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Épreuve 1 - Spirited Away & Dusk Lumiris

Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
Le Marionnettiste
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Epreuve 1 : mini-RP



Le Grand PNJ se manifeste pour te donner une mission. Le monde a encore besoin de toi, Héros. Le monde... ou plus particulièrement quelqu'un. C’est peut-être ton pote, c’est peut-être la princesse Peach, c'est peut-être un chaton bloqué dans un arbre… Quoi qu'il en soit, complète ta mission ! Va, cours, vole ! Sauve cette personne en détresse, et ramène-nous du saucisson ! (On blague).



« Alors en quoi consiste cette mission ? ... Quête ? ... Chose ? »



Date : Du vendredi 16 à 00:01 au dimanche 18 avril à 23:59 (heure française)
Duo : Spirited Away & Dusk Lumiris

Rappelle du mini-RP : Tu postes 5 messages de 350 mots maximum en partenariat avec quelqu’un qui en poste 5 aussi. Soit un chouette mini-RP de 10 messages en tout  monstre  


Infos pratiques
Il n'y a pas d'ordre imposé. À toi de voir avec ton binôme qui de vous deux enverra le premier message.

• Tu peux retrouver ton binôme sur la shoutbox, via la zone réservée aux invités sur vos forums respectifs ou bien sur le discord de l'autre forum s'il y en a un. Si tu n'arrives pas à joindre ton binôme, n'hésite pas à le signaler à tes Admins !

• Si tu le juges nécessaire pour la compréhension de ton texte, tu peux poster une petite introduction de ton forum et/ou de ton personnage en spoiler en haut de ton post. Il ne comptera pas dans le total des mots maximum du message  mustachelli

• Fais très très très très très très très très très très (c'est fini?) très très très (non pas encore) très attention si tu utilises des codes de mise-en-page. NRP est un peu beaucoup ultra codé et très sensible aux balises mal fermées ou aux fautes de frappe dans ton code. Ca veut dire que tu peux casser le forum complet avec juste une balise de travers. Vu qu'en tant qu'invité tu ne peux pas éditer ton message, ça peut être très gênant. Tu peux cependant tester le fonctionnement de ton code dans le sujet test.

Si tu t'y connais pas en code ou que tu te contentes de faire un copier-coller d'un code de quelqu'un que tu ne connais pas, évite peut-être de l'utiliser sur cette édition Caillou



• Heureusement, kami-sama est gentille et a intégré un code préfait pour te permettre d'utiliser ton avatar et ton pseudo sur le forum, même en tant qu'invité :

Code:
<div class="profil-interfo"><img class="avatar-interfo" src="LIEN AVATAR" alt="TON PSEUDO" />
<span class="pseudo-interfo">TON PSEUDO</span>
<p class="bio-interfo scrollbar scrollbg-chim">TA BIO (facultatif)</p>
<span class="forum-interfo">TON FORUM</span></div>

• D'autres questions ? Viens les poser dans la foire aux questions, Jean-François !
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Modestie
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Modestie aka Capucine Alambra

On se fait un petit résumé ? Non. Sachez juste que Capucine a un sale caractère et un bébé.


Dusk Lumiris

La porte du Scénic gris s’ouvrit et se referma après que Capucine se soit laissé tomber sur le fauteuil passager. Elle avait l’air de mauvaise humeur. C’était stupide de dire ça car elle avait toujours l’air de mauvaise humeur. Mais il y avait de légères variations dans son expression faciale constamment froide. Quelque chose l’avait particulièrement agacée, et elle n’allait pas tarder à s’en plaindre.

Je n’arrive pas à y croire.Cracha-t-elle d’un ton aussi coupant que l’acier. Six balles. Six balles pour un vieux café dégueu.

Elle tendit à sa comparse un des deux gobelets en carton qu’elle avait amenés.

Tiens. T’as intérêt à le savourer, parce qu’il m’a couté six balles.

Elle se cala de son siège, et regarda par la fenêtre, la mine boudeuse.

Mais le silence ne dura pas. Elle se redressa de nouveau, se tourna vers sa comparse. Une autre chose l’avait agacé. Et elle allait encore s’en plaindre.

