Rappel du premier message :

CONTRAT DE RP ^-^

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Siparti, Egaun
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 Jours on va dire ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : /

Egaun pilotait tranquillement son chasseur de classe Rapière à la recherche de quelconque vaisseau de valeur à aborder. Cependant, ses capteurs n'indiquaient rien, et le pirate commençait à s'inquiéter quand à l'allure d'un des réacteurs qui était en train de chauffer. En effet, depuis qu'il avait reçu un tir bien placé de son ancienne victime, il n'avait fait que retarder la réparation de ce réacteur.  
Quand son état commença à devenir critique, Egaun prôna la prudence et atterrit sur Manooine, planète la plus proche. Il n'aimait pas ce lieu, il y avait presque personne et des vents très puissants. Ils auraient eu raison de copier le style de vie de Dosth s'ils avaient été intelligents, songea-t-il.
Il avait au moins eu la présence d'esprit de placer son vaisseau contre une falaise, espérant que cette dernière protégerait temporairement son chasseur des tempêtes. Néanmoins, n’ayant pas apporté les outils nécessaires à la réparation de son vaisseau, il s'en alla à travers le désert, vers une ville de Manooine, à la recherche d'une boîte à outils et d'une source d'énergie, nécessaire au redémarrage du réacteur.
Il partit donc vers l'est, jusqu'à la rencontre de la ville espérée. Là, il alla à la cantina pour voir s'il n'y avait pas des marchands, plus ou moins légaux prêt à lui vendre de quoi faire réparer son vaisseau. Il scruta la cantina et alla s'assoir dans un coin pour avoir une vue d'ensemble.

Egaun ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d’œil anxieux de droite à gauche. Il avait eu une dose de trop d'adrénaline aujourd'hui et ça se sentait. Il prit dans sa poche un sachet de comprimés bleu et en avala un. C'était des médicaments, mais référencés comme drogue qui lui permettait de diminuer son stress tout en augmentant ses réflexes et ses facultés sensorielles. Ces petites merveilles lui avait même sauvé la vie dans un combat et fait l'objet d'un marchandage très utile sur une autre planète.

Ah bah, bien possible ça ! Se teindre les cheveux pouvait être aussi facile qu'avaler une pilule de nos jours. Alors, pourquoi pas ? Bien sûr, les comprimés bleus étaient aussi connus pour plusieurs autres effets. Mais ce n'était pas Ryot qui allait lui demander pourquoi il prenait ce genre de trucs au plein milieu de la journée (à vrai dire, Ryot pensa à une autre sorte de pilules bleues), nan nan nan. Il n'était pas assez curieux. Encore heureux ! On apprend à ne pas poser trop de questions quand on habite ici.

N'ayant pas envie de se lancer dans des explications où il n'avait pas de réponses, il marmonna : Ouais, c'est ça, c'est ça. Et en réponse au ton ironique de la phrase, il continua : Je pense pouvoir en trouver pour arrêter de poser des questions. Niveau sympathie, Egaun était largement inférieur à la plupart des gens, voir antipathique. Il n'avait pas l'habitude de fréquenter des gens, mais il pouvait malheureusement pas passer toute sa vie en solitaire.

Pourtant il y avait des personnes qui le pouvaient très bien. La vie solitaire n'était pas rare dans l'espace. Apparemment, ça rend les gens un peu foufou par contre... On y est presque, fit Ryot, sûrement pour rassurer ses compagnons de marche. Il avait dit que ce n'était pas si loin que ça, après tout. La blessée les ralentissait légèrement, mais vu qu'elle refusait de se faire porter... bah voilà.

Et comme promis, le gros garage miteux fit enfin son apparence. Tout droit devant.

