Presente toi banane flambee
Age : la réponse à tout. Le meilleur du monde.
Activités : je range, vends et lis des livres
Centres d'intérêts : les cookies et les courgettes ! La bouffe, c'est la vie
Où j'ai trouvé le forum : sous mon oreiller ! 8D
Un petit mot pour Nano. ? ... Non ?
Activité à Prévoir :
Bonus : C'est toi, le bonus !
Patya Mikailovitch Pavlov
○ Prénom et Nom : Patya Mikailovitch Pavlov
○ Age : 17 ans
○ Race : Zootrope
○ Forme animale : loup arctique
○ Métier : coursier
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Plutôt grand. On va dire légèrement au-dessus de la moyenne.
- T’as des signes particuliers ? Non.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : banal. Plus c'est passe-partout, mieux c'est. J'aime pas me faire remarquer. Et j'aime pas rester trop longtemps au même endroit. Tu m'excuses, mais je dois y aller (pis j'ai un paquet à livrer – y a des gens qui bossent ! èé).
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Mes colis ? A part ça, non, je suis pas trop matérialiste. Et puis quand je me transforme, je peux pas vraiment transporter des trucs. C'est déjà compliqué de gérer les vêtements, alors si en plus faut que je me traine un objet, je suis pas rendu. Donc non. Même un petit dans une poche. Non.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Non, je l'admets. Mais ne vous méprenez pas, je crois en Dieu. Je crois en Sa nature bienveillante. Je crois que chaque être vivant a sa place sur la Terre qu'Il a façonné pour nous. Même les blattes (et pourtant j'aime pas les blattes !). J'ai quand même un peu peur de ceux qui portent Sa parole. Mes parents disent que Dieu m'aime, même si je suis zootrope ; ils disent qu'Il est bon, qu'Il n'aurait pas envoyer des démons sous cette forme-là. Que je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un démon. Dieu m'aime et je ne suis pas un démon. Je prie régulièrement et je vais à l'église le dimanche. Je ne suis pas un démon. Je suis humain. Je suis loup. Je ne suis pas un démon.
- T’aimes les animaux ? Ouais 8D Les animaux, c'est l'avenir ! Héhé. Ils étaient là avant nous, ils seront là après nous. Ou avec nous, il semblerait. Parce que si certains d'entre nous peuvent en devenir, c'est pas pour rien ! On se chope pas des gènes, comme ça, sans raison !
Et puis les animaux sont pas aussi compliqués que nous : ils mangent, ils courent, ils dorment, ils s'amusent... C'est une chouette vie, quand on y pense. Pour moi qui ait grandi à la campagne, j'peux vous dire que je les envie ! Enfin je dis ça, mais y a le gibier et certains animaux de ferme. Faut pas être la proie, quoi. Ça c'est moche. Mais c'est la vie, après tout.
Moi, je veux pas être la proie, c'est pour ça que je me prends en main. Je ne tomberai pas sous les balles de la Milice, je ne me ferai pas prendre par le curé, je survivrai et un jour, je vivrai en paix. Et y aura des animaux partout. Ce sera bien.
Oui. J'aime les animaux.
- Ton pire souvenir, c’est… ? J'vous ai dit que j'avais huit frères et sœurs ? Dans l'ordre, y a Pyotr, les jumeaux Olya et Oleg, Irina, (moi), Motya, Dmitri, Kostya et Ivanna, la petite dernière. Quand j'ai dû quitter la ferme pour rejoindre mon frère Pyotr à Moscou, ç'a été dur. Déjà, chez moi, je pouvais courir comme un fou sous ma forme de loup. Ici c'est la ville, je peux qu'en humain. Et puis y avait Ivanouchka. C'est ma préférée, elle est trop choupie, Ivanouchka. Et puis elle est comme moi. Zootrope. Écureuil. Je l'emmenais partout. Le jour où je suis parti, elle était en larmes. Ma mère aussi, c'est vrai, mais c'est dans l'ordre des choses, de quitter ses parents. Ma petite sœur, par contre... Bah j'ai eut mal au cœur, voilà. Il me manque, ce p'tit bout de choux (ouais, elle a neuf ans, maintenant... Mais c'est encore un p'tit bout de choux).
- A quoi ressemble ton chez toi ? C'est l'appart de mon frère, en fait. On y vit avec Inna, sa copine. C'est sous les toits, au cinquième étage d'un immeuble du quartier Saint-Pétersbourg. Y le Vatican à cinq pâtés de maisons. C'est bien ma venie, hein ? Mais ne dit-on pas qu'au plus près on est de l'ennemi, au mieux on s'en sort ? Bref. L'appart n'est pas top, l'hiver (on se les caille grave), mais c'est chez nous. Et on travaille tous les trois pour subvenir à nos besoin. Et parfois envoyer des cadeaux à la famille.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je me lève avec les poules. Enfin, à la ferme, c'était avec les poules. Ici, je sais pas. Avec Pyotr et Inna, en tout cas. On fait le petit-déj' à tour de rôle et on fait notre toilette à tour de rôle aussi. On n'a pas le confort d'une douche alors on fait ça avec une grandes bassines et de l'eau qu'on fait chauffer dans des casseroles. Puis je file au boulot.
Je cours vite. Je suis coursier. Je suis jamais en retard. Je suis même souvent en avance. Bref. Je prends les colis que j'ai à livrer, je cours dans toutes la ville, je fais une pause déjeuner, et l'après-midi, je fais le tour des commerçant avec qui on travaille pour récupérer leurs paquets à livrer. Et je cours dans toute la ville. Et une fois par semaine, je repasse au boulot pour récupérer ma paye. Et j'achète un beau morceau de viande. C'est notre petite plaisir hebdomadaire. Le soir, Inna fait à dîner : ses plats sont meilleurs que ceux de mon frère. Et je vous parle pas des miens. Puis on joue aux cartes en nous racontant nos journées. Des fois on invente, pour se faire rire. Puis on se couche et je rêve que je cours dans les bois. La ville, c'est ennuyeux, des fois.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? ... Je ne sais pas. Je ne saurais pas quoi faire ni comment. Si j'abolis la chasse aux zootropes, tout le monde va savoir que j'en suis un et je me ferai assassiné. Si je ne fais rien, on continuera de vivre dans la peur.
Qu'est-ce qu'il faut faire, pour vivre en paix ? Je ne sais pas ce que je ferai si j'étais Tsar...
Histoire (courte)
Patya grandit dans une petite ferme, entouré de ses parents Mikhaïl et Nadejda, et de ses huit frères et sœurs : Pyotr, les jumeaux Olya et Oleg, Irina, Motya, Dmitri, Kostya et Ivanna, la petite dernière.
Il y mène une enfance heureuse avant d’aller rejoindre son grand frère à Saint-Pétersbourg pour gagner de l'argent et aider sa famille.
