Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Angell - Djerin
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Essayons de faire en sortes qu'ils s'apprécient un minimum

Elisabeth fumait tranquillement dans son bureau en remplissant son dernier rapport de la journée. Elle écrasa la cigarette sur son cendrier avant de prendre son manteau pour aller prendre l'air. La cour intérieure de la milice n'était pas loin et l'air froid ne pouvait lui faire que du bien.

Ses pas retentissaient dans les couloirs quand elle se fit attraper par son supérieur. Celui ci voulait lui présenter son futur coéquipier pour la prochaine mission. De l'infiltration. Elle sourit intérieurement, le suivant dans les couloirs.

Ils entrèrent dans un bureau vide et elle s'installa dans un fauteuil.

- Je sais. Nous pouvons toujours refuser poliment mais cela ne se fait pas. Il va falloir faire le plus rapidement possible, il nous faut être opérationnels a la base le plus tot possible.

Elisabeth montra dans une carriole, déposant son sac à l'arrière.

Il déposa ses bagages à son tour, légitimement moins volumineux. J'éspère que vous avez prévu un peu plus que ça en sacs... Sinon vous allez passer pour quelqu'un de vraiment bizarre. Autre question, je suis supposé monter aussi ou j'ai un cheval? Il haussa un sourcil attendant la réponse de sa supérieur.

- Nous allons faire un crochet par chez moi afin de prendre d'autres bagages. Le voyage a été long, vous avez un cheval mais bous pouvez tout de même monter en carriole. Nous pourrons dire que comme il a été long il vous fallait du repos.

Elisabeth s'assit confortablement avant de prendre un libre déjà commencé dans ses mains.

Je préfère le cheval. Merci Lieutenant... Il sauta sur le dos de sa monture et se mit à coté du chariot, pouvant ainsi continuer à discuter avec sa supérieure.

Elle le regardait par la fenêtre, le serviteur faisant avancer le cheval de la carriole.

- Je ne veux pas de scandale. Quand vous parliez de faire parler leur jeune fille ne lui faîtes pas de mal. Je me suis bien faite comprendre ?

Elisabeth le regarda dans les yeux.

Je ne laisserais pas de trace si c'est le sens de votre demande... Ni de séquelles psychologiques majeures... Mais je risque de lui tirer un peu les cheveux. Il eut un petit sourire amusé en direction du Lieutenant. Après Lieutenant, si vous préférez que je vous montre, histoire que vous me donniez l'aval de toutes les parties... Il éclata de rire et prit un peu d'avance amusé.

Elisabeth le transperça de son regard. Ses doigts tournèrent la page de son livre.

- Avez-vous seulement la moindre idée du but réel de cette mission Sous-Lieutenant Poulikov. Je me passerais bien de vos familiarités.

Elisabeth regarda son livre, attendant une réponse.

- Ah ? Ne vous inquiétez pas. Je sais très bien jouer un rôle. Et je vous parlais de ma mission ici avec vous ?

Elisabeth continua à lire, regardant la rue pour juger le trajet.

- Non. Enfin.. Très peu. Nous n'allons pas croisé de miliciens je pense. Nous arrivons bientôt, tenez vous bien.

Elisabeth resserra sa cape avant de fermer son livre pour le ranger dans un des sacs. Elle regarda par la fenêtre l'autre milicien.

Hum... Tant pis pour le coté crotté... Je prétendrais que nous avons fait un brin de toilette avant d'entrer en ville. Il regarda sa "soeur" et lui fit un sourire charmeur. Et rappelle toi Elisabeth... On sourit et on est polie avec nos hôtes.

Elisabeth lui fit son plus beau sourire.

- Toi aussi, Dima ! Rappelle toi que de courir sous le jupon de toutes les filles n'est pas bien vu ici.

Elle prit un sac près d'elle afin de ne pas l'oublier et regardait la ville.

Il secoua la tête. Je ne cours que sous les meilleurs jupons... Je n'y suis pour rien s'ils sont nombreux. Il observa l'entrée de la demeure ou ils allaient séjourner. Visiblement la famille en question avait connu des jours plus riches. Si elle n'était pas en disgrâce sociale, elle devait s'en approcher à grands pas.

Elisabeth passa sa tête par la fenêtre. Elle fit un sourire aux passants avant d'observer la maison bouche bée.

- C'est vraiment grand Dima. Nous aurons chacun notre chambre tu crois ?

Je n'arrive pas à déterminer laquelle des deux réponse me plairait le plus... Il pencha la tête sur le coté. Finalement si. J’espère que oui. Parce que je sens que dans le cas contraire cela va passablement me compliquer la vie. Il eut un petit rire et passa le portail, se présentant au garde à l'entrée. Dimitri et Elisabeth Sarajevo, nos parents nous ont envoyés à la famille Kirinova pour parfaire notre éducation dans la capitale.

Elisabeth sortit de la carriole, prenant son sac à main avec elle. Elle attrapa par le bras son frère avant de faire un grand sourire au garde.

- Enchantée.

La jeune femme regardait tout autour d'elle.

Dima secoua la tête. Non petite sœur, lui c'est un garde, donc un domestique. On lui demande de nous amener aux maitres de lieux, à la limite on lui ordonne de s'occuper de nos bagages mais on ne lui dit pas enchantée. C'est à nos hôtes que l'on dis ça. Essaie encore. Il prit un air de professeur sage en attendant.

- Bonjour, pouvez vous nous mener aux maîtres de maison et trouver quelqu'un pour s'occuper de nos bagages ?

Elisabeth sourit avant de regarder son "frère". Elle regardait le garde et les gens passer dans la rue.

Beaucoup mieux. Le garde les conduisit à l’intérieur du manoir dans le salon d’accueil de la famille, les laissant patienter sur place le temps qu'il aille chercher les maitres de céans. La porte s'ouvrit sur ces derniers, le couple, suivit d'assez près par les trois enfants.

Elisabeth leur sourit poliment, leur faisant une révérence. Elle se remit droite, laissant son frère parler, leur souriant toujours. Son regard avait parcourut le salon où ils étaient.

Dima salua élégamment, maudissant le Lieutenant intérieurement. Monsieur le Baron, madame la Baronne, c'est pour moi et ma sœur un indicible honneur que d'être accueillit dans votre demeure. Je vous suis éternellement reconnaissant de nous avoir pu permettre de venir au contact de la civilisation loin de notre campagne natale. Il fit un baisemain délicat à la baronne et à la fille ainée en homme galant. Si la première hocha la tête avec plaisir, la seconde vira plutôt couleur tomate.

Elisabeth se tenait droite, attendant simplement que son frère ait fini de parler. Le fils de la maison lui fit à elle aussi un baise main et elle rougit tout autant que la fille ainée de la baronne.

- Notre mère est très heureuse que vous nous accueillez, elle a mis quelques présents pour vous dans nos bagages.

La Baronne salua courtoisement en remerciement tandis que le Baron s'avançait en faisant signe aux domestique. C'est pour moi un plaisir d’accueillir de jeunes gens dans ma demeure même si ce doit être pour une durée si courte. Mon jeune Dimitri, j'aurais grand plaisir à vous introduire auprès de mes cercles d'amis. Je suis sur que vous saurez vous y trouver des intérêts plus qu’évidents. Mais vous devez être éreintés du voyage, je vais vous faire conduire.