Presente toi banane flambee
Prénom : avianCatastrophe (mais vous pouvez juste dire "Avian", ça tombe bien ça rime avec "banane"!)
Age : vintage ;)
Activités : (ce que tu fais dans la vie : travail, étude, autre) je fabrique des site web, ce qui signifie que si un site bug c'est peut être ma faute
Centres d'intérêts : Oulà! La liste va être tassée! Je fais trop de trucs! Déjà j'aime bien écrire des histoires (que j'ai du mal à terminer comme la majorité des scribouille-people), je bouquine aussi essentiellement de la littérature de l'imaginaire. Mais je dessine également beaucoup (j'ai d'ailleurs commis le dessin dans mon avatar). Sinon, je fais un peu de photo, je gagatifie sur des oiseaux, je fais du JDR sur table, je joue un peu trop à des simulateurs de karcher, je tente d'embrocher des gens avec des épées, ...
Où j'ai trouvé le forum : On m'en a vanté les mérites dans bien des contrées numériques!
Un petit mot pour Nano. ? : cornemuse
Activité à Prévoir : (combien de jours par semaine penses-tu être là ?) cela dépendra de mon taf, disons au minimum 2 jours/semaine, généralement plus
Bonus : biniou
Ksenia Shirinova
○ Prénom et Nom : Ksenia Danilovna Shirinova, ou "Ksiousha"
○ Age : 31 ans
○ Race : zootrope
○ Forme animale : corneille mantelée, un des oiseaux les plus nombreux dans cette partie du monde. Personne ne leur prête attention, c'est un avantage non négligeable
○ Métier : Officiellement, Ksenia tient une petite distillerie installée dans la campagne Russe. Elle produit toutes sortes de vodkas aromatisées aux extraits de plantes et on vante les vertus curatives de certaines de ses variétés.
En parallèle, elle fournit clandestinement des personnes inconnues en substances diverses. Car Ksenia a étudié la chimie au point de pouvoir synthétiser n'importe quelle substance, dans les limites de son matériel et des réactifs à sa disposition. Des remèdes contre le mal de tête aux explosifs en passant par les elixirs hallucinogènes, il n'y a qu'à demander! Ses clients la contactent en suivant certains codes, elle répond de la même manière. Elle fait transiter les produits et ne pose pas de questions. Souvent, on lui demande d'héberger des fugitifs. Elle le fait en aménageant des cachettes dans la distillerie, c'est l'endroit le plus sûr pour ses hôtes comme pour elle.
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? une taille tout à fait moyenne, que l'on n'a rarement l'occasion d'évaluer tant elle passe de temps en mouvement, à courir d'une pièce à l'autre. Avez vous déjà essayé de mesurer un froufrou perpétuel de robes brunes qui file en s'excusant de ne pouvoir vous parler trop longtemps et en se payant le luxe de vous appeler "mon petit chat" ?
- T’as des signes particuliers ? lorsqu'elle remonte ses manches, on peut apercevoir des traces de brûlures anciennes sur ses avant-bras. Il s'agit de brûlures chimiques, signes d'anciennes expériences ratées. Si on lui pose la question, sa réponse finira invariablement par "et c'est pour cela qu'il faut toujours porter une blouse avec des gants quand on manipule des réactifs, les enfants!"
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : A voir la garde robe de Ksenia, l'on ne pourrait deviner qu'elle est issue de la bourgeoisie. A l'exception d'une robe de soirée verte brodée de noir qui prend la poussière dans un placard, la chimiste ne possède que de simples robes brunes presque toutes semblables. Pas de volants, pas de crinoline, juste des robes faites pour se comporter comme une seconde peau.