SCENE 1. EXT. FERME FAMILIALE – JOUR
Une petite ferme flanquée de champs aux couleurs de l’automne. Un garçon d’une huitaine d’années joue dans la cour avec son grand frère de 15 ans. Les cris et les rires fusent. Sans y prêter attention, ils contournent la grange et se retrouve à l’orée du bois qui la borde. Quand soudain, trois sangliers effrayés sortent du couvert des arbres et foncent sur eux. Le plus grand pousse violemment le plus petit hors de leur course, le mettant à l’abri derrière de touffus buissons.
Waoh ! Ca va Patiek ?
Il se retourne et a un sursaut de surprise. Patya grimace de douleur à cause de la chute, mais surtout, ses canines anormalement longues dépassent de ses lèvres rendues pâles par le froid.
Patiek… Tu… Tu…
PATYA, misérable
Ouais…
SCENE 2. INT. FERME – NUIT
Le feu crépite dans la cheminée. La famille, composée de huit enfants tandis que la mère est enceinte, est répartie dans la pièce à vivre, chichement décorée. Les visages sont graves.
Pourquoi tu n’as rien dit, bougre d’abruti ?!
NADEJDA, la mère
Ne le brusque pas, Micha. Il a eu peur.
Ne t’inquiète pas mon grand, ça va aller.
MIKHAÏL
Evidement que ça va aller…
(marmonnant)
Bon sang ! Comme si on les battait !
NADEJDA, caressant les cheveux de son fils
Chhh… Tout va bien.
SCENE 3. EXT. BOIS – JOUR
Un jeune loup, au pelage majoritairement blanc, court, bondit, ralentit, repart, serre ses virages... Il semble s’amuser. Soudain, il avise un écureuil brun, sprinte derrière lui, l’attrape dans sa gueule et s’arrête en dérapant. Il se couche, dépose délicatement l’écureuil entre ses pattes et souffle, langue pendante. L’écureuil pose sa tête sur une des pattes du loup comme pour s’en servir d’oreiller. Le grand animal lui donne un coup de langue. L’écureuil fait mine de s’essuyer en se frottant l’arrière de la tête.
SCENE 4. EXT. FERME – JOUR
La famille dit au revoir à PATYA, maintenant âgé de 15 ans. Derrière lui, une voiture l’attend. Son frère PYOTR est au volant. Les adieux sont difficiles ; la mère cache difficilement ses larmes.
Ecris-nous surtout.
(elle l’embrasse)
Sois un bon garçon, comme nous t’avons élevé.
PATYA sourit et embrasse sa mère, puis son père et tous ses frères et sœurs.
La petite dernière, IVANNA, s’accroche à lui.
Qui va courir dans les bois avec moi maintenant ? Maman ne me laissera plus y aller !
PATYA
Tu feras le tour de la ferme. (Il lui sourit)
Tu suivras papa sur son tracteur, (baissant la voix) tu joueras des tours à Dmitri et Kostya.
(Il frotte affectueusement la tête de la fillette)
Je reviendrai vous voir dès que possible. Promis, Ivanouchka !
Il monte en voiture aux côtés de son frère et fait signe à sa famille aussi longtemps que possible.
SCENE 5. INT. IMPRIMERIE – JOUR
PATYA entre dans des locaux en pleine effervescence. Il avance jusqu’à une porte sur laquelle est écrit en lettre passées : DIRECTEUR. Elle est ouverte. Il frappe et regarde l’homme assis derrière le bureau. La soixantaine, bourru, hirsute… dubitatif. Mais son regard est doux.
Entre ! Qu'est-ce que tu veux ?
PATYA
Je viens chercher du travail. Je cours vite.
VADIM, les yeux rieurs
Tu sais quoi dire pour te vendre, toi. On a justement besoin de coursiers motivés pour livrer tout un tas de paquets importants. Tu saurais faire ça ?
PATYA hoche la tête.
J’aime les gars qui savent se taire. Tu connais bien Moscou ?
PATYA secoue la tête.
Et honnête avec ça.
(Il se lève et avance jusqu’au garçon.)
Tu m’plaît, petit. Si t’as une bonne mémoire, je sens qu’on va bien s’entendre !
(Il lui tend la main)
Tu commences tout de suite !
J'ai un paquet urgent pour la rue Droski. Radimir va t’expliquer où c’est. En route !
PATYA hoche la tête et suit la direction indiquée par VADIM pour trouver RADIMIR.
SCENE 6. EXT. VILLE – JOUR
Travelling ascendant. On voit un garçon sortir en courant d’un bâtiment, un paquet sous le bras. Il s’enfonce dans les rues peu à peu recouvertes de neige.
C’est ainsi que Patya commença son travail de coursier dans la grande ville de Moscou. Travail pour lequel il était grandement apprécié, tant par ses collègues et son patron que par les commerçants chez qui ils se rendaient souvent.
La caméra survole la ville aux toits blanchis et se perd dans l’épaisseur des nuages d’hiver.
Mais comme nous le savons tous, la vie n’est pas faites que de bonheurs faciles…
A SUIVRE…
Jezabel « Pencil » Draft
○ Prénom et Nom : Jezabel Draft, dite Jez
○ Nom de code : Pencil
○ Age : 14 ans
○ Race : Mutant
○ Alignement : Prof Xavier
○ Métier : —
○ Pouvoir : si un scientifique, spécialiste des gênes X passait par là et décidait d'étudier son cas, il nous expliquerait sûrement à grand renfort de mots incompréhensibles pour le commun des mortels que tout ce que fait Jezabel Draft, en réalité, c'est manipuler des atomes. Blablabliblu, tout ça, tout ça. Mais la science et Jez, ça fait 57 et franchement, on s'en balance. L'important, c'est qu'elle sait matérialiser des objets ou des personnages, qu'ils sont parfois très sketchy et parfois très réalistes et que lorsqu'elle a finit, la page dont elle s'est inspirée est blanche, comme si le sujet en était sorti.
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Bof. Je sais pas. Dans la moyenne, je crois. C'est important ?
- T’as des signes particuliers ? Attends je check... Nan, j'ai pas. Ah si ! Mes cheveux ! Sont super clairs. C'est naturel, hein, je t'assure ! Pourtant, mes parents étaient pas super blonds, dans mes souvenirs. Et mon frère avait les cheveux bruns. Suis quasiment sûre. En tout cas, je sais qu'ils sont quand même ma famille, malheureusement. Enfin je dis pas ça pour mon frère, hein. Lui il est super cool. Mais mes parents... Comment dire... ? Bref, on s'en fout. C'était quoi, la question, déjà ? Ah oui ! Mes cheveux ! Bon, je pense que t'es pas assez bêtes pour croire que le orange aussi, c'est naturel, hein ?! Ça, c'est de la teinture. C'est parce que j'adore le orange. D'ailleurs, certains jours, quand y a un beau soleil, mes yeux aussi, ils ont l'air orange au lieu de marron. La classe, hein ?! 8)
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : bah c'est facile; y a du orange. J'adore le orange, au cas où t'aurais pas déjà compris. Donc j'ai plein de fringues orange, maintenant que j'ai le choix. C'est super top, le orange !