Et sérieusement. Pourquoi c’est à nous de faire ça ? Je veux dire, y avait personne d’autre pour s’en occuper ? Elle laissa un petit silence, mais le brisa trop vite pour laisser la place à une réponse. Non, mais je veux dire, on n’était pas obligé d’être deux. Genre t’aurais pu y aller toute seule. Et on m’aurait laissé tranquille.

Elle prit une gorgée de son gobelet et fit une grimace de dégoût. C’était chaud et c’était mauvais.

Elle jura. Puis échangea son gobelet avec celui de la conductrice.

C’est celui-là le tien. Il est dégueu.

Capucine se recala dans un silence boudeur et marmonna Six balles pour boire un truc dégueu. C’est n’importe quoi.

Manifestement, aujourd’hui la femme au yeux violets n’était pas de bonne humeur, et comptait bien noyer sa comparse de son mécontentement.

Pourquoi on devait être deux ? J’ai des choses importantes à faire.

Comme regarder sa fille dormir. Capucine était dingue de son bébé. Elle y pensait constamment.

Qu’est-ce qu’on attend déjà ?

Bien sûr, elle n’avait pas écouté les explications. C’était trop ennuyeux.
Anonymous
Invité
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Amarante
Amarante

Une scientifique névrosée.


Spirited Away


Elle l’avait attendue patiemment, les mains pianotant distraitement sur le volant, le cliquetis réguliers des warnings battant la mesure de la musique crachée par la radio.
La porte s’ouvrit, accompagnée d’une tornade de mauvaise humeur et d’air frais. Mais au moins, elle portait une boisson au parfum qui n'annonçait que de bonnes choses.

La blonde inspira profondément, un sourire feint scindant ses lèvres, agrippant d’une main calme le verre qui lui était rageusement tendu.

Merci.

Contenant un soupir qui forçait pourtant pour passer la barrière de ses lèvres, elle posa le café dans le porte gobelet, jetant un œil à l’extérieur.
Dehors, le ballet de la ville se jouait, véhicules et piétons esquivant l’un et l’autre, dans une cacophonie urbaine qui lui était propre.

Amarante ne pipa pas un mot, même lorsque sa comparse échangea leur verre. Elle passa une main froide sur son visage, l’écoutant vociferer distraitement, avant de jeter un regard au cadran numérique. Il affichait neuf heures trente-deux, et son regard glissa lascivement vers l’occupante du siège à sa droite, encore occupée à se plaindre de la situation.

On attend neuf heures quarante. Et après, on démarre."

Son ton n’était ni agressif, ni agacé. La femme prit une gorgée de sa boisson entamée contre son gré, se murant à nouveau dans le silence. Elle se fichait des raisons, elle se fichait du pourquoi et du comment. Certaines choses devaient être faites, et ils avaient besoin de la présence des deux femmes, pour elle, rien de tout ça ne nécessitait plus de questions.

L’horloge annonça qu’il était temps, et ses ongles manucurés virent trouver la clef pour la tourner et démarrer la mécanique.
Elle scrutait la route avec attention alors que la voitude se mettait en route, et baissa le son de la radio pour qu’il ne sonne plus que comme un murmure. Arrivée à un feu rouge, elle glissa un regard ambré à Capucine.

Soyez au moins un peu attentive.

Elle craignait qu’un seul café ne suffise pas à combler son agacement, et regrettait déjà de ne pas en avoir englouti un pichet avant de partir ce matin.
Anonymous
Modestie
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Modestie aka Capucine Alambra

Si Capucine a un sale caractère, c’est parce que sa mère est morte quand elle avait 4 ans et que son père l’a abandonnée.


Dusk Lumiris

La réponse d’Amarante ne diminua en rien la mauvaise humeur de Capucine. On attend. Il fallait toujours attendre. Attendre pour manger, attendre pour la réunion, attendre pour avoir des explications.

Solitaire, Capucine n’avait jamais eu besoin d’attendre autre chose que son bon vouloir. Et quand elle voulait faire quelque chose, elle le faisait. C’était simple, efficace et sans prise de tête.

Elle aurait bien voulu argumenter avec sa pilote, mais ça n’aurait servi à rien. Elle but donc son gobelet, grommelant encore quant au prix et à la qualité du breuvage.

Elle sut que c’était l’heure lorsqu’Amarante alluma le moteur. Neuf heure quarante, pile poil. A croire que l’autre avait attendu en fixant l’horloge.