Par dessus sa robe, Ksenia porte la plupart du temps un tablier de cuir brun. Par-dessus ce tablier, elle a coutume de porter plusieurs ceintures, afin de supporter le poids de ses sacoches ainsi que de quelques tubes ou fioles vides (ou non). Quant à sa coiffure, elle est également simplissime: une demi-tresse ornée d'un petit peigne en forme de fleur empêche ses cheveux châtains de retomber devant ses yeux.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? un carnet rempli de notes difficilement déchiffrables, un pot d'encre normale et un pot d'encre invisible.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Oui, davantage par habitude que par réelle croyance. Ksenia croit en Dieu, bien entendu. Mais elle doute de l'efficacité des prières de tout un chacun. Après tout, ne dit-on pas que les desseins du Tout Puissant sont un mystère? Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et le coucher sans prière semble incomplet...
- T’aimes les animaux ? Ksenia aime beaucoup les animaux, à condition qu'ils n'essaient pas de la manger! C'est une distinction importante à préciser lorsque l'on vit dans un territoire fréquenté par les ours
- Ton pire souvenir, c’est… ? Sans aucun doute, il s'agit de l'arrestation de son père. Danil Danilovitch Shirinov, professeur de l'Université de Moscou, était un démon, au grand désarroi de ses collègues qui ont ensuite agi comme s'il n'avait jamais existé. Le Professeur Shirinov était devenu tabou jusque dans sa famille. Ksenia avait six ans, et ce fut la fin de son innocence. Car la petite fille a vite compris que les démons pouvaient se transmettre dans une même famille...
- A quoi ressemble ton chez toi ? La petite maison attenante à la distillerie est on ne peut plus modeste et simple: une cuisine carrée avec en son centre une table ronde, un poêle et une cheminée, des murs couverts de bouquets d'herbes séchées et d'étagères supportant le poids de casseroles, marmites et autres bouteilles de formes variées.
Un escalier mène vers l'unique chambre à l'étage. Cette chambre contient entre ses murs un morceau de chaos sous la forme de vêtements éparpillés et de piles de livres. Dans un ancien cellier, Ksenia a aménagé une salle d'eau rudimentaire. Un baquet qui sert pour la lessive comme pour les bains hebdomadaires, un tabouret sur lequel sont posés une brosse et une barre de savon, cela fait l'affaire. Les araignées et les chauve souris trouvent refuge dans les aspérités des vieux murs. Cela tombe bien, le guano peut servir de réactif pour certains produits.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? On se lève le matin aux aurores, on fait ses ablutions, on s'habille puis on allume le feu pour le petit déjeuner. Après avoir englouti ce dernier, il faut aller s'occuper des cuves, préparer les mélanges, vérifier les températures, les pressions...
Le "petit chat" du moment s'occupe en général de balayer le sol de la distillerie. Les "petits chats" sont les apprentis ou travailleurs temporaires de la distillerie. Il y en a toujours au moins un, même s'ils ne restent généralement pas longtemps. Et c'est bien normal, les petits chats doivent grandir!
L'après midi est consacré aux clients: les ventes, les négociations, tout ce travail éreintant mais essentiel à son activité. Si des Miliciens viennent lui acheter des spiritueux, il vaut mieux laisser un "petit chat" s'en occuper. C'est plus sûr. Si ce n'est pas possible, une dose d'elixir relaxant aide à rester naturel. Mais attention! Il ne faut pas en abuser. Car on risque de révéler la véritable raison pour laquelle des plumes noires et grises traînent toujours sur le sol de la distillerie...
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Ksenia a bien retenu ses leçons d'histoire étant enfant. Elle sait donc quels sont les erreurs à ne pas reproduire. Plutôt que de déclarer purement et simplement la fin de la chasse aux zootropes, elle s'arrangerait pour nommer des alliés aux postes clés des forces de l'ordre mais surtout des instances religieuses. Le Tsar ne contrôle pas directement le clergé, mais il peut tirer quelques ficelles bien placées!
Afin de distraire les plus zêlés des chasseurs de démons des changements qu'elle apporte, elle trouverait un nouvel ennemi contre lequel le Vatican pourrait s'acharner. Toute la difficulté serait là: trouver un ennemi qui ne provoque pas de nouveau génocide. Enfin, peu à peu la Milice deviendrait obsolète, et les zootropes pourraient peu à peu ressortir de leurs cachettes.