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Ouais, mon carnet magique dans mon sac magique. Mon carnet, c'est un bête cahier dans lequel je colle plein de trucs. Plein d'images. C'est pour mon pouvoir, tu vois ? Moi je suis nulle, en imagination. J'en ai pas trop. Du coup, j'ai besoin des images. Donc j'en découpe partout et je les mets dans mon cahier. Comme ça, j'en ai toujours plein à portée de main. C'contraignant, un peu, ouais. Mais bon. Ça va, quoi. Et puis mon sac, ben je l'adore. Ok, il est pas orange, il est vert. Et il est usé. Mais c'est un cadeau de Boc et j'y tiens. Et il est bien pratique : il a une grande bandoulière et je peux mettre plein de trucs dedans.
Interview avec Fox News
- T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? Pas trop, nan. On m'a montré, quand je suis arrivée à l'institut. Pour être honnête, j'avais déjà entendu parler de ces trucs, avant. Mais je pige pas. Ça veut pas dire que j'ai pas envie de m'en servir, hein ? C'est juste que je comprends rien. Je sais, c'est weird pour une fille de 14 ans. Autour de moi, ça twit et ça facebook à mort. Mais bon. J'apprends. Lentement.
-Ta famille est cool et fonctionnelle ? Ah, tu veux savoir, finalement. Heeeeu. Comment te dire... Ma mère te dirait sûrement que m'avoir mise au monde a été une tragédie. Elle m'a pas aimé, elle a jamais pu. Je crois que quelque part au fond d'elle, elle a tout de suite su que j'étais pas comme tout le monde. Les mères sentent ça, il paraît. La mienne l'a senti, en tout cas. Donc elle m'a pas aimé. Quoi mon père ? Lui... je sais pas trop. J'ai quasiment pas de souvenirs. Je sais que j'en ai un, mais je suppose qu'il devait pas être beaucoup à la maison. Ou alors il était dans sa chambre tout le temps. Peut-être qu'il m'aimait pas beaucoup non plus, je sais pas. Mais le fait que je me rappelle la haine de ma mère et pas celle de mon père me fait penser qu'il devait pas beaucoup s'intéresser à ce qu'y se passait chez nous.
Par contre, j'ai un frère d'enfer !!! Je pourrais pas le reconnaître aujourd'hui, mais je sais qu'il est d'enfer. Il s'occupait de moi, lui. Pourtant, il devait pas être très vieux. Il me racontait des trucs, des histoires, et il rigolait quand je faisais apparaître des trucs. Oui parce que j'ai eut la bonne idée de faire ça quand j'étais gosse. C'est nul, hein ? Paraît que la plupart du temps, ça vient plus tard. Ben moi nan. Ma mère m'aurait peut-être un peu moins détesté, qui sait. Bref. Bly, c'est le plus super-génial-ultra cool des grands frères !! Il m'a fait apprendre par cœur notre adresse, ce qui fait que quand ma mère a essayé de se débarrasser de moi, ben je suis revenue au bercail XD Bon ben la deuxième fois, elle l'a fait juste avant de déménager. Donc je les ai jamais retrouvé. Même qu'à l'orphelinat (ou chaispasquoi), ils m'ont jamais cru quand je disais que j'avais un frère.
Après ça, j'ai eut des tas de familles, mais comme je suis chelou, ben ça n'a jamais marché. Bly par-ci, Bly par-là... Je les ai tous soulé, je crois. Alors un jour, je suis partie. Puis j'ai rencontré le vieux Boc. Je sais pas pourquoi on l'appelait comme ça, mais osef, hein. Il m'a adopté, en quelque sorte. On vivait dans des cartons, on se chauffait aux braseros, et tous les clodo du quartiers étaient au ptits soins avec moi. Ouais, j'étais une clodo, e' alors ? M'en fout. J'ai quand même appris à lire. Y a des gens super instruits, dans la rue, t'savais ça ? Bref, Boc m'avait fait promettre un truc, comme quoi j'irai dans l'école bizarre s'il venait à mourir. Je crois qu'il a senti sa fin arriver. Parce qu'il est mort quelques mois plus tard. Alors j'ai fait ce qu'il a dit. J'ai dit au revoir à tout le monde et je suis partie. Et voilà, tu sais tout. Pas très fonctionnel, tout ça, hein ? Quoiqu'avec Boc, c'était stable, au moins. Enfin en quelque sorte.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Plein de trucs ! Sans rire, j'aime tout faire, je crois ! Surtout découvrir des nouveaux trucs. Chaque fois qu'on me propose un bidule, je dis oui *ω* On pourrait dire que mon passe-temps favori, c'est de dire oui à tout ! XD
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Ben je me lève, je vais au petit-dej (j'aime bien ce moment où on se retrouve à plusieurs : l'ambiance est détendue et tout, même avec ceux qui sont pas du matin – me font rire, ceux-là), puis je vais en cours. Puis déjeuner, puis cours encore. Puis souvent, on va se défouler dans le parc et puis on fait nos devoirs. J'aime bien ça, faire mes devoirs. On m'a jamais soulé avec ça, tu vois, vu que j'allais pas à l'école, avant. Du coup, si quelqu'un dit « Allez les jeunes, faut faire vos devoirs ! », ben je suis la prem's à courir à mon bureau. Je fayotte pas, tu vois. C'est juste que c'est nouveau, tout ça. Du coup, quand on me dit un truc (genre "va te laver les dents !" ou "mange tes haricots !" (j'adore les haricots en fait, mais c'est pour l'exemple)), ben je le fais. C'tout. Bref. Le soir on mange en groupe (toujours aussi cool) et souvent on fait des jeux ou on regarde la télé avant d'aller se coucher. Elle est cool, cette école.
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Que les haricots sont les meilleurs légumes au monde ? 8D Ahah, je blague ! Je sais pas. J'ai jamais pensé y passer, alors j'ai pas réfléchi. Je vous ai dit, déjà, que j'avais pas d'imagination ? Peut-être que je dirai un truc sur les sans abri. Parce que je suis assez bien placée pour parler d'eux. Et je voudrais bien qu'on les prenne un peu plus en considération, des fois. Y a des gens supers, parmi eux. Des qui méritent une maison plus que certains privilégiés qui font de la merde avec leur fric. J'dis ça, j'dis rien.
Quoi, les mutants ? Tu veux que je dise quoi, sur les mutants ? Ah ouais, ça... Ben si tu veux, ouais. C'est important ?
- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Ça va pas, la tête ?! Déjà, si j'étais pas mutante, je serai pas là aujourd'hui. Je veux dire : j'aurais pas rencontré Boc et tout. Ç'a pas toujours été du gâteau, ma vie, mais je l'aime comme elle est et je veux pas en changer. Si tu me fais humaine, ben tout change. Ma mère m'aime, elle m'abandonne pas et je... ah ouais, j'avais pas vu ça sous cet angle. Bon... Mais est-ce que mon frère aurait été proche de moi quand même ? Parce que c'est lui qui compte le plus. Je m'en fout un peu, du reste. Donc par sécurité, je vais dire que non, je voudrais pas être humaine. Je veux garder ma vie comme ça, avec un frère qui m'aime, un Boc qui m'aime, un institut qui m'aime. Et puis mon pouvoir est trop rigolo. Tu me l'enlèves, tu m'amputes, mon gars, désolée de te le dire.
Histoire (courte)
Ben... j'ai plus grand chose à dire, mec. Avec tes questions, là, je t'ai tout raconté. Fallait pas en poser autant, aussi, si tu voulais qu'en plus je fasse une dissertation ! C'est pas que je veux pas la faire, hein, c'est juste que je vais me répéter. Donc "raconte-nous tout, raconte-nous tout"... Tout est dit, en fait. J'ai que 14 ans, j'te rappelle. Ma vie elle est devant moi, pas derrière !
Ah ! on m'appelle ! C'est l'heure des maths. Ch'uis nulle en maths, mais j'y vais quand même. Salut !
Unknown Yet
○ Prénom et Nom : Unknown Yet
○ Age : la vingtaine
○ Nationalité : française (à priori)
○ Métier avant l'apocalypse : unknown ( )
○ Lieu de vie : le camp
○ Occupation : ravitailleuse
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Grande. Enfin pas immense, non plus. Disons que certains hommes sont plus petits que moi. Paraît que certains n'aiment pas ça, mais je m'en tape. De toute façon, je les oublie, alors...
- T’as des signes particuliers ? Nan. *inspecte son corps discrètement* Nan. Mon signe particulier à moi, il est invisible
L’autre truc, c’est que j’ai une mémoire d'éléphant pour tout le reste. Je peux vous donner la longueur du Mississippi (avec tout ses "s" et ses "p", ça fait 3780km), la hauteur du Kilimandjaro (5891.8m), la recette complète et détaillée de votre plat préféré (70g de beurre, 150g de sucre, 100g de chocolat noir, 50g de farine, 3 œufs). Ah tiens, j'ai quelques notions de médecine vétérinaire, aussi. Ça ma bien servi, sans dec'. Je me demande, parfois, si je préparais un diplôme. Je m'imagine entrain de mettre un doigt dans le derrière d'une tortue, comme Uma Thurman ! Ça me fait marrer ! Enfin, je disais donc que je connais un tas de trucs dans un tas de domaines. Genre la charpente, la médecine, l’astronomie, la cordonnerie (ouaip), l’horlogerie, bref, plein de trucs ! Je maîtrise rien, hein, mais je connais.
Donc je ne sais pas qui j’étais avant les zomzom, je ne sais pas ce que je fais en Norvège, je ne sais même pas comment je m’appelle. Unknown Yet, c’est moi qu'ai choisis. C'est rigolo. Et ça aussi, je retiens. Chelou, hein ?
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : booooh, alors là ! Je prends c'que je trouve, hein ! Parce que je sais pas si t’as remarqué, mais c’est uuunn ptit peu l’apocalypse, là. C’est pas trop le moment pour les défilés de mode. Fini les doudounes chics (ouais, je connais un peu la mode aussi, of course !), les jeans pattes d’eph’, les écharpes-tube. Le manteau est moche ? Osef, il tient chaud ! Le jean est trouvé ? Osef, je vais pas me balader en culotte, dis ! Et le pull, là… informe ? Osef, j’te dis. L’important, c’est d’avoir des sapes sur le dos, pas vrai ? Crois-moi, mec, le reste, c’est has been.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Ouaip, une arme. Y a des zombies partout et je suis pas dingue, moi. Ma priorité, c’est de survivre donc j’ai toujours une arme, CQFD. Ca peut être n’importe quoi, d’ailleurs : marteau, hache, machette… bout de bois, spatule, baguette japonaise ? Rigole pas, ça fait des dégâts, ces trucs-là. L’important, c’est de pénétrer le cerveau : on s’en fout, avec quoi tu le fais. J'aime bien le marteau, ceci dit. Je me demande parfois si je n'étais pas charpentier ou un truc du genre... Pfff-hihihi ! Ouais, je ricane.
Bon, par contre, le seul truc que j’ai jamais sur moi, c’est un arme à feu. Je sais pas tirer. C’est peut-être un des rares trucs que je sais pas faire, tiens. Je sais calculer un angle de tire (plutôt bien), la vitesse de la balle, même l’influence du vent (nan j’rigole), mais j’atteins jamais mes foutues cibles. Y a pas, je suis nulle. Donc j’essaye plus. Le corps à corps, c’est plus sûr. ‘fin… Façon de parler, quoi. Si c’est too risky, j’y vais pas. Je cours. Comme toute personne sensée.
Interview avec un zombie intello
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Ouais, un peu. Ca aussi, c’est un truc cool à mon propos : je connais les bases de plein de langues. (hello, hallo, ni hăo, salam, hola, aloha, ciao, konnichi wa, azul, hei, olá, chào, ay, saluton). Je peux même vous dire que je suis française. Enfin francophone, en tout cas. Et je me débrouille pas mal en anglais, ce qui est pratique parce qu’on s’exprime régulièrement en anglais, avec les non-Norvégiens (non pas qu'ils soient si nombreux, d'ailleurs, mais ils sont là). Ça se ressent, d’ailleurs : j’ai des mots d’anglais qui surgissent souvent out of nowhere (enfin si, de ma tête /SBAF/ humour pourri bonjour). Je sais faire la différence et passer d’une langue à l’autre, c’est juste que des fois, le premier qui vient, c’est dans une autre langue et j’ai la flemme de faire des efforts. Voilà.
Donc pour résumé : oui, je parle norvégien et oui, je parle anglais.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Probablement pas. Moi, quand je vois quelqu’un se faire mordre, je traine pas. Je découpe. Littéralement, parfois. Faut pas rigoler avec ça. J’veux pas mourir ! Et y a pas d’antidote : tu te fais mordre, tu meurs. Ou tu amputes, mais faut pouvoir stopper l'hémorragie. Bonjours l’angoisse. Pis si t’as des zombies pas loin, moi je prends pas de pincettes, désolée. Je taille, comme j’ai dit. Et je file.
Donc non, si je me fais mordre et que personne le voit, je dis rien. Par contre, à la première occasion, je dis bye-bye à la vie. Pas question de laisser le truc venir, je préfère crever humainement. Enfin, si on peut dire. Mais quoiqu’il arrive, pas de zombification pour moi.
