Mwi-hi-hi-hi !! (Ceci est un rire qui fait peur)Jeu 05 Oct 2023, 19:58
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All Hallows' Eve !
— J'ai peur
— Ben pourquoi ?
— Parce qu'on est en octobre
— T'aimes pas l'automne ?
— Mais non, c'est le mois qui fait peur
— L'automne ça fait peur ?
—
C'est bientôt Halloween !
Que fait-on cette année ? Bonne question, Barnabé. Cette année, on va écrire des trucs. N'est-ce pas ce qu'on fait chaque année, me demanderas-tu ? Et je répondrai que oui, mais en pas pareil. Voilà. Cette année, on fait un autre genre de RPctober
On écrit quoi ?
Des jolis textes avec des thèmes et contraintes. Tu peux mettre autant de contraintes que tu veux, tu peux marier plusieurs thèmes ensemble, tu peux aussi ne rien utiliser et faire un texte libre si le cœur t'en dit. C'est full liberté
À quoique si, il y a une contrainte obligatoire pour tout le monde : ton texte ne doit pas dépasser 4000 caractères ! C'est comme un très gros RP... Pour des Nanites
Maintenant choisis un de tes perso et...
Les themes• Tu es devant un corps et t'as du sang sur toi. T'as commis le crime ou pas ? Et comment tu t'en sors ?
• Tu viens de mourir, tu rencontres la Faucheuse...
• Fais un portrait posthume ou bien raconte sa cérémonie d'adieu
• Tu viens de mourir, tu rencontres la Faucheuse...
• Fais un portrait posthume ou bien raconte sa cérémonie d'adieu
les contraintes• Insère autant de titres de films d'horreur que possible
• Insère plein d'autres personnages de Nanites dans ton histoire
• Insère les mots suivants : baobab, épicé, vignette, fardeau, collector, gaité, pool-party, banane, sortie, échappatoire.
• Insère au moins une des actions ou évènements suivants : se gratter la tête, danser pour la lune, creuser une citrouille, chanter à tue-tête, un chat noir traverse, un orage éclate, une porte claque, un truc qui grince.
• Insère plein d'autres personnages de Nanites dans ton histoire
• Insère les mots suivants : baobab, épicé, vignette, fardeau, collector, gaité, pool-party, banane, sortie, échappatoire.
• Insère au moins une des actions ou évènements suivants : se gratter la tête, danser pour la lune, creuser une citrouille, chanter à tue-tête, un chat noir traverse, un orage éclate, une porte claque, un truc qui grince.
En bonus...
Parce qu'on est tous des gourmands et qu'on a envie de manger des bonnes choses le soir d'Halloween (et pas que ce soir-là, hein), cuisine un plat, un gâteau, des biscuits, ce que tu veux, et partage une photo dans ce sujet. Régale nos yeux ! (Et si t'es d'humeur partageuse, tu peux aussi mettre la recette dans ce sujet )
Le thème : Halloween évidemment !
Et après ?
Après ? Ben on mange, pardi ! Ah, tu veux dire avec les textes ?! On les postes ici-même, tout comme les photo, et ils seront rassemblés au fur et à mesure dans ce message pour être facilement accessible pour tous lecteurs intéressés
Le mot de la fin : Amuse-toi !
Les œuvres d'art
La sorcière et la mort, par Luna
Partie 1
Lugubre, épuré, froid, vide, nu, toute vie a disparu, étouffé par ce qui est immuable. Le monde n’a jamais paru aussi réel à Maureen. La sorcière se sent chez elle, enfin. C’est loin d’être la planque où elle dormait, loin d’être l’école où elle étudiait, loin de l’orphelinat qui l’élevait, loin d’être les rues qui la tourmentaient avec ses intrus.
Ici, il n’y a qu’elle.
Même l’ombre encapuchonnée et menaçante fait partie d’elle. Sans avoir à demander, elle sait. L’entité devant elle n’est rien d’autre que le miroir de sa conscience, le symbole de la fin de sa vie, le début de sa mort. Que dire ? Briser le silence ? Couper court à ce moment ou le faire durer éternellement ? L’ombre ne dit rien. Les deux faces d’une même pièce s’observent en chiens de faïence… ou plutôt en loups de faïence. Une jolie vignette, tiens.
La sorcière s’avance avec gaîté, ses pas résonnent dans tout son corps. Chaque coup la rapproche de l’inéluctable. Certains cherchent la sortie, d’autres réfléchissent à une échappatoire, pas Maureen. Elle trouve plutôt l’instant collector.
« Dis-moi donc, Mystérieuse Capuche, ce qui va suivre sera-t-il meilleur que l’antichambre ? Qu’est-ce qui m’attend ? Contempler le baobab de mes ancêtres ? Une pool-party épicée en Enfer ? Ou pire, revivre encore et encore chaque instant de ma vie qui a été un fardeau ? Avec moi, ce ne sera pas facile ! Je ferais en sorte d’avoir toujours la banane. »
L’ombre ne réplique rien et se contente de tendre sa main, une main blanche aussi sèche que le vent et la fumée. Ni une, ni deux, Maureen la saisit.