Cela serait un travail de longue haleine dont elle ne verrait certainement pas la fin de son vivant. Mais tout chimiste sait que les réactions les plus lentes sont également les plus stables
Histoire (courte)
Ksenia a vu le jour une nuit d'hiver. Elle était la première enfant de Danil Shirinov, un professeur d'Université à la carrière prometteuse, et de son épouse Olga, héritière d'une famille de commerçants prospères. Les premières années de sa vie? Elle n'en a que peu de souvenirs. C'est tout juste si elle a pu voir cette photographie prise le jour de sa naissance. On y voyait sa mère tenant son bébé nouveau né dans les bras, et son père juste à côté d'elle. Le portrait de famille parfait, presque idyllique.
Elle avait tout juste six ans lorsqu'ils sont venus le chercher. Elle se souvient du fracas de portes que l'on force, des vociférations des miliciens, du dernier regard de son père dans sa direction alors que sa mère l'emmenait dans sa chambre. Ses yeux étaient bouffis de larmes mais son visage exprimait une colère contenue, un fiel tel que la petite fille n'en revit presque jamais. "Ton père nous a menti" lui avait-elle dit. "Il nous a caché qu'il était un démon. Mais tout ira bien, Ksioucha, je te le promets. Je prierai chaque jour pour que les démons nous laissent tranquille. Et tu devras prier toi aussi. Ainsi, jamais Dieu ne les laissera te faire du mal"
La nouvelle veuve Shirinova déménagea le lendemain avec sa fille dans la grande maison bourgeoise de ses parents. Traumatisée par l'arrestation de son mari, la femme mena pendant une année une vie de recluse avant de devenir une religieuse, autant pour expier la faute de son défunt mari que pour ne pas avoir à se remarier et risquer de revivre tout cela. Elle laissa à sa famille le soin de s'occuper de Ksenia, qui grandit auprès de ses grands parents. Ils étaient aimants, mais effrayés à l'idée que le démon ait été transmis à la petite fille. Afin de s'assurer qu'aucune tentation ne vienne entacher sa vie, ils se montrèrent très exigeants envers son éducation. Et comme il s'avérait que la petite fille excellait dans ses travaux scolaires, ils la poussèrent dans cette direction. Ksenia bénéficia donc du meilleur enseignement des meilleurs précepteurs que ses grands parents pouvaient payer. Rien n'était trop beau pour l'éducation de la petite. Et puisque son esprit semblait adapté à la réflexion scientifique, c'est dans ce domaine que son éducation fut principalement dirigée. Tant que la petite calculait des équations et étudiait des modèles atomiques, elle ne risquait pas de côtoyer les péchés et les démons restaient aussi loin d'elle que possible.
Mais ses grands parents ignoraient que les démons avaient déjà rattrapé la petite fille. Elle avait pourtant suivi les conseils de sa mère et priait chaque jour pour qu'ils l'épargnent. Cela n'avait pas empêché son visage et ses bras de se couvrir de plumes un soir où elle s'était sentie particulièrement seule et fatiguée. Elle avait dix ans. Bien des années plus tard elle avait compris que l'aspect maladif qu'avaient prises les plumes qui étaient apparues étaient en réalité l'aspect normal du plumage d'une jeune corneille. Ce jour là, elle avait simplement eu peur. Sa transformation était survenue quand elle était seule dans sa chambre. Que serait-il arrivé si ses grands parents l'avaient vue?
Effrayée par ces démons qui avaient apparemment pris possession de sa vie, la jeune fille se réfugia dans ce qui était hors de leur portée: son instruction en sciences. Elle s'intéressa brièvement à la génétique, juste assez pour comprendre comment l'on pouvait transmettre une partie de soi à ses enfants. Couleur des cheveux, taille, maladies, ... démons? Etait-ce possible? Après tout, il était courant de dire que les démons avaient tendance à s'attaquer à plusieurs membres d'une même famille. Elle ne pouvait bien entendu prouver ses dire, trop jeune et trop peu instruite pour cela. Mais elle voulait y croire. En attendant, chaque soir elle s'entraînait à se transformer dans le secret de sa chambre. Malgré sa nature prétendument démoniaque, Dieu semblait continuer de veiller sur elle. Il lui avait donné une forme de corneille afin que ses plumes se confondent avec celles de tous ces maudits oiseaux qui infestaient les toits des maisons de ville.
