Presente toi banane flambee
Prénom : Iosalys
Age : 28 ans
Activités : Parents est celle qui me prend le plus de temps et d'énergie.
Centres d'intérêts : J'aime beaucoup : Lire, écrire, faire de la pâtisserie (mes cookies et mes macarons sont vraiment au top hehe), faire du jardinage, écouter de la musique, jouer a des jeux débiles et tout a un d'autres trucs qui seraient trop long a détailler.
Où j'ai trouvé le forum : Grâce a l'interforum (en partie seulement parce que j'avais découvert le fo' y a quelques années mais je ne me suis pas lancé à l'époque)
Un petit mot pour Nano. ? : Le fo' est top, il est beau, très ergonomique, tous les Nano Monde donnent envie et vous êtes tous sympas !
Activité à Prévoir : Au moins 3 jours par semaines (mais j'essaie de passer quotidiennement)
Bonus : Toi, oui, toi là ! Tu sais qui tu es ! Veux tu m'épouser ?! Plus sérieusement, j'ai hâte de jouer avec vous !
Morgan
○ Prénom et Nom : Morgan Johnson
○ Nom de code : /
○ Age : 24 ans
○ Race : Mutant
○ Alignement : La confrérie des mutants
○ Métier : /
○ Pouvoir : Duplication des objets (Capacité de dupliquer, créer des "clones" des objets qu'il tiens entre les mains. Cela ne s'applique qu'aux objets relativement "petit", on entendra par là transportables. Théoriquement, la duplication pourrait être infinie mais la durée de vie des objets diminue d'autant plus qu'il y a de copie créée (exemple : dupliquer une seule fois un billet, le duplicata durera 48h, dupliquer 100 fois un billet, les 100 duplicata n'auront une durée de vie que de 12h). Lorsqu'un duplicata disparaît, il se dématérialise tout simplement.)
○ Crédit Avatar: OC par 형향 (@tgbnn71 on twitter)
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? 1,94, c'est grand et c'est chiant pour se faire discret.
- T’as des signes particuliers ? Je crois pas. A part que je suis grand. Mais je l'ai d'ja dit.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Les jogging, c'est la vie.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Non.
Interview avec Fox News
- T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? Euh... Non.
-Ta famille est cool et fonctionnelle ? Euh... Non.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Survivre, ça compte ?
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Euh... Ben... Je me lève. Je vais pisser. Je graille un bout. Et après je zone. Enfin je zone plus trop. Enfin un peu parce que je sais pas vraiment quoi faire d'autre. Alors après je me fait chier. Donc souvent je vais courir. Courir c'est cool, ça me détend. Ou jouer à la console. Mais si je perds ça me vénère alors je retourne courir. Ou zoner. Voilà.
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Sérieux les gars, juré, je voulais pas vous prendre pour des teubés ! C'était juste sur le coup, je sais pas ce qui m'a prit ! Mais je recommencerais plus et je vous rembourserais, promis !
- Si tu pouvais devenir humain, tu le ferais ? Euh... Non.
Histoire (courte)
Depuis tout petit, Morgan n’a connu que la misère. Il a vu le jour dans les bas quartiers de Chicago, d’un père inconnu et d’une mère d’origine algérienne, camée jusqu’à l’os, qui aurait fait n’importe quoi pour sa dose. Autant dire qu’il a rapidement été livré à lui-même.
Heureusement, dans son immeuble miteux, sa voisine, Madame Jenkins, mère célibataire de 8 enfants tous aussi noirs qu’elle, l’a à moitié recueilli comme on recueil un chaton trouvé dans un carton. Elle a été en grande partie la seule raison de sa survie jusqu’à l’âge adulte.
L’école, il n’a pas connu. Pas vraiment. C’était beaucoup plus normal dans cette zone de traîner dehors avec les autres gosses paumés des quartiers. Son quotidien était rythmé par les affrontements entre bandes (parfois sanglants et franchement traumatisants) et les trafics en tout genre (armes et drogues principalement).
A-t-il essayé de s’en sortir ? Non. Pourquoi faire ? Il ne voyait par vraiment d’autre perspective à sa vie. C’était sa normalité à lui tout ce merdier. Mais comme beaucoup d’autres avant lui, il a merdé.
