puis, qui s’attarde sur la taille ? Elle est tellement jolie, la demoiselle… Et, de toute façon, aux commandes d’un vaisseau, c’est pas le physique qui compte, c’est le talent ! - T’as des signes particuliers ? Pour une fille née sur une planète recouverte de glace, elle a la peau sacrément basanée. D’anciens, lointains ancêtres lui ont donné cette jolie couleur caramel. Du moins, sans doute. Sa famille ne vient pas de Phos’il. Seulement ses deux parents. Oh, et puis, détail insignifiant : elle est muette. Elle parle, d’une certaine façon, mais c’est pas sa voix à elle. C’est une voix robotisée à l’accent chargé d’une ancienne patrie appelée « Mexique » - quel nom étrange - qui répond à sa place. Si on ne la voyait pas, on la prendrait pour un droïde. Mais elle bien faite de chair et de sang. Il lui manque juste les cordes vocales. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Il est… rose. Mauve. Noir. Le tout, en accord avec ses yeux. Et son maquillage. Elle porte des combinaisons et tunique pratiques, qui ne manquent pas de classe et de sexytude, hein. Hey, elle aime être jolie sans en faire des tonnes, c’est tout. Elle a un style un peu décalé, mais c’est sa marque de fabrique. Elle est décalée, comme fille. Avec ses barrettes rose fluo sur le côté rasé de son crâne, déjà… Elles sont pas là que pour faire joli. Ça lui permet de parler aussi. Mais chut, c’est pas un secret. Puis ses griffes roses, ses grands yeux violets… Ca lui donne un aspect de chat de Cheshire, vous ne trouvez pas ? - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Ses barrettes roses sur le côté du crâne, qui continuent derrière pour former un dessin compliqué, et ses étranges gants qui lui font comme des griffes, et qui lui permettent d’accéder à l’interface de son système de communication. Que ce soit pour faire résonner sa douce voix robotisée ou communiquer autrement, via hologrammes roses générés par les microcircuits par exemple. Un objet très pratique, mis au point par son père au départ et bidouillé par ses soins à la suite une fois que ses besoins se sont manifestés. Il est toujours en constante évolution, surtout depuis qu’elle s’est mise à son propre compte en tant que pilote et qu’elle commence à côtoyer du monde. Et différents types de vaisseaux auxquels elle peut appareiller sa propre interface pour plus de réactivité dans son pilotage. |
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) A bord d’un vaisseau bien évidemment. Si ce n’est pas son petit bébé bien à elle, celui d’un autre, qu’elle chérira tout du long de la traversée. Dans le poste de pilotage. Ou dans ses quartiers. Rarement ailleurs mais elle peut faire des exceptions.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Le poulpe évidemment ! Ca a plein de tentacules ces bêtes-là, donc d’autant plus de possibilités de tricher. Et elle est très mauvaise perdante ! On dirait pas comme ça, mais elle peut avoir un regard qui fait peur quand elle est sérieusement impliquée dans un jeu. Heureusement, elle s’implique rarement dans autre chose que piloter ou bricoler des circuits informatiques... Pour le plus grand bien de l’humanité.
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Elle a réussi à se faire une bonne réputation. Du moins en tant que pilote. Intrépide, mais fiable. Elle n’a peur de rien derrière un système de pilotage ! Pour le reste, ça l’amuse d’entendre des réflexions sur son physique, même si elle ne semble pas y prêter grande attention. Parfois, on croit que muet = sourd, et parfois, ça se prend une réflexion acerbe sur l’intelligence rudimentaire comparée à certains animaux. Sinon… On se demande aussi ce qu’elle a avec son obsession pour la couleur rose. Et il paraît que l’étrange chose sur sa tête, c’est parce que sa maman l’aurait bercée trop près du mur… Enfin, on dit des tas de choses, mais peu la comprennent vraiment.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? Ria est une gentille fille. Elle ne tuera sans doute jamais personne, à moins d’avoir peur pour sa vie, elle n’est pas vraiment au courant de la politique de la Galaxie, elle ne fait commerce que de ses talents et l’écologie… Bah oui c’est important mais elle n’a pas vraiment de compétences pour lutter contre. A moins de voguer vers une planète propre et de prendre de bonnes résolutions pour ne pas l’empoisonner celle-là. Bref, c’est pas vraiment une hors-la-loi, même si elle peut faire des exceptions tant que ça lui permet de piloter. Elle aime voler, et elle aime encore plus lorsque l’adrénaline entre en jeu, alors les boulots qu’elle prend ne sont pas toujours « clean ». Elle a pas peur d’y risquer sa peau. Enfin… Pas trop.