Tu souris. Leur réaction t'amuses. C'est souvent ça avec toi, et tu ne cherche pas à changer.
« Monsieur, savez que je n'aurais pas fais ça si je n'étais sûr de vous voir venir à mon aide. Enchanté, moi aussi. »

Ton regard se perd dans le vide, et, sans réfléchir, tu nage jusqu'au bord, sors de l'eau et rattrape le Mage peut-être-voleur-mais-qui-ne-sait-pas, le retourne vivement, prend sa tête entre tes mains, plonge tes yeux dans les siens et..
« Oh, drôle de bras. »

Cristobal faillit s'évanouir, l'homme, l'homme là, avait pris sa tête dans ses mains, et parlait de son bras, tandis que l'autre aux cheveux blonds s'approchait. Il tourna vivement la tête et se mit à ramper jusqu'à dehors en se demandant pourquoi il était entré dans cet étrange endroit.

« HEPHEPHEP ! Je suis pas cannibal, je mords juste. Pas peur, OK ? »

Tu souris, ton sourire d'ange, de gamin gâté, celui qui fait craqué. Avant de jeter un regard étrange à ton sauveur, qui s'approche. Comme si... Comme si tu ne le reconnaissais plus.

Disons que le livre ne t'intéressait pas. Mais que tu l'aurais bien zieuté quand même. Une prophétie ? Intéressant. Mais pourquoi ce nigaud ne réagit-il pas ? Tu l'observe et penche, à la manière d'un chat fixant sa proie, la tête sur le côté, t'attardant longuement sur ses lèvres et la forme de son visage.

Une gifle. Rapide, précis. Tu ne l'as pas vu venir, mais tu réagis aussi tôt. Vif, agile. En un rien de temps, tu as laché le Mage, tu t'es glissé près de l'archer et présente, sur sa gorge, un poignard sortit sans un bruit de ta poche.
« Pardon ? »
Sourire. Carnassier, cette fois.

Sous l'offensive, tu tombe en arrière dans l'eau, le poignard t'échappe et étrangement, tu sembles étonné. D'une voix d'enfant, remplie d'innocence, tu réponds ;
« Je veux bien, merci. »