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Personne n'est parfait....

Djerin Rashkae

Tes Personnages
Ses Personnages :
Ses Personnages Perso 1Perso 1Perso 2Perso 2Perso 3Perso 3Perso 4Perso 4Perso 5Perso 5Perso 6Perso 6Perso 7Perso 7Perso 8Perso 8Perso 9Perso 9Pico. PersoPico. Perso
Prénom & âgePrénom & âgeSiegfried, 27 ansSky, 31 ansSaukko, 27 ansDjana, 31 ansKhael, 23 ansPeter, 17 ansDimitri, 26 ansNati, 19 ans
Nano. MondeNano. MondeX-menX-menZombielandAlpha PerduAdPChimèresChimèreBruxia
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Djerin
Djerin Rashkae
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Personne n'est parfait.... Mer 18 Juin 2014, 18:12
Réputation du message : 83% (6 votes)
Rappel du premier message :

Presente toi banane flambee


   Prénom : Djerin
   Age : 23 ans
   Activités :  Une seule ^^
   Centres d'intérêts : (/!\ ceci est liste non-exhaustive dont l'ordre n'a aucun rapport avec la préférence /!\) Le RP, la voile, le médiéval, les jeux vidéos, la lecture, le cinéma, le rire, les fille/femmes (personne n'est parfait), la recherche du sens de l'avis (pour l'instant tout porte à penser que c'est vers la gauche), les amis (les vrais, les autres sont sans réelle importance si ce n'est leur capacité à rejoindre les premiers). Ya sûrement plein d'autres trucs, mais j'ai oublié....
   Où j'ai trouvé le forum : Je suis un vieux de la vieille ici, je fais presque partie des meubles depuis le temps. Si tu demande aux nouveaux, on dit que j'ai toujours été là...
   Un petit mot pour Nano. ? : GG pour le beau travail de la MaJ
   Activité à Prévoir : Ça dépend des jours. Mais j'essaye de me caler sur un minimum de 1 réponse/semaine.RP
   Bonus : Et du coup, on fait quoi des deux minutes et quarante-sept secondes qui me restent ? Un câlin ?
   

   

Siegfried


   
X-Men
   

○ Prénom et Nom : Siegfried Levir
   ○ Nom de code : Le Maudit (A la base c'était Modi, mais bon...)
   ○ Age : 27 ans
   ○ Race : Mutant
   ○ Alignement : Neutre/X-men
   ○ Métier : Sauveur de gens à temps partiel, scientifique de génie (chevilles enflées) et branleur altier le reste du temps.
   ○ Pouvoir : Siegfried est un modificateur de matière. C'est un don en deux parties.
Modification atomique :
Siegfried peut changer la nature de tout ce qu'il touche directement. Il modifie la nature des atomes avec lesquels il est en contact. (Ex : Il tient une pierre et il en fait un bout de bois de la même forme)
Réorganisation moléculaire :
Il peut aussi changer la forme matérielle de ce qu'il touche. Les molécules se déplacent pour prendre la forme de son choix. (Ex: La pierre devenu bois devient une batte de base-ball )

Par déduction, s'il peut agir sur les atomes, il en a une conscience aiguë dans un large rayon, ce qui rend très difficile pour lui la vie de tout les jours. L'alcool aide un peu.

Limites :
Il doit avoir un contact direct de la peau contre le bloc sur lequel il travaille.
Il ne peut agir que sur les solides et les liquides mais peut les changer en gaz (il en perd ainsi le contrôle)
Il ne peut pas changer la quantité d'atomes et donc ne peut pas modifier le volume.
Plus le volume travaillé est important, plus c'est long et difficile.
Plus le changement de forme est complexe plus il nécessite de concentration.
Il peut créer des composants électroniques ou des organismes vivants, mais ne peut pas les programmer ou leur donner vie.
Il ne peut pas se modifier lui-même.
   



   

   
Cherche coiffeur (mort ou vif)

   - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Je fait un petit mètre soixante-dix. C'est pas énorme, mais j'ai jamais voulu être un colosse. Je suis ce qu'on appelle un roux de feu. J'ai les cheveux rouges aux reflets orangés. Je ranges ces tifs discrètes sous forme de dreadlocks décorées. J'ai les yeux noirs comme la nuit avec une tache bleue foncée autour de la pupille. Chuis pas hyper musclé, mais comme je t'ai déjà dis... Le colosse c'est pas moi.

   - T’as des signes particuliers ? T'as rencontré souvent des mecs aux yeux noirs? Moi non... Sinon, j'ai une petite cicatrice sur la pommette droite et une tache de naissance en forme de triangle sur la cheville droite. J'ai un tic qui fait que lorsque je suis dans un intense état de concentration je récite le tableau périodique à voix haute. J'ai aussi tendance à avoir toujours les mains occupées. Faire des nœuds avec de la ficelle, jouer avec un couteau ou simplement jongler avec un D20. C'est le stress je suppose...

   - Décris-nous un peu ton style vestimentaire :  En dehors du service, lorsque je traine dans l'appart, je porte en général des truc confortables. Treillis, T-shirts unis et chaussures de marche en tête de liste. Quand je me traine vraiment, c'est jogging et pied nus. Je suis ptet pas un adonis, mais se foutre sur la gueule régulièrement, ça maintient en forme. Après, ya les fringues que je porte au taf...
Des armures de combat avancées, chacune adaptée aux besoins du mutant ou de l'humain qui la porte. Ces petits bijoux coûtent une fortune à fabriquer, mais c'est du vrai matos de champion.

   - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Des vêtements, des petites affaires de première nécessité (couteau, allumettes, briquet, un peu de cordelette, etc) et souvent une arme de "service" discrètement mise sous une veste ou dans ma ceinture. Une radio aussi, deux en fait, modèle longue portée à scanner large pour obtenir les fréquences de la police et une à faisceau étroit pour contacter l’Écureuil ou la Marionnettiste. La majorité de tout ça est remplaçable facilement, mais je préfère être équipé au cas où.
   

   
   
Siegfried

   
Interview avec Fox News

   - T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? Nan aux trois premières et pas trop à la dernière. Mon truc à moi c'est la science. Je passe mon temps à surfer pour me mettre au courant des dernières innovations technologiques ou comprendre la composition d'un nouveau matériau. Si je veux pouvoir les synthétiser c'est nécessaire. J'apprends par cœur des centaines de schéma techniques pour pouvoir refaire les systèmes représenté. Après les réseaux sociaux... Nan... J'aime pas ça. C'est plutôt le taf de la Marionnettiste de s'occuper d'y faire de la pub pour le recrutement.

   -Ta famille est cool et fonctionnelle ? Ma famille c'est la Marionnettiste et l’Écureuil. On nous appelle les Saltimbanques. On a pas vraiment de liens de sang, on a simplement grandit dans le même orphelinat. Du coup, on s'est juré fidélité et on est devenus une famille. Et sa marche plutôt bien... Même très bien, vu qu'on a pu fonder une organisation de lutte contre les groupe extrémiste anti cohabitation humano/mutant. Ya nous trois et une vingtaines de gars et fille, majoritairement des humains, qui bossent pour nous. De temps en temps on travaille avec les X-men, mais ils aiment pas trop nos méthodes et notre tendance à utiliser des armes à feu et des armures de combat. C'est facile de commenter quand on a une peau en acier ou qu'on est immortel. Nous c'est pas notre cas donc on se protège comme on peut. On est des soldats protecteurs de l'égalité, pas des héros ou des martyrs. (On a fait breveter quelques inventions pour avoir des fonds correct. Vous vous rappelez les balles paralysantes à double détente et les seringues à aiguilles rotatives? C'est nous.)

   - C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Principalement? Inventer des trucs, les mettre au point avec l’Écureuil, l'aider à mettre au point ses idées à lui, me renseigner sur les nouveautés technologiques pour pouvoir les reproduire et m’entraîner moi ou nos rares collègues. Je fais des collection aussi. J'aime collectionner des trucs sans importance de la nature de la collection. Notamment les conquêtes féminines...

   - Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Généralement je passe la majorité de la journée dans le labo pour bosser sauf lorsqu'on est réquisitionné par les X-men pour une opération (C'est de plus en plus rare depuis qu'on a passé la planque d'une bande d'extremiste pro-humain au lance-flamme) ou qu'on a une vrai urgence en ville. Cas dans lesquels on enfile les armures et on monte à bord du Faucon (notre pitit coucou, on la appelé comme ça en l'honneur d'un véhicule du même nom dans un jeu ^^ ) Il nous sert de transport et de base mobile. C'est de ce véhicule que l’Écureuil nous couvre et nous guide sur le terrain.

   - Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Je lancerais un ultimatum à tout les glandus incapables de s'adapter au fait qu'il faille vivre en cohabitation avec les mutants. Il devront prendre conscience qu'ils n'ont aucune chance qu'un des deux camps disparaisse. Ou disparaître.

   - Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Non. Ma vie est très bien comme elle est je ne veux pas la voir changer. Je dis pas non à une perfusion d'aspirine par contre...

   
Histoire (courte)

   Je ne sais pas ou je suis né, ni exactement quand. Tout ce que je sais c'est que j'ai grandis dans un orphelinat de Brooklyn. J'y ai passé le plus clair de mon enfance. C'est la-bas que j'ai fais la connaissance de l’Écureuil et de la Marionnettiste. L’Écureuil avait perdu ses parents lors d'un accident de voiture à l'age de deux ans et a grandit avec moi. Nous avons développé ensembles notre passion pour la recherche et les nouvelles technologies, planifiant tout deux de faire de grandes études de science. Les parents de la Marionnettiste sont mort lors des attentats de 2001 et c'est à l'age de douze ans qu'elle nous a rejoins. À l'époque je façonnait souvent de petites marionnettes de bois articulé et je lui avait offert la plus jolie pour la consoler. Cette poupée avait un défaut, un renflement du à un nœud du bois que je n'avais jamais pu éliminer. Il n'y a que lorsque la poupée s'est mise à danser que j'ai remarqué que le renflement avait disparu mais j'étais tellement surpris par la danse que je n'ai rien notifié sur le coup. La poupée s'est rapidement arrêté mais l’Écureuil et moi avions compris qui l'avait fait bouger. Et pourquoi... La science apprend à être pragmatique aussi l’Écureuil et moi l'avons bien pris et l'avons accueillit dans notre bande de deux. Nous avions notre marionnettiste et somme devenus les Saltimbanques, le trio de rigolo capable de faire rire tout le monde avec un écureuil grimpeur, une marionnettiste virtuose de ses ''fils'' et un blagueur invétéré qui filait la main aux deux autres pour leurs tours.

 C'est au fil des années que je me suis aperçu que je pouvais modifier la matière. Je savais des choses sur la mutation bien sur, mais je ne m'attendais pas à être mutant à mon tour. J'avoue avoir eu pas mal de trouille sur le début, mais j'en ai parlé avec la Marionnettiste et puis mon coté scientifique à pris le dessus dans l'analyse de mon don. Il m'a fallu un peu de temps pour en saisir les tenant et les aboutissants, mais en travaillant de concert avec la Marionnettiste, nous avons finis par nous cerner et nous maîtriser. L’Écureuil nous jalousait un peu, mais nous savions tout deux qu'il était suffisamment surdoué pour ne pas en avoir besoin. Une preuve de son génie était son succès au concours d'entrée de Harvard alors que je l'avais échoué. Nous nous sommes séparés pendant un temps, l’Écureuil partant pour ses études et la Marionnettiste et moi entrant directement dans la vie active avec une suite de petits boulots merdiques nous permettant à peine de payer le loyer de notre appartement. Généralement nous devions changer de lieu de vie tout les deux ou trois mois. Le temps que notre propriétaire ou un voisin découvre que nous étions des mutants et décide de faire en sorte de nous éloigner. Les patrons aussi avaient tendance à nous dégager. J'essayais toujours de relativiser, me disant que c'était la peur qui les faisait mal réagir, mais je ne pouvais pas m’empêcher de râler à chaque fois que je voyais revenir la Marionnettiste en pleurs ou en colère de s'être faite virer. C'est quand l’Écureuil est revenu, diplôme en poche, qu'il nous a secoué les puces et nous a expliqué l'idée qu'il avait eut à l'Université.

 À l'origine, les Saltimbanques ça n'était pour moi que le surnom de notre petite bande. Trois potes dont l'occupation principale était de déconner pour faire rire les autres enfants. Je m'attendais pas à ce qu'il me sorte qu'il avait déposé un brevet qui lui avait rapporté assez d'argent pour acheter un petit immeuble. (Une vieille histoire de format micro SD vendu à SanDisk...) Ce type est un génie, je l'ai toujours dit... Il voulait une rénovation complète du bâtiment, avec des laboratoires, des ordinateurs, des salles d’entraînement. J'ai pas tout compris au début, mais bon ? En travaillant étapes par étapes. Avec des plans précis et des échantillons des matériaux demandés, j'ai finis par lui faire sa rénovation. Je passais mes journées à m'épuiser sur des murs entiers de blindage pour stands de tirs ou des baies vitrées (car sachez qu'organiser du verre est un des trucs les plus compliqué à faire), alors que l'Ecureuil faisait des plans toujours plus précis, cherchait des schémas des machines qu'il désirait, et que la Marionnettiste allait acheter ce qui nous manquerait forcément, les composants les plus complexes qui auraient demandé trop de temps à être créés (Bien qu'aujourd'hui j'ai le niveau pour les faire, à l'époque il m'aurait fallu plusieurs jours pour un simple disque dur.) Comparé à l'état actuel du QG des Saltimbanques, c'était vraiment miteux, mais on était chez nous, on logeait au sommet, et on était heureux. Le projet original de l’Écureuil, c'était simplement faire un gros laboratoire avec des salles de test pour ses projets et ses expériences. Moi je devais l'assister et la Marionnettiste devait s'occuper des tests. Au final... Ça n'a pas duré longtemps.

 Moins d'un an après notre installation, on a commencé à avoir des problèmes. Des lettres anonymes, des mecs qui suivaient la Marionnettiste ou l’Écureuil quand ils étaient seuls, des tags nocturnes... Bref, du harcèlement classique anti-mutant. Ce racisme évident que la Marionnettiste et moi-même avions déjà subit par le passé et dont nous étions témoins tout les jours dans la rue envers des mutants moins discrets que nous. C'est comme ça qu'on a commencé. On a sécurisé un peu plus le bâtiment. Rajoutant un code digital plutôt qu'une clef à l'entrée et on a réaménagé les trois premiers étages pour accueillir des mutants en danger. Le problème c'est que ça a provoqué des... ben des problèmes. Une nuit, une bandes de mecs armés sont entrés, avec pour objectif de ''Purifier'' l'endroit. Pas de chance pour eux, ils sont tombés au milieux d'une partie de strip poker assez avancée à laquelle participait une fille capable de changer l'état de l'eau, et elle n'a pas trop apprécié l'intrusion. (J'avoue que j'avais aussi d'autres projets pour la soirée) Les mecs ont finis gelés sur place, pour la plupart morts, pour les autres en état de choc. Ça a été pour moi un genre de révélation. Si ces mecs avaient pu entrer, d'autres le pouvaient. Et on n'aurait pas toujours une jeune fille canon en petite tenue et à fleur de peau sous la main. Quand j'en parlais avec l’Écureuil, il m'expliqua qu'il y avait déjà réfléchit. Il voulait créer des drones de garde, pour prévenir des incidents du même ordre, mais il lui manquait des composant jamais fabriqués, raison pour laquelle il me proposa d'explorer une nouvelle facette de mon pouvoir. Celle du modèle théorique.

 Littéralement, il me demandait de cesser de reproduire des matériaux existants, mais de créer des nouveaux matériaux. Par exemple, lors de notre premier test, nous avions choisis quelque chose qui n'était pas dangereux, un alliage de métaux. Je devais mêler du titane et du tungstène (un alliage très efficace qu'on a réutilisé plus tard). Au lieu de mélanger les deux métaux, comme pour un alliage classique, j'ai organisé la plaque de titane pour qu'un atome sur deux soit du tungstène. Le résultat à dépassé nos espérances les plus folles. Du coup on a continué, pour créer des batteries au lithium plus performantes et des coques monobloc pour les drones de l’Écureuil. Le gros problème de ces pièces, c'était que j'étais le seul apte à les faire. Comment dire que le statut de machine de création industrielle ne me plaisait guère ? Ben littéralement, je lui ai dis que ça ne me posait pas de problèmes sur des prototypes ou des pièces uniques, mais que je n'en ferais pas des centaines ou même des dizaines. On s'est trouvé un arrangement à l'amiable, je l'ai plutôt aidé à mettre au point des machines permettant de créer ce dont il avait besoin et je n'aurais plus à créer manuellement que les pièces les plus importantes (et malheureusement couler les alliages, mais bon, il est futé il ne me le demande pas trop souvent et c'est généralement en échange d'un truc cool ou pratique) N’empêche que grâce à ça, on a pu commencer le travail sur les armures de protection en mettant au point les V1 et V2. Le fait d'être masqués nous a permis d'évacuer de plus en plus de victimes du racisme montant dans les ghettos. On les aidais ensuite à s'installer dans des endroits plus adaptés hors de la ville. En fait c'est quand on a commencé à être efficace sur l'extraction de mutants menacés qu'on a étés contacté par l'institut Xavier.

 Un jour on a reçu une invitation vers un établissement scolaire. J'avoue que sur le moment ça ressemblait à un piège et que j'avais prévu une petite V1 sous mon blazer (J'avais un petit coté bibendum, mais bon...) On a rencontré un vieux télépathe qui nous a expliqué le fonctionnement et l'utilité de son école. Un truc pratiques pour les jeunes, mais aucun de chez nous n'était intéressé par un truc comme ça. Nous, rester planqués dans un bled paumé ? Non. Nous on avais besoin d'agir contre les connard qui brûlaient vifs des mutants dans des ruelles sombres ou contre les mutants qui profitaient de leurs pouvoirs pour commettre des atrocités du même genre sur des humains innocents. La guerre contre les mutants tueurs d'humains, les serviteurs de Magneto ? Ouais, mais pas à temps plein. La lutte c'est pas une bataille de temps en temps. C'est un combat continu contre les vrais ordures de la rue. Il a pas eut trop l'air d'aimer notre réponse, mais par contre il a apprécié l'idée qu'on lui envoie les ados qu'on récupérait. C'était un soulagement pour nous aussi à vrai dire, parce qu'on était jamais totalement surs des familles d’accueil dans lesquelles on les plaçait. On a donc conclu l'arrangement. Les gosses et les adultes volontaires passaient par l'institut, et en échange il nous envoyait ceux qui sortaient de chez lui avec l'intention de faire le même boulot que nous. J'avoue que jusqu'ici on a eut que deux mutants qui nous ont rejoint par ce biais, mais c'est pas très important. On est toujours la et on sauve des vies presque quotidiennement.

 Aujourd'hui, on a un peu évolué. On possède une petite tour ultra sécurisée dans le sud de Manhattan, on a pas moins de vingt-deux employés, dont quatre mutants. Deux Faucons dorment sur le toit juste au dessus du penthouse et trois véhicules d'interventions au garage. Les mutants de l'équipe et les humains que ça intéressait ont leurs propres apparts sur place et on a quatre dortoirs pour quand on a besoin de loger quelqu'un. Trois étages entier de labos et un de salles de test. Juste entre les appartements et le penthouse, le QG opérationnel des Saltimbanques. On a passé un contrat avec la mairie nous signifiant le droit de vol sur la zone de New-York en échange d'une cohabitation obligatoire avec la police dans le cas d'une intervention liée à des mutants (J'ai regretté plus d'une fois, par exemple lorsqu'un tank humain à tenté de braquer une banque. Qui aurait cru qu'un simple taser l’arrêterait ?) On est pas beaucoup, et on reste des mortels, mais tant qu'il y aura des enfoirés pour croire que les mutants valent mieux que les humains ou l'inverse... On sera la pour lui expliquer à quel point il se trompe. Et à coups de fusil s'il le faut.
   

   

Skylar


   
X-Men
   

○ Prénom et Nom : Skylar ''Sky'' Hâdy
   ○ Nom de code : Kick-nétic
   ○ Age : 31 ans
   ○ Race : Mutant
   ○ Alignement : Magneto
   ○ Métier : Professeur d'arts martiaux
   ○ Pouvoir : Je charge et décharge les objets que je touche en énergie cinétique. Je m'explique.

Absorption : L'objet activé en absorption ne ressentira plus les effet d'aucune énergie cinétique. Il va emmagasiner cette énergie et se couvrir au fur et à mesure de gravure qui vont s'approfondir allant jusqu'à s'illuminer doucement s'il est très chargé. Il est indispensable que je touche l'objet pour que ça marche.

Relâchement : Je libère l'énergie cinétique emmagasinée dans un objet. C'est tout ou rien. Je peux pas choisir une quantité précise. Par contre je peux choisir l'axe de libération. C'est très dangereux sur des objets qui ont prit beaucoup de coups, ou des coups puissants. Genre mes fringues avec lesquels je me suis faite tirer dessus, ou mes chaussures quand j'ai sauté d'un immeuble... Je peux vous assurer que c'est une expérience... Désagréable. Je peux le faire à distance. Si je vois l'objet. Si un objet est trop loin de moi (genre soixante mètre), il va se décharger graduellement jusqu'à perdre toute énergie.
   



   

   
Cherche coiffeur (mort ou vif)

   - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Je suis grande. Je fais presque un mètre quatre-vingt-dix... Croyez moi, quand on est une femme c'est pas toujours facile à vivre. Athlétique (c'est normal pour une prof de sport, non?), j'ai la peau mate des ancêtres de mes parents. J'ai hérité des cheveux bouclés de ma mère et des yeux azur de mon père (qui m'ont valu mon prénom, les yeux du ciel comme il disait).

   - T’as des signes particuliers ?  J'ai des marques blanches sur la peau. Pas des tatouages. Ce sont des marques apparues avec ma Mutation. Elles sont le signe de cette dernière. Et une cicatrice autour de l’œil... Un mauvais souvenir

   - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : J'aime le léger. Les tenues qui me permettent une liberté de mouvement totale. Bon, en hiver ça implique de mettre un grand manteau autour si je veux pas mourir de froid, mais le reste du temps ce sont des tenues fines, des petits tops débardeurs, des shorts, des joggings... Bref, rien de serré et raide. Sauf ma tenue de combat. Là j'ai une combinaison intégrale et moulante. Souplesse et protection intégrales sont au rendez-vous.

   - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Pas vraiment non. Je me bat au poing, au pied et au bâton, mais il est rare qu'un bâton dure très longtemps entre mes mains. Je fini toujours par le lancer pour une raison ou une autre.
   

   
   
Skylar

   
Interview avec Fox News

   - T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? Pas trop. Évidemment je suis connectée, je tiens à jour la page de mon Dojo, et je récupère des nouvelles de potes mutants. Mais je suis plus une adepte de la course à pied que du cocooning derrière un écran...

   -Ta famille est cool et fonctionnelle ? Elle l'était. Mais aujourd'hui j'ai plus de nouvelle d'eux. Mon père, pacifiste convaincu, n'a jamais pu supporter mes choix de vie et ma mère est profondément persuadée que je suis dans l'erreur. Ils vivent dans l'Atlas désormais et je ne vais jamais les voir. C'est très bien comme ça. Je les aime mais nous ne pouvons pas nous entendre.

   - C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Le sport, tabasser des mecs de la LIRAH, et... Tabasser les mecs de la LIRAH pendant mon sport. Et j'aime bien enseigner aussi.

   - Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Réveil matin, 6h, entraînement, puis nettoyage du Dojo avec Holy, leçons du matin, un peu de détente et déjeuner. Puis leçons de l'aprèm, une petite promenade pour le goûter et leçons du soir. Puis détente jusqu'à 23h et dodo. J'aime les choses simples.

   - Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Je dirais à tout ces connards de la LIRAH qu'ils ne perdent rien pour attendre. Et que même au fond d'un trou je les trouverais pour les tabasser.

   - Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Et puis quoi encore? S'pèce de taré....

   
Histoire (courte)

   Ma mère s'appelait Namaouwa Freedom, elle était anthropologue et professeur à l'université de New York, mon père s'appelait Rafi Hâdy Mamnoun Abdul-Salâm, mais la plupart des gens qui le connaissaient l'appelaient Rafi. Il n'a jamais compris pourquoi. Il était Guide dans les montagnes de l'Atlas et elle voulait rencontrer les populations Berbères. Croyez moi, vous verrez rarement couple aussi mal assortit et pourtant si amoureux l'un de l'autre.

On a grandit à New York, mais j'ai fais de nombreux voyages au Maroc au court de mon enfance. J'avais une vie des plus heureuse avec deux parents adorables. Franchement, j'aurais pu être la gamine joyeuse des publicités tellement c'était le rêve. Mais voilà... Les humains sont des pourritures. Au début de mon adolescence, mon corps à commencé à changer. Et je parle pas de la puberté. Des marques sont apparues sur ma peau et j'ai commencé à ressentir des choses nouvelles.

Mon père m'a beaucoup aidé à surmonter cette crise au début. J'ai appris à gérer le truc... Jusqu'au début du lycée. Et là, ça a été l'enfer. Les mots dans le casier, les bousculades "accidentelles", les insultes à travers le couloir bondé. Pas facile d'être une fille afro-marocaine, voilà que j'étais en plus la "bizarroïde". J'ai bien essayé de les ignorer, ou de faire remonter les problèmes, mais personne ne voulait m'écouter. Même mon père me disait juste de garder la tête haute, d'être fière de qui j'étais et que l'orage passerait.

Alors j'ai serré les dents. Jusqu'à ce qu'un jour je relâche mon pouvoir au lycée. La bousculade de trop, le mec à volé à travers le couloir et atterrit quelques mètres plus loin, l'épaule disloquée. Je n'avais pas levé le petit doigt. Et mon T-shirt ne contenait ce jour là que les bousculades du jour. Mon père ce jour là m'as passé le savon le plus important de ma vie. Lui qui abhorrait la violence, il était devenu blême lorsque la proviseur lui avait dit ce qui s'était passé.

La riposte n'a pas été longue à venir. Ils m'ont chopés à plusieurs dans un couloir sombre. L'un d'entre eux à sortit un cutter pour que "tout le monde sache ce que j'étais" et m'as tailladé le visage pendant que les autres me tenaient. Puis il m'ont jetée au sol et ont commencé à me bourrer de coups. Je n'ai pu en absorber qu'une partie à l'aide de mon pouvoir et lorsque j'ai eut assez, j'ai tout relâché dans le sol, le fracturant dans un bruit sec. Ils ont prit peur et sont partis.

Cette fois-ci l'inquiétude de mes parents prit le pas sur la déception, mais quelque chose était cassé en moi. J'avais du mal à savoir quoi, mais je savais que c'était l'absence de réaction et la politique de non-violence que mon père m'avait toujours enseigné qui avait causé cette souffrance. Alors j'ai décidé d'appliquer la méthode inverse et de voir ce que ça donnerait. Je suis devenue violente. Et je me suis vengée.

Un par un je les ai attrapés et tous je les ais passés à tabac. Mais ça n'était jamais assez. Quand j'en ai eut terminés avec mes tortionnaires, je me suis mis à chasser les gens qui propageaient ces idées de haine sur les mutants. C'est à l'occasion d'une de ces chasses que j'ai rencontré Holy, qui faisait la même chose que moi... De façon plus subtile. Le courant est tout de suite passé entre nous et j'ai rejoint la Confrérie à ses cotés. Ayant les mêmes gouts pour les sports de combats, nous avons ouvert notre Dojo ensemble. J'ai rien contre les clients humains... Mais ceux qui parlent mal des mutants ressortent avec les deux jambes brisées.

C'est lorsque je leur ai parlé de la Confrérie que mes parents ont abandonnés. Je crois que jusqu'ici ils avaient encore un peu d'espoir. Ils ont quitté le pays pour retourner chez mon père. Je ne les ai pas revu depuis. Ils me manquent un peu, mais je sais que nous ne pourrons jamais nous accorder. Ils ne sont pas mutants, ils ne peuvent pas comprendre que nous devons gagner notre respect par la force sous peine de nous faire écraser. Point à la ligne.
   

   

Saukko


   
Zombieland
   

○ Prénom et Nom : Saukko Yhdessä
   ○ Age : 27 ans
   ○ Nationalité : Finlandaise
   ○ Métier avant l'apocalypse : Interne dans un hôpital/étudiante en médecine
   ○ Lieu de vie :  La ville, dans une ancienne pharmacie, sécurisée et bien équipée
   ○ Occupation : Fabrication de matériel médical (médicament, pansements, bandages et autres produits utiles) et revente de ces objets (ainsi que de tout autre chose glanée et inutile pour nous). Consultations médicale occasionnelle.
   



   

   
Cherche coiffeur (mort ou vif)

   - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Pas très grande. Mais assez pour vous latter les burnes si vous voulez savoir...

   - T’as des signes particuliers ? Un signe particulier ? Non.... Je vois pas... Ma cécité peut-être ? Ou le fait que j'ai un bandeau sur l’ÉNORME cicatrice qui me sert d'yeux ?

   - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Confortable et silencieux. Puisque je peux pas voir, c'est parfois un mélange visuel un peu hétéroclite. Parfois Vilho m'aide un peu à choisir, mais j'aime pas me compliquer la vie. Sauf pour mon bandeau. Là je le laisse choisir la couleur que je porte. Toujours.

   - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Mon bâton de marche (C'est une lance, mais je l'utilise majoritairement pour marcher) et ma sacoche. Et mon frère bien sur, même si je le porte pas, je le lâche jamais.
   

   
   
Saukko

   
Interview avec un zombie intello

   - Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Genre je vais parler cette langue de péteux... L'anglais oui...

   - Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Inutile. Je préviendrais peut-être mon frère, puis je m'éloignerais pour mettre fin à mes jours sans qu'il n'ai besoin de le faire lui-même.

   - Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? J'essaye de m'échapper... C'est pas comme si je pouvais les voir...

   - Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Mon frère.... Et aucun autre si ça ne me rapporte rien. La gentillesse j'ai déjà donné. Et puis de toute façon je peux pas les voir

   - Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Une sortie de récupération de matériel avec mon frère, généralement le matin, pour profiter des moments les moins bruyants. Et l'après-midi soit je travaille dans mon laboratoire, soit on va vendre des médicaments dans la colonie. Ils payent en nourriture et en truc qu'on ne peut ni trouver ni faire. Je fais aussi des consultations parfois. J'ai pas mes yeux, mais j'ai encore mes mains et mon cerveau. Les yeux c'est du bonus, le patient peut voir. Je fais le reste.

   - C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Aucune chance.... Je vois mal comment ça pourrait.... Ha ha, je VOIS mal....

   
Histoire (courte)

   Je suis née dans la ville de Mikkeli, en Finlande. J'étais un bébé braillard et moche comme tout les autres... Et quelques seconde après, sortait mon frère jumeau, Vilho... Tout aussi braillard et fripé. On a grandit comme des gamins sans histoire, peut-être moins en recherche d'amis que les autres enfants puisqu'on grandissait avec un ami perpétuel. Mon frère et moi nous sommes toujours entendus comme des larrons en foire, toujours à se chamailler gentiment, à faire des plans sur la comète ou à se raconter des histoires. C'était cool. Puis on a eut douze ans, j'ai commencé à avoir mes règles et nos parents ont commencé à psychoter. Ils nous ont collé dans des chambres séparées, sous prétexte qu'il n'était pas convenable qu'une fille et un garçon dorment dans la même pièce, surtout pas frère et sœur.

Loin de nous éloigner l'un de l'autre, ça nous a poussé à nous rapprocher encore plus, un peu par défi, un peu pour relever l'insulte qu'ils nous faisaient. La première chose qu'on a fait, ça a été apprendre le morse, pour continuer à discuter le soir. Simplement à travers le mur plutôt qu'en papotant. C'était un peu technique au début, mais avec la pratique viens le naturel. En moins d'un an, on discutait en morse comme à voix haute. C'était drôle, et on pouvait avoir des discutions discrètement sous la table, ma main morsant sur sa jambe ou l'inverse. Nous rapprochant toujours plus l'un de l'autre, nous éloignant des autres jeunes, nous nous somme attiré des regards d'incompréhension ou de dégoût, chacun s'imaginant ce qu'il voulait. Ces regards glissaient sur nous, nous étions heureux et satisfait ensemble. Je savais ce qu'il voulait et inversement, chacun finissant les phrases de l'autre. C'était la symbiose.

Ayant réussi à convaincre nos parents de nous laisser avoir une collocation sur Helsinki pour nos études à condition d'avoir deux chambres et salles de bain bien distinctes, nous somme parti étudier. Lui l'art, moi la médecine. A cette époque je rêvais de devenir chirurgienne ou laborantine pharmaceutique. Aussi j'ai suivi les deux cursus avec ardeur, alternant les cours avec les révisions et les petits boulots pour payer quelques folies. Le soir venu, je me reposais, blottie contre le dos de mon petit frère, ayant lâché mon bureau et mes révision dans la chambre d'amis. C'est toujours pratique pour recevoir une deuxième chambre vous savez...

On a entendu parler de l'épidémie assez tardivement. A l'époque on cherchait encore à soigner les gens. C'est justement lors d'une de ces tentatives que c'est arrivé. J'étais dans la salle IRM avec deux autres collègues, à l'époque j'étais médecin stagiaire. Mon maître de stage et ami le Docteur Camden gérait la machine depuis la cabine et les deux autres tenaient le patient, qui se débattait comme un diable. Quand il a mordu l'un des deux, en abîmant la machine, j'ai su que ça aller merder. Je pensais pas à ce point. Quand mon deuxième collègue s'est vu égorgé par une paire de mâchoires, j'ai paniqué. J'ai couru vers la porte. Sauf que le docteur Camden avait déjà verrouillé la porte vitrée, son regard paniqué fixé derrière moi. J'entendais les rotation de l'IRM s'accélérer au delà du seuil de sécurité. Il avait forcé la machine pour la faire éclater, espérant que ça éliminerait l'infecté. Le salaud. La dernière chose que j'ai vu, c'est cet enflure qui fuyait, et une grande lumière blanche quand la machine à éclaté, les morceaux taillant les trois victimes en pièces et venant se planter dans mes yeux. Puis tout est devenu noir.

Je me suis réveillée, tout était encore noir. J'avais un pansement sur les yeux, mais la douleur de ceux-ci m'a immédiatement révélé ce que je craignais. Le noir n'était pas du aux pansements. Je sentais mon frère (je reconnaissais son odeur et son souffle) à coté de moi. Autour de nous, comme masqué, il y avait des cris et des bruits de courses. Je reconnut l'odeur d'une des réserves médicales de l’hôpital. Je demandais à mon frère ce qui se passait. Sans que je sache pourquoi, il me répondit en morse plutôt qu'en parlant. Le virus avait submergé la ville et il nous avait abrité ici en attendant que les choses se calment, ayant bloqué la porte avec une armoire. C'était lui qui avait grossièrement pansé mes yeux ravagés. Quand je lui racontais ce qui était arrivé, il entra dans une colère noire à l'encontre de Camden, mais à aucun moment il ne prononça un mot. Je ne savais pas encore qu'il avait perdu l'usage complet de sa voix.

Lorsque les choses se sont un peu calmées, nous avons fuit à travers le pays. Ensemble. Tout les deux et personne d'autre. Nous n'avions jamais été très amis avec qui que ce soit, mais ce qui était arrivé avec mon mentor nous avait refroidit définitivement sur le concept d'accorder un peu de confiance à un autre être humain. Vilho est fiable. Personne d'autre. Nous nous somme promis de veiller mutuellement l'un sur l'autre, chacun palliant les faiblesse du second. Il est mes yeux, je suis sa voix. Nous avons pas mal bourlingué avant de finir par atterrir dans les alentours de Vannstad, une petite ville de Norvège. On savait qu'il y avait une colonie de survivants dans le coin. Plutôt que de confier notre sécurité à des inconnus, on s'est installés dans une pharmacie.

L'endroit était pas luxueux, mais on a su le nettoyer et le sécuriser (en bloquant tout les accès, classiques). La majorité des médicaments génériques avaient disparu, mais il restait pas mal de produit peu courants. Mon objectif était d'utiliser cette colonie de survivants comme gagne pain. Après tout ce temps, les denrée médicales devaient manquer. Et devinez qui était presque diplômée d'un doctorat en chimie pharmaceutique ? C'est Bibi ! Du coup après un pillage du matériel qui nous manquait (et un peu de bricolage pour ce qu'on n'as pas pu trouver, mais c'est pas comme si on allait avoir une commission d'hygiène au cul), on a pu commencer à faire des produits basiques. Antalgiques, analgésiques, désinfectant et autres poudres et liquides sauveur de vie. C'est un marché qui paye bien.
   

   

Djana


   
Alpha Perdu
   

○ Prénom et Nom : Djana Contrevent
   ○ Age : 31 ans
   ○ Race : Nemien (±75%, il y à un peu d'humain dans le fond)
   ○ Métier : Capitaine du Anzidorr, vaisseau de désossage et de remorquage
   



   

   
Cherche coiffeur (mort ou vif)

   - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Pour les membres de ma race je suis de taille moyenne tirant sur le petite à cause de mon ascendance humaine. J'ai des membres plutôt fins et une structure osseuse plutôt fragile. Mon coté Nemien m'a offert une jupe de tentacules de type calamar,  c'est à dire au nombre de dix dont deux plus longs que les autres sous lesquels se cachent des jambes très gracieuses, merci de ne pas chercher à regarder messieurs l'absence de hanche m’empêche de porter des dessous...

   - T’as des signes particuliers ? J'ai hérité des seins de ma mère... Mais je n'ai pas de tétons... Enfin, j'en aurai jamais grand usage parce qu'un médecin m'a révélé que j'étais tout simplement stérile. Je n'aurais jamais à porter un enfant de la honte comme ma mère l'avait fait. Ni de nez non plus... Donc aucun odorat... C'est chiant pour cuisiner, heureusement que mon système papillaire est totalement fonctionnel. Par contre j'ai une peau recouverte de Chromatophores... Je peux changer de couleur à volonté. C'est cool.

   - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : En tant que Nemienne j'ai pas trop le choix. La majeure partie du temps je porte une combinaison intégrale, utilisant mes jambes pour mes déplacer. Même si j'ai une résistance un poil plus longue à l'air parce que je suis un quart humaine, je dois pas rester hors d'un liquide plus de quelques minutes. Parce que j'ai une flemme monstre, je suis généralement nue dans l'eau. J'ai rien à cacher. J'ai quand même le luxe de posséder un générateur de micro champ aqueux, pour pouvoir me balader ''à l'air'', avec des vêtements normaux. De temps en temps. Pas souvent.

   - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Non. J'adapte mon équipement à la situation. Sauf si on prend en compte la clef d'activation et de commandement de l'Anzidorr... Je l'ai greffée dans mon bulbe rachidien. On ne me la prendra pas sans me tuer.
   

   
   
Djana

   
Interview avec un poulpe

   - Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) Je vis à bord de mon appareil, l'Anzidorr, un vaisseau de récupération et de recyclage de carcasses. Outre nos activités de découpe, de pillage et de remorquage, on nous missionne parfois pour des missions de courrier rapide à bas prix puisque l'engin a des performances vitesses particulièrement impressionnantes pour sa classe. J'y tenais pour toujours être les premiers lors de la sortie d'un space hulk ou après un conflit pour piller les restes.

   - Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Tout le monde, et particulièrement le droïde, il essaie de m'amadouer avec cette tête à la con. Le poulpe me doit du fric et j'ai l'intention de le transformer en beignets s'il ne me le rend pas très vite rien à foutre que ce soit un cousin.

   - Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Généralement que je suis une personne froide et sans aucun scrupule, mais qui fait très bien son travail et respecte toujours ses engagements. C'est une question de principe chez moi, la parole donnée est sacrée dussé-je en mourir (pas que ce soit déjà arrivé).

   - Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? La loi ne m'est pas vraiment utile. J'aime mon travail, et il se trouve que celui-ci n'est pas toujours légal. Du coup la loi a tendance à me causer plus d'ennuis qu'autre chose. Et de toute façon elle ne protège que ceux qui ont de l'argent. La politique et la confédération me donnent envie de vomir, des crabes qui veulent tous la plus haute place du panier pour y crever inutilement. Ces gens mériteraient de vivre dans la boue, puis d'y crever, parce qu'ils sont incapables d'apprendre. Quand à l'écologie... Ben vu que je fais dans le recyclage, je suis écolo, non?

   - Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Un peu de viande, vérification que mon vieux tas de ferraille tiens encore le coup, et ensuite je vérifie qu'on a aucune cible disponible en utilisant l'analyseur de fréquence de spectre et les news locales au cas ou il y aurait eu un conflit. Si on en trouve, on décolle et on va le chercher, sinon on reste sur place pour se détendre.

   - Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Ben je note l'emplacement, je vais revendre l'Anzidorr, j'achète de quoi m'installer et vivre tranquille jusqu'à ma mort et j'y retourne en n'en parlant à personne. J'emmerde le monde, moi je veux la paix, cassez pas les couilles.

   
Histoire (courte)

   Je suis l'enfant d'un viol. D'un viol à répétition à vrai dire. Ma mère était une hybride humano-nemienne enfant elle-même d'un viol. Nous vivions dans un des bas quartier de la capitale de Buu, parmi les bulles les plus sombres que seuls les Nemiens atteignent sans un équipement de protection avancé. Dans cette zone où la loi n'est qu'une vague idée dont personne ne se préoccupe, ma mère était un genre d'esclave. Libre de ses mouvements, mais à la merci de tous pour tout ce qui pourrait passer par la tête de ses tourmenteurs. Sa mère avait été enlevée et soumise au même traitement jusqu'à sa mort en lui donnant vie. Ouais, ma famille n'est ni cool ni fonctionnelle.

J'ai passé les trois premières années de ma vie à devoir me taire. Ironiquement, je n'ai du ma survie qu'à la lactation de ma mère et l'assouvissement de quelques fantasmes. Bref. Quand j'ai eu sept ans et qu'elle s'est aperçue que contrairement à elle j'étais capable de nager en dehors de l'habitat, elle m'a ordonné de fuir. Je suppose que c'était un acte de bonté de sa part parce qu'elle ne me souhaitait pas une vie comme celle qu'elle avait eut . Ou de lâcheté pour ne pas avoir a assumer mon éducation ou avoir de la concurrence. J'en sais rien. Je m'en fous. Je suis jamais revenu voir si elle avait survécu. Pour moi elle est morte le jour ou elle m'a pointé une arme dessus pour que je parte.

Je me suis faite mendiante, dans les ruelles les plus lumineuses de la ville, j'utilisais le charme de mes grands yeux noirs pour amadouer les riches en accordant ma couleur à celle de leurs vêtements. Ça marchait plutôt bien et j'ai pu survivre comme ça deux ans. Un jour j'ai été abordé par un marchand de tissus qui cherchait une assistante et mannequin qui aurait ma capacité à toujours aller bien avec les vêtements qu'on lui ferait porter. Il me faisait miroiter de l'argent, mais surtout un lit aquatique, la possibilité de ne plus me brûler la peau à l'air sec lorsque je mendiais trop longtemps. J'ai accepté.

Comme je n'avais aucun état civil, Kaendrick (le marchand) m'a fait déclarer comme sa fille. Il prétendait ne pas roulait sur l'or, et qu'il comptait sur moi pour lui permettre d'obtenir des contrats juteux. Il était surtout avare comme un écureuil et usait de cette technique pour ne pas avoir a payer un véritable mannequin à couleur adaptable. Il n'était pas non plus trop désagréable aussi suis-je rester vivre auprès de lui quelques années. C'est lui qui m'a fournit mon générateur de microchamp aqueux. Un outil foutrement pratique quand il s'agit d'en jeter visuellement sans se cramer la peau. S'il était pingre en général, ça il a pas regardé à la dépense, je crois que le fait de me voir souvent en combinaison à du gêner son humanité.

C'est fou ce qu'une petite fille d'une douzaine d'années avec une robe large peut cacher sous son jupon, à commencer par mes tentacules que personne n'avait le droit de voir lors de meetings importants. Kaendrick ne les aimait pas, ils le mettaient mal à l'aise. Vu qu'ils grandissaient en même temps que moi, ils devenaient de plus en plus difficiles à cacher et à mesure que ma silhouette devenait plus féminine, mes appendices étaient la source de plus en plus de disputes. Le soir ou Kaendrick me dit que le lendemain nous allions voir un médecin pour préparer l'opération qui les retireraient définitivement, je n'ai pas réfléchis une seconde. J'avais dix-sept ans, j'étais déterminée, j'ai réuni le peu d'affaires qui me seraient utiles et je me suis tiré avant le matin.