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Peuchère, t’en as de ces questions, toi ! Y a des trucs utiles, dans ta grange, là ? Neuf, c’est pas mal, quand même. S’ils arrivent bien groupés, je reste pas là. Donc deux choses : soit je pars en courant (ils peuvent pas test !), mais ça m’empêche de fouiller les ruines (et franchement, ça sucks), soit je trouve un moyen de les envoyer à la baille. Dire bonjour aux petits cailloux au fond du trou, quoi. Ciao bye-bye. Have fun! Ensuite, je vais fouiller. Et y a plutôt intérêt à y avoir des trucs usefull, parce que j’aime pas me fatiguer pour rien. C’est chiant. Chaque geste compte. Question de survie. Alors fais péter le sauciflard qui pend dans un coin (quoique après deux ans, sont pas toujours bons *grimace*, mais y a les saucisses sèches et le jambon fumé – ‘y mangent pas ça, les zombies. Braves bêtes *grin*).
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Alors là, mon vieux, sexy ou pas, j’ai pas d’état d’âme – je l’ai déjà dit, je crois. Pareil pour les mômes. Pis c’est difficiles à sauver, ces machins : ça court pas vite, ça chiale… Quoique je dois avouer que ce sont ceux qui s’adaptent le mieux. Enfin s’ils survivent, bien sûr.
Bref, je choisis celui qui est le mieux armé ou qui a le plus gros sac de bouffe. Survie survie – again !
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je me lève, je mange ce qu’il y a, je me porte volontaire pour une excursion, je pars en excursion. J’aime bien la forêt. J’aime moins la ville. Mais j’aime sortir, ça oui. On est pas des hamsters.
Je tue des zombies, je chasse, je tue des zombies, je ramasse des pommes, je tue un zombie, je ramène des munitions, je tue un zombie, je tue un mordu, je ramasse son arme, je fuis des zombies, je reviens au camp, je me pose avec les autres autour d’un gueuleton. Nan j’rigole, on mange de la merde en boîte. Mais on mange. Vous avez déjà essayé les brocolis en conserve avec de la béchamel déshydratée ? Ouais, ben c’est exactement ce que ça a l’air d’être : dégueulasse. Mais ça se mange. Et c’est même pas le pire. Au moins, on n’a pas encore ouvert les boîtes pour chien. C’est bon signe, nan ? J’dis ça, mais si la chasse est bonne, on ramène du gibier et des fruits. Ça met du beurre dans les épinards, comme on dit. J’ai jamais autant kiffé les pommes. True story.
Puis je me couche et j’oublie.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? C’est la fin, bro. Te fais pas d’illusions, tu vas te faire du mal. Si tu t’adaptes pas, tu meurs ; c’est ÇA, la réalité. Et je vois pas comment ça pourrait redevenir comme avant. T’as vu le nombre de zombies all over la planète ? Même si un con de scientifique sortait de son bunker avec un antidote « Eurékaaa ! », on pourra jamais vacciner tout le monde. Et on se ferait bouffer quand même. C’est pas parce que tu peux plus devenir zombie que tu peux pas te faire bouffer par un zombie.
Ton monde d’avant, il est perdu, oubli. Adapte-toi. C’est ça, l’évolution. Fin du monde humain. C’est peut-être pas une mauvaise chose, ceci dit. T’y as pensé, à ça ? Naaan, parce que ton home cinéma te manque. Et les bons p'tits plats de mémé. Bon, ça, j’avoue, si jamais j’ai eut une mémé, j’aimerais bien en manger un, de bon p'tit plat. Mais voilà, quoi. C’est mort. MORT. Et ça reviendra pas en grognant. T’as compris ?
Maintenant, prends ta pelle et ton seau et va jouer, p’tit gars. Unknown Solo a des trucs à faire.
Histoire (courte)
Flash 1 - Elle s'éveille péniblement, le corps raide et fourbu. Une douleur terrible lui vrille le poignet et son crâne bourdonne comme un gros ventilateur, mais elle n'est pas blessée. Il y a bien un peu de sang sur son jean, mais manifestement, ce n'est pas le sien. Un silence assourdissant règne autour d'elle. Elle jette des coups d'œil comme des miettes, aperçoit des armatures tordues, des bagages éventrés, un corps écrasé sous un fauteuil... Elle panique.
Un cri hystérique et pourtant curieusement contenu roule dans sa gorge. Elle tente de se lever, appelle à l'aide, regarde de tous côtés. Elle ne voit que les débris du train. Les larmes lui piquent les yeux. Elle se démène sur la banquette, tente de s'extirper de son tombeau. Mais elle tire sur le mauvais poignet et son corps fatigué ne supporte plus cette tension. C'est le trou noir.
Flash 2 - Elle reprend connaissance dans un bâtiment grisâtre, plein de gravas. Les mauvaises herbes se sont introduites un peu partout et le toit, à moitié calcinée, laisse passer les rayons de l'aurore. Désaffecté depuis des années. Une ancienne gare ?
L'odeur est immonde, comme une décharge alimentaire en plein cagnard. C'est dégueulasse. Elle a la nausée et son mal de crâne est toujours là.
Il y a du mouvement pas loin. Un type farfouille dans un coin en faisant des bruits bizarres. On dirait qu'il... qu'il mange ?! O.O Qui peut bien avoir envie de manger dans un endroit pareil ? Et qu'est-ce qu'elle fout là, d'ailleurs ? Qui l'a trainée jusqu'ici ? Elle ne se souvient pas être sortie du train. Mais elle se souvient du train ! 8D /SBAF/
— Hey ! C'est vous que je dois remercier pour m'avoir tirée de là ? croasse-t-elle.
Elle s'assoit lentement et tente d'y voir plus clair. Le jour naissant lui permet de distinguer ce que le type est en train de mastiquer... Et c'est à gerber, j'vous assure. (Non, vous ne voulez pas savoir.)
Alors elle regarde le type plus attentivement. Elle note ses mains maculées, ses vêtements déchirés, sa bouche ensanglantée, ses yeux globuleux qui se détachent de façon vulgaire sur sa peau brûlée... Il lui manque une joue. Pourtant il la regarde. Il est vivant.
Soudain il déplie son corps osseux et après une vague hésitation, se met à courir vers elle. Enfin courir, façon de parler. Il boitille avec frénésie, les bras tendus en avant dans une obscène attitude d'affamé. Et il grogne.