Il a découvert ses pouvoirs par hasard, à l’âge de 17 ans. Au début, il a pris peur, puis il s’est amusé avec. Toujours en solo. Rebuts ou pas, les mutants n’étaient pas forcément bien vus dans ce coin-là. Puis quelques années plus tard, il a voulu jouer au plus fin et se faire du fric facile. Dupliquer une bague dans une bijouterie, garder la vraie et rendre la fausse ? Facile. Dupliquer quelques billets pour faire ses courses ? Facile. Dupliquer de sachets de dopes pour les vendre à des camés du quartier d’à côté ? Mauvaise idée.
Si ses pouvoirs n’ont jamais été réellement découverts, son empiétement sur un territoire ennemies et son arnaque le furent rapidement. Et quand on énerve les mauvaises personnes, on a plutôt intérêt à se barrer et vite fait pour sauver sa peau.
Morgan a donc pris la poudre d’escampette. Il a zoné dans plusieurs villes, avant d’atterrir à New-York en 2012. Il flippe de se faire retrouver par ceux qui lui en veulent, alors il s’est rapproché de la confrérie pour avoir des copains qui pourraient le défendre en cas de problème. Il est entré dans le groupe suite à un racolage efficace.
Tahyr
○ Prénom et Nom : Tahyr Drorak
○ Age : 38 ans
○ Race : Métisse Humain/Telun
○ Planète : D’origine : Abroa-Sky ; Actuellement : Manooine
○ Métier : Mercenaire/Cuisinier/Ce qui passe
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Tahyr mesure 1,84m. Il n’est pas immense mais pas petit non plus. En revanche il possède une carrure plutôt impressionnante en termes de musculature.
- T’as des signes particuliers ? De par son métissage (mère Telune, père humain), Tahyr a hérité de quelques particularités génétiques. Tout d’abord, il s’avère qu’il est né stérile. Ensuite, ses deux reins se sont trouvés atrophiés et on très rapidement cessés de fonctionner normalement. Il a subit plusieurs intervention dans sa vie pour les remplacer par des prothèses (qui coûtent une fortune) et les faire changer régulièrement en même temps qu'il grandissait, ce qui fut particulièrement pénible lors de son enfance.
Il a gardé de ses gènes Teluns des cornes qui poussent de chaque côté de sa tête. Malheureusement, il semble qu’elles se soient un peu « trop » développées. Plus il grandissait, plus leurs larges bases s’étendaient, finissant par « grignoter » complètement ses oreilles. Vers la fin de l’adolescence, il dû subir une intervention pour lui implanter un dispositif permettant de relier son canal auditif à l’extérieur de son crane afin qu’il ne perde pas l’audition. Aussi, il n’a donc pas d’oreilles, mais une bande de micro-capteurs qui entourent la base de ses cornes et qui lui permettent d’entendre.
Il possède en réalité une « double » paire de cornes : Une petite, assez fine part vers l’arrière de sa tête, l’autre, plus imposante, qui s’incurvent vers l’avant et s’affinent pour terminer en pointe. Elles sont noires, tout comme ses cheveux qu’il porte longs mais qu’il attache toujours -pour la praticité et aussi pour mettre en valeur ses cornes-. De son patrimoine génétique humain il a gardé la couleur naturellement rosée de la peau humaine de type caucasien.
Sa musculature est développée. Au delà des travaux souvent physique qu'il réalise, il se dépense souvent par le sport pour l'aider à stabiliser ses émotions.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Il n’en a pas vraiment de précis. Il porte surtout ce qui est pratique, résistant et si possible confortable. Il aime avoir l’aisance de bouger et s’il peut avoir des tissus renforcés pour la sécurité, c’est mieux.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Tahyr est toujours armé. Il fait avec ce qu’il a selon ce qu’il peut se procurer, mais il aura de préférence sur lui toujours au moins un blaster et une arme laser de type dague ou épée.