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Ria n’est pas le genre de fille réglée comme une horloge, mais elle a ses petites manies et ses habitudes. Elle se lève quand elle se lève. Ca dépend de quand elle est allée se coucher. 6 ou 7h de sommeil, et la voilà d’attaque. Elle aime vérifier ses équipements avant d’être parée à entamer la journée. Elle partira jamais sans être sûre que tout fonctionne. Une douche et des vêtements plus tard, elle entame un petit déjeuner, souvent sur le pouce avant de rejoindre sa salle de pilotage. « On ne mange pas dans la salle de pilotage ». C’est propre, c’est épuré, c’est soigné. Et une fois qu’elle est lancée, c’est difficile de lui rappeler qu’il y a trois repas par jour et qu’il faut dormir parfois. Le reste de la journée dépend du paysage spatial, et des visites éventuelles, des attaques de pillards ou des astéroïdes bizarrement indétectables au radar…
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Ce qu’elle fait ? Elle gueule dans tous le vaisseau (ou… presque), elle saute de joie dans tous les sens… Elle fera également probablement savoir haut et fort à toute la galaxie qu’elle est le premier pilote à retrouver la planète perdue ? En toute modestie, bien entendu. Après ? Bah elle n’a jamais été du genre à rester en place. Alors, visiter, ok. Se faire un petit pied à terre, sans doute. Y rester ? Ahaha… non.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Le poulpe évidemment ! Ca a plein de tentacules ces bêtes-là, donc d’autant plus de possibilités de tricher. Et elle est très mauvaise perdante ! On dirait pas comme ça, mais elle peut avoir un regard qui fait peur quand elle est sérieusement impliquée dans un jeu. Heureusement, elle s’implique rarement dans autre chose que piloter ou bricoler des circuits informatiques... Pour le plus grand bien de l’humanité.
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Elle a réussi à se faire une bonne réputation. Du moins en tant que pilote. Intrépide, mais fiable. Elle n’a peur de rien derrière un système de pilotage ! Pour le reste, ça l’amuse d’entendre des réflexions sur son physique, même si elle ne semble pas y prêter grande attention. Parfois, on croit que muet = sourd, et parfois, ça se prend une réflexion acerbe sur l’intelligence rudimentaire comparée à certains animaux. Sinon… On se demande aussi ce qu’elle a avec son obsession pour la couleur rose. Et il paraît que l’étrange chose sur sa tête, c’est parce que sa maman l’aurait bercée trop près du mur… Enfin, on dit des tas de choses, mais peu la comprennent vraiment.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? Ria est une gentille fille. Elle ne tuera sans doute jamais personne, à moins d’avoir peur pour sa vie, elle n’est pas vraiment au courant de la politique de la Galaxie, elle ne fait commerce que de ses talents et l’écologie… Bah oui c’est important mais elle n’a pas vraiment de compétences pour lutter contre. A moins de voguer vers une planète propre et de prendre de bonnes résolutions pour ne pas l’empoisonner celle-là. Bref, c’est pas vraiment une hors-la-loi, même si elle peut faire des exceptions tant que ça lui permet de piloter. Elle aime voler, et elle aime encore plus lorsque l’adrénaline entre en jeu, alors les boulots qu’elle prend ne sont pas toujours « clean ». Elle a pas peur d’y risquer sa peau. Enfin… Pas trop.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Ria n’est pas le genre de fille réglée comme une horloge, mais elle a ses petites manies et ses habitudes. Elle se lève quand elle se lève. Ca dépend de quand elle est allée se coucher. 6 ou 7h de sommeil, et la voilà d’attaque. Elle aime vérifier ses équipements avant d’être parée à entamer la journée. Elle partira jamais sans être sûre que tout fonctionne. Une douche et des vêtements plus tard, elle entame un petit déjeuner, souvent sur le pouce avant de rejoindre sa salle de pilotage. « On ne mange pas dans la salle de pilotage ». C’est propre, c’est épuré, c’est soigné. Et une fois qu’elle est lancée, c’est difficile de lui rappeler qu’il y a trois repas par jour et qu’il faut dormir parfois. Le reste de la journée dépend du paysage spatial, et des visites éventuelles, des attaques de pillards ou des astéroïdes bizarrement indétectables au radar…
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Ce qu’elle fait ? Elle gueule dans tous le vaisseau (ou… presque), elle saute de joie dans tous les sens… Elle fera également probablement savoir haut et fort à toute la galaxie qu’elle est le premier pilote à retrouver la planète perdue ? En toute modestie, bien entendu. Après ? Bah elle n’a jamais été du genre à rester en place. Alors, visiter, ok. Se faire un petit pied à terre, sans doute. Y rester ? Ahaha… non.