Moins de quatre heures plus tard je quittais l'orbite de Buu à bord d'un vaisseau de désossage, le Lyndiather, une usine de découpe de métal qui réunissait plusieurs centaines de personnes à bord, des vaisseaux mineurs et des équipes de découpe par dizaines. J'avais réussi à me faire embauché comme mousse. Mes tentacules me permettaient de manier de nombreux balais à la fois aussi je pu garder le rythme malgré mon manque d’expérience. Mon camouflage naturel m'a permis d'échapper à de nombreux soupirants peu subtils et de peu à peu me faire une place dans l'équipage très tournant de l'engin.

Au fils des années, j'ai appris les rouages de la machine, j'ai intégré une équipe de découpe pendant deux ans mais ma faible carrure m'a obligée à rejoindre plutôt les équipages mécaniques des vaisseaux mineurs. Je me suis d'ailleurs entiché des modèles Matadon dont j'appréciais la manœuvrabilité malgré des dimensions imposantes. Après neuf ans, j'étais devenue une vrai désosseuse professionnelle, je commandais une équipe de vaisseaux et j'étudiais auprès du capitaine pour apprendre à commander un vaisseau complet, avec d'autres chefs d'équipes. Il envisageait de fonder une flottille pour sa compagnie plutôt qu'un unique vaisseau. Le projet se concrétisait un peu lorsque Kaendrick est mort.

Je n'avais gardé aucun contact avec lui, mais un matin alors que je sortait de mon appartement à la Station Kirili, je suis tombé sur un cravaté. Un assistant de notaire qui m'apprenait que mon ''père'' été décédé dans un accident de glisseur et qu'en l'absence de testament j'étais son unique héritière. J'ai ainsi mis la main sur une coquette somme, notre ancienne maison et deux trois entrepôts de tissus divers. J'ai commencé par vendre maison et fond de commerce au plus offrant. Les tissus, j'avais donné, merci bien. Et avec cet argent, j'ai décidé de tout plaquer pour me lancer à mon compte.

Même si je le respectait pour tout ce qu'il m'avait appris, je n'avais aucune attache avec le Capitaine du Lyndiather ou un quelconque membre d'équipage. Et leur méthode d'activité ne me convenait pas, trop lente, trop... tranquille. Je me suis donc fournit un vaisseau d'occasion en bon état, un modèle Matadon justement. Je l'ai entièrement fait rénover, y passant la majeure partie de ma récente ''fortune'', ajoutant un espace de vie imposant au dépend du volume de stockage, et surtout poussant ses performances question vitesse au maximum. Je voulais un engin rapide, imbattable dans sa catégorie et capable de rejoindre n'importe quelle parcelle de la galaxie en moins de temps que toute forme de concurrence. Et j'ai pas été déçue.

Aujourd'hui, quatre ans après ce jour, je ne dirais pas que je roule sur l'or, mais j'ai un train de vie correct, je suis satisfaite de la vie telle qu'elle est, avec son lot d'aventure, de frisson et de flouze. J'ai monté un équipage qui croit au fil des mois, étoffant les possibilité techniques du vaisseau. Je crois pas qu'un jour j'en prendrais un plus grand... Mais qui sais. La vie est longue et l'avenir incertain.
   

   

Khael


   
Aventures du passe
   

○ Prénom et Nom : Khael la flamboyante
   ○ Age : 23 ans
   ○ Alignement : Neutre
   ○ Race : Humaine
   ○ Classe : Dragonnier
   ○ Métier : Missionnaire et mercenaire pour payer ses frais de bouche
   



   

   
Cherche coiffeur (mort ou vif)

   - Grand ou petit ? Ou entre les deux ? A l'échelle des humains, je suis plutôt moyenne tirant vers le grande. Comme je suis athlétique mon corps musclé donne l'impression que je suis plus grande que je suis vraiment... Mais comme j'ai souvent Griff à coté de moi... J'ai généralement l'air petite de loin.

   - T’as des signes particuliers ? Sur mon corps se trouvent les marques du Culte. Le soleil de Rasha sur mon ventre, les ailes du Dragon sur les épaules et les Flammes du ciel sur mes avant-bras et mes mains, cachées sous mes gantelets. Et mes cheveux aux couleurs des flammes bien entendu, roux à la base, blonds au extrémités. C'est une crête naturellement dressée. Je crois que c'est à cause du Lien. Avant ils étaient juste blonds et ondulés.

   - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Je porte des vêtements léger, souples et solides. Des pantalons larges, des hauts étroits et minimalistes. Le but est de favoriser la liberté de mouvement. Je porte aussi souvent ma cape de fourrure autour de la taille, comme une jupe. Elle ne me gêne pas quand il fait bon, mais lorsque je monte trop haut avec Griff, elle m'évite d'attraper la mort. Les chaussures sont un luxe dont je me passe. J'ai appris à marcher sur des charbons ardents, le sol n'est qu'enfantillages.

   - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Mes gantelets. Ils sont la source du Lien, le catalyseur du Feu du ciel, ou plutôt du feu de Griff dans mon cas. Ils couvrent mes mains et mes avant-bras et si je devais les retirer je mourrais probablement.
   

   
   
Khael

   
Interview avec un troll à trois orteils

   - Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Les dragon-fée sont une insulte à la gloire des Dragons. Comment peut-on appeler dragon une entité si ridicule et dénuée de majesté?

   - Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Tenter de berner un messager de Rasha est toujours une mauvaise idée. Je pars du principe que tout le monde dit la vérité jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu'il ment. Et là je lui fais subir la juste vindicte de ma terrible vengeance.

   - Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Je me dois d'affronter toute menace sans crainte. Si Rasha le veut, nous vaincrons, et dans le cas contraire nous irons voler à ses cotés dans les cieux éternels.

   - Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Je me blottis contre Griff, sous son aile, enroulée dans ma cape. Je n'ai que peu de possessions terrestres et une maison n'en fera probablement jamais partie.

   - Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Voler, prêcher la parole de Rasha, voler à nouveau. Parfois remplir un contrat de mercenariat pour obtenir un peu d'or et payer les choses indispensables à notre vie de tout les jours. Des vêtements, des outils, du savon.

   - Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Le quoi?

   
Histoire (courte)

   
Le culte de Rasha:

Je suis née au sein du Temple du Dragon, niché au cœur des montagnes. Là bas, j'ai grandi avec les novices. Le matin, nous apprenions les préceptes de la religion de Rasha, et l'après-midi, nous apprenions à maîtriser nos corps et nos esprits en sus des corvées. A l'époque, j'ignorais que j'avais été choisie à ma naissance pour être un des Messagers. J'étais venue au monde en même temps que Griff avait jaillit de son œuf. Quand j'ai eut douze ans, alors que je maîtrisait la danse du Dragon et les sept premières postures de combat, on m'a appris qui j'étais et j'ai été séparée des novices. Eux continueraient leur entraînement de gardes ou de prêtre du Temple. Moi j'allais devenir un Messager.

On m'introduisit auprès de Griff, qui a l'époque était déjà immense et glorieux. La perfection faite vivant. Le fils du Dragon. Ensemble nous avons appris à nous défendre en équipe, à vivre dans la nature sans jamais dépendre d'autre chose que nos propres compétences et comment répandre correctement la parole de Rasha sans nous laisser corrompre par les mensonges que les démons susurrent aux oreilles des pauvres âmes innocentes. A l'age de dix-huit ans, j'ai reçu mes Gantelets, forgé par la mère Dragon en personne, mère de Griff. Lorsque je les ai mis, j'ai accepté le Lien et ils se sont incrustés dans ma chair, c'était très douloureux, j'ai senti mon corps être envahit par le Feu du ciel et j'ai cru que j'allais mourir. Lorsque je me suis réveillée, j'étais changée. Mon corps se mouvait d'une énergie nouvelle et je sentais la chaleur de Griff en moi. J'étais devenue un Messager.

Après trois ans passé à nous entraîner, principalement pour moi à maîtriser les Gantelets et pour Griff à maîtriser.... Sa nature profonde? Il passait beaucoup de temps à se battre avec les autres jeunes dragons et à prier alors que je m’entraînais dur tout les jours. J'aurais aimé être naturellement forte comme lui, mais je devais surmonter ma faiblesse d'humaine. Lorsque nous avons fêtés notre vingt-et-unième anniversaire, nous avons pris notre envol pour l'inconnu. Notre mission? Convertir le monde à la Foi véritable, les ramener dans la lumière du Soleil de Rasha. Tel est notre tâche jusqu'à maîtriser la vingtième posture de combat et réussir à découvrir la dernière. Alors nous irons chercher le second soleil et le ramènerons sur le monde pour que tous soient sauvés.
   


Dernière édition par Djerin Rashkae le Sam 16 Juil 2022, 20:27, édité 46 fois

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Re: Personne n'est parfait.... Dim 24 Mai 2015, 22:16
XD



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Re: Personne n'est parfait.... Mar 05 Jan 2016, 14:14
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Voila un message vers l'histoire de Djerin. Je savais pas ou la mettre d'autre.

Histoire de Djerin:


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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Re: Personne n'est parfait.... Mar 05 Jan 2016, 22:49
Premier et deuxième message édité ! o/

Par contre, j'ai quasiment rien lu pour le moment à cause d'un détail qui me chiffonne dès le début :/
Clairement, ton perso n'est pas humain. On le comprend assez vite dans la présentation physique. Du coup, je suis allée à la pêche et j'ai trouvé la précision au début de l'histoire : c'est un Devan'eyr. Même créée à partir d'humains, c'est une espèce à part entière dans la mesure où ses particularités sont spécifiques. Pour ce que j'en ai vu : la taille, la musculature, les dents acérées, la peau cendrée, les trous dans le dos, la communication mentale... Il y en a peut-être d'autres.

Ça ne veut pas dire que c'est pas cool, hein, mais malgré ce que tu dis au début de l'histoire, il n'est pas humain. Or, au début de la liste des espèces intelligentes répertoriées pour AP, il y a ceci :
Tu peux aussi proposer une nouvelle espèce en envoyant, à Nano. par MP, le formulaire ci-dessous dûment rempli.
Sans l'aval de Nano. pour l'espèce, impossible de valider cette fiche ><
Donc faut faire cette demande avant tout. Hop ! au boulot ! :f7896-:



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Re: Personne n'est parfait.... Mer 06 Jan 2016, 00:21
Réputation du message : 100% (1 vote)
*Garde à vous* SIR YES SIR!!!!

Edit: Fait


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
Alyaa

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Re: Personne n'est parfait.... Sam 06 Fév 2016, 19:41
Bien bien bien. Alors d'entrée, je vais t'avouer que je n'ai pas tout lu. Mais j'ai parcouru un peu la fiche pour me faire une idée générale et... Ben ça va demander un peu de temps.
Je n'ai rien contre le personnage en lui-même qui est très intéressant et plutôt bien construit. Le problème, c'est que ton p'tit bonhomme n'entre pas dans les cases. Ce n'est pas un shaman, ce n'est pas un Esprit, c'est un Esprit dans le corps d'un shaman. D'ailleurs, dans l'histoire, Fol dit qu'elle a permis à Toby de voir les Esprits. Si c'est le cas, ça veut dire que Toby n'était pas shaman et qu'on a alors un Esprit dans le corps d'un humain. C'est encore moins dans les cases (et ça remet en cause le tatouage). Quoiqu'il en soit, ça mérite réflexion.

On va en discuter entre nous et on te tiens au jus. Mais sache que si Toby/Fol est accepté, il faudra changer des choses qui ne sont pas logiques en l'état. Par exemple, Fol doit avoir un sacré paquets de personnes qui croient en elle (la vengeance, ça existe depuis toujours et ça a la vie dure) donc c'est nécessairement un Esprit très puissant. Si tel est le cas, non seulement deux personnes seules ne suffisent pas pour l'invoquer (donc même sans la présence de Toby, ça aurait foiré), mais en plus, elle est du même coup très surveillée par l'Administration. De ce fait, je doute que personne n'ait relevé son absence du monde des Esprit depuis 8 ans. C'est un exemple parmi deux-trois trucs, du même acabit, qui ne tiennent pas la route tels quels.
Pour le moment, ne touche à rien, il faut déjà qu'on voit si on peut accepter un Esprit piégé dans le corps d'un humain/shaman (?).

A tout vite ! :459*:



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Re: Personne n'est parfait.... Sam 06 Fév 2016, 19:51
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L'idée de l'Esprit piégé dans un corps humain  m'était aussi venue à l'esprit mais j'ai préféré me concentrer sur ma Anthem quoique mon idée était un symbiote, puisque le personnage était aveugle alors l'esprit lui a rendu la vue sauf que pour maintenir aussi longtemps le don de la vue, fallait fusionner ^^


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Re: Personne n'est parfait.... Sam 06 Fév 2016, 20:13
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Ouais ben c'est le genre de trucs qui devrait se retrouver dans la partie "Questions", genre « Est-ce que je peux faire un Esprit coincé dans un shaman/humain ? » XD
Mais bon, on va voir.
:gugussdalyaa:



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Re: Personne n'est parfait.... Sam 06 Fév 2016, 23:07
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J'ai tout mon temps, surtout si ça augmente ces chances d'être accepté.

Simple aparté par rapport à:
Alyaa a écrit:Si tel est le cas, non seulement deux personnes seules ne suffisent pas pour l'invoquer (donc même sans la présence de Toby, ça aurait foiré), mais en plus, elle est du même coup très surveillée par l'Administration. De ce fait, je doute que personne n'ait relevé son absence du monde des Esprit depuis 8 ans.

Pour l'invocation, j'ai précisé dans l'histoire que le père est puissant mais pensait invoquer un esprit faible (une langue qui fourche ça arrive même aux meilleurs).
Et dans l'histoire aussi, l'administration est au courant vu qu'il s'agit de ceux qui ont récupéré Toby/Fol après l'accident.

Alyaa a écrit:Fol dit qu'elle a permis à Toby de voir les Esprits
A ce sujet, j'avais un doute de savoir si le don se révélait à la naissance ou plus tard. Mais d'origine c'est un futur shaman, d’où le tatouage.


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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Re: Personne n'est parfait.... Dim 07 Fév 2016, 00:53
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Arf, comme j'ai dit, j'avais pas tout lu en détail xD Mea culpa pour les erreurs d'interprétation.

Ceci dit – et j'espère que ça ne te découragera pas pour autant de faire un perso dans Bruxia *^* –, on ne va pas accepter cette exception. Il y a trop de choses à adapter, modifier pour que ça marche et à la base, c'est quand même le personnage qui est sensé s'adapter au NM, pas l'inverse. Donc voilà, pas de possession. Désolée **

*donne des cookies d'encouragement* *596



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Re: Personne n'est parfait.... Dim 07 Fév 2016, 00:58
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:*ù16:  Bon, ben... On va recommencer autre chose


Edit: Parce que s'il y a bien une chose qu'on ne pourra jamais me refuser, c'est le droit d'être obstiné 8) Vous allez voir, je vais vous faire un pitit gars au pitit cookies vous allez pas en croire vos oreilles


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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Re: Personne n'est parfait.... Dim 14 Fév 2016, 12:04
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C'est clair que c'est une qualité indéniable chez toi et ça fait plaisir 8)
J'ai hâte de découvrir le futur petit gars au pitit cookies qu'on va pas en croire nos oreilles XD


Edit : mon cookiiiiiie D8 /SBAF/

Alors... Tain j'aime trop ce nouveau personnage, il est génial ! Et puis super attachant, avec ça XD
Bon, mais on a quand même un soucis. /pleure
C'est bien que t'aies pensé à dire que Nathaniel avait dû faire une demande et que la direction avait réfléchi avant de dire ok-c'est-bon. Mais en vrai, c'est pas possible. Dans la mesure où Nathanaëlle a une famille, le directeur n'a aucune raison de l'accepter dans l'école. Et même si elle était orpheline et tout, il y a des structures pour sa prise en charge et là encore, le directeur n'aurait aucune raison de l'accepter dans l'école juste parce qu'elle est amie avec un des élèves. Dans ce cas, quelle raison aurait-il de n'accepter que des Shamans et leurs familles ? °°
Bref, c'est super cool le coup des lettres, mais c'est pas logique que Nati se retrouve à Bruxia. Ça c'est un "détail" qui va être chiant à changer vu les circonstances, mais je peux vraiment pas faire de dérogation, c'est trop gros.

Dans le cas où tu trouves une solution (et je crois dur comme fer que tu vas y arriver avec ta persévérance légendaire XD), je reviens aussi sur ces quelques détails :
- son boulot : si Nati se retrouve à l'école, son salaire est versé par l'école. Tout simplement. Ce qui ne l'empêche pas de faire des extra au black ou de recevoir des pourboires pour les services rendus (genre l'aquarium à piranhas et tout).
- la connexion : je me doute que ça doit être une façon de parler, les 20K, parce qu'une école magique comme celle-là a sans doute une bonne connexion, en fait XD Même si certains ordi rament peut-être, indeed :p
- L'enlèvement de Nathaniel : alors depuis la loi shamanique qui dit que les Shamans ont le droit de garder un contact avec leur famille humaine, les enfants ne sont plus "enlevés" à proprement parlé. Les familles sont prévenues, on leur explique les trucs. Après, c'est pas impossible que des parents sous le choc renient leur enfant – how cruel is that! – (surtout qu'ils ont quand même pas trop le choix que de les laisser partir à 11 ans), mais ce n'est plus un enlèvement. Voilà, juste pour le détail ^^

Sur ce, il me reste à te souhaiter bon courage et à attendre patiemment l'edit :/951:



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Re: Personne n'est parfait.... Lun 15 Fév 2016, 05:49
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J'ai pensé à deux trois pitis trucs pour son arrivée, je dois encore les fignoler, mais je pense que j'ai du bon. Et ça réglerait le problème du boulot.

La connexion c'était juste une blague ^^ Je me doute qu'une connexion magique c'est pas limité

Concernant l'enlèvement, justement, ses parents ont étés prévenus... Et l'ont carrément balancé sans états d’âme, raison pour laquelle ils ne l'ont pas accompagné à Bruxia.

J'édite au plus vite (genre ce soir)

Edit: Le mieux pour Bruxia c'est d'y venir par sois même (à pied et à la machette) ou de s'y faire amener?

Edit2: En fait c'est fait, si la correction ne convient pas (les 5 derniers paragraphes) la question tiens toujours ^^


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Re: Personne n'est parfait.... Mar 16 Fév 2016, 12:58
Pour l'enlèvement, ce qui ne va pas, c'est le mot en lui-même. Faut le remplacer par un autre, s'il te please **

Par contre, son accession, ça va toujours pas, crois bien que j'en suis désolée. Parce qu'en l'état, ça sous-entend que parmi les Shamans (ceux de l'école + les autres), y en a pas un seul qui pourrait remplir cette fonction. Personnellement, ça me paraît un peu bizarre qu'ils fassent appel à une humaine pour le job...

Et à pied, impossible de pénétrer le périmètre de l'école. En plus d'être invisible, il doit y avoir un genre de système magique qui détourne la route des voyageurs humains (sans que ça les affecte ou qu'ils se posent des questions, évidemment).
Donc accès à la machette, no way dude 8)



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Re: Personne n'est parfait.... Jeu 03 Mar 2016, 23:02
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Je sais que j'ai mis un temps fou mais je cherche désespérément une solution viable autre que la roue de secours classique (le frangin qui est aussi un shaman)

Question: S'ils se marient, elle a le droit de venir à l'école? (Arguant qu'il ne s'agisse officiellement pas d'un mariage uniquement dans ce but, mais officieusement si)


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Re: Personne n'est parfait.... Jeu 03 Mar 2016, 23:52
Oui ! Bien sûr que les époux sont les bienvenus 8D
Ainsi que les enfants quand il y en a, huhuhu /PIF/ x)

Bon. Si c'était un mariage blanc tout ce qu'il y a de plus blanc, ça marcherait pas parce que Cumulo le saurait (c'est DIEU °° /SBAF/). Mais il y a moyen si le mariage est officiellement convaincant. Ça veut dire convaincre au moins une partie de la famille (des deux côtés), suffisamment pour que Cumulo ait des doutes. S'il a des doutes, il acceptera Nati à l'école tout en gardant un œil sur le petit couple.
Alors il va pas les espionner en permanence, hein, mais il restera attentif.

Ça veut dire aussi prendre un risque pour l'avenir. Cumulo, c'est pas le genre de bonhomme que tu roules dans la farine sans conséquence xD Donc une fois dans l'école, outre le logement commun (oui parce que du coup, ils auront droit à un logement "familiale", hein XD Exit les dortoirs !), il faudra aussi qu'ils aient l'air d'un couple. Interdiction de fricoter ailleurs ! J'espère que Nathaniel n'avait pas des vues sur quelqu'un à l'école XD

Voilà voilà. Et t'as droit à des cookies pour ton acharnement :7.c/:



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Re: Personne n'est parfait.... Mar 08 Mar 2016, 22:38
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*Approche doucement avec un panier de cookies pour faire pardonner s'il y a des erreurs* C'est bon comme ça chef?


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Re: Personne n'est parfait.... Mar 08 Mar 2016, 23:30
Wouhouhou ! \o/ :/257:

Alors j'ai tout relu (sauf la description physique, mais je suppose que rien n'a changé là-bas dedans XD) et heu... Au début j'ai tiqué sur le côté "couple libre", mais après tout, hein, pourquoi pas XD Cumulo émet pas de jugement de valeur, je pense, et tant qu'ils donnent le change sur le reste (s'ils ont l'air de s'aimer tout çaaaa), ben je vois pas ce que j'aurais à y redire XD

Et puis je reviens sur le labo délocalisé des campus (très sage de la part des responsables !) et j'ajouterais (pour info entre nous, quoi) qu'étant donné la nature de l'école et tout, ils lui ont carrément donné un espace à l'intérieur de la pyramide avec sans doute divers dispositifs magiques pour éviter les gros accidents 8D

DONC ! mon ami, je suis ravie de pouvoir t'annoncer la bonne nouvelle : NATI EST VALIDÉE !!  *3635
(ouais, je crie, parce que ça fait plaisir 8D)

Bienvenue à Bruxia, petit humaine, et amuse-toi bien !! \o/

:*9876:


Dernière édition par Alyaa le Mar 08 Mar 2016, 23:33, édité 1 fois



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Re: Personne n'est parfait.... Mar 08 Mar 2016, 23:33
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*Saute partout* Yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap yap!!!!

