NUIT NOIRE
10 Janvier 1981 – 17h49
« Quel temps fera-t-il, demain ? » demande Mme Murphy depuis le canapé, le regard collé à un nuage de poussière qui s'était accumulé sous une armoire face à elle.
« Plutôt frileux, je suppose », répond son mari, Thomas, alors qu'il se promène dans le salon de leur appartement.
L'heure s'écoule lentement sur l'horloge de parquet qui se trouve dans leur famille depuis des années. Un objet ancien qui a été bien entretenu. Ils possèdent beaucoup de ces souvenirs, dans l'appartement. L'hôtel a une longue histoire, après tout. Thomas considère qu'il est de son devoir de préserver de telles choses.
« Peut-être qu'on devrait aller se promener, Lawrence et moi », propose Mme Murphy. « Nous serons enfermés à l'intérieur tout l'hiver. »
« Oui, peut-être. »
Sarah se force finalement à détourner le regard du mouton de poussière pour le reporter sur son fils. Il est tranquillement campé devant la fenêtre quand elle l'appelle. « Qu'en penses-tu, Lawrence ? Aimerais-tu te promener, demain ? »
L'enfant se retourne, ses doigts pâles posés sur le dossier d'une chaise. Il ouvre les lèvres comme pour répondre à sa mère, mais ses paupières se ferment et son corps s'effondre sur le sol avec un bruit sourd.
« Thomas ! »
M. Murphy se précipite à ses côtés, mais avant qu'il ne puisse vérifier l'état de son fils, les lumières de l'appartement s'éteignent. Les Murphy se retrouvent plongés dans les ténèbres.
« Thomas ? »
« Attends, Sarah. Il y a un problème. »
Il revient vers l'interrupteur et l'actionne de haut en bas plusieurs fois, en vain. Il essaye une lampe de table, juste pour être sûr, mais elle ne s'allume pas non plus.
« Le courant est coupé. Les clients vont avoir besoin d’aide. »
« Et Lawrence ? »
« Porte-le dans son lit. J'appellerai le médecin s'il est encore malade demain matin. Je dois aller vérifier ce qui se passe à la réception. »
10 Janvier 1981 – 18h06
Avant même d’arriver dans le lobby, Thomas entend le téléphone de la réception qui sonne sans discontinuer, ainsi que le brouhaha et l’agitation dans les escaliers et les couloirs.
« Ah ! monsieur le Directeur ! » s’exclame Jamie à son arrivée, tandis que les gens continuent d’affluer des chambres et de l’extérieur. On dirait des papillons de nuit attirés par le faisceau de lumière prodigué par la lampe de la réceptionniste.
Thomas salue la foule avec sa froideur habituelle. Il ne sourit jamais, ce n’est pas en pleine coupure d’électricité qu’il va s’y mettre, même pour rassurer l’assemblée. Aussitôt le brouhaha s’intensifie : tout le monde a une question, une doléance, une réclamation.
« J’ai pas fini de manger ! » s’écrit quelqu’un.
« Moi, je me suis pris un mur ! » lance une autre voix rendue aigue par l’angoisse.
« Allons allons », fait le directeur d’une voix forte.
Il lève une main pour appeler au calme et son sérieux austère fait le reste. Il a l’air si serein que l’inquiétude générale diminue d’un cran.
« C’est une simple coupure d’électricité, ça ne va pas durer longtemps. Nous allons distribuer des lampes de poche et de bougies le temps que ça revienne. »
J’amie approuve d’un hochement de tête et d’un sourire rassurant.
« Bobby est parti chercher tout ça », annonce-t-elle autant pour le directeur que pour les nouveaux arrivants qui n’ont pas encore entendu l’information.
C’est à ce moment précis que deux personnes de l’assemblée commencent à se sentir mal. M. Kelly se retient de justesse à l’armature de l’ascenseur tandis que Miss Lynch, à ses côtés, s’accroupit par terre pour ne pas s’effondrer. Tous deux se tiennent la tête et alors que Jamie se précipite vers eux, Susan Lynch flanche. En approchant, Jamie se sent un peu vaseuse elle-même, mais avec l’aide de deux autres clients, elle retient la chute de M. Kelly et le petit groupe les emmène vers le lounge pour les installer dans de grands fauteuils où ils recevront bientôt une tisane afin de se remettre de leur inconfort.
« Ah, Bobby », fait le directeur alors que le jeune homme revient les bras encombrés d'un carton plein de lampes de poche, de piles neuves, de bougies et de boîtes d'allumettes.
