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Épreuve 5 - Sword Art Online

Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
Messages : 302
OnlineEn ligne
Épreuve 5 - Sword Art OnlineSam 17 Avr 2021, 22:57

Epreuve 5 : Solo



Tu t'es procuré quelque chose qui t'a changé la vie. Pour le meilleur... ou pour le pire.

Ex. : "Tu as acheté une arme au marché noir pour te défendre contre les zombies et elle marche pas. Au pire moment !"
Ex. : "Tu t'offres un animal de compagnie trop mimi, mais tu l'as nourri après minuit et maintenant, c'est un xblorg qui veut te manger !"
Ex. : "Tu achètes un médaillon qui a l'air d'être une breloque à 2 francs 6 sous, mais tu découvres qu'il invoque un dragon pour venir à ta rescousse quand tu es dans les pires situations !"



« Acheter un tibouchou dans un sac »



Date : Du dimanche 18 à 00:01 au dimanche 18 avril à 23:59 (heure française)
Participant : Sword Art Online

Rappelle du solo : Tu écriras un texte de 1500 mots maximum en rapport avec le thème proposé.


Infos pratiques
• Si tu le juges nécessaire pour la compréhension de ton texte, tu peux poster une petite introduction de ton forum et/ou de ton personnage en spoiler en haut de ton post. Il ne comptera pas dans le total des mots maximum du message  mustachelli

• Fais très très très très très très très très très très (c'est fini?) très très très (non pas encore) très attention si tu utilises des codes de mise-en-page. NRP est un peu beaucoup ultra codé et très sensible aux balises mal fermées ou aux fautes de frappe dans ton code. Ca veut dire que tu peux casser le forum complet avec juste une balise de travers. Vu qu'en tant qu'invité tu ne peux pas éditer ton message, ça peut être très gênant. Tu peux cependant tester le fonctionnement de ton code dans le sujet test.

Si tu t'y connais pas en code ou que tu te contentes de faire un copier-coller d'un code de quelqu'un que tu ne connais pas, évite peut-être de l'utiliser sur cette édition Caillou



• Heureusement, kami-sama est gentille et a intégré un code préfait pour te permettre d'utiliser ton avatar et ton pseudo sur le forum, même en tant qu'invité :

Code:
<div class="profil-interfo"><img class="avatar-interfo" src="LIEN AVATAR" alt="TON PSEUDO" />
<span class="pseudo-interfo">TON PSEUDO</span>
<p class="bio-interfo scrollbar scrollbg-chim">TA BIO (facultatif)</p>
<span class="forum-interfo">TON FORUM</span></div>

• D'autres questions ? Viens les poser dans la foire aux questions, Jean-François !
Anonymous
Rienthal
OnlineEn ligne
Re: Épreuve 5 - Sword Art OnlineDim 18 Avr 2021, 16:22
Rienthal
Rienthal

La mémoire absolue est appelée Mnésie. Ce n'est pas un cadeau, mais un fardeau, d'autant plus quand on a 13 ans et aussi peu confiance en soi qu'en les autres.  Telle est l'histoire de Rienthal, perdu dans l'aincrad, le monde volant de sword art online. Dans ce jeu vidéo où la mort est devenue réelle, il tente de trouver une raison pour continuer. Il a récemment acquis la compétence musique qui lui permet de jouer du violon.


Sword art Online


Ils étaient fins, doux au toucher et s’arrêtaient au niveau de ton poignet. Noir n’était pas un mot assez fort pour décrire leur couleur. Ils étaient teintés avec un morceau de la nuit la plus pure, avec du secret liquide. Oh oui ils étaient beaux ces gants.

Alors pourquoi avais-tu l’impression de t’être fait avoir ?

Sans doute parce que c’était le cas. Le PnJ était venu te voir de lui même, alors que tu jouais du violon. Rien que cela aurait du te mettre la puce à l’oreille. Pourtant, tu l’avais écouté. Une partie de toi avait aimé les flatteries dont-il t’avais abreuvé. Tu étais selon lui un musicien correct, mais un prodige en devenir.

Puis il t’avait tendu ces gants, te promettant monts et merveilles. Oh tu avais été naïf, petit bout. Mais tu étais seul depuis trop longtemps et une partie de toi, celle qui abritait encore l’âme de l’enfant que tu avais été, se languissait de ce genre de compliments.