Miki *Cours chercher des partenaires RP*


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Re: Personne n'est parfait.... Mer 06 Juil 2016, 01:56
Hoooouu, Chimères !! :/512:

et généralement un fusil dans les fontes de son cheval.
Juste, vu que c'est du Steampunk, les véhicules ne manquent pas et la Milice à cheval, c'est bizarre. M'est avis qu'ils ont plutôt des trucs à deux roues (à la mode Steampunk évidemment) ou même sur coussin d'air, pour ce que j'en sais /SBAF/ XD
trophée du premier Zootrope qu'il a torturé à mort, Nikolaï Sergueïovitch Poulikov, son frère.
Déjà ça met dans l'ambiance XD *thumbs up*
*lit plus loin* Han, mais c'est un grand malade, en fait XD
...
*bien plus tard* Ok, histoire lue ! Gosh, tu nous fais toujours des romans, mais c'était cool XD Je comprends pourquoi il a viré dingue et brrrr qu'il est flippant !
Il n'y a qu'un détail sur lequel j'ai tiqué. Tu dis à un moment (après la mort de Nikolaï) que le domaine périclitait. Mais à la fin, tu parles d'héritage et d'or donc je m'interroge °^°

A part ça, je n'ai qu'une chose à dire : tremblez, zootropes ! Car Dima sera bientôt dans la place !
(J'attends juste ta réponse pour la validation :p)



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Djerin Rashkae

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Djerin
Djerin Rashkae
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Re: Personne n'est parfait.... Mer 06 Juil 2016, 09:24
Ouais, c'est vrai qu'il ont probablement des véhicules motorisés, mais le cheval c'est plus "noble" et plus digne qu'un machin qui pétarade et qui fait du bruit avec son moteur ou des Phsssssit de vapeurs ^^ (Même si ça fait caca partout)

Pour répondre à ta question même si le domaine et sa gestions périclitent, les rentrée d'argent reste importantes et la richesses dans les coffres est intacte. Pour te donner une image, même si le domaine rapportait avant 100 000 roubles par jour (chiffre bidon) et que la gestion de papa tristounet fait baisser les bénéfices de 50%, ça reste la sacré somme de 50 000 roubles

Et puis dans ce genre d'institution pré-moderne, le grand patron gère la zone proche, mais tout ce qui est un peu éloigné est géré par des directeurs ou des contremaitres qui ne sont pas affectés par la dépression pour la qualité de leur travail.


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
Alyaa

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Re: Personne n'est parfait.... Ven 08 Juil 2016, 10:02
Ahah XD Soit ! J'imagine qu'un type comme lui, doué dans ce qu'il fait et tout, on répond à ses caprices x)

Ok, je me doutais, mais je préférais être sûre :p

C'est tout bon, ton Milicien est validééé ! *456
Have fun! *file planquer son Patya*



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Re: Personne n'est parfait.... Ven 08 Juil 2016, 10:25
Réputation du message : 100% (1 vote)
Yay! *Propose une petite séance de jeu à ce pauvre Patya* Miki miki! *Va trouver des victimes partenaires de RP*


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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Re: Personne n'est parfait.... Mar 25 Juil 2017, 00:06
Voici enfin cette fiche que j'ai tant travaillée et qui m'a fait suer sang et eau pour en venir à bout. *Roulements de tambour* Mesdames et messieurs.... DJERIN RASHKAE (le 10 ou 11eme du nom, ptet plus)








○ Prénom et Nom : Djerin Rashkae
○ Age : 39 ans
○ Race : Valeth
○ Planète : Pho'sil
○ Métier : Capitaine corsaire pour le compte des Rebelle
○ Credit avatar : St-Théo (DA) (revisité) et jocarra (DA)
○ Credits annexes : St-Théo, ElephantWendigo, Ayyasap, Astrokevin, Alex_Ichim, Ionen, Loone Wolf (tous DA)
 


 

 

 - Grand ou petit ? Ou entre les deux ?  
Même pour un Valeth je suis grand. Je fais deux mètres quarante de haut, presque un mètre de largeur d'épaule, et il s'agit de muscle pur, avec la fine pellicule de graisse qui s'ajoute à la fourrure pour résister au froid de Pho'sil. En parlant de fourrure, la mienne est grise, tirant sur le marron au niveau de mes oreilles.


 - T’as des signes particuliers ?  
Tu veux dire outre ma taille ? Pas vraiment, j'ai les canines proéminentes, mais même si c'est pas présent chez tout les Valeth, c'est une particularité assez commune. C'est pas toujours très pratique pour parler par contre. Après je parle de mon apparence déshabillé, parce qu'en armure, lorsqu'on m'a rencontré une fois, on m'oublie rarement. Premièrement parce que si on me rencontre en armure, on rencontre aussi les autres Valkyries, et si on est en service la mort qui va avec.

 
 - Décris-nous un peu ton style vestimentaire :  
Comme toutes mes Valkyries, mon armure est une version personnalisée de la Mjollnir Mk20. Caractéristique de base du modèle, elle est équipée pour une survivabilité et une mobilité maximale, possédant une capacité d'opération EVA (dans le vide spatial) de deux heures et un mode de survie d'une autonomie de treize, un bouclier personnel, et un système de filtration thermique et gazeux pour être utilisable sur (Buu exceptée) toutes les planètes habitées d'Oxtros. A vrai dire, le seul endroit connu ou cette armure n'est pas opérationnelle, c'est dans l'eau. Elle est tellement lourde qu'elle file directement au fond. Elle y est autonome, mais difficile de la faire remonter à la nage. En revanche, ne vous fiez pas à sa taille et à son poids pour calculer sa mobilité. Les Mjollnir réagissent aux impulsions nerveuses des pilotes comme leurs propres muscles, mais la Mk20 est la première à offrir une compatibilité parfaite avec les endoglandes artificielles des Valkyries. Greffées au niveau du bulbe rachidiens, et couplé à une chirurgie chimique du système nerveux, elles augmentent la vitesse de réaction proportionnellement au taux d'adrénaline. Plus tu es excité, plus tu es vif et dangereux. A son plein potentiel, elle permet une vitesse de réaction de 300% de la vitesse normale d'un système nerveux. Cette glande rend légèrement instable émotionnellement parlant, pour ne pas dire particulièrement instable. Ne titillez pas une Valkyrie, c'est dangereux, du genre mortellement. Pour le reste, on sait tous qu'il y a des répercutions dégueulasses à long terme. Mais on s'en fout, aucun de nous ne vivra assez longtemps pour le voir.

En plus de ces caractéristiques standard et de l'augmentation de performances physique normale pour une armure de combat j'ai apporté, comme chacun d'entre nous, mes détails personnels. Premièrement, j'ai fais installer sur mon casque publique, mon fameux crane facial, ma marque de fabrique lorsque j'étais dans les gangs, d'ailleurs, Sasha l'a mis aussi sur son casque publique. Ho, je suis en train de vous perdre, pas vrai ? C'est quoi cette histoire de publique ? Je vous explique rapidement. Lorsqu'on se bat en non officiel pour le compte des rebelles, nos armures ne sont pas décorées, un champ distrupteur masque tout, peintues, gravures, et autres éléments décoratifs comme les os de Lydia. Les soldats de la CC et de l'AAG ne voient jamais comme on est beaux avant de mourir, ce serait dommage qu'une caméra retransmette nos apparences malgré le brouilleur. BREF ! On parlait d'apparence... Bah, après mon casque, le reste est relativement sobre, des petites peintures typique des Valkyries. Ailes, autres cranes... On en a tous plus ou moins partout. Et pour ceux qui veulent savoir pourquoi mon bras droit est peint en vert... C'est parce que c'est sur le vert que le sang rouge des humains ressort le mieux.

Au delà de l'apparence d'une armure, tout les membres des Valkyries se doivent de posséder un arsenal correct. Chez nous, cela signifie généralement assez d'arme pour vider un vaisseau de guerre de tout équipage et avoir encore faim ensuite. Je ne fais pas exception à la règle, je crois même être le pire du groupe : Mon arme de prédilection est un fusil à plasma ionisé lourd à double mécanisme, capable d’accueillir des munitions matérielles, équipé d'un fusil coaxial à chevrotine magnétique, et agrémenté d'une baïonnette à énergie de cinquante centimètres. Pour les situations plus tendues, j'ai toujours sur moi un lance grenade M240, 40 millimètres avec une panoplie de munitions allant de l'incendiaire à la munition hécatombe, aussi appelée ''pouf le nuage rouge''. Lorsque j'ai affaire à des trucs plus collants, j'ai mon épée à énergie contre mon épaule, Durandal, et un couteau de combat plus classique accrochée à ma poitrine. En cas de nécessité, j'ai un bon vieux Sidearn .50 mécanique sur la hanche gauche, mais j'avoue que j'en ai rarement l'utilité. Vous aurez sans doute remarqué que je privilégie les munitions matérielles. C'est normal, c'est parce qu'elles traversent 70% des boucliers individuels standards, souvent prévus pour arrêter uniquement les munitions à énergies aujourd'hui bien plus répandues dans la galaxie. Cependant, lorsque je me trouve face à quelque chose de vraiment solide, j'utilise le canon de poing YAWP (il paraît que c'est un acronyme en Zangolais). C'est une arme lourde de catégorie sept, officiellement illégale, qui utilise une source d'énergie externe à l'armure (une batterie de 12MAh par tir, rechargeable dans le creux du poignet). Un tir nécessite quelques secondes de chargement et plusieurs dizaines de minutes de refroidissement des condensateurs. En revanche, le rayon de déstructuration moléculaire vaut largement ces petits défauts.
 
 - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ?  
Oui et non... Quand je sors de mon vaisseau, il est très rare que je ne portasse pas mon armure et l'arsenal qui l'accompagne. Sinon, non, je ne m'attache pas vraiment à quoi que ce soit. J'essaye de toujours avoir une oreillette pour être connecté à Natasha, l'IA embarquée du Leviathan, mais c'est pas une oreillette en particulier.

 
 
 

- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.)
Haha ! Là viens le sujet intéressant. J'ai le commandement d'un vaisseau d'abordage lourd nommé le Leviathan et de ses deux escorteurs, respectivement  Kraken 1 et Kraken 2. C'est un peu notre maison, notre arme principale et notre gagne pain. Généralement le Léviathan est stocké dans une zone ''morte'' dans un vaisseau de grande dimensions qui a prêté serment aux Rebelles, le plus souvent des cargos. Notre vaisseau est stocké dans ce hangar invisible et nous on se fait passer pour des mercenaires à bord, ou alors on reste à bord, dans la cachette. Parfois on se balade de façon autonome, mais c'est le plus souvent durant nos permissions, nos déplacements devant rester totalement intraçables lorsqu'une mission nous est allouée. Le Léviathan à une forme de U dont la barre horizontale est très épaisse. Au bout des deux pointes se trouvent les générateurs de champ d'éperonnage, et les caissons d'assaut. Juste en arrière dans les branches, les hangars des escorteurs, qu'on stocke là en dehors des combats, ils sont pas prévus pour les longs trajets. Sur la zone arrière, le cockpit, nos quartiers, l'atelier, les moteurs et le caisson de stockage de la Meute. Au total c'est 20m (23 avec les éperons) de titane, de céramique et de dangerosité comprimée qui ne demande qu'a se relâcher suite à un impact destructeur et invasif comme une seringue d'un poison violent sous pression qu'on projette à pleine vélocité.

Venons en à mon équipage, qui est aussi un peu ma famille d'adoption. Au total nous sommes dix, plus quarante-deux animaux de compagnie affectueux et une petite futée à l'humour incisif. D'abord il y mes Valkyries, les quatre doigts dont je suis le pouce. L'index d'abord, Lydia, seule femelle du groupe, la plus rapide, numéro deux en coefficient de dangerosité, numéro un en terrain ouvert, c'est ma petite sœur, mais surtout celle de Sasha. Lui c'est le majeur, le plus grand des quatre, le plus fort, celui qui réagit le premier à l'insulte et sur qui on peut toujours compter lorsqu'on a besoin de soutien. Ensuite viens l'annulaire, Dav'in, le générateur de liens, le seul d'entre nous capable de maîtriser totalement ses émotions malgré l'endoglande nerveuse (me demandez pas pourquoi, j'en sais rien), calme, pragmatique, froid (c'est un poisson après tout...), et toujours mortellement efficace. En dernier, et pourtant pas en moindre, Mendalor, humain de son état, le dernier venu dans la troupe, il est l'auriculaire, on le croit dispensable jusqu'à ce qu'on ai besoin de le glisser dans un espace étroit, d'effectuer un travail précis. Malgré sa nervosité il assure l'équilibre de toute la main lors des travaux de force. Ils forment le poing vengeur de ma troupe.

Les cinq autres, ce sont les deux pilotes des escorteurs, malheureusement eux ils changent souvent, les bons pilotes c'est pas non plus ultra souvent qu'on en croise et leur taf est presque plus dangereux que le notre, pour des avantages moindres en matière de coefficient de survie. J'espère qu'un jour on saura en trouver deux qui tiendrons la barre. Les deux suivants sont Tony et Kia, respectivement époux et pilotes du Léviathan. Une paire de roucouleurs qui assure depuis les débuts des Valkyries, quand nous n'étions encore que trois. On parlait de la rareté des bons pilotes ? Eux ils en sont, ils font voler ce tas de ferraille avec une précision impressionnante avec le soutien de Natasha. Et pour finir viens Jenha, zangolienne, perpétuellement engoncée dans une tenue de protection à cause de brûlures graves. Elle assiste Kia et les pilotes pour l'entretien des vaisseaux, et lorsque c'est nécessaire c'est elle qui sert de médecin de bord, mais la fonction principale de Jenha est et restera toujours Maîtresse de la Meute. La meute c'est quarante-deux droïdes modèles CCE-X (Canidé Cybernetique d'Extermination (le X est pour eXperimental) 1m20 au garrot). Dans le vaisseau à part Geri et Freki ce sont juste des boites de conserves inertes dans leur stockage, mais lors des assauts, ce sont ces machines à tuer qui passent devant et qui font le ménages de manière magistrale. Rapides, relativement résistants et équipés de griffes et de crocs en céramique filetée et d'un canon à plasma dorsal. Cent kilos de métal et de muscles artificiels, mue par une envie irrépressible de tuer tout ce qui n'est pas une Valkyrie, hurlant à la Chasse jusqu'à ce que la curée prenne fin. J'adore ces joujous.

- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ?
J'ai un œil sur le poulpe et le tapis, le droïde est en joue du pistolet que Sylvia fait semblant d'essuyer, et j'ai déjà cassé des os à ce Xzblorg quand je l'ai pris à tricher l'an dernier. Il sait qu'il faut pas tenter de jouer au plus fin avec moi parce que c'est cinq regards qui sont braqués sur la table pour s'assurer que personne veut m'entourlouper.


- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ?
Ça dépend de quel ''moi'' on parle. Si on parle de moi en tant que Valkyrie, généralement ce sont les éloges des capitaines marchands que j'ai eu a protéger, les malédictions de ceux de mes ennemis qui sont encore en vie et le regard envieux des petits mercenaires qui ne valent rien et qui espèrent juste se payer un de mes flingues un jour. Ouais, ils sont pas financés par la Rébellion eux. Par contre si on parle de moi en tant que membre des ''Sombres pirates'' (j'y suis pour rien si les médias nous ont donnés un surnom à la con) c'est généralement de la peur de les rencontrer si on est pas trop courageux, ou l'envie d'être celui qui prendra leur têtes et raflera la prime quand on est con ou suicidaire.


- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ?
J'en ai littéralement rien à foutre. CC, écologie, politique... Des concepts qui n'ont aucun intérêt pour moi. Je me contente de choses concrètes : Peut-on capturer ce vaisseau ? Oui, probablement. Que va-t-on manger ce soir ? Pourquoi pas le capitaine du susnommé vaisseau... Pour finir... Les lois j'ai passé ma vie à les bafouer. Le monde est pourri, j'y peux rien. Le secret c'est de s'amuser jusqu'à ce que cette pourriture vous rattrape et à ce moment finir de la façon la plus flamboyante qui puisse te venir à l'esprit. Entre nous hein, la seule raison pour laquelle je bosse avec les rebelles, c'est parce qu'ils financent notre matos, qu'on a régulièrement de l'action, et qu'en bonus il y a de mignonnes petites poulettes qui y bossent aussi.


- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
Exercices matinaux en équipe, suivit de près par une séance d'entretien du matériel. Si on veut qu'elle fonctionne bien, une armure doit être reluisante, graissée et vérifiée régulièrement et c'est pareil pour les armes. Ensuite ça dépend. Si je suis en service c'est une opération d'abordage et de massacre de toute forme de vie dans un vaisseau de l'AAG ou de la CC (je préfère les premiers, au moins il y a généralement un peu de résistance, les autres c'est juste de l'abattage. Si je suis en repos, je me balade un peu dans le vaisseau qui nous sert de couverture sur le moment, si jamais c'est nécessaire je participe à sa défense. Ou alors je profite de la vie là ou nous somme posés.


- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ?
Je crois que c'est un truc qui intéresse les rebelles. Je suppose que je leur fournirais les infos pour y aller après y avoir fait quelques parties de chasse sur la faune locale. Mais bon ça risque pas vraiment d'arriver. L'exploration c'est pas mon truc. Ça manque d'action.

 


 

Je suis né dans les bas fond de Pho'sil. Mon père était un lutteur professionnel et ma mère une infirmière dans les arènes illégales. Je suis un enfant de criminels. Je n'y peux rien. Comme dit le proverbe, on je choisit pas ses parents. Mais je crois que si j'avais pu choisir les miens, j'aurais quand même choisis ceux-là. Malgré son caractère violent et son goût certain pour le sang, mon père était un homme de valeur, au grand cœur. Il était très apprécié  dans mon quartier, où il n'hésitait jamais à donner un coup de main au premier voisin en manque de quoi que ce soit. Nous n'étions pas très riche, le travail de mon père rapportant plus aux parieurs qu'à lui-même. C'était pourtant un bon lutteur dans sa petite catégorie, un très bon même puisqu'il n'avait perdu que quatre combats dans sa vie. Ses quatre premiers. On lui avait plusieurs fois proposé de monter dans les catégories supérieures, les plus dangereuses, celle où les lutteurs peuvent mourir, ou voire même celle ou les perdant doivent forcément mourir. Il avait toujours refusé, il aimait trop ma mère pour prendre ce risque. Il aurait sans doute pu gagner, mais il ne voulait pas qu'elle s'inquiète plus qu'elle ne le faisait déjà. Ils s'étaient rencontrés après sa deuxième défaite, c'était ma mère qui s'était chargée de le recoudre alors qu'il perdait du sang de partout. Il était immédiatement tombé sous le charme de ses yeux gris et du touffu de sa queue. Elle avait mis un peu plus de temps à le trouver charmant, parce qu'il fallait nettoyer sa fourrure. Mais elle avait déjà été charmée par l'humour auto-dérisant de mon géniteur et par sa capacité à faire des collines avec des montagnes. C'est à sa quatrième défaite qu'il lui a demandé sa main. Elle a hésité avant de lui lancer un défi. Remporter deux victoires de suite et elle dirait oui, mais une seule défaite et ce serait non pour toujours. Rien d'étonnant à ce qu'il n'ai plus jamais perdu le moindre combat. Ce n'est pas pour autant qu'il n’eut pas à se faire recoudre assez régulièrement. Ce sont peut-être des combats réguliers, les crocs et les griffes n'y sont pas exclus, et je peux vous dire que ça charcle sévèrement.

C'est justement parce que ça charclait déjà assez que mon père ne voulait pas monter, mais il le fit pourtant. J'avais alors sept ans. Ma mère venait d'attraper une rougeole des marais, une maladie normalement absente de Pho'sil, mais un des combattant qu'elle avait soigné revenait d'un travail sur Keeshak et lui avait transmit sans qu'elle le sache. Le temps d'être diagnostiquée, elle était déjà très faible et risquait sa vie à toute heure. Sauf que je vous l'ai déjà dis, nous étions très pauvres aussi mon père n'eut pas d'autre choix que de monter de catégorie. Les combats étaient certes plus dangereux, mais ils rapportaient beaucoup plus d'argent, logique au des cotes des paris. Je ne pouvais pas parier sur lui, mais des amis de mon père le firent. Il commença par gagner, plusieurs fois. Les premiers soins sur ma mère purent commencer, l'espoir revenait, au prix du sang que mon père faisait couler. Il ne l'avait pas révélé à ma mère, et pour rien au monde je n'aurais trahis ce secret, trop impressionné par les prouesses de mon père. Le problème c'est que ces combats sont régis par la pègre, et que si la pègre veut s'arranger un combat ils n'hésitent pas. Avec ma mère dans un hôpital, mon père devait se fier aux soigneurs des arènes ou il se battait. J'ai appris plus tard, de la bouche de Lorenzini qu'ils avaient soudoyé celle chargée de lui pour verser un poison dans ses plaies avant de les recoudre. Cela ne le tua pas, mais il perdit l’énergie dont il avait besoin pour se battre et son adversaire ne fit de lui qu'une bouchée. Métaphoriquement bien sur, puisque c'est en plusieurs qu'il le dévora sur le ring sous les tonnerres d'applaudissements. Lorsque Freddy, le meilleur ami de mon père et aussi son entraîneur vint annoncer la nouvelle à ma mère, elle ne s'en remit pas. Elle qui s’apprêtait à sortir de l’hôpital, presque guérie, ne passa pas la nuit. C'est Freddy qui me prit chez lui, mais ce ne fut jamais le cocon que mes parents avaient construits. Non, celui-ci avait été brûlé par leurs mort.