Interview avec un poulpe
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) En ce moment, sur Manooine. Ce n’est pas tous les jours la joie mais c’est pratique, d’une certaine façon. Personne et surtout pas mon père ou mon oncle ne viendra me chercher là.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Tout le monde. Difficile de faire confiance à quelqu’un dans ce monde. Mais ce tapis qui parle me semble particulièrement suspect.
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Que je ne parle pas beaucoup. Que je n’ai pas l’air commode ou ennuyeux à mourir. Mais que je suis efficace si je suis bien payé. Et surtout que je fais les meilleur Baoden des environs. Je sais, on ne dirait pas, mais j’aime cuisiner.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? J’en pense que l’AAG doit être anéanti. Et je ne parle pas des soldats qu’on envoie à la mort comme on enverrais des Anguilles Fleek à des Nemiens, mais des gros bonnets qui chapeautent le tout et qui mériteraient bien de finir en Soleil Vert.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Il n’y a pas de journée « normale ». Plus depuis des années. Je me lève chaque jour sans savoir de quoi sera fait demain. Je prends ce qui vient pour me faire un peu de CCO et continuer à vivre tout en réfléchissant à un moyen d’atteindre physiquement les hautes sphères de l’AAG. La rébellion est une blague, les Novitae sont des utopistes, je préfère faire mon chemin par moi-même.
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Bonne question… Je crois que je me sentirais heureux de l’avoir trouvé, puis que je ferais demi-tour. Je passerais mon chemin et surtout je ne dévoilerais à personne ni la véracité de son existence, ni son emplacement. Pas tant que le grand chancelier est ce qu’il est. Pas tant que je n’aurais pas fait ce que j’ai à faire avant. Peut-être même jamais, pour préserver ce lieu sacré de tous les charognards.
Histoire (courte)
Tahyr est né dans une famille qui « appartient » à l’AAG. Son père est Commandant, sa mère ingénieure. Quasiment tous les autres membres de sa famille (oncles, tantes, cousins, etc…) sont également employés par l’Armée. C’est donc tout naturellement, en grandissant, qu’il s’est lui aussi dirigé vers cette voie.
Intelligent, il étudie de façon à entrer dans les rangs de l’Alliance directement au poste de Lieutenant. Si papa est là pour appuyer sa candidature, il doit tout de même faire ses preuves. Après quelques années à ce poste, il s’illustre comme un soldat efficace, obéissant et bon dans divers domaines. Il grimpe donc les échelons et devient relativement rapidement Capitaine.
Il rencontre alors Phélia, une autre capitaine, humaine. Les choses collent rapidement entre eux et nait de là une relation sincère et passionnelle. Tous deux sont supervisés par le même Commandant qui n’est autre que l’oncle de Tahyr.
Tout aurait pu continuer à suivre son cours tranquillement, mais les choses basculèrent le jour ou Phélia fut envoyé en missions avec quelques bataillons et que les choses tournèrent mal. Prise en embuscade par des pirates, ils furent submergés et la mission un échec.
Lorsque Tahyr apprend sa disparition, il décide d’enquêter sur le déroulement des événements. Il s’avère que Phélia, en mauvaise posture, a demandé des renforts, ce qui lui fut refusé par nulle autre que l’oncle de Tahyr, l’entrainant fatalement vers sa fin.
Prit par ses émotions, Tahyr trouve son oncle et la dispute entre eux dégénère. Ils en viennent aux mains. Tahyr, plus jeune et plus fort fait preuve d’une violence sans retenue. Son oncle fini mal en point et l’accuse de tentative de meurtre sur un supérieur. Protégé par la position de son père, Tahyr a droit à une procès à charge et se fait condamner à 8 ans de prison.
Autant dire que l’incarcération n’est pas chose aisée pour un ex soldat de l’AAG. C’est une période dont il parle peu et qui l’a profondément marqué.
Il ressort de prison à l’âge de 33 ans. Impossible pour lui de retourner au sein de l’AAG, encore moins chez lui, considérant sa famille entière et l’AAG en général comme monstrueuse.
Il est donc obligé de s’adapter. Maintenant reprit de justice, il échoue sur Manooine et se reconverti en mercenaire, prenant les missions qui viennent pour continuer à vivre tant bien que mal.