Elle veut crier mais ça ne sort pas. Elle veut s'enfuir mais elle ne se lève pas. Elle est pétrifiée. C'est quoi ce type ? C'est quoi ce... ce monstre ? Confusément, elle se rappelle les histoires de zombies des films et des jeux vidéo. Mais c'est pas possible, haha, ça n'existe pas, ha... C'est pas drôle... Ouiiin... ! DX
Alors l'adrénaline envahie ses muscles – enfin – et elle bondit comme elle n'a jamais bondit de sa vie. Le type a fait la moitié du chemin et ce n'est pas le tas de gravas tout juste escaladé qui l'arrête. Elle s'accroche aux poutres au-dessus de sa tête, remonte dessus en cochon pendu et regarde le brûlé tendre les bras vers sa tête. Elle pousse un cri à vous péter les tympans, parole ! Elle grimpe sur la poutre, la suit à quatre patte, atteint le coin du toit et passe la tête au-dehors. Un talus. Sauvée ! Ouais enfin...
Elle saute sans réfléchir, sent à peine la chaleur dans sa cheville à l'atterrissage et détale comme une furie à travers les bois. Pas une seule fois elle ne se retourne. Pas avant d'avoir couru à perdre haleine jusqu'à une route complètement déserte.
Gauche ou droite ? Am stram... Et puis merde.
Flash 3 - Elle erre depuis plusieurs jours quand elle tombe sur des vivants. Des vrais vivants. Elle est affamée et coup de bol ! l'un d'entre eux convainc les autres de l'accepter dans leur groupe. Ils sont cinq ; trois hommes, une femme et un ado. Il ne reste plus rien d'eux aujourd'hui mais c'est à leurs côtés, lorsqu'elle trouve un peu de repos et une véritable nourriture, qu'elle se rend compte qu'elle n'a plus de mémoire. Et aussi qu'elle sait magner les objets lourds, genre batte de baseball. Elle se demande si elle a un jour pratiqué ce sport. Ahah, c'est plus facile de frapper une tête de zombie qu'une balle véloce !
Aujourd'hui ?
Unknown s'en va chercher de la bouffe et des trucs utiles, évite un ou deux zombies, retourne au camp.
Elle est née le jour de l'accident, sa mémoire n'a pas deux ans. Elle se souvient du train (bizarrement, ouais, qu'est-ce que j'y peux >.>), mais de rien d'autre. C'est comme si c'était il y a quelques jours et elle (re-re-re-re-)découvre, parfois, à l'occasion de quelque conversation, que ça fait deux ans, en fait. Une courte vie bien remplie. De fuites, de gestes automatiques et de monstres.
Voilà, vous savez à peu près tout ce qu'elle sait. Sa tête est comme un système en black-out qui fait écho au black-out du monde. Le premier sait dire bonjour en quinze langues, le second continue sa révolution sur lui-même et autour du soleil.
End of story. Or the beginning. Pour ce que j'en sais... !
Siv Corssian
○ Prénom et Nom : Siv Corssian
○ Age : 25 ans
○ Race : Telun
○ Planète : Manooine
○ Métier : mercenaire
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? C'quoi c'te question, oh ! J'ai pas dit oui pour un sondage, hein ! ... C'est rémunéré combien ?
Bon, ben t'as des yeux pour voir, donc tu vois bien que ch'uis pas immense. Ce serait pas très féminin, d'ailleurs. Enfin parmi les Teluns et les humains. 'Paraît. Bref. Osef, mec. Ch'uis grande pour une nana. Là. Ça t'va ?
- T’as des signes particuliers ? Nope et j'te défends d'aller voir sous mes fringues, 'spèce de pervers ! èé
Quoi... ? Aaah. Ça. T'es con ou quoi ? T'vois pas qu'ch'uis Telun ? Hein, t'as jamais vu un telun de ta VIE ?!? ... T'es grave, ptain.
Bon, j'vais t'apprendre la vie, p'tit. Mais ouvre grand tes mirettes parce que j'ai pas qu'ça à faire. Ça, tu vois, tous les teluns en ont *montre les excroissances de ses coudes* Classe, hein ! C'huis un canon, t'vois ! Et j'en ai là aussi *retire une botte curieusement large et montre son talon* T'as les glandes d'pas en avoir, pas vrai ? Pis j'en ai des ptites là aussi *remet sa botte et écarte des mèches de cheveux, découvrant deux paires de drôles de cornes ressemblant à des os un peu carrés* Alors ? Alors ? C'est pas la classe internationale, ça ? *supergrin*
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Simple. Faut pouvoir courir, bouger, sauter, tout ça. C'est bon pour la santé, hein. Naaan, j'déconne, t'es con toi. J't'ai dit qu'jétais mercenaire ? Ouais, ben si en fait, c'est la santé de pouvoir courir. Donc faut des nippes qui permettent ça sans se vautrer au bout d'trois pas. Si t'as pas pigé ça, tu vas passé un sale quart d'heure avec les porte-flingues de la CC, j'te l'dis !
Bon, j'ai surtout ma combi, en fait. J'passe quasiment tout mon temps dans un rafiot alors voilà. Matière chaude (fait froid, dans l'espace, hein, t'avais pas prévu ta p'tite laine, mon gars ?! 8D *grande tape dans l'épaule*), pratique, pas encombrant, qui cache pas mes formes (... no comment, là oh ! ¬.¬) et bien sûr, qui a la classe 8)
[Intervention narrateur — À propos des formes... Certes, Siv est bien gaulée. Mais dès qu'elle ouvre la bouche, tout l'effet est ruiné. Elle a beau dire, elle sait pas y faire, avec le charme. En revanche, elle sait très bien se faire passer pour la cruche de service, l'écervelée perdue, la débilette en galère. Même avec sa combi, comme elle dit, elle ferait avaler au plus malin qu'elle a été enlevé ou je ne sais quel bobard du genre. Mais dès qu'il faut faire du rentre dedans, seins bombés, reins arqués et moue sensuelle... Alors là, y a plus personne pour avaler ses vers de terre.]
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Ouaip, mon spath-rifle, surnommé Spathy (mais c'est ridicule donc j'le dis jamais... Ah merde ¬.¬). Hein, t'sais pas c'que c'est ? Tsss, t'vas pas faire long feu, toi ! *taloche sur la tête* Regarde. Tu vois, c'est une épée. Héhé B) Elle est belle, hein ? *appuie sur un bouton, l'épée se fend et les deux lames s'écartent, découvrant un canon court et fin*. C'est pas qu'une épée, héhé x) Tu vois, ça ? C't'un blaster intégré. Là y a la gâchette et quand t... Oups. Désolée, mec. Tu tenais à cette... ce... truc qui était là ? *range vite fait son spath dans son dos*
Interview avec un poulple
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) J'me planque pas ! À qui t'as parlé, toi ? èé Ah, bon. J'ai rien dit, ok ? Alors... je passe le plus clair de mon temps dans l'espace. J'ai grandi sur un vaisseau, tu vois. Chuis plus habituée à la pesanteur artificielle qu'à celle des planètes. Pis dans l'espace, tu bouges dans toutes les directions. Sur la terre ferme, t'as gauche, droite, devant, derrière. C'tout. C'nul.