Mais Dieu ne protégeait pas aussi bien tout le monde. Lorsqu'elle atteignit sa majorité, ce fut son précepteur qui se fit arrêter chez lui. Il était un de ces démons, lui aussi! Effarés à l'idée d'avoir mis ce démon en présence de leur petite fille, les grands parents de Ksenia refusèrent de lui trouver un remplaçant. La jeune femme n'avait de toute façon plus besoin d'un précepteur à domicile. Ce qu'il lui fallait, c'était de l'expérience dans un laboratoire. Elle obtint l'autorisation de travailler pour un professeur de la même université où avait travaillé son père. Ses grands parents, d'abord réticents, finirent par se laisser convaincre de l'absence de démons à l'université. Après tout, les plus grands savants n'étaient-ils pas au service de la Milice? Cela devait vouloir dire que l'on ne plaisantait pas avec les démons dans les universités! Leur petite Ksioucha serait en sécurité là-bas.
Afin que l'on ne fasse pas de rapprochement avec elle, elle adopta le nom de jeune fille et le patronyme de sa mère. Elle apprit beaucoup pendant toutes ces années, aux côtés de professeurs et d'autres étudiants comme elle. De plus, le contact de tous ces gens l'enchantait. Elle réalisait alors à quel point elle avait souffert de la solitude chez ses grands parents. Ksenia changea au contact de ses pairs et devint plus chaleureuse, plus sociable.
Mais tout cela ne pouvait durer. Etait-ce sa manie de répondre aux corneilles qui croassaient ou la présence trop fréquente de plumes dans sa sacoche qui la rendit suspecte aux yeux des autres? En tout cas, un autre étudiant prit l'habitude de l'épier dès qu'il le pouvait. Il la surprit en train d'expliquer à un des assistants de laboratoire à demi transformé en chat qu'il n'avait rien à craindre, qu'elle était comme lui, qu'elle allait l'aider. Mais Dieu avait encore un fois veillé sur elle puisque la scène s'était déroulée dans la salle où elle avait synthétisé ce puissant somnifère. Un simple "hé viens voir un peu ce démon! Tu vois de qui il s'agit?" fut suffisant pour le convaincre de s'approcher, puis tout se déroula très vite. Elle renversa le flacon sur un pan de son tablier, le pressa contre le visage de leur visiteur surprise jusqu'à ce qu'il tombe inanimé. Elle connaissait les poisons impossibles à détecter et n'eut aucun mal à s'assurer que l'homme ne se réveille jamais. Elle aida le zootrope à fuir puis appela des secours et joua le rôle de la femme paniquée à la vue d'un homme inanimé.
Elle échappa ainsi à la dénonciation mais comprit qu'elle devait partir, et vite. De toute façon, elle avait fini par comprendre que ses seules perspectives de carrière seraient au service de la Milice. Elle trouva alors l'adresse d'une petite distillerie à vendre dans la campagne, loin de la grande ville. Elle y vit une porte de sortie loin de la Milice et de ses espions. Elle simula des problèmes de santé qui justifiait qu'elle ne puisse pas poursuivre une carrière de chercheuse et on déplora la perte d'un élément si prometteur. Avec l'argent de son héritage, elle racheta la distillerie et s'y installa. C'était loin de tout ce qu'elle avait connu, et c'était parfait. Le jeune homme qu'elle avait sauvé lui rendit visite une fois. Il lui parla de son "contact" qui devait venir à sa rencontre dans les prochains jours. Et ce "contact" lui rendit visite et lui proposa de la tenir au courant des rafles en échange de services. Et c'est ainsi que commencèrent les transactions mystérieuses avec des inconnus qu'elle ne revoyait jamais. Elle s'occupait de la distillerie le jour et aidait le réseau anonyme de résistance la nuit. Sa double vie lui plaisait, même si elle la savait éphémère. Un jour, les soupçons s'accumuleraient et la Milice viendrait la chercher. Elle devrait alors s'enfuir à nouveau et refaire sa vie ailleurs. Mais ce jour n'était pas encore arrivé, et Ksenia choisit de vivre cet intervalle de sa vie avec le sourire en attendant sa fin inéluctable
Qrissianak
○ Prénom et Nom : Qrissianak
○ Age : 16 ans
○ Race : shreek
○ Planète : Aucune! Il est né dans l'espace
○ Métier : ingénieur spatial et bricoleur de tout ce qui peut se souder, dessouder et/ou ressouder.