« J’y pense, je ne t’ai pas demandé comment je suis morte. Bah, aucune importance. Je suis prête. »
Maureen rejoint le monde des idées, sa conscience se dilue dans le plan de l’univers… à moins qu’elle ne prenne définitivement le rôle de la faucheuse. Sous la capuche noire, un sourire se dessine. En effet, Maureen a toujours… la banane.
Lugubre, épuré, froid, vide, nu, toute vie a disparu, étouffé par ce qui est immuable. Le monde n’a jamais paru aussi réel à Maureen. La sorcière se sent chez elle, enfin. C’est loin d’être la planque où elle dormait, loin d’être l’école où elle étudiait, loin de l’orphelinat qui l’élevait, loin d’être les rues qui la tourmentaient avec ses intrus.
Ici, il n’y a qu’elle.
Même l’ombre encapuchonnée et menaçante fait partie d’elle. Sans avoir à demander, elle sait. L’entité devant elle n’est rien d’autre que le miroir de sa conscience, le symbole de la fin de sa vie, le début de sa mort. Que dire ? Briser le silence ? Couper court à ce moment ou le faire durer éternellement ? L’ombre ne dit rien. Les deux faces d’une même pièce s’observent en chiens de faïence… ou plutôt en loups de faïence. Une jolie vignette, tiens.
La sorcière s’avance avec gaîté, ses pas résonnent dans tout son corps. Chaque coup la rapproche de l’inéluctable. Certains cherchent la sortie, d’autres réfléchissent à une échappatoire, pas Maureen. Elle trouve plutôt l’instant collector.
« Dis-moi donc, Mystérieuse Capuche, ce qui va suivre sera-t-il meilleur que l’antichambre ? Qu’est-ce qui m’attend ? Contempler le baobab de mes ancêtres ? Une pool-party épicée en Enfer ? Ou pire, revivre encore et encore chaque instant de ma vie qui a été un fardeau ? Avec moi, ce ne sera pas facile ! Je ferais en sorte d’avoir toujours la banane. »
L’ombre ne réplique rien et se contente de tendre sa main, une main blanche aussi sèche que le vent et la fumée. Ni une, ni deux, Maureen la saisit.
« J’y pense, je ne t’ai pas demandé comment je suis morte. Bah, aucune importance. Je suis prête. »
Maureen rejoint le monde des idées, sa conscience se dilue dans le plan de l’univers… à moins qu’elle ne prenne définitivement le rôle de la faucheuse. Sous la capuche noire, un sourire se dessine. En effet, Maureen a toujours… la banane.
Partie 2 (bonus)
Lugubre, épuré, froid, vide, nu. Ici, aucune vie ne dure, étouffée instantanément par l'immuable. Les âmes se succèdent dans l'antichambre de la Mort. Celle-ci les observent silencieusement, spectatrice de première ordre de leur révélation. Certains cherchent la sortie, d’autres réfléchissent à une échappatoire, très peu l'accepte comme une délivrance.
Un instant, si tant est que l'on puisse saisir le Temps, apparaît une jeune femme aux yeux violets. La Mort rit silencieusement sous sa capuche. Elle écoute l'âme humaine tenter une approche humoristique, comme une spectatrice d'une énième séance de cinéma.
Finalement, la Mort lui tend une main blanchie.
« J’y pense, je ne t’ai pas demandé comment je suis morte. Bah, aucune importance. Je suis prête. » dit la sorcière avant de disparaître.
Ici, il n’y a qu’elle.
Lugubre, épuré, froid, vide, nu. Ici, aucune vie ne dure, étouffée instantanément par l'immuable. Les âmes se succèdent dans l'antichambre de la Mort. Celle-ci les observent silencieusement, spectatrice de première ordre de leur révélation. Certains cherchent la sortie, d’autres réfléchissent à une échappatoire, très peu l'accepte comme une délivrance.
Un instant, si tant est que l'on puisse saisir le Temps, apparaît une jeune femme aux yeux violets. La Mort rit silencieusement sous sa capuche. Elle écoute l'âme humaine tenter une approche humoristique, comme une spectatrice d'une énième séance de cinéma.
Finalement, la Mort lui tend une main blanchie.
« J’y pense, je ne t’ai pas demandé comment je suis morte. Bah, aucune importance. Je suis prête. » dit la sorcière avant de disparaître.
Ici, il n’y a qu’elle.
Naissance, par Lyth
Chacun son rôle, dans cet univers. Le mien est simple, à cet instant. Impulsion vitale dans ton petit cœur, dans celui de tes frères et sœurs. Bienvenue au monde, petit dragon.