Enfin bon, j'y descend, hein, sur le plancher des varmouths (quoi, ça non plus t'sais pas c'que c'est ? Mais d'où tu sors, l'asticot ? °°). Je vais souvent sur Manooine : c'est l'endroit rêvé pour décrocher des contrats
M'en fout, j'préfère les stations orbitales, t'façon. L'espace, y a qu'ça d'vrai. Pis j'ai mon fidèle Sak, avec moi. Sak, c'est mon Hurson domestique (lui dis pas qu'j'ai dis ça). Un jour, j'lui ai sauvé la vie et depuis, il me quitte plus. Il me doit une dette éternelle, qu'il dit. Comme il veut, hein, moi ça me fait de la compagnie. Et puis il sait y faire avec les armes, alors il répare la mienne quand il faut. Ça c'est top. Et surtout, il s'occupe de mon vaisseau quand je suis pas là. Donc soit chuis avec lui dans
[Intervention narrateur — en fait, leur système n'est pas au point et elle passe plus de temps toute seule qu'avec Sak. Parce qu'elle se retrouve souvent à fuir avec le vaisseau qui lui tombe sous la paluche. C'est à dire pas le sien, hein. Et puis elle ne l'avouera jamais, mais son rafiot, elle ne l'aime pas du tout. C'est vraiment une poubelle. Alors celui-là ou un autre tas de boue facile à voler... Sans compter qu'une fois Sak de retour, ça fait des pièces détachées utiles ou une cargaison à vendre. Même les daubes, ça se vend. Tout se monnaye, quand on sait s'y prendre.]
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Au poker, j'étale tout le monde ! Aaaah, on m'la fait pas, à moi. Alors déjà, de base, les poulpes sont nuls à c'jeu, donc aucun danger de c'côté-là, croyez-moi. Les tapis savent même pas tenir leurs cartes correctement, mais sont bons bluffer, ces nouilles, alors faut garder un œil dessus. Les droids... Impossible, je joue pas avec la ferraille. Pas moyen d'les lire, ceux-là >.> Quant aux Xzblorgs... ça a des mains, ces mach... Whololo, c'est quoi cette carte qui vient d'disparaître, là ?! Si j't'ai vu, raclure de bidet spatial ! Viens là, on va s'expliquer. Viens là, nan mais v... *saute sur le xtruc* Vais t'refaire le portrait, sale tricheur !
[Intervention narrateur — Siv est vraiment douée, au poker. Sans dec, elle plumerait les champions du WSoP s'il y en avait un dans la Galaxie d'Oxtros. Douée, quoi... Et pour la bagarre, aussi.]
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Baaah plein de bonnes choses, hein. Je consomme, je fais ami-ami avec les gens, je refais quelques portraits, je re-consomme, je plume des gens au poker, bref, je suis amicale, quoi. Comme toute bonne mercenaire qui s'respecte. Pas d'quoi en faire un plat. En plus, les tauliers m'aiment bien, j'crois. En général. Normal.
[Intervention narrateur — en fait, c'est une plaie ; tu t'en doutes, ami lecteur. Elle plume les gens au poker, ça oui, mais elle a le poing facile et les bagarres, ça fait du grabuge. Donc les tauliers, comme elle dit, ils l'aiment pas beaucoup, à quelques exceptions près. Ça passe, éventuellement, si elle se contente de boire. Parce que j'peux vous dire qu'elle a un gosier sans fond, celle-là. Elle te boit dix barrique avant de tomber par terre. Donc autant dire que ça y va. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle a rencontré Freya – mais je vous laisse découvrir ça dans l'histoire.]
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? Les lois, j'm'en balance. Si tu crois qu'ça m'fait peur !
La politique : ranafout'.
La CC... bande de crevards ! J'vous #&!@µ, sales $¤%#!§ !! Va mourir la µ#¤£@ dans ta &%!µ de mes §@&!#, 'spèce d'£@#§% !! ... Ben quoi, m'ont piqué ma cargaison, l'autre jour ! èé
L'écologie ? Pfff, c'est pour les loosers. Loooseers, hinhinhin ! xD
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Un repas chez un Nemien, un bon fight avec Freya à mes côtés (ou face à moi pour un saucisson, ça dépend), un coup de jaja chez le Zangolais du coin, un autre repas de Nemien... Ouais bon, on peut pas tout avoir, hein.
[Intervention narrateur — Évidemment que ce n'est pas vrai, hein, elle te baratine, là. Alors je la refais pour elle : réveil dans son rafiot pourri, rappel à l'ordre de Sak (mais elle détourne son attention), repas frugal fait de rien-du-tout lyophilisé, débarquement dans un astroport. Là, recherche de contrat, retour bredouille, savon de Sak (mais elle détourne son attention), retour dans l'astroport, direction la cantina. Testage de boissons alcoolisées, plumage de quelques spécimens naïfs et friqués (de préférence, ça lui paye ses conso' et son repas frugal fait de bidule-sans-goût lyophilisés). Avec un peu de chance, elle a assez de crédit pour se payer un carbu de rechange. Après, "balade" improvisée, quelques marrons distribués, une course folle jusqu'au rafiot, Sak qui râle (mais elle détourne son attention), fuite et tirs de canon. Enfin, un dodo qu'elle estime bien mérité. Perso, ch'uis pas sûre (si tu me permets de reprendre ses mots). *thumbs up*]
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? J'assure mes arrières et j'vends les coordonnées au plus offrant. C'est à dire, à pleeein de gens 8D J'leur dis pas, évidemment : z'auront tous l'impression que je leur fait une grosse faveur en les choisissant. Bien sûr je ferai monter la sauce en mode "Machin me propose 3 millions de plus, mais j'veux pas t'influencer". Ah ! et bien sûr, j'me fais passer pour une intermédiaire (avec mon CV, ce sera pas dur >.>). Ma devise : Quoi qu't'aies fait, débrouille-toi toujours pour qu'on croit qu'c'est quelqu'un d'autre ! 8D
Puis j'récupère la thune, j'fais genre "on m'a roulé moi aussi, bouhouhou" (encore une fois, avec mon CV... ah, mais qu'est-ce que j'dis, moi èé) et j'me refais une vie. Vaisseaux supers classes, équipage qui fait le sale boulot, des canons au top et de la bouffe partout dans les cales. Et des cuisiniers Nemiens. Obligé.
[Intervention narrateur — C'est bien Siv. C'est super discret. Tout allait bien jusqu'au vaisseau de luxe. 'fin bon, quand on est matérialiste, on l'est jusqu'au bout, hein. Intelligent ou pas. Moi c'que j'en dis... *thumbs up, winks winks*]
Histoire (courte)
○ Enfance : Siv était une adorable petite fille. Si ce n’était son père, elle serait devenue une jeune femme absolument délicieuse. Mais comment voulez-vous qu’un contrebandier notoire, avide de pouvoir, fasse attention à une fillette haute comme trois pommes qui ne demande qu’un regard tendre. Je ne saurais dire si j’ai été une bonne « mère » pour elle, mais j’aime à penser que j’ai sauvé ce qui pouvait l’être.
