CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Le début étant un échange de mails, peu de chances qu'on y accueille quelqu'un d'autre, mais la suite se déroulera dans un bar donc feel free to come. ^^
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : On n'est que 2 pour le moment.
- Délai maximum d'attente de réponse : Une semaine
- Sauts de tours : On va dire 2.
- Autre : "Il est interdit de parler du Fight Club", blague à part rien de spécial.

//De: Drew.hart@gmail.com
   A: Moi

Monsieur,

Je me présente: Drew Gulak, journaliste au New York Sun. Je suis en constante recherche de Mutants à interviewer pour notre quotidien. J'aimerai donc, si vous le voulez bien, que nous nous rencontrions pour discuter. Je vous assure de ma complète neutralité, la mienne et celle de mes supérieurs, quant à la question des Mutants. Notre but est justement que tout le monde puisse parler librement et que les Mutants puissent être mieux connus du grand public.

Si cela vous convient, je vous propose donc de prendre un verre dans un bar de East Village, mais si un tout autre endroit vous convient je peux me déplacer sans problèmes. Je vous remercie pour l'attention que vous accorderez à ma demande. Excellente journée.

D.Hart, journaliste au New York Sun.//

J'espère qu'il répondra... Pensa-t-il en prenant une gorgée de café bien méritée.

Sieg sourit à la vue du mail qu'il avait reçu, transféré par l’Écureuil depuis la boite des saltimbanques. Il répondit par un bref "Aucun problème. RDV à 15h. J'aurais une veste en cuir noir et des dread rousses. Vous pouvez pas me rater." Il hocha la tête. Comme ça si la personne ne l'avait jamais vu, il aurait au moins un moyen de le reconnaitre. Ce n'est qu'après avoir envoyé le mail qu'il se dit qu'il faisait trop chaud pour une veste en cuir.

Parfait. Il a l'air sympa ce type.
"Très bien. Rendez-vous au Yuca Bar, au croisement de l'avenue A et de la 7ème rue, en face de Tompkins Square Park. Ils ont de la bonne bière et des nachos en cas de petit creux."
Une fois ceci fait, Drew prit ses affaires, dont un carnet et un enregistreur, et se dirigea vers le lieu du rendez-vous.

A 14h45, Sieg s'installait en terrasse du bar en question, commandant une grande carafe d'eau et un plateau d'en-cas pour quand son compagnon de table serait là. Il avait mis sa veste noire bien en évidence sur le dossier de sa chaise mais avait regretté de l'avoir emmené tout le long de son trajet. Il réfléchissait déjà à "l'oublier" sur la chaise à son départ. Le serveur regardait d'un air surpris et perplexe la bière qu'il buvait dans son verre à eau. La belle vie quoi.

Drew arriva sur les coups de 14h30 dans le restaurant. Il y avait pas mal de mondes, mais comme promis il reconnut sans peine les dreadlocks de son rendez-vous. Prenant place à la table il lui tendit une main amicale.

- Bonjour, Monsieur Levir. Je suis Drew Hart. Je vous remercie vraiment de m'accorder un peu de votre précieux temps.

Il remarqua ensuite que le scientifique lui avait réservé à boire et à manger et le remercia avant de prendre de l'eau.

Le mutant sourit largement en serrant la main tendue. Je vous en prie, appelez moi Siegfried, quand les gens m'appellent Monsieur j'ai l'impression d'avoir deux fois mon age. Il saisit une poignée de nourriture pour l'engloutir rapidement. Du coup? Que désirez vous savoir? A moins que vous vouliez commencer par boire un coup? Bière, sirop, rhum? A chaque fois qu'il citait une boisson, la couleur dans son verre changeait pour s'adapter à la boisson citée.

Le journaliste regardait tour à tour le visage du Mutant et le verre qu'il lui proposait. Il changeait de couleur, donc probablement de contenu. Merci, mais je vais commander une bière. Non pas que je ne vous fasse pas confiance, mais j'ai envie de soutenir les brasseries latinos. Il leva la main pour appeler un serveur. Une bouteille de "Presidente", merci. Il regarda ensuite Siegfried, souriant Et vous, que buvez-vous ? Vous avez l'air de pouvoir changer en cours de route.