Je fréquentais déjà un peu les enfants de Freddy, Lydia et Sasha, des jumeaux. Avec Kendrick nous formions une petite bande, et maintenant que je n'avais plus de maison à proprement parler, je passais tout mon temps avec eux. L'école n'en parlons pas, disons que je n'y ai jamais eu ma place malgré des notes correctes. Je ne pouvais pas supporter de rester assis sur un banc à écouter des informations qui voulaient faire de moi un ouvrier ou un manœuvre assez éduqué pour comprendre des ordres, mais pas trop histoire qu'il réfléchisse pas à ses conditions de travail. C'est Kendrick qui s'occupait de nous apprendre la vie, d'un an plus vieux que moi et de deux par rapport aux jumeaux, son père était administrateur d'une banque de donnée, et le temps qu'il ne passait pas avec nous, il le passait à surfer sur les ressources que son géniteur organisait avec soin tout les jours. C'était un petit génie qui passait son temps à réfléchir et qui malgré la différence d'age faisait une tête de moins que moi. Moi je préférais cogner. Utilisant le nom de mon père pour impressionner les gamins plus jeunes que nous, et utilisant mes poings pour calmer les ardeurs de ceux qui connaissaient aussi sa fin ou que cela n'impressionnait pas du tout. Je ne savais pas me battre comme lui, mais j'avais hérité de son naturel musclé, et épaulé de mes amis personne n'osait trop nous chercher de noises dans les bandes de jeunes des bas-fonds. Sauf qu'on a commencés à faire trop de bruit.

Alors qu'on avait aux alentours de 13 ans, qu'on commençait à se prendre pour des Caïds, on a tenté de braquer une épicerie. Ça s'est plutôt bien passé, personne ne nous a reconnu, on a pu récupérer assez de crédit pour pouvoir se payer ce qu'on voulait pendant quelques jours. Sauf qu'en faisant ça on était entré sur le territoire de personnes qui n'aiment pas la concurrence, le gang des masques rouges. Ils nous ont attrapés alors qu'on semait la police. Ils étaient sept, armés de barres de fer et de couteaux assez  grands pour taillader son Valeth sans problèmes. Le chef avait même un pistolet laser glissé dans sa ceinture, même s'il lui manquait sa cellule énergétique, à l'époque nous étions tous impressionnés... Et eux très mécontents. On connaissait la loi de la rue, on savait qu'on allait morfler, sauf que Lydia malgré son jeune age était très mignonne et que Kendrick aurait jamais pu encaisser les coups. Alors je leur ai hurlé de filer et j'ai chargé sur le chef. Quand on ne s'y attend pas, un crane de Valeth dans l'estomac, ça fait mal. Ils ont failli attraper Lydia, mais Sasha avait compris et protégeait sa sœur comme un ours enragé. Moi je me suis pris plusieurs coups de barre de fer sur le dos, la douleur me faisant tomber dans les pommes.

Quand le me suis réveillé, leur chef me regardait avec un air en colère. Pour éviter de trop prendre de coup, j'ai joué l'imbécile et je suis resté immobile. Il rageait plus qu'une bande de gamin ai pu leur échapper plutôt que des quelques trois cents crédits avec lesquels les autres étaient partis. Je me suis fait ravaler les cotes et les jambes à coups de barres et de pieds. Puis le chef s'est approché de moi avec un couteau laser. J'étais terrifié, persuadé qu'il allait me tuer. Mais non, il s'est contenté de me brûler les poils du visage dans une forme de crane assez vulgaire tandis que la chaleur me faisait hurler, ma peau cloquant. Il finit par me clouer au sol d'une beigne avant de partir avec sa bande. Quelques minutes après leur départ, Kendrick et les jumeaux revenaient, m'aidant à marcher jusqu'à la maison d'une ancienne collègue de ma mère qui nous rafistolait gentiment lorsqu'on se blessait. Il lui fallut quelques seconde pour me reconnaître avec mon nouveau masque facial. Elle s'occupa de mes ecchymoses et de mes cotes cassées en priorité, s'assurant qu'il n'y avait pas de saignement interne. Lorsqu'elle en vint au visage, elle commença par raser les poils autour de la brûlure, m'expliquant que cela n'était pas assez profond pour que mes poils ne repoussent jamais, mais qu'il faudrait quand même attendre quelques années avant de ressembler à un Valeth normal.

Le lendemain, cachés dans le vieux réservoir qui nous servait de planque, on a fait le serment de ne plus jamais avoir à nous laisser faire. Sauf qu'on savait très bien que pour ça, il fallait qu'on devienne fort. A treize ans, même sur Phos'il, on est pas encore forts, mais on connaissait quelqu'un qui l'était. Dans le quartier il y avait un humain que personne n'emmerdait, et ce malgré son statut d'étranger, il s'appelait Talrash. Beaucoup de rumeur courraient sur lui, comme quoi c'était un vétéran de l'AAC, qu'il avait travaillé pour la mafia, qu'il était un ancien pirate voire qu'il avait mené un régiment de rebelles à l'assaut du centre de commandement de l'AAC. Bien sur ça nous faisait tous rigoler, on se disait qu'on peut pas vivre autant de chose dans une seule vie, mais il n’empêche que c'était un humain très fort, qu'on avait déjà vu envoyer au tapis des Valeth bien plus grands que lui. Lorsqu'on est allés le voir pour lui demander de nous apprendre à nous battre, j'étais resté derrière, j'avais honte de mon visage. Il a commencé par rire au nez de Kendrick qui s'essayait à la supplique. Ça m'a énervé et je l'ai écarté d'un coup d'épaule pour planter mon regard dans celui de l'homme, lui crachant au visage que j'avais pas besoin de ses moqueries pour être en colère. Quand il a dit qu'il entraînait personne, et surtout pas les chiots rasés. Là j'ai pété les plombs et je lui ai sauté dessus. J'ai fait un vol plané. Genre j'ai pas compris je me suis retrouvé couché trois mètres plus loin. Bon a ce moment j’étais bien trop en rogne pour y penser, je me suis relevé et je suis reparti à la charge, indifférent à la douleur de mes cotes brisées, finissant de nouveau sur le sol. Ce manège dura plusieurs minutes, je finissait à chaque fois plus vite au sol que la précédente, mais me relever me demandait toujours plus de temps et d'efforts. Il finit par me soulever du sol pour me regarder en face. Je me rappellerais toujours de ses mots. ''Toi tu as du feu dans le cœur. Il te consumera, mais rendra ta vie flamboyante. Entrez.'' Il acceptait.

La première chose qu'il nous fit faire, c'était courir. On se pensait sportif parce qu'on était capables de courir sur deux cents mètres dans trop s’essouffler. On était loin du compte comme le sont souvent les enfants. Vous avez déjà du courir trois heures sans discontinuer tout les matins pendant plusieurs années? Non? Essayez, et là vous aurez une petite idée de ce qu'est l'endurance. Comme on était oisifs, qu'on allait pas à l'école et ainsi de suite, on avait toute nos journées de libre. Et visiblement il en allait de même pour lui. Après la course (et quand je parle de course, je vous précise que la météo importait peu, il fallait courir. Gare à celui qui ne tenait pas le rythme hein, il fermait la marche avec une matraque électrique et n'hésitait pas à roussir les traînards.) il nous faisait travailler nos muscles. Grimper sur des façades d'immeubles désaffectés, soulever des roches et des meubles jusqu'à sentir nos bras nous tirer douloureusement, plus bien sur les exercices classiques des sportifs, pompes, abdos, dorsaux etc... L'après midi était différente, après nous avoir envoyé cherché de quoi nous nourrir, en était très précis sur ce qu'il fallait et ne fallait pas prendre, il nous faisait reposer pendant deux heures, à nous entraîner dans une zone vide à travailler nos sens. En tant que Valeth, nous avions les sens plus aiguisés qu'un humain moyen, pourtant il nous bluffait toujours lorsqu'il était capable de se déplacer entre nous quatre assis en tailleurs et les yeux fermés... SANS FAIRE UN SEUL BRUIT! Même aujourd'hui j'en suis toujours sur le cul. Il nous demandait de reconnaître un bruit ou d'en trouver un particulier dans le brouhaha ambiant d'un parc ou d'une rue. Il nous faisait aussi pratiquer notre regard, en nous faisant compter sans y toucher des grains de riz sur une natte ou des galets le long d'une rivière gelée. Une fois cet exercice d'attention et de perception terminé, il accédait enfin à ce que nous recherchions, le combat. Il nous amenait dans son appartement, un endroit silencieux, et spacieux. Nous n'avons jamais su pourquoi il était ici, ni comment il était devenu si aisé, mais toujours est-il qu'il était riche et qu'il entretenait un endroit impressionnant sans travailler. Dans son salon, il nous apprit en premier lieu à nous battre à mains nues, sans utiliser nos griffes et nos crocs, comme un humain. Quand nous lui demandions pourquoi il nous répondait que griffes et crocs sont rarement accessibles dans une combinaison spatiale. A croire qu'il savait qu'on ne resterait pas des gamins des rues... Ou alors il nous apprenait ce que lui il avait appris, et cherchait des excuses.

Après deux ans de ce traitement, nous étions impatients qu'il nous permette de toucher aux armes qui trônaient sur les murs de ses pièces. Il avait dit qu'il nous laisserait en utiliser certaines durant l’entraînement. Après le combat à mains nues il nous introduisit à celui avec un poignard, et toutes les armes qu'un environnement extérieur peut fournir rapidement, comme une barre de fer, une poubelle arrachée, une chaise, ou même un panneau holographique. C'était plus compliqué, moins naturel pour nous qui avions grandis en regardant des lutteurs sans armes. La difficulté augmentait doublement puisque les exercices de perception s'étaient doublés d'exercices d'agilité, comme si les séances d'escalades ne suffisaient pas. Kendrick avait beaucoup plus de mal que les jumeaux et moi, pour qui le combat était une seconde nature. Lydia prenait toujours le dessus au corps à corps, mais je la prenait toujours à partir du moment où on en venait à lutter grâce à ma force supérieure à la sienne. Sasha lui était celui qui s'adaptait le mieux à l'armement qui lui tombait sous la main, son arme de prédilection étant une chaise de bar, qui lui offrait une allonge mortelle... Au fil de ces années d’entraînement, Talsrash nous introduisit à diverses armes différentes, toujours des armes de proximité, jamais d'armes à feu ou à énergie. Je crois que c'est une forme de combat qui lui déplaisait. Il nous apprit à nous servir d'armes comme des katars lasers, des armes à énergie ou des gants de force, Sasha se prit d'affection pour un Kukri tandis que sa frangine trouvait son bonheur dans les katars perpendiculaires. Kendrick n'était jamais aussi à l'aise qu'avec des armes de jet tandis que moi j'étais tombé en amour d'une épée à énergie que Talrash gardait dans un écrin et que je n'avais jamais pu toucher.

Le jour de mes dix-sept ans, il nous a dis qu'il allait partir. Apparemment quelque chose de grave était arrivé, nous ne sûmes jamais. Il nous confia a chacun l'arme qui nous avait marqué. Il m'offrit l'épée en me faisant promettre de ne jamais la perdre, et de la détruire plutôt que de la laisser au mains de quelqu'un. Il l'avait nommée avec ironie Durandal. Il nous laissa et partit. Trois jours plus tard, son immeuble explosait, emportant dans les flammes une soixantaine de famille. L'AAG mit ça sur le dos des rebelle de façon si maladroite que s'en était presque un aveux. Nous étions quatre, nous savions nous battre mais pas grand chose d'autre. Après quelque conciliabule, nous nous sommes mis d'accord pour consommer ce que Talrash nous avait toujours interdit. La vengeance. Il ne nous fallu pas longtemps pour retrouver les masques rouge. Ils s'étaient un peu étoffés depuis quatre ans, regroupant maintenant une vingtaine de membres, vivants du racket et du braquage. Moi  mon pelage avait repoussé sur une peau encore parfois tiraillée par quelques douleurs. Nous leur sommes tombés dessus alors qu'ils rentraient de l'attaque d'un petit appartement. Ils étaient dans une ruelle. Kendrick faisait le guet tandis que les jumeaux attaquaient le dos du gang. Moi je les chargeait de front, Durandal au clair. J'ai commencé par éjecter leur chef contre un mur d'un coup d'épaule. J'avais finit par atteindre ma taille adulte et j'étais désormais bien plus fort que lui. Nous avons passé le reste de la troupe au fil de nos lames, ce fut bref et sanglant. Une lame énergétique ça traverse une barre de fer comme du beurre, sauf qu'ils le savaient pas. Lorsque le chef s'est réveillé, c'est moi qui le regardait de façon goguenarde. Il lui a fallu plusieurs secondes pour me reconnaître. Il m'a fallu plusieurs minutes pour lui dépecer le visage en forme de crane. Certains disent que la vengeance a un goût amer. Pour eux possible, moi j'avais l'impression de savourer un steak délicieux.

Le steak à eut un goût amer lorsque Kendrick est revenu avec une bande de gars le pointant de leurs fusils laser. La police ? Non, pire, la mafia. Cette même mafia qui contrôlait les arènes ou mon père s'était battu et ou il était mort. Ils n'avaient pas trop apprécié qu'on tue leurs exécuteurs des basses œuvres. Le deal était simple. Ils allaient repartir avec Kendrick, visiblement inutile, et les jumeaux et moi devions attendre des ordres. On recevrait régulièrement des nouvelle de Ken, mais si jamais on oubliait d'obéir... Ils oubliaient de le laisser en vie. N'ayant pas le choix, nous avons obéis. Quelques jours plus tard un homme entrait dans notre planque. Bien habillé, souriant. Lorenzini qu'il s'appelait. C'était de lui que nous recevrions nos ordres et notre paye (oui parce que malgré la menace, ils nous payaient quand même. Tradition je suppose, ou alors ils espéraient qu'on ai plus besoin de la menace pour obéir.). La première chose que nous avons du faire, c'était attaquer un gang désobéissant. Jusque là rien de trop dur pour nous. Nous l'avions déjà fait, c'était simple à refaire. Un peu comme une marque de fabrique et sur ordre de Lorenzini, j'ai pris le pli de toujours dépecer le visage du chef de mes victimes dans une forme de crane. Les masques rouges... Ironique comme ce nom nous collait désormais à la fourrure alors que nous les avions massacrés. Nous étions jeunes, nous étions surs d'être immortels, nous avons fait contre mauvaise fortune bon cœur et on s'est améliorés. Une petite portion de l'argent que nous recevions servait à nous acheter du matériel, des armes à feu et à énergie notamment, histoire de ne pas toujours aller au corps à corps, et la majeure partie de ce qui restait allait sur un compte sécurisé, économisant pour payer la libération de Kendrick.

En trois ans sous les ordres de la pègre on avait économisés une sacrée somme, mais on avait aussi sacrément morflés. Pas tant sur le plan physique que sur le plan moral. Massacrer des familles qui refusent de payer, mettre à sac des magasins, jeter par des fenêtre des partenaires moins obéissants que nous... Ça vous secoue un trio de rêveurs comme nous. Alors qu'on s'imaginait vainement pouvoir acheter la libération de notre ami, c'est à Lorenzini  que nous avons du cette offre. Il travaillait pour un membre de la famille qui voulait prendre le pouvoir. Sauf que pour cela il devait se débarrasser du patron en place. Le marché était simple. On entrait dans leur quartier général, on faisait le ménage et on trouvait sur le spatioport on trouvait un vaisseau avec une belle somme et Kendrick intact et vivant, en ayant comme devoir de ne plus jamais mettre un pied en ville. Ça nous convenait très bien et pour eux c'était pas si cher. Il ne nous fallut que vingt minutes pour arriver devant la porte de l’hôtel que la pègre utilisait comme QG. Lame au clair pour ne pas déclencher d'alarme, nous massacrâmes tout ces Valeth et étrangers qui quelques heures plus tôt nous traitaient comme des larbins. Quand nous défonçâmes la porte du bureau du Parrain, celui-ci sursauta, terrifié à la vue du carnage de ses gardes dans le couloir derrière. Au début il appela à l'aide. Inutile, l’hôtel était vide, le peu de personnes que nous n'avions pas tué avaient fuit. Lydia boitait à cause d'une mauvaise réception et Sasha s'était pris une balle dans l'épaule qui lui vaudrait un bras en écharpe quelques temps. Moi j'étais enragé c'est Lydia qui m'a dis de retirer mon fusil à pompe de la bouche de ma victime. Il voulait nous acheter. Pourquoi ne pas écouter son prix qu'elle disait. Il a ouvert son coffre fort géant. Beaucoup de crédits, plus qu'on peut en imaginer à voir en une fois. Des armes qui se prenaient pour des œuvres d'art. Rien de bien intéressant. Sauf six objets qui nous figeaient. Six armures Mjollnir flambantes neuves. C'est un modèle récent, le joyau de la technologie zangolaise. Ces armures valent presque aussi cher qu'un foutu cuirassé de l'AAG. J'ai remercié le Parrain pour son cadeau et j'ai pressé la détente en souriant. Tant pis pour le masque rouge.

Trois heures plus tard nous étions assez riches puisqu'on avait pris une bonne poignée des crédits du coffre, en possession de six des armures parmi les plus chère du marché... Et poursuivis par cinq tueurs de la Mafia. Soit ils avaient pas appréciés qu'on se tire avec les armures soit Lorenzini avait changé d'avis. Probablement les armures... Bref, il fallait qu'on se planque. Et la meilleure planque qu'on puisse trouver quand on est dans notre situation, croyez le ou non, c'est l'armée. La Mafia n'a jamais eu de pouvoir dans l'AAG, et c'est pas faute d'avoir essayé. On a planqué les armures et une bonne partie de l'argent, crashant le vaisseau que Lorenzini nous avait offert au milieu de la toundra. Après ça on est partis s’enrôler. Bien entendu avec notre état civil viens notre casier. Et on avait une sacrée liste de morts au cul. Mais l'AAG avait quand même l'usage des criminels. Précisément dans les ''commandos de la mort'', un genre de régiment carcéral qui regroupait presque uniquement des criminels condamnés à mort. S'ils survivaient pendant trois ans (ce qui arrivait rarement puisque le rôle de ces ''commandos'' était d'effectuer les missions les plus risquées, généralement suicidaires avec un taux de mortalité moyen supérieur à 75%) ils se voyaient offrir deux options. La première, s'engager de façon classique pour une durée supérieure à dix ans. La seconde retourner en prison, avec une peine réduite. Vous savez combien de gars survivent tout les ans ? Entre deux et trois centaines, sur plusieurs milliers de criminels. Vous savez combien choisissent de signer à nouveau ? Presque tous. On finit par prendre goût à la mort, à la sentir vous frôler et à la sentir vous traverser lorsque vous tuez. C'est comme ça qu'on est devenus des Astros Commandos.

La première chose qu'on ai fait lorsqu'on a eu une permission, ce fut de retourner voir notre butin. En trois ans, il n'avait pas bougé, juste pris la poussière. En régiment carcéral on ne nous aurait jamais permis de posséder pareils bijoux. Elles auraient étés confisqués et on ne les aurait jamais revus. Mais désormais nous pouvions les mettre, les utiliser. Bon il faudrait effectuer des ajustements, mais ce serait moins cher qu'acheter l'engin sur mesure. Ce qu'on avait pas pris en compte, c'était la décharge neurale de l'engin. Les Mjollnir sont prévues pour fonctionner en parfaite coordination avec les pensée de leurs pilotes. Problème cela demande une interface neurale et un système nerveux compatible. On a du contacter un chirurgien véreux, pour que l'information de notre chirurgie ne remonte pas jusqu'à la pègre. L'installation d'une interface neurale est quelque chose de bénin de nos jours, mais le type nous a proposé un truc alléchant. Une simple glande supplémentaire qui augmenterais nos réflexes. Il voyait que nous étions des soldats, il savait que nous serions intéressés et pas assez cultivés pour voir le hic. Parce que hic il y avait. L'intensification des réflexe était réelle, surtout en cas de poussée d'adrénaline, mais elle provoquait en retour une puissante instabilité émotionnelle. Les premiers jours, j'ai été pris de crises de rages incontrôlables. Moi qui avait toujours été colérique, j'étais devenu fou de rage. Doublé à ça la période d'adaptation à ces nouvelles armures. Quand notre permission prit fin, nous contrôlions les armures... mais pas nos émotions. J'avais retrouvé Sasha en pleine crise de larme incontrôlable et Lydia effondrée de rire devant un peluche rebondissante. Kendrick s'en sortait plutôt bien, parce qu'il avait appris à contrôler ses propres émotions pendant ses trois ans prisonnier de la pègre, mais nous autres beaucoup moins.

Si nous n'avions pas été les victimes de ces événements, je peux vous assurer qu'aujourd'hui j'en rirait. Si nos armures ont fait fortes impressions lorsque nous sommes retournés, ce qui a vraiment surpris le régiment, c'était nos régulières explosions de colères, crises de larmes ou de rire. Chacune de nos réactions étaient exacerbées, et difficilement contrôlables. J'ai failli frapper notre officier supérieur suite à une altercation. Cela nous a attiré quelques problèmes, je ne le cache pas. On a tous finis une ou deux fois au mitard à cause de ça, mais notre efficacité sur le terrain compensait ces quelques problèmes relationnels. On servait de bouclier aux autres, nos armure étant imperméables à pas mal de choses. On a fait parler de nous. Un peu trop j'en ai peur. Un membre influent de la CC nous a fait une 'proposition, devenir son escouade de protection rapprochée. On y a cru au début, un trouillard qui veut des gardes du corps comme nous. Un boulot facile, bien payé... On a sauté sur l'occasion. On a vite déchanté, une fois qu'il nous a tenu les couilles dans un étau (oublie l'armée, c'est ça ou la taule), on a découvert que ce qu'il appelait ''protection rapprochée'' c'était faire le boulot qu'on faisait encore pour la Mafia quelques cinq ans plus tôt. Des meurtres, des massacres non signés, ou alors par des faux groupes terroristes voire la rébellion. Bref, on s'était de nouveau transformés en bouchers... Et c'était pas pour nous plaire. Attention hein, j'aime tuer, j'aime me battre. Mais massacrer une famille avec leurs trois enfants... C'est pas trop mon délire non. Mais celui dont c'était le moins le délire, c'était Kendrick. Comme je vous ai dis, c'était celui qui contrôlait le mieux ses émotions. C'était une connerie bien sur, il savait les masquer, pas les contrôler. C'est pour ça qu'il a été le plus touché par ce qu'on faisait. Nous on piquait des crises de rages, on défonçait des appartements ou des cibles d’entraînement, on évacuait en se disant que ça durerait pas et qu'on trouverais une sortie. Lui non. Il intériorisait tout et ça s'est mit à le ronger. Au début c'était discret, puis on l'a vu sombrer à vitesse grand V. Le temps qu'on essaye de le rattraper c'était trop tard. Un coup de feu. Un seul aura suffit. Dans la salle de bain, son sang maculait le mur, son cerveau aussi. On avait rien vu venir.