Arior
○ Prénom et Nom : Arior Kah’dath
○ Age : 213 ans
○ Alignement : Mauvais
○ Race : Elfe noir
○ Classe : Sorcier
○ Métier : Sorcier pluridisciplinaire (Un élémentaliste accomplis mais qui aime toucher à toutes sortes de magies noires) On le recrute parfois comme mentor, parfois comme arme, il va là où l'appât du gain le mène, il n’a ni conscience ni préférences (pour le moment) et vend ses services au plus offrant.
○ Avatar : OC by Denoro
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Plutôt petit pour le commun des mortels, plutôt de taille moyenne pour les mâles de sa race, 1,68m. Niveau carrure il pèse tout juste 55kg. Ce n’est pas un guerrier et il est plutôt du genre brindille filiforme.
- T’as des signes particuliers ? Une pilosité (quasi inextistante en dehors des cheveux et des sourcils), aussi blanche que la neige, des oreilles pointues, une peau sombre (bien que plutôt claire pour un elfe noir), bref… un elfe noir dans toute sa splendeur. Ce qui le distingue réellement c’est plutôt la multitudes de glyphes et autres signes tatoués et parfois gravé (scarifications) sur l’ensemble de son corps (ceux-ci n’ont rien d’esthétiques, ils lui permettent d’user d’une forme de magie noire ancienne et dangereuse).
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Il aime les belles choses. Les tissus de qualité, les coupes ajustées, les broderies, l’or, les pierres précieuses… Sans être dans le “trop”, il aime se faire remarquer par la qualité de ce qu’il porte, qu’on voit au premier coup d’oeil qu’il a les moyens de se payer ce genre de toilettes qui n’est pas donnée à tout le monde. Il aime les choses originale, ce que tout le monde ne peut posséder, ce qui sort de l'ordinaire.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Oui, il en a un. Un pendentif en cristal que lui a remit sa mère et qui appartenait à son père (qu’il n’a jamais connu). La partie basse, la plus longue, est une sorte de “batterie” magique. Elle se charge en énergie magique dès que son propriétaire utilise la magie et constitue une réserve en cas de besoin. La partie haute, plus petite, est quand à elle un cristal mémoriel. Mais Arior n’a jamais réussi à l’activer et ne sait pas ce qu’elle contient exactement, même s’il sait que cela à un rapport avec ses géniteurs.
Interview avec un troll à trois orteils
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Arior a été globalement déçu par toutes les races qu’il a eu l’occasion de fréquenter, elfes noirs compris. Il se fie donc plutôt aux personnalités des individus, même si les nains sont à vomir, les orcs et le trolls sont débiles, les humains fragiles et cupides, les elfes blancs bien trop sensibles et droits, les dragons des êtres prétentieux qui se pensent invincibles, les… quoi ?
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Il prend les information et il s’en débarrasse.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Et bien, il les tue s’ils décident de s’en prendre à lui. Ce n’est pas ce que n’importe qui ferait ?
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Il dort, oui. S’il est certain d’être en sécurité. Si possible de façon fragmentée par courtes périodes. Dans des endroits qu’il aura dissimulé ou protéger de sa magie. Ou parfois il pique un petit somme d’une demi heure dans un bordel après avoir eu de la bonne compagnie.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Aucune journée ne se ressemble pour lui, il s’ennuie vite et n’aime pas la monotonie.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Devenir le maître du monde, quoi d’autre ? Une telle puissance… le monde à ses pieds… la perfection.
Histoire (courte)
L'histoire d’Arior Kah’Dath commence avec celle de sa mère, Serithia Kah’Dath. Née dans la cité de Vyl’Khidir, dans cette dimension aujourd’hui communément appelée “enfer”, nichée dans une région désertique de ce plan, Serithia n’a connu, dans un premier temps, que la vie enclavée de sa citée. Ballotée entre les guerre intestines des différentes maisons de Vyl’Khidir, cherchant chacune à devenir plus puissante que sa voisine pour contrôler la ville, elle a été élevée dans la pure tradition de cette communauté : manigance, cruauté, coups bas, violence…
Elle n’imaginait pas que son avenir puisse devenir différent. Mais l’ouverture de la brèche remit tout en question. Ce phénomène extraordinaire bouleversa complètement le monde “d’en bas”. Et les Kah’Dath (comme tout Vyl’Khidir d’ailleur) saisir cette opportunitée pour ce qu’elle était : une possibilité de conquête, une terre promise à asservir et à mettre à leur pieds.
