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Firea, Gaspart, Morgan et Tarabis avaient quitté l'auberge en hâte, en pleine nuit. Ils galopaient désormais tous les quatre, sur une route qui menait vers Heavensaw, depuis quelques heures.  Tarabis s'approcha de Gaspart, laissant les deux archers à une assez grande distance pour qu'ils n'entendent pas. Alors, sieur Gaspart ? Pouvez-vous m'expliquer ce à quoi vous pensiez en partant ?

Allons-y . Gaspart donna une petite tape à son cheval et ils étaient repartis ...

Alors qu'ils étaient repartis et avaient commencé à traverser la clairière, le petit vieux avait crié de l'attendre. Malgré son dédain pour lui, elle écouta ce qu'il avait à dire puis regarda ses compagnons, leur demandant du regard s'ils voulaient bien qu'il les accompagne ou pas. Puis elle se mit à réfléchir et regarda le vieillard. Bon. Pour moi, c'est d'accord. Ma curiosité l'emporte, je me demande bien ce que quelqu'un comme vous peut avoir à faire avec nous. Et surtout comment nous avez-vous trouvés. Elle marqua une pause. Vous êtes à pied ? Pour lui permettre de les suivre, il aurait fallu qu'ils marchent au pas en permanence, à moins que l'un de ses compagnons ne l'accueille sur sa monture. Ce qu'elle n'accepterait jamais de faire, bien sûr.

« Patience jeune demoiselle. Vous aurez ces réponses en temps voulu. Sachez juste que... Lee marqua un court temps de pause. J'ai ma propre monture! » Le vieillard siffla et aussitôt surgit de la brousse, frais comme les poissons d'Ordralfabetix, rutilant comme une lampe sans pétrole, vif comme le paresseux, un âne! « Ravi d'être des vôtres. »

Tarabis jeta à Firea un regard qui signifiait à la fois "pourquoi tu as accepté ?", "il est complètement toc-toc le pauvre vieux" et "on n'est pas sortis de l'auberge avec son âne !". Un... âne ? Messire, je crains que nous ne soyons pressés... ce n'est pas une promenade dans les bois que nous faisons, mais une cavale. Il lui aurait bien proposé de monter sur sa monture, mais Tarabis n'en n'avait pas très envie...

Je suis du même avis que Tarabis. À moins que vous ne possédiez un sort pour transformer votre mule en étalon, à la vitesse où nous allons vous ne tiendrez jamais le rythme. Elle terminait ses paroles quand soudain un tonnerre de sabots se fit entendre. Trois cavaliers débarquèrent, dont un homme vêtu comme un pirate avec une épée et deux larbins avec un arc. De quoi ? Apparemment, vous venez de la même auberge que nous. Détrompez-vous, ce n'est pas nous qui avons commis ce massacre, sinon nous serions déjà plus loin de la taverne que ça. Qui êtes-vous pour oser porter de telles accusations à de braves guerriers comme nous ? Elle ne se laisserait pas insulter et humilier une nouvelle fois. En parlant, elle avait fait pivoter sa monture pour se trouver face à l'inconnu.

"Je suis connu sous le nom de Calypso, si les paysans que vous êtes avez déjà été dans une ville portuaire vous avez surement entendu parler de moi, sinon tant pis pour vous. Et puis-je savoir où est-ce que vous fuyiez à bribes battues si vous n'étiez pas ces mécréants ?" Calypso était décidé à ne pas les laisser passer tant qu'il n'aurait pas éclaircit cette affaire.

Calypso soupira... Et émit une sorte de gloussement de plaisir. Il savait ce qu'il allait faire, pourquoi ? Il en avait absolument aucune, mais alors aucune idée, excepté qu'il en avait simplement envie. Il fit un signe à ses deux mastodontes (2 mètres chacuns en fait, même têtes et font très très peur, oui oui), ceux-ci rangèrent leurs arc et se placèrent un derrière le groupe et l'autre devant. "Dans ce cas, sachez que la région n'est pas sûr, je vais donc vous escorter quelque soit votre destination. Ainsi vous pouvez être sur que rien ne vous arrivera. Je vous suis."

(vous avez un exemple de l'impulsivité et l'humeur versatile de Calypso, lui-même ne se comprend pas, mais jusqu'ici ça lui a porté royalement chance)

[Et Firea alors é_è... elle en était à 7]

[HJ : mes 15 lignes c'était jusqu'à aujourd'hui mais je sais pas si aujourd'hui est inclus ou pas, du coup depuis tout à l'heure je refais 4 lignes, sauf ce matin j'ai oublié ^^']

Nous escorter ? Encore quelqu'un ? C'est que nous sommes déjà nombreux, voyez-vous... Et puis là où nous allons ne vous concerne pas vraiment ! Elle ne savait pas ce qu'ils feraient une fois à Heavensaw mais ce n'était pas une raison pour embarquer n'importe qui sur la route, et puis Gaspart avait l'air de vouloir passer inaperçu.

[HJ : han, presque 6 lignes !]

*Aïe, un pot de colle.* Et si nous n'avons pas besoin d'aide ? Je pense que nous avons suffisamment prouvé notre force, voyez-vous. Et je vous prie de ne pas me tutoyer !, avait-elle ajouté avec un regard noir. Je m'appelle Firea, et comme vous pouvez le voir je suis archère. Qu'est-ce que ça peut bien vous faire ?

Un vent glacial souffla pendant une trentaine de secondes, tout d'abord en légère brise puis en rafales violentes et brutales. Lorsque celui-ci commença à se calmer, un bonnet d'âne, probablement emporté par la rafale virevolta dans les airs, puis atterit sur le crâne de Calypso. Dessus figurait les inscriptions "Le nombre de lignes tu n'as respecté".

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« Je ne me présente qu'aux gens en qui j'ai confiance ou à ceux que je vais tuer. Es-tu certain de vouloir savoir comment je me prénomme, homme des mers? »

Avant même d'obtenir une réponse, le vieillard fit claquer sa bride, s'éloignant de Calypso. Comme le pirate, celui-ci gardait une main posée sur sa canne.

Calypso ne put s'empêcher de rire devant l'insolence du vieillard, s'il n'avait pas plus important à faire, le vieil homme serait déjà mort depuis un bon moment. "Je tiens à savoir qui je dois protéger, donne-moi ton nom l'ancêtre." Il se tourna ensuite vers les trois autres personnes qui n'avaient encore rien dit. "Et vous, qui êtes-vous ?"