Le lendemain, la tour de verre qui contenait l'appartement de notre désormais ex-patron explosait mystérieusement, avec lui mourut notamment sa garde rapprochée, tout ses secrétaires, et à peu près toutes les personnes vivantes étant au courant de notre travail pour ce salopard. Nous on avait filé avec son vaisseau, un petit yacht de luxe. Mais nous avions juste oublié un détail... L'engin était tracé. Et les gars de l'AAG qu'on a envoyé suivre le signal avaient l'ordre de tirer à vue sur ceux qu'ils estimaient avec justesse comme les responsables de l'attentat. Une bonne nouvelle que l'engin aie été assez rapide pour qu'on le planque dans un champ d’astéroïdes. Aucun de nous trois n'étant de bon pilote, il a bien fallu qu'on s’embusque. Bouclés dans nos armures, on a quitté le navire et on est partis s’agripper sur les rochers alentours. La corvette qui nous poursuivait est entrée dans le champ derrière nous, boucliers à plein régime. Voyant que le yacht était inactif, leur capitaine à ordonné d'envoyer une navette à bord pour voir s'il était récupérable. L'envie d'une récompense ou l'espoir de nous prendre vivants, je n'ai jamais su. Toujours est-il que nous avons profité qu'ils baissaient les boucliers pour la navette, nous avons sautés à l’intérieur. Vous n'imaginez pas combien un technicien peut avoir l'air surpris lorsque trois valeths armurés et armés entrent dans son hangar. Et combien il peut mourir stupidement lorsqu'une décharge de chevrotine le cueille au niveau du plexus durant sa perplexité silencieuse. La corvette avait envoyé la majeure partie de son équipage de combattant pour aborder le Yacht. Lequel était piégé bien entendu, même si des soldats entraînés ne devraient pas tomber dans un piège aussi grossier. Profitant du fait que ces soldats étaient partis, nous avons fait le ménage.

Tout le monde étant concentré sur l'opération d'abordage, personne ne surveillait les caméras internes. Aujourd'hui on sait qu'on a eu de la chance, à l'époque c'était pas le cas, on croyait à notre talent. Toujours est-il qu'on a avancé dans le vaisseau pendant une vingtaine de minutes, tuant tout ceux qui croisaient notre route vers la passerelle. Arrivé à quelque dix mètre de notre cible, un gars est sortit de la passerelle et nous voyant couverts de sang s'est mit à hurler. Genou à terre, la balle qui s'enfonce dans sa bouche lui fait décrire un arc de cercle avant qu'il ne touche le sol. L'équipage sonne l'alarme alors que nous investissons la pièce centrale du vaisseau sous le feu des armes de poing des officiers. Un tir de blaster type 22 standard d'officier face à un bouclier personnel lourd, ça n'est pas très efficace. Une balle de calibre .55 face à un uniforme standard d'officier de l'AAG, c'est particulièrement ravageur. Il aura fallu environ trente secondes pour que tout les être vivant présents autour de nous abandonnent cet état pour quelque chose de moins mobile. À partir de là, prendre le contrôle du vaisseau ne prit que quelques minutes. L'escouade d'abordage demandait des nouvelles par la radio, ayant déjà fait demi-tour. Je chargeait Sasha de garder la porte, des curieux ramenant parfois leur nez pour prendre une volée de balles. Lydia cherchait le système de survie, histoire de purger le vaisseau de son atmosphère, pendant que j'armais un couple de torpilles pour exploser la navette de nos anciens collègues. Nous n'avions rien de personnels contre eux, mais notre survie nous était et nous serais toujours prioritaire. Trop souvent nous avions du tirer face à des cris qui supplient, cela ne nous atteignait plus et la gerbe de feu et d’énergie de la navette ne tira chez moi qu'un seul rire sec tandis que l'oxygène qui nous entourait s'échappait en sifflant vers l'espace. Nous étions maîtres du navire.

Nous avons récupérés le corps de Kendrick que nous avions apprêté dans son armure, l'ayant faite reluire le plus possible. Il était en grande pompe, son casque polarisé pour masquer son horrible blessure. Nous l'avons allongé dans une des capsules de sauvetage et avons largué l'engin dans Astariul, nous assurant ainsi que personne ne toucherais ni à son corps, si à son armure. Il nous éclairerais de sa puissance pour les siècles à venir, jusqu'à nous choisissions de le rejoindre. Profitant que la Corvette n'avait pas encore été reconnue comme volée, nous somme allés nous écraser sur Pho'sil après avoir pillé ce qui pourrait nous intéresser, profitant d'une autre des capsules pour passer sous la grille de détection des forces de l'AAG locales. Évitant le quartier de la capitale qui nous avait vu grandir, nous avons rejoint l'astroport central. Malgré les dernières années passées à travailler et donc à recevoir une solde plus que correcte, nous ne pouvions pas pour autant nous permettre de vivre sur nos lauriers, surtout avec le niveau de vie que nous apprécions avoir sous la main. Le confort est quelque chose de difficile à abandonner facilement. Au vu de nos compétences et puisque l'armée nous était désormais interdite (je vous rappelle que nous étions officiellement morts), nous avons opté pour le mercenariat, le métier de garde du corps ne nous intéressant pas le moins du monde, trop de temps à dormir et trop peu d'exercice. Nous nous sommes engagés sur un courrier rapide qui cherchait une escorte qui ne prenne pas trop de place. Profitant de l'autonomie relative qu'offrent nos armures, nous leur avons fait économiser trois couchettes et obtenu un premier travail.

Le Quicksilver était un transporteur de matériaux rares et de documents officiels. Rapide, peu blindé, équipé uniquement de deux canons laser en tourelle. Une cible de choix. On s'est fait cueillir par une EMP alors qu'on sortait de distorsion à la limite du système d'Umbar. Une mante pirate, un modèle d'extraction d’astéroïde typiquement Sarien transformé en vaisseau d'abordage de gros calibre. Ils nous ont plaqué contre la porte et ont commencé à s'ouvrir un accès dans le flanc du Quicksilver. Les pirates, une bande de nemiens et d'humains à grandes gueules, ne s'attendaient pas du tout à notre genre de riposte. Là ou la majorité des gardes dans ce genre de vaisseau se seraient retranchés, nous nous somme postés autour du trou pour prendre leur engin d'assaut. Sasha avait son canon à main pointé sur le cercle de métal incandescent et Lydia était prête à sauter à l’intérieur juste après la première salve, je passerais en second et Sasha bloquerait l'accès derrière nous de son corps, abattant tout ce qui tenterais d'entrer. Au début ils sont restés bêtes, nos balles les cueillant là où ils pensaient être à l'abri, mais ils se sont vite repris et ont commencés à riposter de façon violente. On a résisté pied à pied, de coursives en coursive, leur courant après, soudant les portes derrière nous pour ne pas se faire flanquer. Je couvrais Lydia qui les chargeait pour les hacher menu. Nous avons fini par prendre le contrôle du bâtiment, réunissant les blessés dans une de leur cellules, libérant leur victimes pour qu'elles pilotent l'engin jusqu'à Buu, nous servant dans les caisses pour partager avec l'équipage du Quicksilver, plus la couverture des frais de réparation et  laisser la prime à ce nouvel équipage qui visiblement s’entretuerai pour ne pas partager. Tant mieux, une bande de chacals de moins. Nous avons repris notre route et arrivé sur une station d'orbite de Keeshak, nous avons récupérés notre prime et avons quitté le vaisseau.

La première de nos activités avec cette prime a été de fêter ce premier contrat réussi dans un bar local, le genre ou des femelle holographique de toutes les races se trémoussent sur les tables dans les poses les plus lascive aux yeux de leur congénères de chair et de sang (on parlera pas des détails spécifiques à chacun). Nous prime quatre verres, rendant ainsi un dernier hommage au frère que nous avions échoués à protéger, nous de devrions plus jamais parler de lui après ce jour. C'est justement dans ce bar que nous avons étés abordés par un humain. Il disais vouloir nous offrir un contrat, mais il était très nerveux et passait son temps à regarder à droite et à gauche. Nous n'étions pas très motivés pour abandonner nos verres, un peu sceptiques sur la véracité de son contrat. Apparemment il avait entendu parler de notre exploit lors de l'attaque de pirates et envisageait de nous faire réitérer ce genre de chose. Ce type était visiblement nerveux et manquait de confiance en lui, mais son affaire semblait réelle et à vu de nez intéressante. C'est quand une troupe d'agents de sécurité de l'AAG à débarqué que j'ai commencé à comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Ils ont encerclé le gars en le braquant, nous ordonnant de reculer alors que le reste du bar s'évacuait. Il aboyaient des ordres, hurlant que le type était un dangereux terroriste et me rappelant une période de ma vie que je n'avais pas apprécié. J'ai chopé leur chef par le col et je l'ai soulevé à hauteur de mes yeux avant de lui grogner que j'ai horreur qu'on me coupe lorsque je fais affaire. Je l'ai envoyé faire la boule dans ses quilles de potes et les jumeau ont couchés les autres en leur lançant la table. A peines revenus dans la vie active qu'on était de nouveau des criminels... On est sortit en escortant celui qui était visiblement un rebelle maladroit. Il s’appelait Kerr Igan et s'il était visiblement maladroit, ce type avait quelques moyens, puisqu'il nous a conduit au docks pour que nous puissions fuir dans son vaisseau, un Frelon Vault-tech V-9 flambant neuf. Expert en achat-vente, ce type bossait pour la rébellion en fournissant des fonds indirects, sans jamais rien posséder à son nom, rendant son traçage difficile. Un génie derrière un écran et un clavier, incapable de faire quelque chose de valable dans le monde réel. Ce type avait besoin d'une équipe pour récupérer un de ses collègues en cours de transfert. Et nous on devais faire partie de cette équipe.

L'idée même d'abandonner le projet après nous être autant engagés pour lui ne nous a même pas effleurés. Simplement attaquer un transport de prisonniers et un vaisseau pirate de bas étage... ce sont deux choses différentes. Premièrement, cela demande plus de trois gars, même aussi bien équipés et efficaces que nous, du coup, Kerr nous a amené dans son ''repaire'' un genre de station privée en orbite d'une des lunes de Manooïne et nous a présenté à Jenha et sa Meute. A l'époque elle ne comprenait que vingt droïdes, mais nous avait sacrément impressionnée, les bestioles étant impressionnantes dans leurs capacités à esquiver les tirs tout en progressant vers le tireur. Une faible puissance de feu, mais pour un équipage sans protection, une menace pure. Le gros intérêt était surtout d'attirer les tirs sur autre chose que nous, qu'on se le dise, la Meute était un groupe de leurres, mais des leurres avec des dents bien balaises. Mais c'est le vaisseau d'abordage qui a fini de nous convaincre. Pas très impressionnant au premier abord, surtout par le fait qu'il ne portait aucune arme, mais vu de l’intérieur, une bête de nerfs prête à relâcher la Meute et nous, avec des moteurs et un blindage de folie, des éperons à émission de champs que j'aurais cru impossible de fabriquer aussi puissants et des corbeaux si bien réfléchis que le vaisseau est presque aussi facile à évacuer qu'a insérer. A l'époque Dav'in était déjà pressentit pour rejoindre ce que Kerr appelait ''ses Anges de la Mort'' (c'est moi qui ai rebaptisé le groupe ça lorsqu'il m'a filé les reines du projet). Il ne pouvait pas tellement travailler avec nous dans le groupe, après quelques simulations en équipe nous sommes parvenus tout les quatre à la même conclusion, il était très efficace, sans aucun doute plus que nous quelques années plus tôt, mais il était terriblement lent. Après un long conciliabule et de profondes conversations à quatre (à savoir deux jour complets passés à boire et à rire au milieu du désert de Manooïne sous une toile tendue) nous sommes tombés d'accord pour lui offrir une de nos armures excédentaires, que nous gardions précieusement dans nos bagages depuis toutes ces années, les vendre étant impossible sans être certains de se faire arnaquer. Jenha s'est occupée de l'adapter à sa morphologie, s'occupant au passage de réparer les nôtres qui avaient malgré tout bien morflées au fils de leurs usages, et Kerr a fournit les fonds pour la chirurgie de l'endoglande et de l'interface neurale, c'était la quatrième Valkyrie. Il ne remplaça jamais celui qui nous manquait, mais s'adapta assez rapidement à notre groupe, jusqu'à devenir un ami, avec son calme permanent et son humour acide entre nos trois grandes gueules braillardes.

L'opération fut un succès. Le petit transporteur pénitencier fut rondement nettoyé, seuls trois membres de la meute en revinrent fonctionnels (ces trois là d'ailleurs ne sont plus jamais allés en mission, je crois que Jenha est une sentimentale) mais ils remplirent parfaitement leur office puisqu'ils déconcentrèrent assez l'équipage pour que nous puissions les massacrer sans subir de dégâts importants. Alors que le vaisseau vide s'éloignait dans l'espace, je l'observait et je sentait pointer en moi du regret. J'avais apprécié cette opération, et je crois que les autres aussi. Bon, on avait pas encore eut le temps de faire trop connaissance avec les pilotes des vaisseau, mais ça ne saurait tarder lorsqu'on fêterait le succès de l'opération, et l'idée de nous séparer me déplaisait profondément. Alors que nous buvions avec les rebelles nouvellement libres, j'étais très renfermé, je réfléchissait à l'avenir de notre groupe. C'est un Kerr ivre mort qui m'a donné la solution en déclarant que son équipe de pirates était la meilleure de la galaxie. Nous n'étions pas tous spécialement en passion des idéaux rebelles, mais l'idée de travailler pour eux était loin de nous déplaire, eux au moins ne nous demanderaient pas de faire de la purification ethnique ou de pratiquer la menace sur des pauvres familles terrifiées. L'idée s'est coulée de source d'elle même, l'équipe s'est jetée sur l'idée, quitte à être mouillé pour les rebelles, autant s'amuser au passage. Nous sommes devenu des corsaires pour les rebelles, rodant l'équipe au fur et à mesure, l'enrichissant (de Mendalor) au passage, renouvelant malheureusement régulièrement nos pilotes d'escortes et augmentant la taille de la meute au fil de nos prises. Kerr est devenu notre commanditaire auprès de la rébellion, nous donnant nos cibles, et j'ai pris le commandement du Leviathan. Une légende était à naître.

 


Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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Re: Personne n'est parfait.... Mar 25 Juil 2017, 21:40
Alors mon p'tit Djérou... Comment te dire ça... XD

Perso, j'ai un problème avec la fiche dès le début et vu sa longueur, je vais pas aller plus loin pour le moment ^^" L'armure, elle est clairement trop badass, y a pas à tortiller là-dessus. Comme on avait dit à Nico, on comprend bien que de telles armures existent dans AP, mais un PJ avec un truc pareil, ça fait godmod et c'est pas marrant en RP.
En plus de l'armure, j'ai parcouru vite fait l'interview et même sans lire, je vois déjà que t'as 20 pnj qui gravitent autour. Et tout ce monde, c'est pas pour les petites annonces, soyons réalistes.

Là, ce que moi je vois, c'est que tu vas rencontrer les mêmes problèmes qu'avec Karasu. Rien que pour ça, on pourra pas valider. D'ailleurs, tu as eu des mises en garde là-dessus. Si tu respectes pas ces mises en garde, ben ça donne pas envie de lire.

J'espère que comme à ton habitude, tu ne prendras pas mal ces remarques et que tu apporteras les changements nécessaires. Je sais que tu es persévérant et ça fait plaisir de voir à quel point tu es toujours motivé. Mais faut aussi penser au travail que tu nous donnes et là, clairement, j'ai pas la foi d'en lire plus XD



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Re: Personne n'est parfait.... Mer 26 Juil 2017, 01:40
Alors, j'en ai discuté avec certains humains sur la cb. J'ai compris que j'avais oublié un élément important. Le contrepied des infos qui viennent de mon perso (un peu comme souvent avec Sieg). L'armure n'est pas si OP qu'il essaye de le prétendre, mais je comprend que ça puisse le paraitre. J'ai essayé de corriger ça, et d'autres trucs en ajoutant des petits spoilers d'autres personnages au passage. (Qui soit dit en passant ne sont que 9, et dont 4 des petites annonces en puissance (Mendalor, Kia, Tony et Kerr Igan), je trouve que tu exagère un peu XD )

J'ai suivis les mises en gardes me semble-t-il... J'ai pas créé de ''groupe'' et mon personnage (même si c'est mal écrit apparemment, on verra si c'est mieux comme ça) est bien moins OP. C'est un bon soldat, quand il travaille avec son équipe, ils sont efficaces, mais leur performance en tant que force d'assaut réside dans la diversion de la Meute, seuls ils auraient beaucoup plus de mal.

J'ai essayé d'apporter les modifications, mais je suis pas sur d'avoir tout compris, tu me dis au besoin ^^"

(Évidemment que je le prend pas mal XD C'est toujours frustrant bien sur, mais ça sert à rien de le prendre mal, un petit tour dans les champs entre les sangliers et on se calme pour reprendre le tout à tête reposée ^^ au fait, le raccourcis de l'histoire n'est pas par rapport à ton manque de foi, mais par rapport à un reproches d'autres personnes sur une histoire trop longue à leurs yeux)







○ Prénom et Nom : Djerin Rashkae
○ Age : 39 ans
○ Race : Valeth
○ Planète : Pho'sil
○ Métier : Capitaine corsaire pour le compte des Rebelle
○ Credit avatar : St-Théo (DA) (revisité) et jocarra (DA)
○ Credits annexes : St-Théo, ElephantWendigo, Ayyasap, Astrokevin, Alex_Ichim, Ionen, Loone Wolf (tous DA)





- Grand ou petit ? Ou entre les deux ?
Même pour un Valeth je suis grand. Je fais deux mètres quarante de haut, presque un mètre de largeur d'épaule, et il s'agit de muscle pur, avec la fine pellicule de graisse qui s'ajoute à la fourrure pour résister au froid de Pho'sil. En parlant de fourrure, la mienne est grise, tirant sur le marron au niveau de mes oreilles.

Spoiler:


- T’as des signes particuliers ?
Tu veux dire outre ma taille ? Pas vraiment, j'ai les canines proéminentes, mais même si c'est pas présent chez tout les Valeth, c'est une particularité assez commune. C'est pas toujours très pratique pour parler par contre. Après je parle de mon apparence déshabillé, parce qu'en armure, lorsqu'on m'a rencontré une fois, on m'oublie rarement. Premièrement parce que si on me rencontre en armure, on rencontre aussi les autres Valkyries, et si on est en service la mort qui va avec.

Spoiler:


- Décris-nous un peu ton style vestimentaire :
Comme toutes mes Valkyries, mon armure est une version personnalisée de la Mjollnir Mk20. Caractéristique de base du modèle, elle est équipée pour une survivabilité et une mobilité maximale, possédant une capacité d'opération EVA (dans le vide spatial) de deux heures et un mode de survie d'une autonomie de treize, un bouclier personnel, et un système de filtration thermique et gazeux pour être utilisable sur (Buu exceptée) toutes les planètes habitées d'Oxtros. A vrai dire, le seul endroit connu ou cette armure n'est pas opérationnelle, c'est dans l'eau. Elle est tellement lourde qu'elle file directement au fond. Elle y est autonome, mais difficile de la faire remonter à la nage. En revanche, ne vous fiez pas à sa taille et à son poids pour calculer sa mobilité. Les Mjollnir réagissent aux impulsions nerveuses des pilotes comme leurs propres muscles, mais la Mk20 est la première à offrir une compatibilité parfaite avec les endoglandes artificielles des Valkyries. Greffées au niveau du bulbe rachidiens, et couplé à une chirurgie chimique du système nerveux, elles augmentent la vitesse de réaction proportionnellement au taux d'adrénaline. Plus tu es excité, plus tu es vif et dangereux. A son plein potentiel, elle permet une vitesse de réaction de 300% de la vitesse normale d'un système nerveux. Cette glande rend légèrement instable émotionnellement parlant, pour ne pas dire particulièrement instable. Ne titillez pas une Valkyrie, c'est dangereux, du genre mortellement. Pour le reste, on sait tous qu'il y a des répercutions dégueulasses à long terme. Mais on s'en fout, aucun de nous ne vivra assez longtemps pour le voir.

Spoiler:

Arsenal (bonus):

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ?
Oui et non... Quand je sors de mon vaisseau, il est très rare que je ne portasse pas mon armure et l'arsenal qui l'accompagne. Sinon, non, je ne m'attache pas vraiment à quoi que ce soit. J'essaye de toujours avoir une oreillette pour être connecté à Natasha, l'IA embarquée du Leviathan, mais c'est pas une oreillette en particulier.



- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.)
Haha ! Là viens le sujet intéressant. J'ai le commandement d'un vaisseau d'abordage lourd nommé le Leviathan et de ses deux escorteurs, respectivement Kraken 1 et Kraken 2. C'est un peu notre maison, notre arme principale et notre gagne pain. Généralement le Léviathan est stocké dans une zone ''morte'' dans un vaisseau de grande dimensions qui a prêté serment aux Rebelles, le plus souvent des cargos. Notre vaisseau est stocké dans ce hangar invisible et nous on se fait passer pour des mercenaires à bord, ou alors on reste à bord, dans la cachette. Parfois on se balade de façon autonome, mais c'est le plus souvent durant nos permissions, nos déplacements devant rester totalement intraçables lorsqu'une mission nous est allouée. Le Léviathan à une forme de U dont la barre horizontale est très épaisse. Au bout des deux pointes se trouvent les générateurs de champ d'éperonnage, et les caissons d'assaut. Juste en arrière dans les branches, les hangars des escorteurs, qu'on stocke là en dehors des combats, ils sont pas prévus pour les longs trajets. Sur la zone arrière, le cockpit, nos quartiers, l'atelier, les moteurs et le caisson de stockage de la Meute. Au total c'est 20m (23 avec les éperons) de titane, de céramique et de dangerosité comprimée qui ne demande qu'a se relâcher suite à un impact destructeur et invasif comme une seringue d'un poison violent sous pression qu'on projette à pleine vélocité.