Toujours aussi impassible, il se tourne ensuite vers la foule avec son flegme habituel et hausse la voix afin d'être entendu de tous. « Prenez chacun de quoi vous éclairer et assurez-vous que vos proches vont bien. N'hésitez pas à faire appel au personnel en cas de besoin. Bobby », ajoute-t-il en se penchant vers le groom, « faites le tour des chambres et des parties communes afin de vérifier que personne n'est isolé dans le noir. »
10 Janvier 1981 – 18h57
Cela fait presque une heure que l’hôtel est plongé dans le noir. Même l’éclairage public près du portail s’est éteint. Cependant, si l’on monte au deuxième étage et qu’on regarde par une fenêtre de la façade, on peut apercevoir les lumières de Cuagach. En levant les yeux, on remarquera aussi la vivacité des étoiles et de la lune entre les nuages.
« Quel temps fera-t-il, demain ? » demande Mme Murphy depuis le canapé, le regard collé à un nuage de poussière qui s'était accumulé sous une armoire face à elle.
« Plutôt frileux, je suppose », répond son mari, Thomas, alors qu'il se promène dans le salon de leur appartement.
L'heure s'écoule lentement sur l'horloge de parquet qui se trouve dans leur famille depuis des années. Un objet ancien qui a été bien entretenu. Ils possèdent beaucoup de ces souvenirs, dans l'appartement. L'hôtel a une longue histoire, après tout. Thomas considère qu'il est de son devoir de préserver de telles choses.
« Peut-être qu'on devrait aller se promener, Lawrence et moi », propose Mme Murphy. « Nous serons enfermés à l'intérieur tout l'hiver. »
« Oui, peut-être. »
Sarah se force finalement à détourner le regard du mouton de poussière pour le reporter sur son fils. Il est tranquillement campé devant la fenêtre quand elle l'appelle. « Qu'en penses-tu, Lawrence ? Aimerais-tu te promener, demain ? »
L'enfant se retourne, ses doigts pâles posés sur le dossier d'une chaise. Il ouvre les lèvres comme pour répondre à sa mère, mais ses paupières se ferment et son corps s'effondre sur le sol avec un bruit sourd.
« Thomas ! »
M. Murphy se précipite à ses côtés, mais avant qu'il ne puisse vérifier l'état de son fils, les lumières de l'appartement s'éteignent. Les Murphy se retrouvent plongés dans les ténèbres.
« Thomas ? »
« Attends, Sarah. Il y a un problème. »
Il revient vers l'interrupteur et l'actionne de haut en bas plusieurs fois, en vain. Il essaye une lampe de table, juste pour être sûr, mais elle ne s'allume pas non plus.
« Le courant est coupé. Les clients vont avoir besoin d’aide. »
« Et Lawrence ? »
« Porte-le dans son lit. J'appellerai le médecin s'il est encore malade demain matin. Je dois aller vérifier ce qui se passe à la réception. »
10 Janvier 1981 – 18h06
Avant même d’arriver dans le lobby, Thomas entend le téléphone de la réception qui sonne sans discontinuer, ainsi que le brouhaha et l’agitation dans les escaliers et les couloirs.
« Ah ! monsieur le Directeur ! » s’exclame Jamie à son arrivée, tandis que les gens continuent d’affluer des chambres et de l’extérieur. On dirait des papillons de nuit attirés par le faisceau de lumière prodigué par la lampe de la réceptionniste.
Thomas salue la foule avec sa froideur habituelle. Il ne sourit jamais, ce n’est pas en pleine coupure d’électricité qu’il va s’y mettre, même pour rassurer l’assemblée. Aussitôt le brouhaha s’intensifie : tout le monde a une question, une doléance, une réclamation.
« J’ai pas fini de manger ! » s’écrit quelqu’un.
« Moi, je me suis pris un mur ! » lance une autre voix rendue aigue par l’angoisse.
« Allons allons », fait le directeur d’une voix forte.
Il lève une main pour appeler au calme et son sérieux austère fait le reste. Il a l’air si serein que l’inquiétude générale diminue d’un cran.
« C’est une simple coupure d’électricité, ça ne va pas durer longtemps. Nous allons distribuer des lampes de poche et de bougies le temps que ça revienne. »
J’amie approuve d’un hochement de tête et d’un sourire rassurant.
« Bobby est parti chercher tout ça », annonce-t-elle autant pour le directeur que pour les nouveaux arrivants qui n’ont pas encore entendu l’information.