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Les shreeks vautours ont tendance à être plutôt grands, et Qrissianak ne fait pas exception. Parmi son équipage, il est de taille moyenne. Mais s'il doit passer par une porte faite pour des humains, il devra baisser la tête et voûter son dos.
- T’as des signes particuliers ? Si les shreeks gypaètes traditionalistes utilisent de l'ocre pour donner à leurs plumes leur couleur caractéristique, Qrissianak a décidé quant à lui d'utiliser une teinture bleue de sa propre fabrication. Ses plumes oscillent entre le cyan, le verdâtre et le vert-de-gris passé selon la date de son dernier bain colorant intégral.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Qrissianak porte une paire de lunettes de sécurité attachée sur sa tête. Lesdites lunettes sont faites pour des humains et ne servent qu'à retenir ses plumes hors de son visage. De toute façon, il les a tellement gribouillées qu'elles seraient inutilisables.Parfois il porte en bandoulière une ceinture faite de deux fines cordes qui retiennent des morceaux d'os comme les barreaux d'une échelle. Mais ne le complimentez pas sur le style sauvage et rétro de cet accessoire vestimentaire: il s'agit simplement de sa réserve de casse-croûtes.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Un seul objet? Si l'on veut! Sa sacoche rapiécée tachée d'huiles à moteur et de liquide de refroidissement est toujours avec lui, et elle contient tout un arsenal de petits outils de base. Parfois, au fond, il y aura aussi une bouteille d'acide concentré fermée avec soin et une bande de caoutchouc épais fixée par un lacet serré. La dernière fuite d'acide de son sac lui avait fait perdre quelques plumes, il a retenu la leçon.
Interview avec un poulpe
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) Dans son vaisseau "l' Ossuaire" partagé avec cinq autres shreeks. C'est un vaisseau très simple, volé dans une décharge, restauré et aménagé avec six couchettes et une pièce à tout faire. A eux six, ils sillonnent l'espace et échangent leurs services contre de la nourriture, des pièces de rechange et/ou des crédits. Leurs services? Du mercenariat de base. Enfin, ça, c'est surtout pour les potes. Qrissianak complète les revenus en vendant des pièces de rechange pour les vaisseaux. Grâce à lui, les dépenses dans ce domaine sont grandement réduites. En échange, il faut accepter qu'il gribouille sur les murs de la salle des machines...
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Sans hésitation, Qrissianak surveillera le droïde. S'il tombe en panne, peut être qu'il pourra faire quelque chose avec les pièces. Vautour un jour, vautour toujours!