Petite photo ?:

Miuh ? Qu'est-ce que tu ramènes, Ryot ? C'était un zangolais qui sortait du garage, recouvert de saletés et de déchets qui ne pouvaient pas tous être dû à son métier. Il parla à travers son masque, qui déforma complètement sa voix.
Euh... bah... Ryot se gratta le crane. J'ai oublié leurs noms. Ou bien on te les a jamais donné, Ryry. Peut-être possible aussi.

Elle écouta la présentation du bleudinet - d'Egg' se corrigeât-elle. C'était un charmant portrait d'une situation classique qui ressemblait beaucoup a la sienne. Blessée. Abandonnée par ses camarades. La masque passait-il donc son temps à être serviable avec les personnes en détresse ? Elle fronça les sourcils a cette idée. Erly.  J'ai besoin d'une radio fonctionnelle et de soins pour blessure par balle. dit-elle se préparant à une réponse négative ou positive.

Anarchi, le zangolais qui semblait former le cerveau de l'équipe, se gratta le crâne en écoutant. 'Scuse, Lejaune, mais la m'dame (Ellie, c'est ça ?), elle semble quand même plus pressé là. C'quoi la blessure ? J'ai euh... "procuré" des nanobots (d'un pote—Jemia, qu'il s'appelle), des bots qui pourront, franchement, te guérir en moins de deux. Mais ça va pas être gratos, tout ça. Il lança encore un regard furtif à Egaun. Et 'l est où déjà, ta Rapière ?

Ah ouais, bien sûr, elle était plus urgente. Bon, faudra que tu prennes ton mal en patiente Egaun. Il lui demanda la localisation de son vaisseau. Perdu dans le désert, sous une falaise, du côté Sud Est. En espérant qu'il ne volerais pas son engin à la première occasion venue. Bon, il n'avait pas tellement d'autre choix que de lui faire confiance, mais, méfiance quand même.

Sortir le porte-feuille, c'était pas nouveau. Génial. Elle avait crue qu'on allait la choyer comme une princesse en lui passant tout ses caprices. Sans doute à cause du caractère simplet  et candide du masque. Quelle sotte.  La radio d'abord comme gage de bonne foi. Les nanobots après pour 1500 CCO. demandât-elle au crasseux bonhomme. C'était de bonne guerre après tout. Il avait l'intention de la faire payer et, elle, avait l'intention de marchander.

Mmh... Pour 1500 crédits, Anarchi aurait sûrement vendu son âme. Elle était riche, cette dame ? Deal ! Mais la radio n'est pas à vendre. V'pouvez l'utiliser. Faut juste la rendre après. Le zangolais disparu dans les profondeurs de son garage et revint avec une petite radio minable (bien qu'il rassura Erlann qu'elle marchait encore parfaitement).

Ryot chipota avec quelques outils dans son p'tit coin, silencieux.

Egaun ricana intérieurement quand il vit le zangolais revenir avec la radio. Jamais le pirate aux cheveux bleus n'aurait réussi à la faire fonctionner tout seul en tout cas. Il était plutôt débrouillard dans la technologie, mais ce genre de modèle passait pour lui comme archaïque. Mais.. est-ce que cette femme avant vraiment autant ? Bon, calme toi Egaun, de toute façon, tu n'arriveras pas à t'en sortir, ils sont trois. Quoique.. un qui fonctionne au ralenti, une blessée et un... autre.

Elle le remercia d'avoir rapporté la radio et entreprit de la faire fonctionner bien qu'inquiète de son bon fonctionnement. Ici Erlann Kuvinel. Suis HS. Demande extraction. fit-elle. Elle fut soulagée quand l'IA répondit Reconnaissance vocale acceptée. Priorité modifiée. Déroutage du Sirius. Mécontentement de l'équipage. Verrouillage de la cabine de pilotage. Tiens ils n'étaient pas contents ? Ils auraient du ne pas l'abandonner alors. Visiblement ils essayaient de reprendre le contrôle du vaisseau.

