Histoire (courte)

Mon histoire est plutôt basique, je suis né le 17 janvier 1992, les médecins ont dit que j'étais un beau bébé, mes parents parle de moi matin, midi et soir. Les années passent, je commence à aller à l'école et à partir de ce jour-là, j'ai toujours été un bon élève, je ramène de bonnes notes, je passe les examens plutôt facilement. Je me fais pas mal d'amis, je commence à sortir, puis viens mes premières boîtes de nuit, mes premiers concerts, ma première cuite. Vous voyez, une vie basique, agréable. Puis à ma dernière année de lycée, je rencontre Maverick lors d'une soirée étudiante, c'est un gars vachement cool (un peu trop), il était en train de vomir ses tripes derrière le bar puis deux gars sont arrivé pour les lui faire ravaler. Il se mange une droite puis une deuxième, il s'écroule et un courage m'envahis soudainement, alors je me lance, et voilà, ma première droite. Je finis salement amoché, mais les deux connards se sont barré. Je redresse Maverick, je lui asperge le visage d'eau (j'ai vu ça dans un film) puis il se réveille. Il a d'abord voulu m'en mettre une, puis il a vu mon œil violet et mon nez en sang, il a dû capter que je n'étais pas un de ces enfoirés. Il me remercie puis je lui propose de passer chez moi, histoire qu'on panse nos blessures et qu'il décuve. Je ne m'y attendais pas, mais il a accepté. Mon père fais une tête de six pieds de long et ma mère se dépêche de sortir sa super trousse de secours (c'est comme si elle avait attendu ce moment depuis toujours) une fois nos plaies nettoyé et quelques pansements poser, mon père commence à bombarder Maverick de questions et aussi étonnant que cela puisse paraître, Maverick à accepter de répondre à chacune d'entre elles… Ont rigole bien, mon père commence à ramener ses jeux de sociétés, alors ont finis la soirée avec une partie de Monopoly.
Depuis cette soirée-là, Maverick passe régulièrement à la maison, quasiment tout les jours. Il me considère comme son frère et moi comme le mien, mon enfoiré de frère mutant ♡


Les années, les semaines, les jours passent et s'arrêtent le vendredi 15 juillet 2013.

Je rentre de l'épicerie avec ma mère, il est plus que d'habitude tard mais c'est parce que la boutique reste ouverte plus longtemps l'été. Je retire mes baskets puis je monte les escaliers deux par deux, pas que je sois pressé, mais j'ai juste envie de me poser dans mon lit et surfer sur le web. Le casque vissé sur les oreilles, je traîne d'abord sur Facebook, je fais défiler le fil d'actualité, je tombe sur des vidéos de chats qui sursaute à la vue d'un concombre, des recettes de cookies inondé de caramel, un post de merde qui en met pleins la gueule à un p'tit mutant, j'y laisse un commentaire bien salé, les gens y réagisse avec toutes sortent d'émojis négatifs, aller vous faire voir. Je quitte Facebook puis je jette mon téléphone à côté de moi. Je repense à Maverick, ont était censé se rejoindre au Starbucks du coin ce matin, avant que je n'aille à l'épicerie, mais il n'a jamais ramené ses oreilles pointues au Starbucks… Je reprends mon téléphone puis regarde mes messages.



Toujours pas de réponse de sa part et ça, ce n'est pas normal venant de lui…

-"M'MAN, TA EU DES NOUVELLES DE MAVE' AUJOURD'HUI ?"
-"NON ET DESCEND AU LIEU D'HURLER !"

Et là, j'ai commencé à stresser, c'était un stress particulier, pas celui que t'as la veille d'un examen, mais celui qui s'accompagne d'un mauvais pressentiment.
Ce soir-là, je ne mange rien et je ne dors pas, je pense à Mave' avec ses oreilles pointues, toujours à être gentil avec tout le monde, humains ou mutants. Un jour, je lui ai dit que sa gentillesse le tuerait, ce jour-là, je l'ai dit sur le ton de la rigolade.

Le lendemain matin, toujours aucun signes de Maverick, je ne vais pas travailler à l'épicerie, je passe la journée sur mon vélo à fouiller les moindres recoins de la ville, parce que ce ne sont pas les flics qui le feraient. Je passe à tous les Starbucks, tous les Pubs, tous les parcs, je sature sa boîte vocale de messages. Les heures passent et rien, je prie pour voir une paire d'oreilles pointues apparaître devant moi.
Je rentre chez moi avec une douleur qui me tord les tripes, mes parents sont dans le salon, ma mère tiens une feuille dans sa main, elle me la tend, mais je n'ai pas envie de la prendre, son regard et remplis de tristesse.
Ma façon de voir le monde à changer ce jour-là, je ne fessai partis d'aucun camp, mais le jour ou ont à reçus cette putain de lettre, j'ai décidé que je serais dans celui des mutants.
Que la LIRAH brûle en enfer.