A l’âge de 15 ans, son lâche de père l’a abandonnée sur un satellite artificiel du nom d’Adohr. Il n’a donné aucune explication, mais moi qui le connais depuis plus de 20 ans, je sais qu’il la trouvait trop impertinente, trop… indépendante. Il aurait sans doute préféré une enfant soumise à ses quatre volontés ; il n’a jamais compris qu’on obtient bien plus de quelqu’un quand on sait l’aimer. A moins de lui inspirer de la peur, mais j'ai veillé à ce qu'il n’ait pas cet ascendant sur elle.
Je suis retournée sur Adohr à la première occasion, mais elle n’y était plus.
J’aimais beaucoup cette petite. Elle me manque.
communications à bord du Niflheim.
○ L’année de ses 18 ans : Siiiiiiv ! Elle m'a sauvé la vie ! Je l'aime tellement, je lui dois tellement ! Je la suivrai jusqu'au bout du mooonde ! **
QUOI ? UNE AVARIE ?! COMMENT ÇA, C'EST PAS D'TA FAUTE ? QU'EST-CE QUE T'AS FO... Oooooh, c'est trop mignon. C'est pour moi ? Oh, Siv, tu es trop gentille ! Je t'aime, tu es ma meilleure amie ! Laisse ça, je vais m'en occuper, c'est pas grave, va. Câliiin ! 8D
○ L’année de ses 21 ans : Siv ? Ouais, parlons d’elle. Une furie cette fille ! Combien de fois elle a mis mon bar à sec, j’vous l’demande ?! Quand elle a débarquée à Piva, j’ai tout de suite vu qu’elle allait causer des ennuis. Sacré gamine !
Et c’est comme ça que vous l’avez connue ?
— En fait c’est le jour où elle a rencontré Freya, une autre catastrophe ambulante, si vous voulez mon avis.
Freya ?
— Ouais. Une pirate qui avait été oubliée par son équipage… Des fois j’me d’mande s’ils ont pas fait exprès de la laisser derrière, si vous voyez c’que j’veux dire.
Elles sont devenues amies ?
— Pour sûr mon gars ! Ce soir-là, Gorn – mon meilleur client, v’voyez – avait lancé un concours de lidagg. Il…
Lidagg ?
— Rhaa mais vous connaissez rien !?! Pour sûr mon gars, j’vais t’apprendre c’que c’est qu’le lidagg ! *sort un verre et le remplit d’un liquide jaunâtre* Tiens, bois ça, tu m’en diras des nouvelles !
Heu, jamais pendant le service, merci. Vous disiez donc que c’était lors d’un concours de… heu… ?
— Lidagg. *soupir* Gorn était très fort à ce jeu-là. Il était sûr de gagner. Sauf qu’il a fallu qu’elles soient là toutes les deux justement ce soir-là. Quelles étaient les chances pour que ça arrive, une coïncidence pareille, j’vous l’demande ?
Heu…
— Quoiqu’il en soit, elles ont évidemment relevé le défi. Les deux seules femmes du bar. Et tous les hommes présents – moi compris – ont pensé qu’elles étaient cinglées. Ben, on avait tous raison là-dessus. Mais pas sur l’issue du concours. J’ai jamais vu personne boire comme elles l’ont fait. Je sais pas où elles ont été élevées, ces deux-là, mais j'peux te dire qu’elles ont un siphon à la place du gosier, et il y passe n’importe quoi ! A la fin, il n’y avait plus qu’elles ! Gorn comatait dans un coin – s’en est jamais remis l'pauv' zangolais – et tous ceux qui tenaient encore debout attendaient avidement qu’une gagnante se déclare… Ou qu’une perdante s’avoue vaincue… Des clous oui ! Aucune d’elles ne reconnaîtraient jamais avoir perdu. Résultat : ex-æquo. Et deux beaux comas éthyliques. On était tous tellement scotchés que personne n’a songé à en profiter, c’est dire…
Et elles ont passé combien de temps ensembles après cela ?
— Bah… Quelques mois j’dirais. Elles écumaient les bars des lunes de la planète, gagnant au poker et enivrant les gars pour mieux les détrousser. Sauf chez moi. C’est le seul endroit où elles se tenaient un peu tranquilles.
Mais ça a mal tourné ?
— Bah on peut pas passer son temps à ça sans qu’un jour il vous arrive une merde, si vous m'suivez bien. Y a eu de la bagarre, une rixe qui a mal tourné. Siv a été bouclée et Freya a dû fuir. Résultat, quand Siv est sortie de taule – et j’peux vous dire que les gardes s’en souviennent encore –, Freya avait mis les voiles, traquée par la moitié des soulards de ce système. Du coup, Siv a décampé aussi. J’l’ai jamais r’vu.
du Pass’ton Chmin sur la planète Dosth.
○ Quelques semaines plus tôt… Foutue femelle ! Il en avait raz-le-bol de lui courir après à celle-là, mais il s’était juré de l’attraper. Il faut dire que la prime offerte par Zothor pour sa capture valait son pesant de mirouflettes. Il ne savait pas ce qu’elle avait fait à ce prospecteur, mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’avait jamais vu de type plus en colère que lui !
Varn’eth savait en revanche qu’elle faisait du trafic d’adracine, cette fameuse hormone sensée retarder le vieillissement. Une belle arnaque, ce truc. Certains s’en étaient mis plein les poches en la lançant sur le marché. Sauf qu’on avait fini par découvrir qu’elle ne retardait rien du tout et que les effets secondaires, sur les humains notamment, étaient désastreux. Le symptôme le plus important étant la démence… En même temps, quand il s’agit d’accoutumance, la démence n’est jamais très loin…
Il aurait mis sa main à couper qu’elle n’avait jamais touché à cette daube, mais ça ne l’empêchait pas d’en vendre, même si c’était juste un boulot d’appoint. Il s’était laissé dire qu’elle était une sorte de mercenaire et à ce titre, elle acceptait n’importe quel boulot du moment que ça rapportait.
Bref. Peu importait cette fille. Ce qui comptait, c’était la récompense.
○ Aujourd'hui ? ... Fuyeeeeez pauvres fous !! D8 Elle a retrouvé sa copine Freya ! C'est reparti pour les 400 coups ! Comptez vos abatis et planquez-vous !
Ah ! Et faut qu'elle remette la main sur Sak, aussi. Ça va encore prendre 15 plombes, ça >.>
Dernière édition par Alyaa le Sam 30 Jan 2021, 03:29, édité 54 fois