Ria a toujours eu la tête dans les étoiles… Née de son petit nom Anna-Maria Flores, sur la planète de Phos’il, en cette année bénie 123 456 768 de l'ère Jabba, de deux parents qui s’aimaient, et qui l’aimaient, malgré le fait qu’elle soit née sans cordes vocales fonctionnelles… Ria a toujours eu la tête dans les étoiles…
Son père est mécano et coursier. Sa mère est professeur de chant. Deux professions qui n’avaient absolument rien à voir et pourtant le couple s’entendait à merveille. Cela dit, difficile d’imaginer que la maman ait pu un jour transmettre ses connaissances à sa fille, qui pourtant adorait l’écouter chanter. Mais elle adorait encore plus assister son père dans son atelier, et ne rêvait elle-même que de piloter elle aussi une de ces petites motos super rapides. Sa mère n’était pas vraiment ravie à l’idée. Mais son père avait déjà remarqué les compétences assez exceptionnelles de sa fille en pilotage. Plus qu’en mécanique d’ailleurs. Ria était maligne mais il préférait la mettre sur des tâches qui relevait plus de l’électronique que de la mécanique. Elle cassait toujours quelque chose, malgré toute sa bonne volonté…
Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’enfance de la petite Ria. Une petite fille gentille et passionnée par tout ce qu’elle pouvait voir et expérimenter. Une petite famille aux revenus modérés, vivant sa vie tranquille sur Phos’il. Ses parents espéraient que Ria restent avec eux sur leur jolie planète glacée, mais naquirent bien vite de grands projets de pilotage interplanétaire qui provoquèrent au départ quelques tensions, surtout avec sa mère. Ils n’avaient tout simplement pas les moyens de réaliser ses rêves ! Pourquoi ne pouvait-elle pas suivre les traces de son père, si elle souhaitait tant que ça piloter ?
Parce que Ria ne souhaitait pas rester à moins de 200m de la surface d’une seule et unique planète… Parce qu’elle rêvait des étoiles et qu’elle ne voyait pas pourquoi c’était juste impossible ! L’argent, il y en avait. Pour ses études. Bien assez pour qu’elle se lance. Mais elle ne voulait pas faire d’études.
Un jour, elle revint à la maison, avec une surprise. Après avoir passé des mois à faire de petits boulots après les cours, pour payer des cours du soir de pilotage, elle avait réussi son permis de pilote interplanétaire ! Si elle avait su que ça allait entraîner l’apocalypse dans la cuisine de leur petit pied à terre… Elle l’aurait certainement gardé pour elle. Elle n’avait que 17 ans. Il lui restait un an avant de pouvoir seulement décoller d’une planète avec un vaisseau. Mais ses parents ne comprenaient pas son entêtement.
S’en suivit une année compliquée… Ou Ria passait le plus clair de son temps à chercher d’autres petits boulots et à éviter ses parents. A éviter le sujet de l’université. Elle bricolait, tout un tas de trucs, elle était douée en informatique et électronique. Depuis que son père lui avait confectionné un système pour qu’elle ait une interface de communication plus simple que le langage des signes, elle pouvait hurler son mécontentement. Et puis… finalement…
L’anniversaire de ses 18 ans fut sans doute le plus beau jour de sa vie. Lorsque son père lui remis les clés d’un petit vaisseau de transport de type Skyjet. Un modèle assez ancien, mais retapé par son père…
Elle était fin prête à se lancer dans l’aventure de sa vie ! Enfin, c’était à la condition seule qu’elle passe deux ans sur la planète Celur, pour parfaire ses compétences de pilotage et surtout d’astronavigation dans une petite université – beaucoup moins chère que celle prévue à la base. Au vu des efforts qu’avaient fournis ses parents pour lui offrir ce qu’elle voulait, elle ne refusa pas. Et leur promis de rembourser même une partie lorsqu’elle le pourrait. Ils refusèrent, bien entendu, mais aujourd’hui, quatre ans plus tard, diplôme en poche et une réputation qui commençait à fleurir depuis deux ans, elle leur envoyait quand même de l’argent régulièrement pour améliorer quelque peu leur train de vie.