Boudeuse, Capucine regardait la ville défiler à travers la vitre. Elle avait l’impression d’être une enfant qu’on emmenait là où elle ne voulait pas et ça l’énervait.

Elle grogna d’autant plus lorsqu’Amarante lui reprocha son manque d’attention en la vouvoyant. Evidemment, qu’elle la vouvoyait. C’était toujours les gens qui vouvoient qui disent d’attendre.

Mais je suis attentive. C’est juste que là… Je suis sûre que même toi, tu voudrais être ailleurs en ce moment.

Le feu repassa au vert et la ville reprit sa course dans la vitre de la voiture. Un vague souvenir de leur destination lui revint.

Tourne à droite. Tourne à droite ! Mais tourne !

Mais la voiture continua sa route sans tenir compte des indications de Capucine.

Pourquoi tu n’as pas tourné ? C’est carrément plus court par la droite. On va être en retard au point de rendez-vous par ta faute et on va se faire engueuler.

C’était plus une intuition qu’un souvenir, mais Capucine se rappelait d’un genre de rendez-vous dans un lieu en particulier. Il y avait un truc à aller récupérer avant de faire un autre truc.

Ça sert vraiment à rien que je sois là, si tu m’écoutes pas.

La voiture finit par s’arrêter devant une boutique. Capucine sortit en trombe et revint quelques minutes plus tard avec une boîte dans les mains et en râlant.

Bon, tu redémarres ?
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Amarante
Amarante

Une scientifique névrosée.


Spirited Away


Le café était un peu trop amer à son goût, mais elle s’en contenterait. Pas une plainte ne s’échappa.
Elle aussi était mal à l’aise à l’idée de devoir faire ça avec quelqu’un, mise à mal par ses capacités sociales limitées. Même en y engageant toute l’énergie du monde, elle n’était pas certaine de réussir à dérider sa comparse.

Évidemment sa copilote ne resta pas silencieuse bien longtemps, et se remit à pousser des cris, lui intimant de couper par une rue. Effectivement, elles auraient sûrement atteint leur destination plus rapidement si elles avaient emprunté le sens interdit qu’elle venait de lui conseiller, mais la blonde se contenta d’ignorer la remarque, passant sa langue sur ses dents.

Mais si, j'écoutais, j'écoutais. J’ai été surprise, désolée.

Son timbre gardait une neutralité remarquable, teinté d’aucun agacement alors que pourtant  le sentiment commençait à lui faire resserrer la poigne qu’elle avait sur le volant du véhicule.
Elle s’arrêta à nouveau, et à peine garée l’autre sorti de la voiture sans qu’elle ait le temps de couper le moteur.
Quel caractère. Elle imaginait sans soucis que si on les avait mises ensemble, c’était probablement pour qu’elle canalise les aigreurs de Capucine. Elle colla son front au volant, soupirant comme si elle relâchait la pression accumulée lors des courtes minutes passées.

Son regard se porta sur la devanture. La rose des vents. Elle devinait sans problème ce qui se trouverait dans le paquet qu’elles récupéraient, mais elle se demandait si son acolyte pourrait en faire de même avec une certaine curiosité.

La portière claqua à nouveau, et son visage arborait à présent un mince sourire.

Hm, hm, j’y vais.

Le véhicule repartit, et se faufila dans des ruelles de plus en plus étroites, s’enfonçant rapidement dans la vieille ville. Un chat leur coupa la route, et la jeune femme pila subitement, jetant un coup d’œil inquiet au paquet, espérant qu’il soit intact, avant de relever les yeux vers son binôme, redémarrant.

Rien de cassé ?
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Modestie aka Capucine Alambra

Le Saviez-vous ? Capucine n’est pas restée longtemps à l’école. C’est avec difficulté qu’elle sait lire, écrire et compter. En revanche, elle sait très bien se battre.


Dusk Lumiris

Encombrée d’une boîte, Capucine sembla plus calme et moins prompte à râler. Elle regardait le carton blanc et maintenu fermé par un ruban avec une grande perplexité. Elle eut beau regarder le dessus, le dessous et les côtés, elle ne voyait pas ce qui pouvait se trouver à l’intérieur.

Ne prêtant pas attention à la route, Capucine ouvrit la bouche.