Alors, tu avais payé le prix demandé. Deux milles cols. Son du à peine encaissé, il avait disparu. Doucement, tu avais rangé ton violon, avant d’enlever tes gants de l’ombre portée. Puis tu avais enfilé ta nouvelle acquisition, une main après l’autre.

Rien. Il ne s’était rien passé dans ta fenêtre de statistiques. Pris d’un doute, tu avais activé ta compétence d’analyse. Une fenêtre était apparue au dessus de tes mains.

Gants du musicien


Et c’était tout. Rien. Aucun effet, aucun bonus, même pas sur ta compétence de violon. Tu venais de payer deux milles cols une paire de jolis gants.

Une personne normale aurait sans doute hurlé. Tu avais haussé les épaule. Un adulte se serait mis à la recherche de ce PnJ. Humilié, tu avais préféré quitté la ville. Pourtant, tu n’avais pas pu te résoudre à enlever ces gants.

Après tout, ils étaient jolis non ?

Quelques heures plus tard, tu avais fini par les rapatrier dans ton inventaire pour remettre tes gants de l’ombre portée. Dans le monde dans lequel tu évoluais, la beauté devait céder devant la praticité.

Ces gants, tu avais fini par les oublier, les chassant de ta mémoire dès que tu avais tué suffisamment de monstres pour récupérer la somme qu’ils t’avaient coûté. Puis le destin les remis sur ton chemin.

Ce jour là il pleuvait, où alors tu pleurais. En tout cas, de l’eau ruisselait sur ton visage. Il est vrai qu’elle semblait avoir un petit goût salé. Tu étais assis, le dos appuyé contre une roue de chariot. Le feu devant toi peinait à te réchauffer. Autour des flammes étaient rassemblés le peu de gens que tu pouvais appeler amis. Vous étiez tous différents, mais à cet instant précis, vous partagiez la même fatigue.

Cela faisait plus de 72 heures que vous n’aviez pas pu vous reposer correctement, trop occupés à faire face aux attaques des elfes, à protéger ce convoi de villageois qui fuyaient vers un refuge qui n’existait peut être même pas. Tu avais perdu ton violon il y a deux jours, détruit lors d’une charge. Même Ri’an avait fini par se taire. Assis sur les genoux de sa mère, il vous regardait avec un air triste.

Les villageois n’étaient pas en meilleur état. Dans les quelques regards qui osaient soutenir le tient, tu voyais un mélange de fatigue et de désespoir. Tu compris alors que beaucoup avaient abandonné l’espoir d’arriver vivant au refuge.

Que vous formiez une équipe pitoyable.

Un bol apparut devant tes yeux, tu mis quelques secondes à te rendre compte que la nourriture dedans était pour toi.

-Merci.

Le Rat n’attendit pas que tu commences à manger pour regagner sa place. Ce genre d’acte n’était de toute façon pas dans ses habitudes. Mais elle devait se sentir redevable envers toi. Après tout, en voyant qu’elle manquait d’équipement pour affronter les elfes, tu lui avais cédé tes gants de l’ombre portée. Le bonus d’endurance conféré à leur porteur lui avait sauvé la vie.

Tu mangeas rapidement, sans chercher à deviner ce qu’il y avait dans ton assiette avant de poser à côté de toi, dégoutté. Tu ne t’habituais pas à la sensation de pouvoir sentir la peau nue de tes mains.

Abruti par le manque de sommeil, tu ouvris ton inventaire pour y prendre une autre paire de gants. Tu n’en avais qu’une : les gants du musicien.

Lorsque tu les enfilas, ils te réchauffèrent agréablement les mains. Un sourire amer fleurit sur tes lèvres. Tu n’avais décidément rien appris. Tu étais toujours aussi naïf petit bout. Naïf de croire que quelqu’un pourrait te faire des compliments sincères. Naïf pour croire que tu pourrais être autre chose qu’un boulet en situation de combat.

Tu avais promis de te prendre en main. Tu t’étais juré de devenir une ombre suffisamment puissante pour permettre aux autres de briller. Tu savais que tu n’étais pas un combattant. Malgré tout tu voulais au moins pu être un soutien, quelqu’un sur qui on pouvait s’appuyer en toute confiance. Mais même dans ce rôle tu avais échoué.

Une colère futile où des regrets infinis. Un choix difficile que ton esprit embrumé ne parvint pas à faire. Frustré, tu serras les poings. Lorsque les paumes de tes mains entrèrent en contact avec des choses qui n’auraient jamais dû se trouver là, tu sursautas.