Equipage (bonus):

- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ?
J'ai un œil sur le poulpe et le tapis, le droïde est en joue du pistolet que Sylvia fait semblant d'essuyer, et j'ai déjà cassé des os à ce Xzblorg quand je l'ai pris à tricher l'an dernier. Il sait qu'il faut pas tenter de jouer au plus fin avec moi parce que c'est cinq regards qui sont braqués sur la table pour s'assurer que personne veut m'entourlouper.


- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ?
Généralement ce sont les éloges des capitaines marchands que j'ai eu a protéger même si ce sont souvent des couvertures, les malédictions de ceux de mes ennemis qui sont encore en vie et le regard envieux des petits mercenaires qui ne valent rien et qui espèrent juste se payer un de mes flingues un jour.

Spoiler:


- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ?
J'en ai littéralement rien à foutre. CC, écologie, politique... Des concepts qui n'ont aucun intérêt pour moi. Je me contente de choses concrètes : Peut-on capturer ce vaisseau ? Oui, probablement. Que va-t-on manger ce soir ? Pourquoi pas le capitaine du susnommé vaisseau... Et pour finir... Les lois j'ai passé ma vie à les bafouer. Le monde est pourri, j'y peux rien. Le secret c'est de s'amuser jusqu'à ce que cette pourriture vous rattrape et à ce moment finir de la façon la plus flamboyante qui puisse te venir à l'esprit. Entre nous hein, la seule raison pour laquelle je bosse avec les rebelles, c'est parce qu'ils financent notre matos, qu'on a régulièrement de l'action, et qu'en bonus il y a de mignonnes petites poulettes qui y bossent aussi.


- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
Exercices matinaux en équipe, suivit de près par une séance d'entretien du matériel. Si on veut qu'elle fonctionne bien, une armure doit être reluisante, graissée et vérifiée régulièrement et c'est pareil pour les armes. Ensuite ça dépend. Si je suis en service c'est une opération d'abordage et de massacre de toute forme de vie dans un vaisseau de l'AAG ou de la CC (je préfère les premiers, au moins il y a généralement un peu de résistance, les autres c'est juste de l'abattage. Si je suis en repos, je me balade un peu dans le vaisseau qui nous sert de couverture sur le moment, si jamais c'est nécessaire je participe à sa défense. Ou alors je profite de la vie là ou nous somme posés.


- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ?
Je crois avoir compris que c'est un truc qui intéresse les rebelles. Je suppose que je leur fournirais les infos pour y aller après y avoir fait quelques parties de chasse sur la faune locale. Mais bon ça risque pas vraiment d'arriver. L'exploration c'est pas mon truc. Ça manque d'action de type sanglant.






Résumé pour ceux qui n'aiment pas les romans:

Je suis né dans les bas fond de Pho'sil. Mon père était un lutteur professionnel et ma mère une infirmière dans les arènes illégales. Je suis un enfant de criminels. Je n'y peux rien. Comme dit le proverbe, on je choisit pas ses parents. Mais je crois que si j'avais pu choisir les miens, j'aurais quand même choisis ceux-là. Malgré son caractère violent et son goût certain pour le sang, mon père était un homme de valeur, au grand cœur. Il était très apprécié dans mon quartier, où il n'hésitait jamais à donner un coup de main au premier voisin en manque de quoi que ce soit. Nous n'étions pas très riche, le travail de mon père rapportant plus aux parieurs qu'à lui-même. C'était pourtant un bon lutteur dans sa petite catégorie, un très bon même puisqu'il n'avait perdu que quatre combats dans sa vie. Ses quatre premiers. On lui avait plusieurs fois proposé de monter dans les catégories supérieures, les plus dangereuses, celle où les lutteurs peuvent mourir, ou voire même celle ou les perdant doivent forcément mourir. Il avait toujours refusé, il aimait trop ma mère pour prendre ce risque. Il aurait sans doute pu gagner, mais il ne voulait pas qu'elle s'inquiète plus qu'elle ne le faisait déjà. Ils s'étaient rencontrés après sa deuxième défaite, c'était ma mère qui s'était chargée de le recoudre alors qu'il perdait du sang de partout. Il était immédiatement tombé sous le charme de ses yeux gris et du touffu de sa queue. Elle avait mis un peu plus de temps à le trouver charmant, parce qu'il fallait nettoyer sa fourrure. Mais elle avait déjà été charmée par l'humour auto-dérisant de mon géniteur et par sa capacité à faire des collines avec des montagnes. C'est à sa quatrième défaite qu'il lui a demandé sa main. Elle a hésité avant de lui lancer un défi. Remporter deux victoires de suite et elle dirait oui, mais une seule défaite et ce serait non pour toujours. Rien d'étonnant à ce qu'il n'ai plus jamais perdu le moindre combat. Ce n'est pas pour autant qu'il n’eut pas à se faire recoudre assez régulièrement. Ce sont peut-être des combats réguliers, les crocs et les griffes n'y sont pas exclus, et je peux vous dire que ça charcle sévèrement.

C'est justement parce que ça charclait déjà assez que mon père ne voulait pas monter, mais il le fit pourtant. J'avais alors sept ans. Ma mère venait d'attraper une rougeole des marais, une maladie normalement absente de Pho'sil, mais un des combattant qu'elle avait soigné revenait d'un travail sur Keeshak et lui avait transmit sans qu'elle le sache. Le temps d'être diagnostiquée, elle était déjà très faible et risquait sa vie à toute heure. Sauf que je vous l'ai déjà dis, nous étions très pauvres aussi mon père n'eut pas d'autre choix que de monter de catégorie. Les combats étaient certes plus dangereux, mais ils rapportaient beaucoup plus d'argent, logique au des cotes des paris. Je ne pouvais pas parier sur lui, mais des amis de mon père le firent. Il commença par gagner, plusieurs fois. Les premiers soins sur ma mère purent commencer, l'espoir revenait, au prix du sang que mon père faisait couler. Il ne l'avait pas révélé à ma mère, et pour rien au monde je n'aurais trahis ce secret, trop impressionné par les prouesses de mon père. Le problème c'est que ces combats sont régis par la pègre, et que si la pègre veut s'arranger un combat ils n'hésitent pas. Avec ma mère dans un hôpital, mon père devait se fier aux soigneurs des arènes ou il se battait. J'ai appris plus tard, de la bouche de Lorenzini qu'ils avaient soudoyé celle chargée de lui pour verser un poison dans ses plaies avant de les recoudre. Cela ne le tua pas, mais il perdit l’énergie dont il avait besoin pour se battre et son adversaire ne fit de lui qu'une bouchée. Métaphoriquement bien sur, puisque c'est en plusieurs qu'il le dévora sur le ring sous les tonnerres d'applaudissements. Lorsque Freddy, le meilleur ami de mon père et aussi son entraîneur vint annoncer la nouvelle à ma mère, elle ne s'en remit pas. Elle qui s’apprêtait à sortir de l’hôpital, presque guérie, ne passa pas la nuit. C'est Freddy qui me prit chez lui, mais ce ne fut jamais le cocon que mes parents avaient construits. Non, celui-ci avait été brûlé par leurs mort.

Je fréquentais déjà un peu les enfants de Freddy, Lydia et Sasha, des jumeaux. Avec Kendrick nous formions une petite bande, et maintenant que je n'avais plus de maison à proprement parler, je passais tout mon temps avec eux. L'école n'en parlons pas, disons que je n'y ai jamais eu ma place malgré des notes correctes. Je ne pouvais pas supporter de rester assis sur un banc à écouter des informations qui voulaient faire de moi un ouvrier ou un manœuvre assez éduqué pour comprendre des ordres, mais pas trop histoire qu'il réfléchisse pas à ses conditions de travail. C'est Kendrick qui s'occupait de nous apprendre la vie, d'un an plus vieux que moi et de deux par rapport aux jumeaux, son père était administrateur d'une banque de donnée, et le temps qu'il ne passait pas avec nous, il le passait à surfer sur les ressources que son géniteur organisait avec soin tout les jours. C'était un petit génie qui passait son temps à réfléchir et qui malgré la différence d'age faisait une tête de moins que moi. Moi je préférais cogner. Utilisant le nom de mon père pour impressionner les gamins plus jeunes que nous, et utilisant mes poings pour calmer les ardeurs de ceux qui connaissaient aussi sa fin ou que cela n'impressionnait pas du tout. Je ne savais pas me battre comme lui, mais j'avais hérité de son naturel musclé, et épaulé de mes amis personne n'osait trop nous chercher de noises dans les bandes de jeunes des bas-fonds. Sauf qu'on a commencés à faire trop de bruit.

Alors qu'on avait aux alentours de 13 ans, qu'on commençait à se prendre pour des Caïds, on a tenté de braquer une épicerie. Ça s'est plutôt bien passé, personne ne nous a reconnu, on a pu récupérer assez de crédit pour pouvoir se payer ce qu'on voulait pendant quelques jours. Sauf qu'en faisant ça on était entré sur le territoire de personnes qui n'aiment pas la concurrence, le gang des masques rouges. Ils nous ont attrapés alors qu'on semait la police. Ils étaient sept, armés de barres de fer et de couteaux assez grands pour taillader son Valeth sans problèmes. Le chef avait même un pistolet laser glissé dans sa ceinture, même s'il lui manquait sa cellule énergétique, à l'époque nous étions tous impressionnés... Et eux très mécontents. On connaissait la loi de la rue, on savait qu'on allait morfler, sauf que Lydia malgré son jeune age était très mignonne et que Kendrick aurait jamais pu encaisser les coups. Alors je leur ai hurlé de filer et j'ai chargé sur le chef. Quand on ne s'y attend pas, un crane de Valeth dans l'estomac, ça fait mal. Ils ont failli attraper Lydia, mais Sasha avait compris et protégeait sa sœur comme un ours enragé. Moi je me suis pris plusieurs coups de barre de fer sur le dos, la douleur me faisant tomber dans les pommes.

Quand le me suis réveillé, leur chef me regardait avec un air en colère. Pour éviter de trop prendre de coup, j'ai joué l'imbécile et je suis resté immobile. Il rageait plus qu'une bande de gamin ai pu leur échapper plutôt que des quelques trois cents crédits avec lesquels les autres étaient partis. Je me suis fait ravaler les cotes et les jambes à coups de barres et de pieds. Puis le chef s'est approché de moi avec un couteau laser. J'étais terrifié, persuadé qu'il allait me tuer. Mais non, il s'est contenté de me brûler les poils du visage dans une forme de crane assez vulgaire tandis que la chaleur me faisait hurler, ma peau cloquant. Il finit par me clouer au sol d'une beigne avant de partir avec sa bande. Quelques minutes après leur départ, Kendrick et les jumeaux revenaient, m'aidant à marcher jusqu'à la maison d'une ancienne collègue de ma mère qui nous rafistolait gentiment lorsqu'on se blessait. Il lui fallut quelques seconde pour me reconnaître avec mon nouveau masque facial. Elle s'occupa de mes ecchymoses et de mes cotes cassées en priorité, s'assurant qu'il n'y avait pas de saignement interne. Lorsqu'elle en vint au visage, elle commença par raser les poils autour de la brûlure, m'expliquant que cela n'était pas assez profond pour que mes poils ne repoussent jamais, mais qu'il faudrait quand même attendre quelques années avant de ressembler à un Valeth normal.

Le lendemain, cachés dans le vieux réservoir qui nous servait de planque, on a fait le serment de ne plus jamais avoir à nous laisser faire. Sauf qu'on savait très bien que pour ça, il fallait qu'on devienne fort. A treize ans, même sur Phos'il, on est pas encore forts, mais on connaissait quelqu'un qui l'était. Dans le quartier il y avait un humain que personne n'emmerdait, et ce malgré son statut d'étranger, il s'appelait Talrash. Beaucoup de rumeur courraient sur lui, comme quoi c'était un vétéran de l'AAC, qu'il avait travaillé pour la mafia, qu'il était un ancien pirate voire qu'il avait mené un régiment de rebelles à l'assaut du centre de commandement de l'AAC. Bien sur ça nous faisait tous rigoler, on se disait qu'on peut pas vivre autant de chose dans une seule vie, mais il n’empêche que c'était un humain très fort, qu'on avait déjà vu envoyer au tapis des Valeth bien plus grands que lui. Lorsqu'on est allés le voir pour lui demander de nous apprendre à nous battre, j'étais resté derrière, j'avais honte de mon visage. Il a commencé par rire au nez de Kendrick qui s'essayait à la supplique. Ça m'a énervé et je l'ai écarté d'un coup d'épaule pour planter mon regard dans celui de l'homme, lui crachant au visage que j'avais pas besoin de ses moqueries pour être en colère. Quand il a dit qu'il entraînait personne, et surtout pas les chiots rasés. Là j'ai pété les plombs et je lui ai sauté dessus. J'ai fait un vol plané. Genre j'ai pas compris je me suis retrouvé couché trois mètres plus loin. Bon a ce moment j’étais bien trop en rogne pour y penser, je me suis relevé et je suis reparti à la charge, indifférent à la douleur de mes cotes brisées, finissant de nouveau sur le sol. Ce manège dura plusieurs minutes, je finissait à chaque fois plus vite au sol que la précédente, mais me relever me demandait toujours plus de temps et d'efforts. Il finit par me soulever du sol pour me regarder en face. Je me rappellerais toujours de ses mots. ''Toi tu as du feu dans le cœur. Il te consumera, mais rendra ta vie flamboyante. Entrez.'' Il acceptait.

La première chose qu'il nous fit faire, c'était courir. On se pensait sportif parce qu'on était capables de courir sur deux cents mètres dans trop s’essouffler. On était loin du compte comme le sont souvent les enfants. Vous avez déjà du courir trois heures sans discontinuer tout les matins pendant plusieurs années? Non? Essayez, et là vous aurez une petite idée de ce qu'est l'endurance. Comme on était oisifs, qu'on allait pas à l'école et ainsi de suite, on avait toute nos journées de libre. Et visiblement il en allait de même pour lui. Après la course (et quand je parle de course, je vous précise que la météo importait peu, il fallait courir. Gare à celui qui ne tenait pas le rythme hein, il fermait la marche avec une matraque électrique et n'hésitait pas à roussir les traînards.) il nous faisait travailler nos muscles. Grimper sur des façades d'immeubles désaffectés, soulever des roches et des meubles jusqu'à sentir nos bras nous tirer douloureusement, plus bien sur les exercices classiques des sportifs, pompes, abdos, dorsaux etc... L'après midi était différente, après nous avoir envoyé cherché de quoi nous nourrir, en était très précis sur ce qu'il fallait et ne fallait pas prendre, il nous faisait reposer pendant deux heures, à nous entraîner dans une zone vide à travailler nos sens. En tant que Valeth, nous avions les sens plus aiguisés qu'un humain moyen, pourtant il nous bluffait toujours lorsqu'il était capable de se déplacer entre nous quatre assis en tailleurs et les yeux fermés... SANS FAIRE UN SEUL BRUIT! Même aujourd'hui j'en suis toujours sur le cul. Il nous demandait de reconnaître un bruit ou d'en trouver un particulier dans le brouhaha ambiant d'un parc ou d'une rue. Il nous faisait aussi pratiquer notre regard, en nous faisant compter sans y toucher des grains de riz sur une natte ou des galets le long d'une rivière gelée. Une fois cet exercice d'attention et de perception terminé, il accédait enfin à ce que nous recherchions, le combat. Il nous amenait dans son appartement, un endroit silencieux, et spacieux. Nous n'avons jamais su pourquoi il était ici, ni comment il était devenu si aisé, mais toujours est-il qu'il était riche et qu'il entretenait un endroit impressionnant sans travailler. Dans son salon, il nous apprit en premier lieu à nous battre à mains nues, sans utiliser nos griffes et nos crocs, comme un humain. Quand nous lui demandions pourquoi il nous répondait que griffes et crocs sont rarement accessibles dans une combinaison spatiale. A croire qu'il savait qu'on ne resterait pas des gamins des rues... Ou alors il nous apprenait ce que lui il avait appris, et cherchait des excuses.

Après deux ans de ce traitement, nous étions impatients qu'il nous permette de toucher aux armes qui trônaient sur les murs de ses pièces. Il avait dit qu'il nous laisserait en utiliser certaines durant l’entraînement. Après le combat à mains nues il nous introduisit à celui avec un poignard, et toutes les armes qu'un environnement extérieur peut fournir rapidement, comme une barre de fer, une poubelle arrachée, une chaise, ou même un panneau holographique. C'était plus compliqué, moins naturel pour nous qui avions grandis en regardant des lutteurs sans armes. La difficulté augmentait doublement puisque les exercices de perception s'étaient doublés d'exercices d'agilité, comme si les séances d'escalades ne suffisaient pas. Kendrick avait beaucoup plus de mal que les jumeaux et moi, pour qui le combat était une seconde nature. Lydia prenait toujours le dessus au corps à corps, mais je la prenait toujours à partir du moment où on en venait à lutter grâce à ma force supérieure à la sienne. Sasha lui était celui qui s'adaptait le mieux à l'armement qui lui tombait sous la main, son arme de prédilection étant une chaise de bar, qui lui offrait une allonge mortelle... Au fil de ces années d’entraînement, Talsrash nous introduisit à diverses armes différentes, toujours des armes de proximité, jamais d'armes à feu ou à énergie. Je crois que c'est une forme de combat qui lui déplaisait. Il nous apprit à nous servir d'armes comme des katars lasers, des armes à énergie ou des gants de force, Sasha se prit d'affection pour un Kukri tandis que sa frangine trouvait son bonheur dans les katars perpendiculaires. Kendrick n'était jamais aussi à l'aise qu'avec des armes de jet tandis que moi j'étais tombé en amour d'une épée à énergie que Talrash gardait dans un écrin et que je n'avais jamais pu toucher.

Le jour de mes dix-sept ans, il nous a dis qu'il allait partir. Apparemment quelque chose de grave était arrivé, nous ne sûmes jamais. Il nous confia a chacun l'arme qui nous avait marqué. Il m'offrit l'épée en me faisant promettre de ne jamais la perdre, et de la détruire plutôt que de la laisser au mains de quelqu'un. Il l'avait nommée avec ironie Durandal. Il nous laissa et partit. Trois jours plus tard, son immeuble explosait, emportant dans les flammes une soixantaine de famille. L'AAG mit ça sur le dos des rebelle de façon si maladroite que s'en était presque un aveux. Nous étions quatre, nous savions nous battre mais pas grand chose d'autre. Après quelque conciliabule, nous nous sommes mis d'accord pour consommer ce que Talrash nous avait toujours interdit. La vengeance. Il ne nous fallu pas longtemps pour retrouver les masques rouge. Ils s'étaient un peu étoffés depuis quatre ans, regroupant maintenant une vingtaine de membres, vivants du racket et du braquage. Moi mon pelage avait repoussé sur une peau encore parfois tiraillée par quelques douleurs. Nous leur sommes tombés dessus alors qu'ils rentraient de l'attaque d'un petit appartement. Ils étaient dans une ruelle. Kendrick faisait le guet tandis que les jumeaux attaquaient le dos du gang. Moi je les chargeait de front, Durandal au clair. J'ai commencé par éjecter leur chef contre un mur d'un coup d'épaule. J'avais finit par atteindre ma taille adulte et j'étais désormais bien plus fort que lui. Nous avons passé le reste de la troupe au fil de nos lames, ce fut bref et sanglant. Une lame énergétique ça traverse une barre de fer comme du beurre, sauf qu'ils le savaient pas. Lorsque le chef s'est réveillé, c'est moi qui le regardait de façon goguenarde. Il lui a fallu plusieurs secondes pour me reconnaître. Il m'a fallu plusieurs minutes pour lui dépecer le visage en forme de crane. Certains disent que la vengeance a un goût amer. Pour eux possible, moi j'avais l'impression de savourer un steak délicieux.

Le steak à eut un goût amer lorsque Kendrick est revenu avec une bande de gars le pointant de leurs fusils laser. La police ? Non, pire, la mafia. Cette même mafia qui contrôlait les arènes ou mon père s'était battu et ou il était mort. Ils n'avaient pas trop apprécié qu'on tue leurs exécuteurs des basses œuvres. Le deal était simple. Ils allaient repartir avec Kendrick, visiblement inutile, et les jumeaux et moi devions attendre des ordres. On recevrait régulièrement des nouvelle de Ken, mais si jamais on oubliait d'obéir... Ils oubliaient de le laisser en vie. N'ayant pas le choix, nous avons obéis. Quelques jours plus tard un homme entrait dans notre planque. Bien habillé, souriant. Lorenzini qu'il s'appelait. C'était de lui que nous recevrions nos ordres et notre paye (oui parce que malgré la menace, ils nous payaient quand même. Tradition je suppose, ou alors ils espéraient qu'on ai plus besoin de la menace pour obéir.). La première chose que nous avons du faire, c'était attaquer un gang désobéissant. Jusque là rien de trop dur pour nous. Nous l'avions déjà fait, c'était simple à refaire. Un peu comme une marque de fabrique et sur ordre de Lorenzini, j'ai pris le pli de toujours dépecer le visage du chef de mes victimes dans une forme de crane. Les masques rouges... Ironique comme ce nom nous collait désormais à la fourrure alors que nous les avions massacrés. Nous étions jeunes, nous étions surs d'être immortels, nous avons fait contre mauvaise fortune bon cœur et on s'est améliorés. Une petite portion de l'argent que nous recevions servait à nous acheter du matériel, des armes à feu et à énergie notamment, histoire de ne pas toujours aller au corps à corps, et la majeure partie de ce qui restait allait sur un compte sécurisé, économisant pour payer la libération de Kendrick.