Son père est mécano et coursier. Sa mère est professeur de chant. Deux professions qui n’avaient absolument rien à voir et pourtant le couple s’entendait à merveille. Cela dit, difficile d’imaginer que la maman ait pu un jour transmettre ses connaissances à sa fille, qui pourtant adorait l’écouter chanter. Mais elle adorait encore plus assister son père dans son atelier, et ne rêvait elle-même que de piloter elle aussi une de ces petites motos super rapides. Sa mère n’était pas vraiment ravie à l’idée. Mais son père avait déjà remarqué les compétences assez exceptionnelles de sa fille en pilotage. Plus qu’en mécanique d’ailleurs. Ria était maligne mais il préférait la mettre sur des tâches qui relevait plus de l’électronique que de la mécanique. Elle cassait toujours quelque chose, malgré toute sa bonne volonté…
Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’enfance de la petite Ria. Une petite fille gentille et passionnée par tout ce qu’elle pouvait voir et expérimenter. Une petite famille aux revenus modérés, vivant sa vie tranquille sur Phos’il. Ses parents espéraient que Ria restent avec eux sur leur jolie planète glacée, mais naquirent bien vite de grands projets de pilotage interplanétaire qui provoquèrent au départ quelques tensions, surtout avec sa mère. Ils n’avaient tout simplement pas les moyens de réaliser ses rêves ! Pourquoi ne pouvait-elle pas suivre les traces de son père, si elle souhaitait tant que ça piloter ?
Parce que Ria ne souhaitait pas rester à moins de 200m de la surface d’une seule et unique planète… Parce qu’elle rêvait des étoiles et qu’elle ne voyait pas pourquoi c’était juste impossible ! L’argent, il y en avait. Pour ses études. Bien assez pour qu’elle se lance. Mais elle ne voulait pas faire d’études.
Un jour, elle revint à la maison, avec une surprise. Après avoir passé des mois à faire de petits boulots après les cours, pour payer des cours du soir de pilotage, elle avait réussi son permis de pilote interplanétaire ! Si elle avait su que ça allait entraîner l’apocalypse dans la cuisine de leur petit pied à terre… Elle l’aurait certainement gardé pour elle. Elle n’avait que 17 ans. Il lui restait un an avant de pouvoir seulement décoller d’une planète avec un vaisseau. Mais ses parents ne comprenaient pas son entêtement.
S’en suivit une année compliquée… Ou Ria passait le plus clair de son temps à chercher d’autres petits boulots et à éviter ses parents. A éviter le sujet de l’université. Elle bricolait, tout un tas de trucs, elle était douée en informatique et électronique. Depuis que son père lui avait confectionné un système pour qu’elle ait une interface de communication plus simple que le langage des signes, elle pouvait hurler son mécontentement. Et puis… finalement…
L’anniversaire de ses 18 ans fut sans doute le plus beau jour de sa vie. Lorsque son père lui remis les clés d’un petit vaisseau de transport de type Skyjet. Un modèle assez ancien, mais retapé par son père…
Elle était fin prête à se lancer dans l’aventure de sa vie ! Enfin, c’était à la condition seule qu’elle passe deux ans sur la planète Celur, pour parfaire ses compétences de pilotage et surtout d’astronavigation dans une petite université – beaucoup moins chère que celle prévue à la base. Au vu des efforts qu’avaient fournis ses parents pour lui offrir ce qu’elle voulait, elle ne refusa pas. Et leur promis de rembourser même une partie lorsqu’elle le pourrait. Ils refusèrent, bien entendu, mais aujourd’hui, quatre ans plus tard, diplôme en poche et une réputation qui commençait à fleurir depuis deux ans, elle leur envoyait quand même de l’argent régulièrement pour améliorer quelque peu leur train de vie.
○ Prénom et Nom : Milo Potter – Née Mila McCarthy
○ Nom de code : Switch
○ Age : 21 ans
○ Race : Mutant
○ Alignement : Magneto
○ Métier : Etudiante à Columbia (Informatique) – Bloggeuse
○ Pouvoir : Technopathie
C’est un peu comme avoir une interface Bluetooth ou Wi-Fi dans le cerveau, capable de se connecter, « pirater » et collecter des informations des différents périphériques qui m’entourent. Que ce soit un téléphone, le serveur d’une grosse société, une caméra un peu trop gênante qui m’aurait filmée à faire des choses illégales ou encore l’ordinateur de l’administration de New York… Une sorte de télépathie un peu compliquée avec les ordinateurs quoi.
Enfin, ça a l’air cool comme truc. Ne plus avoir besoin de sortir son téléphone de sa poche pour devoir répondre à un SMS. C’est génial pour se changer les idées en cours d’histoire ronflant ! Ouais, j’y croyais aussi au début, sauf que c’truc-là, ça s’arrête ja-mais. Ça marche en deux parties… Une partie active où je peux avoir accès à tout ce que je veux. La partie cool. Et la partie merdique… Où je suis une antenne réseau à moi toute seule. C’est… comme avoir des notifications non-stop dans la cervelle, même quand vous dormez ! « Hey, t’as reçu un message ! » « Hey, truc a posté sur Instagram ! » « Hey, t’as un coffre à débloquer sur Clash Royal ! » « Dalton a posté une nouvelle photo ! » J’t’en foutrais moi… Et j’ai beau éclater mon téléphone à chaque fois contre un mur, ça change rien. Chaque petit appareil dans un rayon de 50 à 100m me bip dans l’crâne. Alors j’ai arrêté d’éclater mes smartphones, ça revenait trop cher en rachat.