C’est à ce moment précis que deux personnes de l’assemblée commencent à se sentir mal. M. Kelly se retient de justesse à l’armature de l’ascenseur tandis que Miss Lynch, à ses côtés, s’accroupit par terre pour ne pas s’effondrer. Tous deux se tiennent la tête et alors que Jamie se précipite vers eux, Susan Lynch flanche. En approchant, Jamie se sent un peu vaseuse elle-même, mais avec l’aide de deux autres clients, elle retient la chute de M. Kelly et le petit groupe les emmène vers le lounge pour les installer dans de grands fauteuils où ils recevront bientôt une tisane afin de se remettre de leur inconfort.
« Ah, Bobby », fait le directeur alors que le jeune homme revient les bras encombrés d'un carton plein de lampes de poche, de piles neuves, de bougies et de boîtes d'allumettes.
Toujours aussi impassible, il se tourne ensuite vers la foule avec son flegme habituel et hausse la voix afin d'être entendu de tous. « Prenez chacun de quoi vous éclairer et assurez-vous que vos proches vont bien. N'hésitez pas à faire appel au personnel en cas de besoin. Bobby », ajoute-t-il en se penchant vers le groom, « faites le tour des chambres et des parties communes afin de vérifier que personne n'est isolé dans le noir. »
10 Janvier 1981 – 18h57
Cela fait presque une heure que l’hôtel est plongé dans le noir. Même l’éclairage public près du portail s’est éteint. Cependant, si l’on monte au deuxième étage et qu’on regarde par une fenêtre de la façade, on peut apercevoir les lumières de Cuagach. En levant les yeux, on remarquera aussi la vivacité des étoiles et de la lune entre les nuages.
RAPPEL DE LA FAMILLE MURPHY :
Les Murphy
• Statut : Les propriétaires
• Âge : 38, 34 et 10 ans
• Etat civil : Mariés avec un fils
Signes distinctifs :
• La famille Murphy n'a rien de très remarquable. Le père de famille porte souvent des costumes, la mère est toujours en robe, leur fils est habillé sobrement.
• Ils sont très peu souriants, mais vivent dans un lieu hanté depuis l'enfance. L'atmosphère de l'hôtel a probablement beaucoup influencé leur état d'esprit.
• Fragile de corps, Madame Murphy a souvent des malaises.
Ce que vous savez peut-être :
• Thomas Murphy a repris la gestion de l'hôtel après le décès de son père il y a 5 ans. Sa femme Sarah et leur fils Lawrence ont emménagé il y a seulement 2 ans et étaient très peu présents sur le terrain avant.
• Thomas ne s'occupe plus de la gestion du quotidien qu'il a confié au manager de l'hôtel. Ce dernier est aussi le point de référence pour le personnel. Thomas s'occupe des aspects administratifs et du paiement des salaires.
• Thomas Murphy a repris la gestion de l'hôtel après le décès de son père il y a 5 ans. Sa femme Sarah et leur fils Lawrence ont emménagé il y a seulement 2 ans et étaient très peu présents sur le terrain avant.
• Thomas ne s'occupe plus de la gestion du quotidien qu'il a confié au manager de l'hôtel. Ce dernier est aussi le point de référence pour le personnel. Thomas s'occupe des aspects administratifs et du paiement des salaires.
Le Nano. Event
Début de l'event : 22 mai 2022 à 00h01 ! (voir explications ci-après)
En concret
Nous sommes en 1981, quelque part entre le 10 janvier à 18h et le 11 janvier à 8h30.
• L’hôtel et les environs immédiats sont plongés dans le noir ! C’est une simple coupure d’électricité, pas besoin de paniquer Lampes et bougies ont été distribuées, personne n’a été laissé livré à lui-même. Tout. Va. Bien.
• La coupure est survenue à 18h et prendra fin le lendemain vers 8h30.
• La nuit s’annonce longue. En bon fan de paranormal (ou habitué des lieux), tu sais que l’obscurité est propice aux apparitions. C’est peut-être le moment d’en profiter
Information pour nos fantômes, Sophia, Brian, Joséphine, Jean et Swann.
Vous sentez un truc bizarre. C'est un peu comme sentir l'essence d'un autre fantôme, mais c'est autre chose.
Brian : c'est la seconde fois pour toi. Tu avais oublié cette sensation, la première fois remonte à très loin dans le passé. Cependant, tu ne peux pas la situer chronologiquement.
Vous sentez un truc bizarre. C'est un peu comme sentir l'essence d'un autre fantôme, mais c'est autre chose.