Pourtant, entre tes doigts, il n’y avait rien. Incrédule tu serras et desserras les poings plusieurs fois. Tu ne voyais toujours rien. Pourtant, tu tenais dans ta main gauche, le manche d’un violon et, dans ta main droite un archet. Même sans les discerner, tu les sentais, tu percevais la texture du bois et la dureté des cordes.

Pris d’une inspiration subite, tu activas de nouveau ta compétence d’analyse. Le texte avait changé.

Violon spirituel [artefact unique]
-
Le pendant des gants du musicien
Débloque le skill [symphonie spirituelle] dont le niveau est identique au niveau du skill [violon] du possesseur


Naquit alors en toi une urgence à laquelle tu ne pus que céder. Sans desserrer le poing, tu levas le bras gauche, tournant la main jusqu’à sentir le bois de ce violon merveilleux se caler dans le creux de ton cou.
Tu posas l’archet sur les cordes et te mis à jouer. Ce ne fut pas une mélodie en particulier qui émana de l’instrument, mais une musique qui parlait à tous sans être connue de personne. Une symphonie qui soulageait les cœurs, les fronts, les pensées, qui faisait, c’était là son fruit le plus certains de la fatigue un détail, de la peur un tout petit rien.

Cette musique elle reliait les gens, les incitait à relever la tête, leur transmettait ce que tu n’aurais jamais pu leur donner : l’espoir. Autour de toi, tu vis tes amis se redresser. Un sourire finit par éclore sur les lèvres de Ri’an. C’était sans doute la plus belle chose que tu aies jamais vu.

Tu jouas longtemps, jusqu’à ce que la lune soit haute dans le ciel. Le destin voulut que cette nuit là fusse paisible. Peut être les elfes avaient-ils aussi perçu ta musique. C’est d’un pas plus léger que le convoi se remit en route.

Il en fut ainsi tous les soirs qui suivirent, sans que personne ne te questionne sur ce mystérieux instrument. C’était comme si celui-ci disparaissait de leur esprit à la seconde où tu arrêtais de jouer, ne laissant derrière lui que ses bienfaits.

- C’est normal.

Tu sursautas violemment, n’ayant pas entendu le Rat approcher. Sans rien ajouter, la joueuse calqua son pas sur le tien.

- Que voulez-vous dire, finis-tu par demander.
- Le système est très doué pour dissimuler ses propres bugs. Et celui-ci en est un beau.
- Comment le savez vous ?
- Les gants appartenaient à quelqu’un, pendant la bêta. Normalement, il y aurais du avoir des gants et un violon, les deux étant nécessaires pour activer le skill. Mais un glitch les a fait fusionner et paradoxalement a renforcé l’ensemble.
- Vous en savez des choses.
- C’est mon travail petit.
- J’ai un nom.
- Moi aussi. C’est Argo.
- Comme vous voulez, mais je garderai les gants.


Ta voix avait la froideur de l’acier.

- Je sais. Et c’est tant mieux.
- Tant mieux ?
- On a tous besoin d’être quelque chose. Kirito est Le Combattant. Je suis le Pragmatisme parce que je m’entoure de la seule chose qui ne disparaître jamais : l’argent. Toi tu es l’Espoir parce que c’est ce que tu fais naître chez les gens lorsque tu joues.


Soudain, quelqu’un cria. Plusieurs personnes passèrent en courant à côté de vous, se dirigeant à toutes jambes vers l’avant du convoi.

- Nous sommes arrivés.
- Effectivement. Au fait, avec le repas, les informations et les encouragements, je pense que j’ai payé ma dette.


Une fenêtre d’échange apparut. Elle voulait te rendre des gants. Tu appuya sur le bouton pour décliner l’offre.

- Je m’en voudrais de causer la mort de Pragmatisme. Gardez-les.

Ces gants étaient ceux d’un combattant, ce que tu n’étais plus. Ceux que tu portais actuellement te correspondaient plus, collaient mieux au chemin qui s’ouvrait devant toi. Il fallait des gens pour aller dans les endroits où tout semblait perdu pour rappeler que le jour succèdera toujours à la nuit. Tu serais de ceux là, le musicien aux gants couleur de nuit qui arpentera l’Aincrad, jouant la symphonie de l’espoir. Et si tous venaient à déserter ce chemin difficile, s’il ne devait rester qu’une personne à jouer, tu serais celle-là.