Puissante sorcière, Serithia était un atout non négligeable de sa maison. Sa famille et elle découvrir Heavensaw en même temps que la guerre, la vraie.
Les premières années furent faite de survie, de combats et d’alliances. Ils restèrent relativement proche de la brêche qui libérait son pouvoir, pour s’en nourrir, y puiser des forces pour faire faces aux assauts que ce nouveau monde leur envoyait. Serithia fut élevée au range d’héroïne. Elle était redoutablement efficace, et pourtant…
Pourtant, Serithia rêvait d’autre chose que de ces batailles. Bien consciente que ce nouveau monde était plus vaste que les affrontement incessants autour de la brèche, elle visait un seul but : s’éloigner de là et découvrir le monde, le vrai.
Lorsqu’elle profita d’un moment de chaos pour prendre la fuite, elle devint un manque inacceptable pour la force de frappe de sa famille.
Sa cavale fut de courte durée. Elle vagabonda à la surface pendant 1 an. Elle se délecta du soleil, des forêts, de la nature et des villes. Elle apprécia les races inconnues qu’elle découvrit, les fêtes animées, les couleurs, le calme et la paix qu’elle trouvait en s’éloignant de plus en plus de la brèche. Elle tomba amoureuse, une fois, d’un elfe noir si différent de ceux qu’elle connaissait, si rafraichissant ! Il était semblable en apparence mais d’une mentalité si éloignée qu’elle tomba immédiatement sous son charme. Il était comme une bouffée d’oxygène, un homme comme elle n’en rencontrera plus jamais.
Leur idylle fut courte mais intense. Il devait partir, elle rêvait toujours de plus de découverte. Ils se séparèrent avec des rires et mots doux. Mais sa famille, sur ses traces, fini par la localiser et usant d’une puissance magique associée, la ramenèrent de force à la nouvelle Vyl’Khidir, cité rebâtie d’elfes noirs trônant proche de la brèche, où elle fut magiquement entravée (mentalement comme physiquement) et enfermée (pour désertion). Mais Serithia n’était pas revenue seule : elle portait en elle la vie, fruit de sa brève idylle avec Stej de Niraen.
Arior vit donc le jour dans ce même environnement, séparé immédiatement de sa mère qu’on lui décrivit toute sa vie comme folle, élevé par sa grand mère et ses tantes, toutes plus perfides les unes que les autres.
Il développa très rapidement un don pour la magie -à l’instar de sa mère- et des lacunes atroces en terme d’aptitude au combat physique. Décidant d’appuyer ses points forts et de laisser tomber les faibles, il fut élevé comme le sorcier surdoué qu’il était, entraîné par les plus grand maîtres de la cité et d’autres originaires d’Heavensaw, engagés par les Kah’Dath, afin de donner à Arior l’accès à un maximum d’information, de formation et de fait, de pouvoirs. Il semblait comprendre instinctivement toutes les formes de magie, s’en accommoder et devint un élémentaliste puissant.
Il démontrait une telle facilité naturelle que les grands mages de la cité décidèrent de tenter sur lui ce qu’ils n’avaient plus essayé depuis des générations. L’initier à une forme de magie noire toute particulière, puissante et dangereuse, aussi dévoreuse que dévorante. Le rituel était lourd, douloureux et dangereux. Rares étaient les élus qui pouvaient avoir accès à cette capacité toute particulière : celle de se servir de l’énergie vitale et magique de toute créature pour y puiser sa force et la décupler. Une source externe illimité tant qu’on avait des êtres vivant sous la main. Une puissance formidable et destructrice de bien des façons. On ne laissa pas le choix à Arior que de s’y soumettre. Sa maison, ivre de pouvoir, le voulait en arme absolue. Sans se douter que cette arme allait se retourner contre eux. Car s’il avait les mêmes dons que sa mère… Arior avait aussi les même aspirations.