Du coup, je prends des cours, pour essayer de mieux comprendre c’te truc qui a envahi mon cerveau. Un jour peut-être, je trouverais ce fameux bouton « shutdown ».
C’que j’ai commencé à comprendre, c’est que ça passe par les ondes électromagnétiques. Ça me permet de faire d’autres choses parfois… En me concentrant très fort. Eteindre les lumières sans avoir à appuyer sur l’interrupteur, par exemple. M’enfin, neuf fois sur dix, elles explosent… Alors j’bouge mon cul pour aller éteindre. Ça évite de devoir ramasser du verre par terre.
○ Crédits avatar : Original Character by Yuumei 1 & 2
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? La plupart des mecs sont grands. Les filles ont généralement ma taille, voire un peu plus grandes. J’suppose que je suis dans la moyenne. 1m64, selon le médecin la dernière fois. Bon, c’est pas si mal. Avec des talons ça pourrait le faire, mais j’suis pas le genre à en porter. Les boots et vieilles baskets, c’est tellement plus confortables. - T’as des signes particuliers ? Mis à part les grosses cernes que je me tape sous les yeux, et que je maquille au maximum pour ne pas avoir l’air d’un zombie sorti de sa tombe ? J’ai des yeux… un peu bizarres. Ils sont très… très verts. Un peu trop vert, vous voyez le genre ? Limite s’ils ne brillent pas dans la nuit à force d’être presque fluorescents. Puis, quand mon pouvoir s’active – enfin… quand je l’utilise vraiment –, y a des trucs qui passent dans mes yeux. Comme des lignes de code en mode accéléré. Un peu à la néo-Matrix. Ça, ça veut dire que je ne vois plus que l’interface qui me permet de voir ce que j’essaye de contrôler, ou de pirater. C’est compliqué à décrire, mais en tout cas, ma vision change. Pas la peine de me faire des signes. Par contre… évitez de hurler, je ne suis pas sourde pour autant ! Sinon, les filles envient ma couleur de cheveux. Mais ça, ça n’a rien à voir avec mon pouvoir. Mon père est roux. Paraît que ça vient d’origines lointaines irlandaises. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Je sais pas s’il y a un nom pour décrire mon style vestimentaire… Entre le Rock et le KPop, en passant par le Kawaii… Quoi ? Non ça vous dit rien ? Ok, on va faire plus simple : j’aime les vêtements décalés. Je porte généralement des jeans slim noirs ou des jupes plissées avec des collants troués. Des bottes plates ou des vieilles baskets. Des chemises à carreaux ou des tops trop grands. J’ai pas beaucoup de formes sous mes vêtements. Je suis plutôt « planche à pain », selon les mecs. Même si je proteste, j’ai quand même de jolies fesses. Par contre, ouais, j’ai le look rebelle. Celui que les filles des autres filières de Columbia évitent (ouais parce qu’en informatique, les filles ça court pas les rues). Le style qu’on regarde pas forcément. J’aime les bonnets à oreilles de chat. J’trouve ça mignon, et j’en ai rien à faire de ce que pensent les autres. - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Je sors rarement sans mon casque sur les oreilles, mon ordinateur portable, et les clés de ma moto. Et, souvent, mon violon me suit aussi. Je sais pas pourquoi, ça calme mon pouvoir quand je me concentre sur la musique. Alors j’en abuse. Ça m’arrive même de dormir avec. C’est souvent la seule façon que j’ai pour réussir à dormir... Le casque, hein. Pas le violon. Mais lui aussi, il m’aide. J’pensais devenir violoniste avant… que toute cette merde se déclenche. J’ai gardé un bon niveau. |
- T’as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T’es geek ? J’ai pas Facebook. J’vois pas l’intérêt de Tumblr. Mais j’suis sur Twitter. Faut bien faire de la pub pour mon blog et se tenir au courant des infos. Bon, ok, je suis sur d’autres trucs aussi. Genre Instagram et ces conneries inutiles. Mais je poste pas grand-chose. Par contre, c’est intéressant pour suivre certaines… actualités. Bref, quand on a une antenne relais dans le cerveau, faut faire le tri sinon tu risques d’être noyé sous les notifs, tu vois l’genre ?
