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Épreuve 6 - SnK Rebirth

Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
Messages : 302
OnlineEn ligne
Épreuve 6 - SnK RebirthSam 17 Avr 2021, 22:59

Epreuve 6 : Solo



Il y a ces choses qu'on prend pour acquises. On ne se rend pas compte de leur importance jusqu'à ce qu'on les perde. Devine quoi What a Face Tu viens de les perdre !

Ex. : "les contacts sociaux"
Ex. : "ta feuille de triche juste avant l'examen"
Ex. : "des tampons quand t'es habillée en blanc"

Bref, on en a fait une généralité. Maintenant c'est ton problème !



« Les ramens me manquent »



Date : Du dimanche 18 à 00:01 au dimanche 18 avril à 23:59 (heure française)
Participant : SnK Rebirth

Rappelle du solo : Tu écriras un texte de 1500 mots maximum en rapport avec le thème proposé.


Infos pratiques
• Si tu le juges nécessaire pour la compréhension de ton texte, tu peux poster une petite introduction de ton forum et/ou de ton personnage en spoiler en haut de ton post. Il ne comptera pas dans le total des mots maximum du message  mustachelli

• Fais très très très très très très très très très très (c'est fini?) très très très (non pas encore) très attention si tu utilises des codes de mise-en-page. NRP est un peu beaucoup ultra codé et très sensible aux balises mal fermées ou aux fautes de frappe dans ton code. Ca veut dire que tu peux casser le forum complet avec juste une balise de travers. Vu qu'en tant qu'invité tu ne peux pas éditer ton message, ça peut être très gênant. Tu peux cependant tester le fonctionnement de ton code dans le sujet test.

Si tu t'y connais pas en code ou que tu te contentes de faire un copier-coller d'un code de quelqu'un que tu ne connais pas, évite peut-être de l'utiliser sur cette édition Caillou



• Heureusement, kami-sama est gentille et a intégré un code préfait pour te permettre d'utiliser ton avatar et ton pseudo sur le forum, même en tant qu'invité :

Code:
<div class="profil-interfo"><img class="avatar-interfo" src="LIEN AVATAR" alt="TON PSEUDO" />
<span class="pseudo-interfo">TON PSEUDO</span>
<p class="bio-interfo scrollbar scrollbg-chim">TA BIO (facultatif)</p>
<span class="forum-interfo">TON FORUM</span></div>

• D'autres questions ? Viens les poser dans la foire aux questions, Jean-François !
Anonymous
Katerina Volkov
OnlineEn ligne
Re: Épreuve 6 - SnK RebirthDim 18 Avr 2021, 19:52
TON PSEUDO
Katerina Volkov

Katerina fait partie de l'armée, plus précisément du Bataillon d'Exploration qui a notamment pour but de patrouiller les terres en-dehors des murs. C'est une jeune femme combative et déterminée, avec un fort caractère ; et la diplomatie n’est réellement pas son fort. Elle dit les choses comme elle le pense, sans filtre, fatiguée de l'hypocrisie et des mensonges de son milieu bourgeois d'origine - et c'est bien pour cela qu'elle a décidé de s'engager, en plus de réaliser son rêve de voir ce qui se cache derrière les murs.


SNK Rebirth


Tout était calme ce matin-là. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les Titans s’occupaient gentiment de l’autre côté des murs. Rien en apparence ne pouvait laisser présager la tragédie qui allait se produire, encore moins dans le Quartier Général du Bataillon d’Exploration. Chacun vaquait à ses occupations - certains nettoyaient le vieux château, d’autres nourrissaient les chevaux, d’autres encore commençaient à préparer le déjeuner (en râlant sur la rareté de la viande, c’était un vrai luxe de s’en procurer hélas), et les derniers enfin commençaient à faire l’entretien des charrettes. Une journée normale de veille de sortie en dehors des Murs, en sorte.

Mais cette paix fut brisée d’un coup, car une énorme bordée de jurons (dont il serait interdit de retranscrire la teneur exacte ici) retentit brutalement à travers les baraquements réservés aux femmes, suivie d’un bruit ressemblant étrangement à celui d’un coup de pied botté contre une table de chevet.

“NOM D’UN TITAN EN SLIP DE BAIN, JE RETROUVE JAMAIS RIEN ICI !  C’EST QUOI CETTE MERDE ! QUI C’EST QUI M’A ENCORE PIQUE MES AFFAIRES ?!” fut la version polie de l’énumération fleurie qui perturba la studieuse atmosphère de cette matinée.

“Qu'est-ce qu’il se passe ici ?” demanda une toute nouvelle recrue deux portes plus loin, peu habituée aux mœurs parfois exotiques de ces lieux.
“Oh, c’est rien, ça doit être Volkov qui a encore perdu quelque chose…” répondit une soldate plus âgée qui passait par là, blasée. “Hey, Volkov, qu’est-ce qu’il t’arrive encore, tu as perdu ton écusson...?”