Il survécu au rituel qui le marqua à jamais, portant sur sa peau les signes de cette magie ancienne et interdite. Voyant des possibilités inouïes s’offrir à lui, il commença à poser des questions sur ce qu’il y avait au delà, voulant étaler sa puissance à la face du monde, mais cessa vite en comprenant que le terrain était miné. Il se mit à fouiner, en douceur, avec manipulation comme on lui avait apprit à le faire et retraça finalement la véritable histoire de sa mère. Il comprit aussi très vite que s’il voulait quitter ce monde, il devait le faire avec force et fracas pour dissuader quiconque de l’idée de le retrouver. Et c’est sa mère qui lui indiqua la marche à suivre.
Il alla la trouver un soir. Les entraves psychiques magiques avaient réellement fini par attaquer ses capacités cognitives, mais elle parvenait parfois à quelques moments de lucidité. Aidé par son fils, elle parvint à lui raconter rapidement son histoire, lui donner le nom de son père -un Niraen-, lui transmettre le seul souvenir de leur union -le collier de cristal qu’il porte constamment sur lui depuis- et de lui dire qu’il fallait tout brûler. Le dernier éclat de lucidité de sa mère fut celui de la vengeance. Accompagné de son fils, ils embrasèrent la cité. Elle lui intima de se servir d’elle, de toute sa force vitale et magique pour partir en beauté. Elle le supplia d’aller vivre la vie qu’elle n’avait jamais eu, car la sienne était finie depuis bien longtemps. Il apprit que tout avait un prix. Celui là était celui de sa liberté et il préféra ne pas s’interroger sur celui qu’il devrait payer pour sa puissance…
Il avait 103 ans et il était libre.
Une fois loin de la brèche, Arior comptait bien profiter de cette liberté et la vivre pleinement. Il parti découvrir le monde comme l’avait fait Serithia. Nomade, désireux de découvertes et d’aventures, de sensations fortes, il prit plaisir à voyager. Il découvrit nombre de contrée, rencontra nombre de gens qui enrichirent sa vie. Il s’engagea dans des campagnes, guerroyant pour le plaisir de le faire, acquis une certaines réputation, celle d’un mage puissant, cher à recruter, mais redoutablement efficace et sans pitié. Il amassa de l’argent, suffisamment pour avoir un train de vie plus que confortable, mais ne s’établit jamais nulle part très longtemps, ayant trop la bougeotte pour ça. En bref, il eu dès lors une vie bien remplie, faites d’excès en tout genre, qu’il continue à vivre aujourd’hui.
Aujourd’hui :
Ce à quoi il aspire :
Officiellement (et c’est ce qu’il dira à tout le monde et ce qu’il se dit à lui même), Arior aspire à… lui même. Ses plaisir, se satisfaire, avoir plus de pouvoir, plus de supériorité, devenir invincible s’il le peut.
Intérieurement, il est plus “sentimental” qu’il ne le voudrait. Il a souffert toute son enfance d’être mal aimé et il sait qu’il a peut-être un père quelque part. Un père qu’il aimerait retrouver, qu’il fantasme, dont il a un idéal.
Ce qu’il ne sait pas :
Il ne sait pas qui est son père. Il connaît son nom, c’est un “de Niraen” et il a ce cristal mémoriel autour du cou qu’il ne peut pas activer.
Il ne sait pas non plus que son pouvoir si particulier et potentiellement “illimité” à une lourde contrepartie : Chaque fois qu’il ponctionne et utilise de l’énergie d’autruis pour ses sorts, son corps s’use. Pas de façon visible, il ne vieilli pas prématurément ou autre, mais ses cellules encaissent, s'abîment, et lui font perdre chaque fois un peu de son espérance de vie. Il n’a aucune idée non plus de l’insidieux revers de cette magie qui agit sur lui comme une drogue : plus il l’utilise, plus il a envie de l’utiliser, plus il a besoin de le faire de façon spectaculaire, plus il se tue.
Dernière édition par Iosalys le Jeu 30 Juil 2020, 10:08, édité 9 fois