A ton avis, qu’est-ce qu’y a dans la boite qui soit si imp…

La voiture freina brutalement, projetant la jeune femme vers l’avant. Dans un réflexe, elle leva les bras et se tourna, évitant à la boite un écrasement tragique. Mais n’ayant pas mis sa ceinture, Capucine se cogna rudement au tableau de bord. Elle jura, un terme qui aurait fait grincer des dents le plus grossier des marins.

Tu peux pas faire gaffe !

Se rasseyant en râlant, elle mit sa ceinture, l’air piteux, c’est-à-dire en foudroyant ses genoux de colère plutôt que sa pilote. Elle regarda par la fenêtre et vit le greffier reprendre son chemin paisiblement. Elle jura de nouveau.

T’as freiné pour un greffier ! J’ai failli me manger le pare-brise pour un crétin de chat. Mais t’es pas sérieuse. Mais…

Elle grogna et retourna à son silence boudeur. Pas pour longtemps cependant. La boîte revint titiller sa curiosité.

Je sais toujours pas ce qu’il y a dans cette boîte. T’es pas curieuse toi ? Le gars, il m’a vu comme s’il savait que ça allait être moi qui viendrait chercher le paquet et me l’a refilé direct.

Elle hésita à l’envie irrépressible de secouer la boite pour avoir un indice sur son contenu.

Et pourquoi on doit l’amener… On va où là ?

Elle regarda par la fenêtre la bouche ouverte. Elle n’était jamais venue par ici. Pas de jour en tout cas. Ou pas en voiture. Elle se sentait perdue et ça l’agaçait.

Mais bon sang, on est où ? Nan mais… Qu’est-ce qu’on fait en vrai ? Est-ce que tu sais au moins ce que tu fais et où tu vas ? lança-t-elle d’un ton accusateur.
Anonymous
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Amarante
Amarante

Une scientifique névrosée.


Spirited Away


Sans surprise, le ton de la femme à sa droite devint plus fort. Elle avait elle-même été étonnée par le son du choc de son corps contre le plastique du tableau de bord, et n’avait pas vu avant de freiner que sa ceinture était absente.

Au moins personne n’est mort, non ?

Elle n’avait pas envie d’écraser un chat, en plus de tuer l’animal, elle imaginait la peine de celles et ceux à qui il pourrait appartenir s'il venait à disparaître. Rien dans leur entreprise ne nécessitait qu’on se presse à ce point, selon elle. Même si elle ne souhaitait pas non plus blesser sa comparse. Au moins, le pire avait été évité. Et le carton était intact.

J’imagine, mais c’est fragile,donc faites-y attention. Après tout, ils ont été prévenu que l’on passerait, qu’on ne vous la donne pas directement aurait été surprenant."

Les bâtiments en pierre apparentes défilaient dans la rue, et après quelques minutes, leur fréquence s’espaça pour laisser de la place à de grandes bandes herbeuses.

Bien sûr, je sais où je vais, je ne conduis pas au hasard. Mais je sens que vous avez manqué d’une certaine attention lors du récapitulatif d’hier, ou je me trompe ?

Concentrée sur la route, elle roulait à une allure convenable, et après une quinzaine de minutes à filer entre les plaines et quelques maisons de bord de chemin, elles s'engouffrèrent dans une allée bordée de frênes hauts. Leur feuillage étendait sur la route d’une ombre bleue qui les recouvrit alors qu’elle avançaient dans la voie accompagnée d’une fraîcheur humide propre à la sylve.
Elle soupira d’aise, ouvrant sa propre fenêtre pour profiter de l’air vif, avant de jeter un œil à Capucine.

On arrive bientôt, mais après, il faudra marcher un peu. Un peu de patience.

Au fond du tunnel d’arbres, pointait déjà la lumière indiquant une ouverture dans la futaie.


Dernière édition par Amarante le Lun 19 Avr 2021, 15:28, édité 2 fois
Anonymous
Modestie
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Modestie aka Capucine Alambra

Après des années d’errance, Capucine a trouvé sa voie. Elle a créé et s’occupe d’une immense réserve forestière. Et un jeune homme est venu donner un sens à sa vie.


Dusk Lumiris

L’accident sans grande conséquence n’améliora pas l’humeur de Capucine mais elle était au moins plus calme. Ayant appris de ses erreurs et mis sa ceinture, la jeune ronchonna en silence.