- Ta famille est cool et fonctionnelle ? Ma famille est super cool et fonctionnelle ! Ouais. Sans moi. Je suis sûre que depuis que j’ai quitté la maison, là-bas tout va bien. J’appelle jamais pour demander, remarque. Je leur souhaite d’ailleurs tout le malheur du monde. Mais je suis certaine, au fond, qu’ils se portent mieux sans « un dangereux monstre à la maison ». J’les emmerde. Chaleureusement.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Avant, c’était le violon. J’en joue toujours mais ça n’a plus la même place dans ma vie. Aujourd’hui, j’écris. Je relate les actualités mutantes sur mon blog. Enfin, j’essaie. Puis, depuis quelques temps, depuis que je commence à un peu mieux maîtriser mon pouvoir en fait, j’ai rejoint la Confrérie. Alors mes passe-temps, le soir, c’est de lutter aux côtés de mes camarades. Ouais, mais pas forcément de façon agressive pour ma part, on va dire. Je suis pas forcément d’accord avec tout ce que Magnéto pense, mais des deux camps, j’ai décidé que c’était celui qui me convenait le mieux. Je veux pas spécialement faire de mal aux humains, mais… Bref, c’est pas le sujet. C’est pas comme si j’avais un pouvoir offensif, de toute façon... Juste carrément intrusif. Et parfois, ça peut être très pratique. Sinon je fais un peu de sport. Pour me défouler de temps en temps. Ça aussi ça aide un peu à dormir. Et puis, faut bien que je réussisse à soulever ma moto malgré mon gabarit.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Si j’ai dormi… Je me lève. Sinon, j’aurais probablement passé la nuit sur mon ordinateur, à écrire ou à entraîner mes compétences de piratage… et à renflouer mon maigre portefeuille. Ou à réveiller les voisins de mon petit appart un peu minable au centre de New York, ou de l’hôtel abandonné de la Confrérie, à coup de violon. Si j’ai le temps, je fais un peu de sport, avant de me préparer pour ma journée de cours. Je prends ma moto, et mes affaires, et je traverse New York à coup d’AC/DC dans les oreilles. Elle n’est pas complète, la journée, ensuite. J’évite les cours qui ne me servent à rien. Quand je ne suis pas en cours, je flâne sur le campus ou dans le parc. J’aime l’air frais, malgré tout. Une fois les cours terminés, je rejoins généralement la planque de la confrérie pour commencer une journée différente. S’il n’y a rien à faire, au moins, il y a des gens avec qui discuter. Ou alors je rentre chez moi, faire du sport à la salle ou de la musique dans le métro, n’importe quoi pour réussir à m’écrouler sur mon lit et dormir.
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Ce qu’essaie de dire mon blog depuis… trois ans maintenant. Arrêtez de faire l’autruche et regardez le monde en face. Evoluez ou acceptez simplement votre infériorité. Parce que vivre dans un monde qui nous fait peur, pour moi, c’est terminé. Et comme de toute façon, je ne peux PAS éteindre mon pouvoir, avec leurs idées à la con là, je me vois déjà croupir dans une cellule pour éviter que mon pouvoir ne soit utilisé à mauvais escient… Clairement pas mon projet de vie. Je ne suis pas du tout fan de l’éradication, cela dit. Par principe moraux et parce qu’une vie reste une vie. Un humain idiot ne mérite pas de mourir parce qu’il est con… Même si parfois, j’ai très envie de leur pourrir la vie… Et croyez-moi, certains secrets que les gens pensent cacher dans leurs téléphones suffiraient à détruire leur vie de rêve s’ils étaient révélés.
- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Foutue question… Oui. Non. J’en sais rien… C’est usant, vous savez, de pas réussir à avoir l’esprit en paix cinq minutes ! J’ai déjà essayé les cages de Faraday mais c’est encore plus horrible que d’être à l’extérieur. Ca bourdonne comme si mon propre pouvoir me résonnait dans le crâne… Alors il me resterait quoi ? L’exil en terres australes ? Avec juste une ligne terrestre pour ne pas me sentir seule au monde ? Peut-être que je le ferais… Mais j’en doute. Ça fait partie de moi, et je vivrais certainement avec, jusqu’à réussir à comprendre comment éteindre cette chose. Je suis assez bornée dans mon genre. Pas du genre à abandonner pour la facilité. Puis y a quand même des trucs géniaux avec ce pouvoir. Si mon copain me trompe, je le sais tout de suite, par exemple…
- Ta famille est cool et fonctionnelle ? Ma famille est super cool et fonctionnelle ! Ouais. Sans moi. Je suis sûre que depuis que j’ai quitté la maison, là-bas tout va bien. J’appelle jamais pour demander, remarque. Je leur souhaite d’ailleurs tout le malheur du monde. Mais je suis certaine, au fond, qu’ils se portent mieux sans « un dangereux monstre à la maison ». J’les emmerde. Chaleureusement.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Avant, c’était le violon. J’en joue toujours mais ça n’a plus la même place dans ma vie. Aujourd’hui, j’écris. Je relate les actualités mutantes sur mon blog. Enfin, j’essaie. Puis, depuis quelques temps, depuis que je commence à un peu mieux maîtriser mon pouvoir en fait, j’ai rejoint la Confrérie. Alors mes passe-temps, le soir, c’est de lutter aux côtés de mes camarades. Ouais, mais pas forcément de façon agressive pour ma part, on va dire. Je suis pas forcément d’accord avec tout ce que Magnéto pense, mais des deux camps, j’ai décidé que c’était celui qui me convenait le mieux. Je veux pas spécialement faire de mal aux humains, mais… Bref, c’est pas le sujet. C’est pas comme si j’avais un pouvoir offensif, de toute façon... Juste carrément intrusif. Et parfois, ça peut être très pratique. Sinon je fais un peu de sport. Pour me défouler de temps en temps. Ça aussi ça aide un peu à dormir. Et puis, faut bien que je réussisse à soulever ma moto malgré mon gabarit.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Si j’ai dormi… Je me lève. Sinon, j’aurais probablement passé la nuit sur mon ordinateur, à écrire ou à entraîner mes compétences de piratage… et à renflouer mon maigre portefeuille. Ou à réveiller les voisins de mon petit appart un peu minable au centre de New York, ou de l’hôtel abandonné de la Confrérie, à coup de violon. Si j’ai le temps, je fais un peu de sport, avant de me préparer pour ma journée de cours. Je prends ma moto, et mes affaires, et je traverse New York à coup d’AC/DC dans les oreilles. Elle n’est pas complète, la journée, ensuite. J’évite les cours qui ne me servent à rien. Quand je ne suis pas en cours, je flâne sur le campus ou dans le parc. J’aime l’air frais, malgré tout. Une fois les cours terminés, je rejoins généralement la planque de la confrérie pour commencer une journée différente. S’il n’y a rien à faire, au moins, il y a des gens avec qui discuter. Ou alors je rentre chez moi, faire du sport à la salle ou de la musique dans le métro, n’importe quoi pour réussir à m’écrouler sur mon lit et dormir.
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Ce qu’essaie de dire mon blog depuis… trois ans maintenant. Arrêtez de faire l’autruche et regardez le monde en face. Evoluez ou acceptez simplement votre infériorité. Parce que vivre dans un monde qui nous fait peur, pour moi, c’est terminé. Et comme de toute façon, je ne peux PAS éteindre mon pouvoir, avec leurs idées à la con là, je me vois déjà croupir dans une cellule pour éviter que mon pouvoir ne soit utilisé à mauvais escient… Clairement pas mon projet de vie. Je ne suis pas du tout fan de l’éradication, cela dit. Par principe moraux et parce qu’une vie reste une vie. Un humain idiot ne mérite pas de mourir parce qu’il est con… Même si parfois, j’ai très envie de leur pourrir la vie… Et croyez-moi, certains secrets que les gens pensent cacher dans leurs téléphones suffiraient à détruire leur vie de rêve s’ils étaient révélés.
- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Foutue question… Oui. Non. J’en sais rien… C’est usant, vous savez, de pas réussir à avoir l’esprit en paix cinq minutes ! J’ai déjà essayé les cages de Faraday mais c’est encore plus horrible que d’être à l’extérieur. Ca bourdonne comme si mon propre pouvoir me résonnait dans le crâne… Alors il me resterait quoi ? L’exil en terres australes ? Avec juste une ligne terrestre pour ne pas me sentir seule au monde ? Peut-être que je le ferais… Mais j’en doute. Ça fait partie de moi, et je vivrais certainement avec, jusqu’à réussir à comprendre comment éteindre cette chose. Je suis assez bornée dans mon genre. Pas du genre à abandonner pour la facilité. Puis y a quand même des trucs géniaux avec ce pouvoir. Si mon copain me trompe, je le sais tout de suite, par exemple…
Mon histoire, c’est sans doute la banale vie pourrie d’une mutante… Je ne vais pas entrer dans les détails des treize premières années de ma vie. Elles sont sans grand intérêt…
Mon père est un riche homme d’affaire, humain, de Chicago. Ma mère est humaine également et joue parfaitement bien la douce et stupide femme au foyer élevant ses trois – maintenant deux – beaux enfants comme les petits princes (et princesse) chéris du grand empire McCarthy. Mon père aimait à nous rappeler que la fortune familiale venait du sang et de la sueur – ou de la sueur et du sang, je ne sais plus – versés par ses ancêtres pour ramasser le moindre petit dollar qu’ils ont pu trouver en débarquant sur le sol américain et le faire fluctuer. Venaient d’Irlande, nos ancêtres, il paraît. Moi je pense plutôt que l’un d’eux a dû bien s’en tirer pendant les années de la prohibition, et des mafias locales, avant de prendre gentiment sa retraite et de faire des enfants.