Le monde. Pour l'instant il n'est encore qu'une brume incertaine derrière la paroi opaque. Ne sois pas impatient. Ne t'inquiète pas. Tu le verras. Très bientôt. En attendant, grandis. Fortifie-toi. Tu seras prêt. Le jour où tu briseras cette coque.
Comme moi, elle a un rôle. Et aujourd'hui, elle vient pour toi. J'aurais aimé te voir découvrir la lumière. Admirer le soleil. Les étoiles. Mais tu es... toujours enfermé. Il aurait juste suffi d'un peu plus de temps. Mais cette branche ne tiendra pas. Le mauvais moment, le mauvais endroit. Un peu plus de poids, et elle se brisera. D'ici peu, elle vous prendra.
Légère bruine. Sont-ce mes larmes qui coulent ? J'entends le craquement. Tous sont tombés. Sauf toi. Amorti sur un nid blanc. Ta prison de nacre est brisée. Et d'autres yeux noirs te regardent désormais. Faux retournée, comme un sourire. Elle a entendu le cri de mon cœur. Tous ne pouvaient être sauvés. Mais toi, tu l'es. Prends-soin de lui, petit dragon. Lui aussi, mérite de vivre.
Une mort insouciante, par Kipik
Erika se réveilla, comme souvent le matin elle n’était pas réveillée et de mauvaise humeur. Elle s'habilla, se doucha et se prépara à sortir. Soudain, elle trouva un cadavre au pied de la porte qui lui ressemblait fort.
-Roger bordayl, je sais bien qu'on est Halloween, mais fou un peu moins les moyens pour me foutre les chocottes. Ça t'a couté combien ce truc ? Roger, je sais que tu te caches.
Roger était un personnage assez facétieux. Pas de traces de Roger. Il n’était pas là ce crétin. Bon, alors que faire ? Montrer qu'elle paniquait et faire en sorte de faire plaisir à Roger ? Jamais ! Alors elle continua son chemin tranquille et partit pour faire les courses avec surement une tête de tueuse encore plus marquée que d'habitude. Les gens n’avaient même pas l'air de la remarquer aujourd'hui. Ce qui paradoxalement l'énerva encore plus. Soudain, elle trouva quelqu'un déguisé en mort qui la regarda fixement. Avec une faux.
-Roger, tu as vraiment foutu le paquet aujourd'hui, mais arrête-tu vas finir par me faire flipper.
Le personnage déguiser en mort fit quelque chose qui ressembla fort à un facepalm, et sans attendre une seconde de plus prit sa faux, fit son office, puis disparut avec Erika.
Rencontre du troisième type, par Clowney
Codes couleurs : le bleu pour Aldo, le rouge pour la Faucheuse, le orange pour les titres de films d'horreur, le vert pour les pour les mots insérés et le rose pour les actions contraintes.
Et merde… cette fois-ci ça y est… c’est la fin. J’aurais jamais dû tenter de me faire autant de zombies d’un coup. Mais souviens-toi l’été dernier, bordel ! T’avais déjà fait la même connerie, pauvre type ! Dézombizateur de pacotille ! Voilà ce que tu récoltes à être trop gourmand… Fait chier… Aldo Biscotto, le plus grand de tous les héros, venait de rendre son dernier souffle, au cœur de la nuit, une tronçonneuse à la main et un goût amer de défaite sur le cœur. Ce qui aurait dû être un massacre à la tronçonneuse en bonne et due forme s’avérait en réalité être un échec cuisant mettant notre dézombizateur irrévocablement au chômage. Il ne connaîtrait jamais plus les frissons de l’angoisse. Un fardeau de moins. Comme il s’ennuyait ferme allongé bêtement comme un clampin, il finit par se relever. Il allait bien, en fait. Très bien, même. Il se sentait léger, toutes ses douleurs avaient disparues. Les diaboliques zombies avaient disparus eux aussi. Il n’y avait plus rien, d’ailleurs. Plus rien à part un baobab sur lequel s'appuyait une jeune femme élégante emmitouflée dans un large habit noir dont la capuche abaissée révélait un visage divinement sculpté encadré par une longue chevelure rousse et des yeux émeraude. La douceur et le calme qui émanaient d’elle trahissaient une force tranquille. Son charisme hypnotique acheva de capter l’attention d’Aldo, qui bavait littéralement devant pareille perfection. Lui qui en avait bavé tout à l’heure face aux zombies, là tout de suite il avait la banane. Il aurait tué pour une pool party en tête à tête avec elle ou une sortie romantique dans un restaurant de nourriture épicée. Il se gratta la tête en cherchant un truc intelligent à dire, mais la belle inconnue le devança, déclarant tout en s’avançant vers lui d’une voix douce mais puissante : Il est temps ! Aldo n’eut guère le temps de réfléchir au sens de ses mots car déjà elle se penchait vers lui pour l’embrasser tendrement. Et ainsi elle prit son âme et l’emporta avec elle.
Photo, par Nanite
Dernière édition par Alyaa le Lun 16 Oct 2023, 17:10, édité 5 fois