Le vouvoiement d’Amarante l’agaçait. Et puis, sa façon de lui parler et de la materner aussi. C’était évident que Capucine allait faire attention à la boite, elle n’était complètement stupide non plus. Ce n’était pas elle qui freinait brutalement sans bonne raison.

La femme aux yeux violets chercha une répartie cinglante à lancer à la tête de la pilote, mais ne trouva rien. Elle avait été attentive la veille, suffisamment pour savoir qu’on lui demandait d’aller prendre un truc et d’être présente à l’heure pour qu’Amarante les conduise quelque part. C’était tout ce dont elle se souvenait.

Elle essaya de se rappeler davantage, mais rien n’y faisait, elle n’avait pas été attentive au-delà. Mais plutôt que de se blâmer, elle râla intérieurement sur les autres, qui avaient parlé trop longtemps pour ne rien dire, qui lui avaient demandé d’attendre, et tout le reste. Il faut ajouter la mauvaise foi au sale caractère.

La ville s’estompait peu à peu à l’extérieur jusqu’à ce que la campagne règne. La voiture s’engagea dans une allée d’arbre. C’était bois et féérique et même le cœur de glace de Capucine s’enchanta de cette vision.Un enchantement qui retomba bien vite.

L’appel à la patience d’Amarante reçu pour toute réponse un regard glacial.

A la fin du tunnel, il y avait un petit parking, et un chemin délicatement pavé qui disparaissait derrière une petite hauteur.


Oh non…

Leur destination revint à l’esprit de Capucine alors qu’Amarante garait la voiture.

Je suis obligée de venir ? Tu peux pas juste y aller seule ? Je te file la boîte et tu y vas. Moi je reste ici ou je rentre en ville à pied s’il le faut. Tu trouveras bien une raison à mon absence. Je ne me suis pas levée, je ne suis pas venue. Ou je suis morte. Ça va être l’enfer là-bas.


Anonymous
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Amarante
Amarante

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Spirited Away

Elle arrêta l’engin sur une place, avant de placer ses yeux sur Capucine qui tenait toujours la boite. Des plaintes, encore des plaintes, auxquelles elle répondit par un sourire probablement causé par une certaine lassitude.

Vous venez, c’est non négociable.

Elle décrocha les clefs du contact, les mettant en sécurité dans une poche de sa robe, avant de poser un pied par terre sans se retourner vers l'intérieur de l’habitacle. Elle considérait que bien que la femme ai montré peu de preuve jusque là, elle était assez mature pour comprendre pourquoi elle devait venir.
Bien que leur futur rendez-vous ne l’enchantait pas, elle était loin de trouver que le terme “enfer” soit un qualificatif adéquat à leur situation. Mais quelqu’un devait le faire, on leur avait demandé, et on comptait sur elles, et c’était suffisant pour qu’Amarante s’applique à la tâche.

Le temps d’une respiration après avoir claqué la porte, le silence se fit assourdissant, comme si toute la sylve prenait sa respiration avant de laisser une bourrasque faire chanter son feuillage. Retirant de son visage quelques mèches dorées avant de se mettre en route, elle jeta tout de même un regard derrière elle pour vérifier la présence de sa compagne.

Je peux porter la boite si vous voulez.

Elle s’engagea déjà sur le chemin dont les pierres étaient recouvertes de mousse. Elle non plus, n’avait pas vraiment envie d’être là, mais profita de l’occasion donnée. Il était rare qu’elle prenne le temps d’une balade, et bien que le reste de l’environnement ayant mené à cet instant ne soit pas vraiment dans ses goûts, elle les mit de côté, profitant de l’instant.

Après un peu de marche, finit par apparaître une grille massive bordée de murs hauts. Sur le coté, une boite métalique et un bouton, sur lequel pressa la jeune femme.

Bonjour, c’est Capucine et Amarante.

Après quelques secondes de silence, un vrombissement retentit, indiquant l’ouverture des portes.
Anonymous
Modestie
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Modestie aka Capucine Alambra

Aujourd’hui, agée de presque 22ans, Capucine élève sa fille Ange dans une belle maison, avec son copain et l’enfer de ses 20 premières années s’efface.


Dusk Lumiris

Elle pourrait insister. Elle pourrait geindre à en devenir pathétique. Ou simplement ne pas obéir, rester dans la voiture ou repartir. Mais la première solution ne fonctionnerait pas, la deuxième n’était pas sa façon d’être et la dernière ne lui qu’une nouvelle et longue rebuffade. Capucine se rabattit sur la quatrième alors : râler et bouder.