Brian : c'est la seconde fois pour toi. Tu avais oublié cette sensation, la première fois remonte à très loin dans le passé. Cependant, tu ne peux pas la situer chronologiquement.
Pour les Pico.events, tu as désormais la possibilité de participer activement à la résolution des mystères de l'Hôtel Lockwood !
Si tu souhaites participer au dénouement de l'intrigue, tu peux choisir de recevoir un MP personnalisé contenant une information pertinente (ou pas) que possède ton personnage. Ça peut être un objet utile en sa possession, un souvenir, un document, une intuition, etc. Tu es ensuite libre de t'en servir en RP comme t'as envie.
Bien sûr, tu peux participer à l’event sans avoir reçu de MP ! En revanche, comme tu ne reçois pas d'indice, tu ne peux pas inventer des raisons pour la coupure d’électricité par exemple, tu ne peux que faire des suppositions.
De plus, cette inscription vaut pour cet event uniquement et ne t'engage pas pour les suivants. Si tu n'as pas le temps en ce moment pour ça, tu pourras toujours en profiter plus tard, lors d'un autre event.
Tu as jusqu'au 14 mai 2022 à 23h59 pour t'inscrire, puis nous prendrons une semaine pour écrire et envoyer des messages personnalisés à chaque participant.
So… MP ou pas MP ?
• Mey - Eibhlin (medium)
• Vranki - Aìne (medium)
• Réo - Éric (medium)
• Luna - Gilroy (humain)
• Sili - Faélàn (medium)
Si tu viens d'arriver, on t’invite à lire le sujet explicatif des events avant de te lancer !
Tu as deux options pour incorporer cet event dans tes RP :
A) Tu as un RPN en cours, qui se déroule début 1981, dans lequel tu peux incorporer la soudaine coupure d’électricité par exemple. N’oublie pas de changer l'étiquette !
B) Tu commences un RP spécial Nano. Event qui démarre pendant ou juste après la coupure d'électricité. N'oublie pas l'étiquette RPEV !
Tu as du 22 mai à 00h01 au 04 septembre 2022 à 23h59 pour terminer ces RP, après quoi nous passerons à la suite !
Tu peux bien sûr faire plusieurs RP Event dans le temps imparti, mais comme tous les autres types de RP, c'est un seul à la fois.
N'oublie pas, enfin, de poster à la suite un résumé de ton ou tes RPEV quand ils sont terminés.
Tu as deux options pour incorporer cet event dans tes RP :
A) Tu as un RPN en cours, qui se déroule début 1981, dans lequel tu peux incorporer la soudaine coupure d’électricité par exemple. N’oublie pas de changer l'étiquette !
B) Tu commences un RP spécial Nano. Event qui démarre pendant ou juste après la coupure d'électricité. N'oublie pas l'étiquette RPEV !
Tu as du 22 mai à 00h01 au 04 septembre 2022 à 23h59 pour terminer ces RP, après quoi nous passerons à la suite !
Tu peux bien sûr faire plusieurs RP Event dans le temps imparti, mais comme tous les autres types de RP, c'est un seul à la fois.
N'oublie pas, enfin, de poster à la suite un résumé de ton ou tes RPEV quand ils sont terminés.
- Code:
<div class="post-frame border-dark"><span class="post-frame-title color-dark">Resume</span>[b]Personnages présents[/b] :
[b]Où ils étaient[/b] :
[b]Ce qu'ils ont dit ou fait[/b] :
[b]<span class="color-pico">Info(s) ou découverte(s)</span>[/b] : (s'il y en a eu)
[b]Lien vers le RP[/b] : <a href="lien">Titre du RP</a></div>
Nous sommes au début de l'hiver 1981 ! Tes RPN vont désormais du 1er janvier 1980 jusqu'à la date inRP de l'event en cours (ici le 10-11 janvier 1981).
Quant à l'année 1979, elle passe intégralement en RPFB.
Quant à l'année 1979, elle passe intégralement en RPFB.
Récap'
Et parce qu'on est tous des gros flemmards (mais on assume ), tu trouveras ici les liens vers toutes les questions et tous les résumés des RP de ce Nano. Event.
Infos & decouvertes
• Éric a eu une vision d'une porte de l'aile droite, mais celle-ci était fermée.
• Après s'être remise de son évanouissement, Faélàn a touché le sol de sa chambre et a senti un mélange de confusion, de peur et d'urgence.
• Aìne fait un malaise vers 22h
Dernière édition par Siparti le Mar 23 Aoû 2022, 12:17, édité 1 fois