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Dans quelques cantinas, on connaît les membres de l'Ossuaire de réputation. Celle d'une "bande de shreeks anarchistes qui sentent bizarre", d'un "équipage de plumeaux cradingues qui ont toujours ce dont on a besoin dans leur cargaison, mais vaut mieux pas demander comment ils l'ont eu" ou encore de "bouffeurs d'os". Dans les cantinas où on ne les connaît pas, la réaction en les voyant arriver est généralement de l'ordre de: "mais qu'est-ce que c'est que ces emplumés bariolés?"Qrissianak, en particulier, est parfois connu comme étant un bon bricoleur à qui on peut parfois échanger des services contre un peu de bouffe ou d'alcool. Par contre s'il demande davantage, c'est que la panne est vraiment importante.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ?Ah, le sujet sensible est abordé! De tous les membres de l'équipage de l'Ossuaire, Qrissianak fait partie des plus bavards à ce sujet. Dans son entourage, on a appris à ne pas le lancer dans ce type de discussions, sous peine de ne parvenir à s'en défaire qu'au prix d'une migraine tenace et de quelques heures de perdues. Pour résumer le plus possible les points de vue de Qrissianak: - les volées traditionalistes se croient libres mais sont enfermées dans leurs luttes de pouvoir- la Confédération du Commerce n'ont d'intérêt que pour leurs propres crédits ainsi que l'envie d'en amasser toujours plus- seul le mode de vie anarchiste garantit un maximum de liberté, car sans pouvoir pas de lutte ni d'abus de pouvoir possible- pour ne pas détruire davantage de planètes, le secret c'est la ré-cu-pé-ra-tion! La technologie est un puzzle pour lequel il suffit parfois de trouver des pièces de rechange. Donnez les organes de vos machines pour sauver vos mondes!
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Dans la vie de Qris, il y a bien des routines: les contrôles techniques du vaisseau, les réparations, les entretiens, les remises en état des pièces, toutes les tâches d'un technicien de vaisseau. En plus de ces tâches, il faut aussi compter les tâches ménagères du vaisseau partagées entre les membres de l'équipage selon un calendrier décidé par le groupe. Et puis il y a les assemblées générales de l'équipage qui ont lieu tous les soirs, selon l'horloge interne du vaisseau réglée sur l'heure de Manooine. Parfois, elles sont vite bouclées et l'équipage prend un verre ensemble. Parfois, il faut discuter plus longtemps, prendre des notes, apaiser les discussions, décider du prochain ordre du jour...Eh oui, on ne fait pas n'importe quoi chez les anarchistes! Il y a des règles à suivre.
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Qris et ses collègues le cherchent activement! Mais dans son vaisseau personne ne se fait d'illusions. L'Alpha Perdu serait condamné à mort si la Confédération le découvrait. Donc, leur plan est le suivant: découvrir l'Alpha Perdu les premiers pour s'y établir selon leurs règles. Au moindre signe de "gentrification", il leur faudrait se battre pour tuer dans l'oeuf la moindre tentative de prise de pouvoir. Enfin, si cela échoue, ils pourront toujours s'établir sur une des planètes laissées vacantes par un exode vers l'Alpha Perdu. La vie au beau milieu des restes d'une civilisation abandonnée, cela a son charme après tout. Vautour un jour, vautour toujours?
Histoire (courte)
L'éclosion de Qrissianak a eu lieu dans l'espace, avec trois autres frères et soeurs. Son enfance s'est déroulée dans le vaisseau de sa volée, une enfance insouciante entre les jeux dans les coursives du vaisseau et les escales sur les planètes les moins hostiles. Sa préférée, c'était Phos'Il, avec ses anneaux et ses nuits colorées. Les couleurs vives ont toujours eu le chic pour attirer son regard.
Qrissianak n'était pas le plus reposant des poussins à élever dans la couvée! Il se faisait souvent gronder pour avoir dessiné sur les murs ou pour avoir démonté un appareil et l'avoir remonté de travers. Une des femmes de son père eut l'idée de lui enseigner des rudiments d'ingéniérie, puisqu'il paraissait s'entêter à malmener ainsi les entrailles des machines. "Au moins, il arrêtera de gribouiller les murs!" avait dit son père en approuvant l'idée. Et en effet Qris cessa de dessiner n'importe quoi sur les murs des cabines du vaisseau. A la place, il commença à y tracer des plans de circuits et des schémas techniques.