J’ai donc un grand frère, et un petit frère. Aux dernières nouvelles, ils sont humains. Pour le moment. Moi, j’avais 13 ans quand mon pouvoir s’est dévoilé. Le jour de mon récital de violon. J’étais douée. Trop douée. L’école où j’allais prévoyait de m’envoyer ailleurs, pour parfaire mon talent. Et c’est juste avant de commencer à jouer que … tout a explosé. Les enceintes, les lumières, tous les appareils pour contrôler la sonorisation de la salle… J’étais tellement stressée, que ça a explosé d’un coup. Et je me suis écroulée, terrassée par un mal de crâne foudroyant. En me réveillant à l’hôpital, le lendemain, j’avais les yeux verts et plein de bip dans la tête. Ma première insomnie… et pas la dernière.
J’ai essayé de vivre avec. De continuer le violon malgré tout. De faire comme si ce n’était rien. Mes parents essayaient aussi. Mes frères aussi. Mais je voyais leurs regards, constamment à me surveiller comme si j’étais capable… du pire. J’étais capable du pire, mais j’avais l’espoir qu’ils me faisaient confiance. Oui, j’avais le pouvoir de les espionner, fouiller leur vie, même si elle n’avait de mystérieuse ou palpitante, mais je n’en avais aucune envie à l’époque. Mais au bout de quelques temps, cette suspicion constante commençait à me rendre… dingue !
Alors j’ai commencé à me demander… pourquoi ils avaient si peur que je fouille dans leurs affaires ? Et j’ai trouvé pourquoi. Mes frères n’avaient rien de passionnant. Sauf pour Tristan, l’ainé, qui était un peu trop attiré par les hommes apparemment. Grand bien lui fasse, c’était mon frère, je l’aimais malgré tout, je n’allais pas faire son coming out à sa place. Mon père, c’était autre chose. Vices cachés dans son entreprise, et deux maîtresses… Un fait que n’ignorait pas ma mère, mais qui n’avait aucune envie que son mari s’en aille, et qui donc fermait les yeux comme si ça n’avait pas d’importance.
Quand j’ai tenté de confronter mon père, il m’a traité de tous les noms (monstre et abomination de la nature revenaient souvent…), et m’a menacée de me livrer à la LIRAH – à l’époque, c’était juste un nom qui faisait peur à la télé lorsque j’entendais parler des mutants – si je venais à révéler quoi que ce soit.
Je crois que j’ai perdu foi en ma famille, ce jour-là… J’avais seulement seize ans. Qu’est-ce que je pouvais faire à part la fermer et retourner étudier mes cours ? Classiques. Le violon était devenu un lointain rêve depuis que j’étais incapable de jouer sur une scène sans faire surcharger le moindre appareil électronique dans un rayon d’une centaine de mètres.
J’ai vécu un an dans la peur que mon père mette ses menaces à exécution, fermant ma gueule et jouant la petite fille sage… en planifiant ma fuite de cet enfer et en entraînant mon pouvoir et mes capacités de piratages innées. Je n’allais pas prendre le risque de voler mon père, mais il avait des associés tout aussi véreux que lui dans son entourage, qui ne prendraient pas le risque de dévoiler quelques étranges pertes bizarres, de petits montants, sur leur énorme compte en banque.
Puis, sans dire au revoir, j’ai tout simplement fugué.
Un jour je suis partie, j’ai pris mes affaires dans un sac à dos comme si j’allais à l’école, et j’ai quitté la ville. J’ai rejoint New-York. A l’aide d’un faux dossier, j’ai rejoint une école, en me faisant passer pour la fille d’un riche homme d’affaire toujours en déplacement. J’ai changé de nom – et j’ai été très … inventive dans le choix de mon nouveau nom, pas vrai ? –, j’ai loué un petit appart, et j’ai continué ma vie. Seule. Commençant à écrire mon blog dans la foulée. A me faire un nom sur la toile. Et sur le darknet aussi…
Puis j’ai terminé mes études à 18 ans et je me suis inscrite en fac d’informatique à Columbia.
A 20 ans, j’ai rejoint la confrérie, en leur vendant mes services. Enfin, façon de parler. Ils me versent pas un copeck. Mais j’ai mes moyens à moi de me trouver de la thune pour vivre, vous en faites pas.
Et aujourd’hui… Bah je vis ma vie. En espérant pouvoir continuer comme ça.
Dernière édition par Kida le Dim 27 Aoû 2017, 12:30, édité 20 fois