CONTRAT DE NOT'RP !
- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : N/A
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : N/A
- Autre : nom de Zeus !!
Une ruelle ensanglantée le soir. Source d'inspiration pour les romanciers ; aimant à lectorat pour la presse ; lieu de vengeance pour ceux qui ont tout perdu. Deux Miliciens gisaient par terre, après avoir été égorgés. Le troisième, se tenant devant un cul-de-sac, se retourna pour constater la terrible vérité : ils avaient été attirés dans un piège. Matias avançait d'un pas menaçant, arborant une de ses longues dagues rétractables, couverte de sang. Avant que le Milicien ne put appeler à l'aide ou contre-attaquer, le jeune homme au manteau attaqua rapidement et lui transperça le coeur. Pas besoin de couvrir la bouche de sa victime, qui ne put décrocher autre chose qu'un faible gémissement de douleur. Le jeune Carélien lui chuchota alors : Missä jumalasi on nyt? (Où est ton dieu, maintenant ?). Il retira alors son épée du cadavre du Milicien, qui tomba à terre. Le regard froid et rempli de haine, il essuya sa lame sur une partie immaculée du manteau du Milicien. C'est vous, les démons. Pas eux. Il rengaina sa lame puis s'en alla d'un pas discret, non sans enlever son manteau couvert de sang et le jeter dans une poubelle adjacente. Sous ce manteau-là, Matias portait son manteau sombre habituel, plus léger. J'ai bien fait de vérifier aux alentours : ils n'avaient pas de plan B. Je les savais stupides, mais là... Il suffisait de leur dire que j'étais un traître de la rébellion et que l'appât du gain m'avait convaincu de leur dire où se trouvaient nos QG. Ca n'a pas fait un pli... Des cibles bien trop faciles. Le combattant de la Ligue ressentait une sorte de satisfaction douce-amère à chaque fois qu'il causait la mort de Miliciens. Ces derniers lui avaient tout pris. Mais en se passant la main sur la figure, il regrettait le tueur froid qu'il devenait : ses défunts amis révolutionnaires, qui haïssaient la Milice autant que lui, auraient peut-être approuvé... Mais ses parents ? Que penseraient-ils de ce qu'était devenu leur fils ? Ses pensées furent interrompues lorsqu'il entendit des cris d'alerte loin derrière lui. D'autres Miliciens avaient repéré les corps dans la ruelle. Il soupira. C'est moi, l'imprudent... Ils ont dû rajouter exceptionnellement une patrouille supplémentaire ce soir ! Malchance... Il courut aussi silencieusement que possible et ouvrit la porte du bar ouvert le plus proche, pour se cacher. Tentant de masquer sa hâte, il mit les mains dans ses poches et alla s'asseoir au comptoir. Bonsoir... Pourrais-je avoir du thé vert, s'il vous plaît ?
Dernière édition par Reofive le Lun 29 Fév 2016, 01:10, édité 1 fois