On pourrait croire qu’elle ne savait faire que ça et ce n’était pas entièrement faux.

Elle sortit donc de la voiture, claquant la porte du pied et suivit Amarante sur le chemin. Elle ne prit même pas la peine de répondre à sa comparse.

Ne prêtant pas attention autour d’elle, Capucine se repassait dans sa tête des détails lui revenant. Si elle était avec Amarante aujourd’hui, c’était pour une raison maintenant évidente. Parce que quelqu’un avait jugé que les deux jeunes femmes devaient sympathisées et espérait secrètement qu’elles deviennent amis. Et aussi parce que la biologiste était certainement la seule personne à pouvoir supporter Capucine suffisamment longtemps.

La grille s’ouvrit et les deux jeunes femmes arrivèrent à un manoir de pierre blonde. Capucine lâcha un soupir dégoûté. Elle n’allait vraiment pas aimer la suite.

Elles entrèrent par une petite porte, sur le côté, sans croiser personne. Elles arrivèrent dans une cuisine qui bouillonnait d’une activité fébrile. Une petite femme aux cheveux frisés les vit instantanément.

Bonté divine, vous êtes enfin là. Dit-elle en prenant la boîte des mains de Capucine. Dépêchez-vous d’aller vous mettre en place. Par là. Aller ! Hop hop hop ! Et tu ne touches à rien. Souffla-t-elle à la fin à Capucine.

La jeune femme lui jeta un regard surpris digne d’un enfant qui pour une fois n’avait pas prévu de faire une bêtise.

Elle se rendit dans une autre pièce étrangement calme et bruyante en même temps. Elle prit Amarante par le bras et la tira derrière un grand canapé, s’accroupissant derrière.

Elle n’allait pas aimer ce qui allait se passer.

Ils arrivent. Chuchota une voix dissimulée dans la pièce.

Dans quelques secondes, ça allait devenir le chaos. Capucine en était sûre.
Anonymous
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Amarante
Amarante

Une scientifique névrosée.


Spirited Away

Elles savaient où aller, et les cuisines les accueillirent avec un fumet délicieux. Amarante retint l’envie de ressortir de la pièce fourmillante avec quelque chose à manger, mais tint ses mains proche de son corps, et elles ne s’en décolèrent pas. L’heure d’avaler quelque chose viendrait rapidement, et même si son estomac grommelait de n’être empli que de café, elle ignora le désagrément.
La boite désormais hors de leur chemin, elles furent rapidement poussées hors de l’office, et se faufilèrent dans le hall du manoir pour s’engouffrer rapidement dans une pièce du rez-de-chaussée.

Surprise par le contact soudain, elle se laissa entraîner dans la pièce, puis derrière le meuble derrière lequel elle fut forcée de se baisser. Il était vrai qu’il fallait se presser, le chronométrage était clef : elles étaient parties à l’heure, et elles étaient arrivées de telle sorte à ne croiser personne, comme prévu.

Le parquet grinçant de la bâtisse se mit à chevroter sous la pression de pas à l’étage, et bientôt, ce fut au tour de l’escalier. Quelqu’un appuya sur un interrupteur, et la pièce fut plongée dans une pénombre tamisée offerte par de lourds rideaux tirés. Les yeux grands ouverts dans le noir, tout le monde retenait son souffle, anticipant avec appréhension le grincement de la poignée usée lorsqu’elle serait tournée.

Quelques voix derrière la porte se firent entendre.
Mais si, allez-y, puisqu’on vous dit que vos lunettes sont ici ! Rooooh, pas la peine de crier !
La porte finit par s’ouvrir, baignant la pièce d’un rai de lumière. Les rideaux de tirèrent avec fracas, et des confettis multicolores s’échappèrent des quatre coins de la pièce. Avec un timing millimétré, la femme aux cheveux bouclé était déjà sortie de sa cuisine, un lourd plat en main contenant un gâteau à peine amoché au glaçage d’un blanc presque immaculé.

Synchronisées, les figures dissimulées dans la pièce se révélèrent, alors que leur voix déclamèrent en chœur la formule adéquate.

BON ANNIVERSAIRE MAMIE!
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