Qris grandit ainsi, montrant des signes de débrouillardise et d'intelligence indéniables mais ne parvenant malgré tout jamais à plaire aux adultes de sa volée. Trop rêveur, trop caractériel, trop curieux, trop dispersé et dissipé... Le jeune Qris posait souvent des questions qui agaçaient les adultes. Pourquoi ne pouvait-il pas fréquenter de shreeks des autres volées? Pourquoi vivre dans un vaisseau et pas sur une planète où il est plus facile de trouver des os à dévorer? Pourquoi c'est la Confédération qui a toujours les meilleurs vaisseaux? Pourquoi on ne crée pas notre Confédération pour avoir des meilleurs vaisseaux et devenir les Maîtres de l'Univers? Pourquoi vous arrêtez d'écouter quand je vous parle? Revenez!
Dans sa volée, on se targuait de vivre de la manière la plus libre possible, voyageant dans l'espace sans rendre de comptes à personne, et Qrissianak en était très fier. Cependant plus il découvrait la manière dont fonctionnait le pouvoir au sein de la volée, plus il se sentait floué par les siens. La liberté, c'était donc de vivre selon les désirs de la femelle en charge de la volée? Celle qui avait acquis son statut par le biais d'intrigues, de trahisons et de jeux de pouvoirs idiots? La liberté, c'était de suivre des lois pour lesquelles on ne lui demanderait jamais son avis? Son père était peut être heureux de ne pas avoir à se soucier de tout cela. Mais pour Qris, vivre ainsi signifiait ne jamais devenir vraiment adulte. La Confédération Commerciale paraissait bien plus équitable. Chacun décidait de comment gérer son commerce, les meilleurs dans leur métier gagnaient le plus de crédits, et avec des credits on pouvait acheter des tas de choses! Des teintures multicolores pour les plumes qui tenaient plus longtemps que l'ocre, des os parfumés à tout ce que l'on peut imaginer, des vaisseaux truffés de technologies toujours plus innovantes...
Qrissianak quitta sa volée pour travailler comme apprenti ingénieur dans une corporation liée à la Confédération. Enfin il pouvait faire ce qu'il voulait sans qu'on ne lui casse les serres avec la tradition! Cependant sa joie fut de courte durée. Il retrouva les mêmes jeux de pouvoir des chefs de sa volée dans les accords commerciaux et les politiques internes des entreprises. Encore une fois les puissants décidaient pour lui. Et si les dirigeants des volées ne prenaient pas en compte l'avis des subalternes, elles avaient au moins à cœur de protéger les leurs. Les puissants de la Confédération ne pensaient qu'à accumuler toujours plus de crédits. Mais cette fois ci, il n'avait plus d'endroit où s'enfuir. Où pouvait-il aller? Résigné, il continua un temps sa vie de rouage dans la grande machine capitaliste de la Confédération avant de quitter son travail pour vivre seul. Errant de planète en planète, il vendait ses services de technicien dans des vaisseaux pour des contrats de courte durée. Chaque contrat payait de la nourriture et un nouveau logement jusqu'au prochain.
Tout changea lorsqu'il rencontra un groupe d'artistes de rue grâce à qui il renoua avec son ancien hobby : gribouiller sur les murs. De fil en aiguille, il rencontra des passionnés d'électronique qui montaient leurs laboratoires privés associatifs, d'autres artistes et de petits délinquants en tous genres. Il découvrit qu'on pouvait vivre avec d'autres sans leur être assujetti. Les gens qu'il rencontra étaient de toutes origines, toutes espèces. Mais c'est avec un petit groupe de shreeks qu'il vola le vaisseau qui allait devenir l'Ossuaire. D'autres les rejoignirent ensuite, toujours des shreeks mais pas toujours des vautours comme lui. Il avait donné l'impulsion qui allait reconstituer une volée d'un genre nouveau, basée sur la coopération plutôt que sur les traditions et la cupidité. Et depuis, ils voyagent dans l'espace comme des Nomades du Vide tels qu'ils devraient être...
Dernière édition par avianCata le Dim 23 Juil 2023, 15:02, édité 4 fois