Sieg eut un petit sourire. J'aime la plupart des alcools, notamment la bière. Mais je ne commande toujours que de l'eau. Je me rattrape sur le pourboire, sinon les serveurs me refusent la seconde fois. Mais je préfère choisir précisément ce que je bois. Le résultats de certaines mauvaises surprises... Au moins avec de l'eau je sais pourquoi je fouille le contenu de mon verre. Il leva son verre comme pour porter un toast. Mais santé aux brasseurs latinos.

Santé. Lança Drew avant d'entamer son verre. Il sortit ensuite son enregistreur. Très bien, je vais me permettre d'enregistrer pour éviter de prendre des notes. Vous me dites dès que vous souhaitez passer en off, je n'enregistrerai, et ne mettrai dans l'interview, que ce que vous souhaitez y dire. Il appuya sur le bouton "on". Très bien alors, présentez-vous, s'il vous plait, à nos lecteurs. Qui êtes vous et que faites-vous comme travail ?

Siegfried hocha la tête à propos des directives et entreprit de se présenter de façon officielle. Je m'appelle Siegfried Levir, je fais partie d'une organisation surnommée les Saltimbanques et qui a pour fonction d'aider à maintenir l'égalité humains mutants en ville. Nos deux fonctions principales sont d'aider les jeunes mutants en difficulté et d'aider les forces de l'ordre à gérer les mutants qui enfreignent la loi. Nous sommes une compagnie de sécurité privée.

Le journaliste acquiesça. Très bien, et donc pour effectuer ces missions vous avez l'aval des forces de l'ordre. Quels rapports entretenez-vous avec elles ? Est-ce que la relation avec les forces de police est cordiale ? Parfois tendue ? demanda-t-il d'un ton égal. Son but n'était pas forcément de dresser un portrait superficiel de Siegfried et de son entreprise, car il l'avait déjà fait pour d'autres auparavant. Non, son but était d'aborder des problématiques précises.

Sieg fit la grimace. On évite de se croiser en vérité. La plupart des flics voient d'un mauvais œil que des civils interviennent sur leur boulot. Ce qui est compréhensible. Surtout que pas mal d'entre eux ont des avis très... Tranchés sur les mutants. Et ce qu'il faut faire d'eux quand on les a attrapé... Point sur lequel on a souvent des frictions d'ailleurs. Si le système judiciaire les traitait comme des être humains tout irait bien mais... La justice n'est pas si aveugle.

Sieg haussa les épaules. La réponse est simple. Il faudrait qu'ils se débarrassent du racisme dans leurs services et qu'ils créent une unité spécialisée dans la gestion des crimes commis par des mutants. On existe uniquement parce que la seule façon qu'ils ont de gérer, c'est de plomber tout ce qui bouge. Ce qui est une méthode respectable, mais pas dans toutes les situations. La plupart des mutants qui posent des problèmes sont des jeunes terrifiés...

Drew sourit, cet homme avait le mérite de mettre un coup de pied dans la fourmillière, même s'il doutait que toute cette interview puisse être diffusée. Et donc vous estimez peut-être que la méthode de Mr.Xavier et ses X-Men est plus "humaine" ? Plus adéquate pour gérer les différents problèmes mutants ? Le journaliste ne cherchait pas vraiment à ce que son interlocuteur "choisisse un camp", mais plutôt qu'il donne son opinion sur la situation actuelle.

Sieg fit la grimace. Disons que... Selon moi c'est le moins pire qu'on puisse avoir pour le moment. Il prend soin d'eux, les protège et leur apprend à gérer qui il sont et ce qu'il sont. Mais je pense qu'il leur manque une dose de monde réel en parallèle. Il pousse à l'isolation et alimente ainsi les peurs et les malaises des humains. Il soupira. Et faites attention à vos formulations. Des mutants à problèmes, c'est un fait. Des problèmes mutants c'est une dangereuse mentalité.