En trois ans sous les ordres de la pègre on avait économisés une sacrée somme, mais on avait aussi sacrément morflés. Pas tant sur le plan physique que sur le plan moral. Massacrer des familles qui refusent de payer, mettre à sac des magasins, jeter par des fenêtre des partenaires moins obéissants que nous... Ça vous secoue un trio de rêveurs comme nous. Alors qu'on s'imaginait vainement pouvoir acheter la libération de notre ami, c'est à Lorenzini que nous avons du cette offre. Il travaillait pour un membre de la famille qui voulait prendre le pouvoir. Sauf que pour cela il devait se débarrasser du patron en place. Le marché était simple. On entrait dans leur quartier général, on faisait le ménage et on trouvait sur le spatioport on trouvait un vaisseau avec une belle somme et Kendrick intact et vivant, en ayant comme devoir de ne plus jamais mettre un pied en ville. Ça nous convenait très bien et pour eux c'était pas si cher. Il ne nous fallut que vingt minutes pour arriver devant la porte de l’hôtel que la pègre utilisait comme QG. Lame au clair pour ne pas déclencher d'alarme, nous massacrâmes tout ces Valeth et étrangers qui quelques heures plus tôt nous traitaient comme des larbins. Quand nous défonçâmes la porte du bureau du Parrain, celui-ci sursauta, terrifié à la vue du carnage de ses gardes dans le couloir derrière. Au début il appela à l'aide. Inutile, l’hôtel était vide, le peu de personnes que nous n'avions pas tué avaient fuit. Lydia boitait à cause d'une mauvaise réception et Sasha s'était pris une balle dans l'épaule qui lui vaudrait un bras en écharpe quelques temps. Moi j'étais enragé c'est Lydia qui m'a dis de retirer mon fusil à pompe de la bouche de ma victime. Il voulait nous acheter. Pourquoi ne pas écouter son prix qu'elle disait. Il a ouvert son coffre fort géant. Beaucoup de crédits, plus qu'on peut en imaginer à voir en une fois. Des armes qui se prenaient pour des œuvres d'art. Rien de bien intéressant. Sauf six objets qui nous figeaient. Six armures Mjollnir flambantes neuves. C'est un modèle récent, le joyau de la technologie zangolaise. Ces armures valent presque aussi cher qu'un foutu cuirassé de l'AAG. J'ai remercié le Parrain pour son cadeau et j'ai pressé la détente en souriant. Tant pis pour le masque rouge.

Trois heures plus tard nous étions assez riches puisqu'on avait pris une bonne poignée des crédits du coffre, en possession de six des armures parmi les plus chère du marché... Et poursuivis par cinq tueurs de la Mafia. Soit ils avaient pas appréciés qu'on se tire avec les armures soit Lorenzini avait changé d'avis. Probablement les armures... Bref, il fallait qu'on se planque. Et la meilleure planque qu'on puisse trouver quand on est dans notre situation, croyez le ou non, c'est l'armée. La Mafia n'a jamais eu de pouvoir dans l'AAG, et c'est pas faute d'avoir essayé. On a planqué les armures et une bonne partie de l'argent, crashant le vaisseau que Lorenzini nous avait offert au milieu de la toundra. Après ça on est partis s’enrôler. Bien entendu avec notre état civil viens notre casier. Et on avait une sacrée liste de morts au cul. Mais l'AAG avait quand même l'usage des criminels. Précisément dans les ''commandos de la mort'', un genre de régiment carcéral qui regroupait presque uniquement des criminels condamnés à mort. S'ils survivaient pendant trois ans (ce qui arrivait rarement puisque le rôle de ces ''commandos'' était d'effectuer les missions les plus risquées, généralement suicidaires avec un taux de mortalité moyen supérieur à 75%) ils se voyaient offrir deux options. La première, s'engager de façon classique pour une durée supérieure à dix ans. La seconde retourner en prison, avec une peine réduite. Vous savez combien de gars survivent tout les ans ? Entre deux et trois centaines, sur plusieurs milliers de criminels. Vous savez combien choisissent de signer à nouveau ? Presque tous. On finit par prendre goût à la mort, à la sentir vous frôler et à la sentir vous traverser lorsque vous tuez. C'est comme ça qu'on est devenus des Astros Commandos.

La première chose qu'on ai fait lorsqu'on a eu une permission, ce fut de retourner voir notre butin. En trois ans, il n'avait pas bougé, juste pris la poussière. En régiment carcéral on ne nous aurait jamais permis de posséder pareils bijoux. Elles auraient étés confisqués et on ne les aurait jamais revus. Mais désormais nous pouvions les mettre, les utiliser. Bon il faudrait effectuer des ajustements, mais ce serait moins cher qu'acheter l'engin sur mesure. Ce qu'on avait pas pris en compte, c'était la décharge neurale de l'engin. Les Mjollnir sont prévues pour fonctionner en parfaite coordination avec les pensée de leurs pilotes. Problème cela demande une interface neurale et un système nerveux compatible. On a du contacter un chirurgien véreux, pour que l'information de notre chirurgie ne remonte pas jusqu'à la pègre. L'installation d'une interface neurale est quelque chose de bénin de nos jours, mais le type nous a proposé un truc alléchant. Une simple glande supplémentaire qui augmenterais nos réflexes. Il voyait que nous étions des soldats, il savait que nous serions intéressés et pas assez cultivés pour voir le hic. Parce que hic il y avait. L'intensification des réflexe était réelle, surtout en cas de poussée d'adrénaline, mais elle provoquait en retour une puissante instabilité émotionnelle. Les premiers jours, j'ai été pris de crises de rages incontrôlables. Moi qui avait toujours été colérique, j'étais devenu fou de rage. Doublé à ça la période d'adaptation à ces nouvelles armures. Quand notre permission prit fin, nous contrôlions les armures... mais pas nos émotions. J'avais retrouvé Sasha en pleine crise de larme incontrôlable et Lydia effondrée de rire devant un peluche rebondissante. Kendrick s'en sortait plutôt bien, parce qu'il avait appris à contrôler ses propres émotions pendant ses trois ans prisonnier de la pègre, mais nous autres beaucoup moins.

Si nous n'avions pas été les victimes de ces événements, je peux vous assurer qu'aujourd'hui j'en rirait. Si nos armures ont fait fortes impressions lorsque nous sommes retournés, ce qui a vraiment surpris le régiment, c'était nos régulières explosions de colères, crises de larmes ou de rire. Chacune de nos réactions étaient exacerbées, et difficilement contrôlables. J'ai failli frapper notre officier supérieur suite à une altercation. Cela nous a attiré quelques problèmes, je ne le cache pas. On a tous finis une ou deux fois au mitard à cause de ça, mais notre efficacité sur le terrain compensait ces quelques problèmes relationnels. On servait de bouclier aux autres, nos armure étant imperméables à pas mal de choses. On a fait parler de nous. Un peu trop j'en ai peur. Un membre influent de la CC nous a fait une 'proposition, devenir son escouade de protection rapprochée. On y a cru au début, un trouillard qui veut des gardes du corps comme nous. Un boulot facile, bien payé... On a sauté sur l'occasion. On a vite déchanté, une fois qu'il nous a tenu les couilles dans un étau (oublie l'armée, c'est ça ou la taule), on a découvert que ce qu'il appelait ''protection rapprochée'' c'était faire le boulot qu'on faisait encore pour la Mafia quelques cinq ans plus tôt. Des meurtres, des massacres non signés, ou alors par des faux groupes terroristes voire la rébellion. Bref, on s'était de nouveau transformés en bouchers... Et c'était pas pour nous plaire. Attention hein, j'aime tuer, j'aime me battre. Mais massacrer une famille avec leurs trois enfants... C'est pas trop mon délire non. Mais celui dont c'était le moins le délire, c'était Kendrick. Comme je vous ai dis, c'était celui qui contrôlait le mieux ses émotions. C'était une connerie bien sur, il savait les masquer, pas les contrôler. C'est pour ça qu'il a été le plus touché par ce qu'on faisait. Nous on piquait des crises de rages, on défonçait des appartements ou des cibles d’entraînement, on évacuait en se disant que ça durerait pas et qu'on trouverais une sortie. Lui non. Il intériorisait tout et ça s'est mit à le ronger. Au début c'était discret, puis on l'a vu sombrer à vitesse grand V. Le temps qu'on essaye de le rattraper c'était trop tard. Un coup de feu. Un seul aura suffit. Dans la salle de bain, son sang maculait le mur, son cerveau aussi. On avait rien vu venir.

Le lendemain, la tour de verre qui contenait l'appartement de notre désormais ex-patron explosait mystérieusement, avec lui mourut notamment sa garde rapprochée, tout ses secrétaires, et à peu près toutes les personnes vivantes étant au courant de notre travail pour ce salopard. Nous on avait filé avec son vaisseau, un petit yacht de luxe. Mais nous avions juste oublié un détail... L'engin était tracé. Et les gars de l'AAG qu'on a envoyé suivre le signal avaient l'ordre de tirer à vue sur ceux qu'ils estimaient avec justesse comme les responsables de l'attentat. Une bonne nouvelle que l'engin aie été assez rapide pour qu'on le planque dans un champ d’astéroïdes. Aucun de nous trois n'étant de bon pilote, il a bien fallu qu'on s’embusque. Bouclés dans nos armures, on a quitté le navire et on est partis s’agripper sur les rochers alentours. La corvette qui nous poursuivait est entrée dans le champ derrière nous, boucliers à plein régime. Voyant que le yacht était inactif, leur capitaine à ordonné d'envoyer une navette à bord pour voir s'il était récupérable. L'envie d'une récompense ou l'espoir de nous prendre vivants, je n'ai jamais su. Toujours est-il que nous avons profité qu'ils baissaient les boucliers pour la navette, nous avons sautés à l’intérieur. Vous n'imaginez pas combien un technicien peut avoir l'air surpris lorsque trois valeths armurés et armés entrent dans son hangar. Et combien il peut mourir stupidement lorsqu'une décharge de chevrotine le cueille au niveau du plexus durant sa perplexité silencieuse. La corvette avait envoyé la majeure partie de son équipage de combattant pour aborder le Yacht. Lequel était piégé bien entendu, même si des soldats entraînés ne devraient pas tomber dans un piège aussi grossier. Profitant du fait que ces soldats étaient partis, nous avons fait le ménage.

Tout le monde étant concentré sur l'opération d'abordage, personne ne surveillait les caméras internes. Aujourd'hui on sait qu'on a eu de la chance, à l'époque c'était pas le cas, on croyait à notre talent. Toujours est-il qu'on a avancé dans le vaisseau pendant une vingtaine de minutes, tuant tout ceux qui croisaient notre route vers la passerelle. Arrivé à quelque dix mètre de notre cible, un gars est sortit de la passerelle et nous voyant couverts de sang s'est mit à hurler. Genou à terre, la balle qui s'enfonce dans sa bouche lui fait décrire un arc de cercle avant qu'il ne touche le sol. L'équipage sonne l'alarme alors que nous investissons la pièce centrale du vaisseau sous le feu des armes de poing des officiers. Un tir de blaster type 22 standard d'officier face à un bouclier personnel lourd, ça n'est pas très efficace. Une balle de calibre .55 face à un uniforme standard d'officier de l'AAG, c'est particulièrement ravageur. Il aura fallu environ trente secondes pour que tout les être vivant présents autour de nous abandonnent cet état pour quelque chose de moins mobile. À partir de là, prendre le contrôle du vaisseau ne prit que quelques minutes. L'escouade d'abordage demandait des nouvelles par la radio, ayant déjà fait demi-tour. Je chargeait Sasha de garder la porte, des curieux ramenant parfois leur nez pour prendre une volée de balles. Lydia cherchait le système de survie, histoire de purger le vaisseau de son atmosphère, pendant que j'armais un couple de torpilles pour exploser la navette de nos anciens collègues. Nous n'avions rien de personnels contre eux, mais notre survie nous était et nous serais toujours prioritaire. Trop souvent nous avions du tirer face à des cris qui supplient, cela ne nous atteignait plus et la gerbe de feu et d’énergie de la navette ne tira chez moi qu'un seul rire sec tandis que l'oxygène qui nous entourait s'échappait en sifflant vers l'espace. Nous étions maîtres du navire.

Nous avons récupérés le corps de Kendrick que nous avions apprêté dans son armure, l'ayant faite reluire le plus possible. Il était en grande pompe, son casque polarisé pour masquer son horrible blessure. Nous l'avons allongé dans une des capsules de sauvetage et avons largué l'engin dans Astariul, nous assurant ainsi que personne ne toucherais ni à son corps, si à son armure. Il nous éclairerais de sa puissance pour les siècles à venir, jusqu'à nous choisissions de le rejoindre. Profitant que la Corvette n'avait pas encore été reconnue comme volée, nous somme allés nous écraser sur Pho'sil après avoir pillé ce qui pourrait nous intéresser, profitant d'une autre des capsules pour passer sous la grille de détection des forces de l'AAG locales. Évitant le quartier de la capitale qui nous avait vu grandir, nous avons rejoint l'astroport central. Malgré les dernières années passées à travailler et donc à recevoir une solde plus que correcte, nous ne pouvions pas pour autant nous permettre de vivre sur nos lauriers, surtout avec le niveau de vie que nous apprécions avoir sous la main. Le confort est quelque chose de difficile à abandonner facilement. Au vu de nos compétences et puisque l'armée nous était désormais interdite (je vous rappelle que nous étions officiellement morts), nous avons opté pour le mercenariat, le métier de garde du corps ne nous intéressant pas le moins du monde, trop de temps à dormir et trop peu d'exercice. Nous nous sommes engagés sur un courrier rapide qui cherchait une escorte qui ne prenne pas trop de place. Profitant de l'autonomie relative qu'offrent nos armures, nous leur avons fait économiser trois couchettes et obtenu un premier travail.

Le Quicksilver était un transporteur de matériaux rares et de documents officiels. Rapide, peu blindé, équipé uniquement de deux canons laser en tourelle. Une cible de choix. On s'est fait cueillir par une EMP alors qu'on sortait de distorsion à la limite du système d'Umbar. Une mante pirate, un modèle d'extraction d’astéroïde typiquement Sarien transformé en vaisseau d'abordage de gros calibre. Ils nous ont plaqué contre la porte et ont commencé à s'ouvrir un accès dans le flanc du Quicksilver. Les pirates, une bande de nemiens et d'humains à grandes gueules, ne s'attendaient pas du tout à notre genre de riposte. Là ou la majorité des gardes dans ce genre de vaisseau se seraient retranchés, nous nous somme postés autour du trou pour prendre leur engin d'assaut. Sasha avait son canon à main pointé sur le cercle de métal incandescent et Lydia était prête à sauter à l’intérieur juste après la première salve, je passerais en second et Sasha bloquerait l'accès derrière nous de son corps, abattant tout ce qui tenterais d'entrer. Au début ils sont restés bêtes, nos balles les cueillant là où ils pensaient être à l'abri, mais ils se sont vite repris et ont commencés à riposter de façon violente. On a résisté pied à pied, de coursives en coursive, leur courant après, soudant les portes derrière nous pour ne pas se faire flanquer. Je couvrais Lydia qui les chargeait pour les hacher menu. Nous avons fini par prendre le contrôle du bâtiment, réunissant les blessés dans une de leur cellules, libérant leur victimes pour qu'elles pilotent l'engin jusqu'à Buu, nous servant dans les caisses pour partager avec l'équipage du Quicksilver, plus la couverture des frais de réparation et laisser la prime à ce nouvel équipage qui visiblement s’entretuerai pour ne pas partager. Tant mieux, une bande de chacals de moins. Nous avons repris notre route et arrivé sur une station d'orbite de Keeshak, nous avons récupérés notre prime et avons quitté le vaisseau.

La première de nos activités avec cette prime a été de fêter ce premier contrat réussi dans un bar local, le genre ou des femelle holographique de toutes les races se trémoussent sur les tables dans les poses les plus lascive aux yeux de leur congénères de chair et de sang (on parlera pas des détails spécifiques à chacun). Nous prime quatre verres, rendant ainsi un dernier hommage au frère que nous avions échoués à protéger, nous de devrions plus jamais parler de lui après ce jour. C'est justement dans ce bar que nous avons étés abordés par un humain. Il disais vouloir nous offrir un contrat, mais il était très nerveux et passait son temps à regarder à droite et à gauche. Nous n'étions pas très motivés pour abandonner nos verres, un peu sceptiques sur la véracité de son contrat. Apparemment il avait entendu parler de notre exploit lors de l'attaque de pirates et envisageait de nous faire réitérer ce genre de chose. Ce type était visiblement nerveux et manquait de confiance en lui, mais son affaire semblait réelle et à vu de nez intéressante. C'est quand une troupe d'agents de sécurité de l'AAG à débarqué que j'ai commencé à comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Ils ont encerclé le gars en le braquant, nous ordonnant de reculer alors que le reste du bar s'évacuait. Il aboyaient des ordres, hurlant que le type était un dangereux terroriste et me rappelant une période de ma vie que je n'avais pas apprécié. J'ai chopé leur chef par le col et je l'ai soulevé à hauteur de mes yeux avant de lui grogner que j'ai horreur qu'on me coupe lorsque je fais affaire. Je l'ai envoyé faire la boule dans ses quilles de potes et les jumeau ont couchés les autres en leur lançant la table. A peines revenus dans la vie active qu'on était de nouveau des criminels... On est sortit en escortant celui qui était visiblement un rebelle maladroit. Il s’appelait Kerr Igan et s'il était visiblement maladroit, ce type avait quelques moyens, puisqu'il nous a conduit au docks pour que nous puissions fuir dans son vaisseau, un Frelon Vault-tech V-9 flambant neuf. Expert en achat-vente, ce type bossait pour la rébellion en fournissant des fonds indirects, sans jamais rien posséder à son nom, rendant son traçage difficile. Un génie derrière un écran et un clavier, incapable de faire quelque chose de valable dans le monde réel. Ce type avait besoin d'une équipe pour récupérer un de ses collègues en cours de transfert. Et nous on devais faire partie de cette équipe.

L'idée même d'abandonner le projet après nous être autant engagés pour lui ne nous a même pas effleurés. Simplement attaquer un transport de prisonniers et un vaisseau pirate de bas étage... ce sont deux choses différentes. Premièrement, cela demande plus de trois gars, même aussi bien équipés et efficaces que nous, du coup, Kerr nous a amené dans son ''repaire'' un genre de station privée en orbite d'une des lunes de Manooïne et nous a présenté à Jenha et sa Meute. A l'époque elle ne comprenait que vingt droïdes, mais nous avait sacrément impressionnée, les bestioles étant impressionnantes dans leurs capacités à esquiver les tirs tout en progressant vers le tireur. Une faible puissance de feu, mais pour un équipage sans protection, une menace pure. Le gros intérêt était surtout d'attirer les tirs sur autre chose que nous, qu'on se le dise, la Meute était un groupe de leurres, mais des leurres avec des dents bien balaises. Mais c'est le vaisseau d'abordage qui a fini de nous convaincre. Pas très impressionnant au premier abord, surtout par le fait qu'il ne portait aucune arme, mais vu de l’intérieur, une bête de nerfs prête à relâcher la Meute et nous, avec des moteurs et un blindage de folie, des éperons à émission de champs que j'aurais cru impossible de fabriquer aussi puissants et des corbeaux si bien réfléchis que le vaisseau est presque aussi facile à évacuer qu'a insérer. A l'époque Dav'in était déjà pressentit pour rejoindre ce que Kerr appelait ''ses Anges de la Mort'' (c'est moi qui ai rebaptisé le groupe ça lorsqu'il m'a filé les reines du projet). Il ne pouvait pas tellement travailler avec nous dans le groupe, après quelques simulations en équipe nous sommes parvenus tout les quatre à la même conclusion, il était très efficace, sans aucun doute plus que nous quelques années plus tôt, mais il était terriblement lent. Après un long conciliabule et de profondes conversations à quatre (à savoir deux jour complets passés à boire et à rire au milieu du désert de Manooïne sous une toile tendue) nous sommes tombés d'accord pour lui offrir une de nos armures excédentaires, que nous gardions précieusement dans nos bagages depuis toutes ces années, les vendre étant impossible sans être certains de se faire arnaquer. Jenha s'est occupée de l'adapter à sa morphologie, s'occupant au passage de réparer les nôtres qui avaient malgré tout bien morflées au fils de leurs usages, et Kerr a fournit les fonds pour la chirurgie de l'endoglande et de l'interface neurale, c'était la quatrième Valkyrie. Il ne remplaça jamais celui qui nous manquait, mais s'adapta assez rapidement à notre groupe, jusqu'à devenir un ami, avec son calme permanent et son humour acide entre nos trois grandes gueules braillardes.

L'opération fut un succès. Le petit transporteur pénitencier fut rondement nettoyé, seuls deux membres de la meute en revinrent fonctionnels (ces deux là d'ailleurs ne sont plus jamais allés en mission, je crois que Jenha est une sentimentale) mais ils remplirent parfaitement leur office puisqu'ils déconcentrèrent assez l'équipage pour que nous puissions les massacrer sans subir de dégâts importants. Alors que le vaisseau vide s'éloignait dans l'espace, je l'observait et je sentait pointer en moi du regret. J'avais apprécié cette opération, et je crois que les autres aussi. Bon, on avait pas encore eut le temps de faire trop connaissance avec les pilotes des vaisseau, mais ça ne saurait tarder lorsqu'on fêterait le succès de l'opération, et l'idée de nous séparer me déplaisait profondément. Alors que nous buvions avec les rebelles nouvellement libres, j'étais très renfermé, je réfléchissait à l'avenir de notre groupe. C'est un Kerr ivre mort qui m'a donné la solution en déclarant que son équipe de pirates était la meilleure de la galaxie. Nous n'étions pas tous spécialement en passion des idéaux rebelles, mais l'idée de travailler pour eux était loin de nous déplaire, eux au moins ne nous demanderaient pas de faire de la purification ethnique ou de pratiquer la menace sur des pauvres familles terrifiées. L'idée s'est coulée de source d'elle même, l'équipe s'est jetée sur l'idée, quitte à être mouillé pour les rebelles, autant s'amuser au passage. Nous sommes devenu des corsaires pour les rebelles, rodant l'équipe au fur et à mesure, l'enrichissant (de Mendalor) au passage, renouvelant malheureusement régulièrement nos pilotes d'escortes et augmentant la taille de la meute au fil de nos prises. Kerr est devenu notre commanditaire auprès de la rébellion, nous donnant nos cibles, et j'ai pris le commandement du Leviathan. Une légende était à naître.



Et au fait, c'est "Djerin" et pas "Djérin" (Même si le é se prononce, il ne s'écrit pas)
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