Le silence se fit brutalement, ce qui laissa croire aux deux soldates que la situation allait se régler. Mais ce n’était que le calme avant la tempête. Parce que Katerina Volkov (car c’était bien elle, la seule et unique) poussa un nouveau cri perçant. “Mon écusson ?? Où il est ??” Ce qui prouva que 1-ce n’était pas son écusson qu’elle cherchait auparavant 2- l’écusson en question s’ajoutait à ce qu’elle avait déjà perdu  3- si son niveau de stress était déjà élevé, il était désormais aussi haut que les Murs. Ce n’était pas un simple écusson, c’était la seule chose qu’elle avait pu récupérer sur le corps d’Immanuel pendant la 57ème expédition, le seul souvenir de l’amour de sa vie. Si elle le perdait...si elle le perdait...La lèvre inférieure de Katerina se mit à trembler. Respire. Respire. Il ne devait pas être loin. Il n’était pas dans la poche de sa veste comme d’habitude, c’était inhabituel mais pas étonnant...il devait être dans sa chambre non ?? Non ???? Pleine d’une nouvelle énergie, elle fouilla dans sa chambre, sous son lit, sous son oreiller. C’était une blague?? Quelqu’un lui aurait-il pris ?? Non, ce n’était pas possible, elle n’allait pas commencer à douter des camarades ainsi..?

La commode. La veille, elle l’avait mis dans le tiroir de la commode, se rappela-t-elle, et Katerina retrouva son précieux trésor là où elle l’avait rangé. Soupirant, elle serra le petit écusson ensanglanté sur son cœur, avant de le ranger dans la poche de poitrine de sa veste -symbole de ce qu’elle avait perdu, et de sa résolution. Elle devait continuer - pour lui. Pour ne pas que son sacrifice soit inutile.

Mais cela n’arrangeait pas ses affaires. Il lui manquait toujours quelque chose. Peut-être qu’avec son intelligence habituelle, elle avait laissé ça au réfectoire ? Peut-être ! Fermant sa porte, elle sprinta à travers les couloirs, bousculant presque le caporal Livaï dans sa course (et lançant un “Désolée je suis pressée !!” qui lui vaudrait sans doute une semaine de corvée de nettoyage, plus tard), avant d’arriver au réfectoire. Une délicieuse odeur de crêpes toutes fraîches embaumait l’air, mais hélas elle n’avait pas le temps de s’attarder...

“Oh Katerina !” la salua un autre soldat. “ Tu as pensé à rendre sa cravate au caporal Livaï ?” La rousse eut l’impression d’être frappée par la foudre. LA CRAVATE ! Elle avait été de corvée de lessive la veille, ce qui impliquait de s’occuper de linge de tout le personnel...y compris le caporal. Petit mais vicieux, si elle ne le lui rendait pas sa précieuse cravate incessamment sous peu, elle pouvait tout aussi bien aller se faire manger par un titan, ça serait moins douloureux que ce qui l’attendait...Elle voyait très bien où elle l’avait laissée pour qu’elle sèche en plus !

Et c’est d’une foulée rapide qu’elle se mit de nouveau à cavaler dans les couloirs telle une tornade rousse, le cœur battant à cent à l’heure. Direction la buanderie. Oh mais quelle cruche elle faisait ! Quelle andouille ! ne cessait-elle de se morigéner. Et la cravate était là, à sa place, avec tout le reste du linge de son supérieur. Autant battre le fer pendant qu’il est chaud, elle attrapa un panier et rangea proprement le tout à l’intérieur. Et c’était reparti dans l’autre sens, direction les quartiers privés du caporal pour déposer délicatement le panier devant sa porte. Décidément, elle aurait sacrément cavalé aujourd'hui, et la journée n’était pas encore finie ! Elle n’avait pas encore retrouvé cet objet si précieux pour elle, et elle ne pouvait pas partir en expédition sans !

Le coude contre un mur, pantelante, elle en aurait pleuré. Elle s’en voulait de s’attacher autant à un objet si insignifiant mais si important, quelque chose qu’elle aurait pu s’acheter en des milliers d’exemplaires si elle l’aurait voulu. Mais voilà, c’était cet objet-là et pas un autre dont elle avait besoin. Un peu comme un enfant préfèrerait toujours son doudou  de toujours, même sale et rapiécé, plutôt que quelque chose de neuf. C’était stupide et c’était comme ça ; elle s’attachait parfois trop à la valeur symbolique des choses. Entendant un bruit de pas, elle leva la tête - pour découvrir sa camarade de chambre, son précieux trésor à la main.

“Hey, c’est à toi ça non ?” fit Lisbeth. “Le type qui était de corvée lessive avec toi hier m’a donné ça pour te le transmettre, tu l'aurais oublié dans la buanderie.” C’en fut trop pour la rousse, qui serra son amie dans ses bras avant de fondre en larmes. C’était nerveux, c’était le soulagement - elle était sauvée !

Car oui, Katerina Volkov était réellement angoissée à l’idée de partir en expédition au-delà des Murs sans sa paire de chaussettes fétiches.


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