Ho, ho. Ça sonne sérieux tout ça. Z'êtes qui exactement ? Une princesse kidnappé ? Ça expliquerait les crédits, tiens. Quoique Ryot était plutôt certain que les princesses étaient supposés porter des robes (ou au moins avoir deux gros chignons bizarres qui lui couvrent les oreilles).

Il décida de ne pas l'attaquer, premièrement, il n'avait qu'un couteau, et puis, son équipe le poursuivrait peut-être. De plus, il avait besoin de ce mécano. Alors, il se contenta d'observer un peu les alentours, les outils qui traînaient, les personnes qui passaient, le mécano, la radio, la jeune femme, Ryot, ses pieds et tout ce qui pouvait faire passer le temps.Il y a pas à dire, parfois, il s'ennuyait tout seul.

Affirmatif. IA militaire classe X-S.C.R. Définition inapproprié. Erlann songea que même les IAs pouvaient se tromper d'interlocuteur et décida de corriger la pauvre machine. Je crois que c'est à moi qu'il posait la question. L'automate répliqua aussitôt en réponse Réponse différente. Erlann Kuvinel. Orpheline. Mère protistuée. Père inconnu. Métier Mercenaire. Compagnie Encelade.Entendre  un IA parler de son dossier c'était la dernière chose à quoi elle s'attendait. Elle ferma les yeux.

Anarchi siffla. Mais impressionnant tout ça, impressionnant ! Plus impressionnant qu'une princesse en détresse, en tous cas, hein ? Les mercenaires, il y en avait tellement sur cette planète,  que c'était comme entendre que quelqu'un était facteur. Quoiqu'elle semblait toujours avoir des problèmes, la pas-princesse. Et toi, t'as des crédits, Bleu ? L'aide d'Anarchi n'était pas gratuit, contrairement à celui de Ryot.

Ouais, ouais, j'en ai quelques uns. Egaun sortit une bourse avec 300 crédits républicains. Cela suffira pour la réparation du vaisseau ? Songeant qu'il n'allait peut-être pas arriver à faire redémarrer son vaisseau seul, il articula péniblement en sachant qu'il condamnait sûrement ses derniers crédits. 500 crédits pour que vous veniez avec moi et le répariez sur place ?

La ferme et pointe-toi fissa. ordonna-t-elle à l'IA avant qu'il aille plus loin dans sa récitation de son dossier puis elle  laissa les deux hommes discuter d'affaires pour surveiller le ciel à la recherche du Sirius, radio. Erlann vit, non pas un seul mais deux points. Elle se tourna vers les autres après avoir cligné plusieurs fois des yeux, porta une main à son front et demanda : Dites, vous voyez bien deux points ou c'est moi ?

Anarchi s'apprêtait à négocier avec Egaun, mais la pas-princesse l’interrompit. Ryot et Anarchi bougèrent  systématiquement leurs têtes pour suivre le regard d'Erlann. Le zangolais se gratta le menton, alors que Ryot affirma le visuel. Non. Deux points, oui. Aucune idée ce que ça voulait dire, mais voilà.

Ouais, deux points.. et alors ? Bon, en attendant, Egaun croisait les doigts pour que l'autre ne lui demande pas plus en sachant qu'il n'avait pas au-delà de 500. Puis, l'attention du pirate revint à ses deux points. Pourquoi posait-elle la question ? Etaient-ils de mauvais augure ? Que pouvait-il bien leur arriver de pire ? C'est quoi c'est deux points ?

Ce sont des vaisseaux et il y en a deux. répondit-elle légèrement énervé par les deux males qui semblait avoir un cerveau en fromage en répétant ce qu'elle disait. L'un d'eux est mon billet pour le retour l'autre j'en sais rien. ajouta-t-elle pour les aider à piger. Elle flairait un truc louche. Sans doute parce qu'elle en faisait elle aussi. Quoique elle s'était plantée en beauté aujourd'hui. Peut-être pourrait-elle arranger le rapport à son avantage mais ce serait difficile de cacher ce qui s'était passé.