Rappel du premier message :
- Statut du RP : privé
- Type de RP : normal
- Tour de jeu : Réo / Silivren (Stanéria jouera une PNJ, et ne répondra que si on s'adresse à elle)
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 jours max
- Autre : https://www.youtube.com/watch?v=lzQ3IS1Xq2s
En déambulant dans la rue, essoufflé, Shunsuke ne pouvait pas s'empêcher de glousser tristement.
Son énième année d'enseignement du japonais terminée, il avait décidé de profiter des vacances afin de se concentrer sur la confection et vente de calligraphies, domaine dans lequel il était de plus en plus reconnu. Même avant de se lancer dans l'enseignement, il savait, quelque part, que ce n'était pas une bonne idée : son ambition première, après tout, était de se cacher. De réduire le plus proche possible de 0 les chances que les hommes de son oncle, en supposant que celui-ci veuille vraiment sa mort, tout en restant discret. En continuant de bosser au restaurant de l'ami de sa tante, l'homme qui l'avait hébergé sans poser de questions. Mais il avait préféré délaisser sa vie discrète au profit de celle dont il rêvait : une vie où il perfectionnerait son art, et où il partagerait sa langue et sa culture à des jeunes "amerika-jin". Cela lui permettrait aussi, au passage, de se réconcilier pleinement avec les souvenirs que lui évoquaient le Japon.
Et ce fut le cas.
Jusqu'à il y avait quelques heures.
De plus en plus de gens parlaient d'un mutant dans l'immeuble. Était-ce lui ? Était-ce un autre ? Peu importe. Il ne voulait pas s'attarder pour le savoir. Une pensée - sensée ou pas ? - l'avait envahi : il n'était plus en sécurité. Bientôt, des gens mal intentionnés viendraient le trouver. Cela faisait près d'une quinzaine d'années qu'il ne s'était plus inquiété de ça, mais à présent, sa plus grande peur le hantait de nouveau.
Il avait quitté son appartement précipitamment, sans néanmoins oublier son portefeuille ni d'avoir fermé sa porte à clef. En manteau, déambulant dans la rue sous l'empire de son angoisse, le jeune homme trouva du réconfort dans le déluge qui revigorait et caressait sa peau de la même manière qu'une mère rassure son enfant. Il avait toujours chéri cette sensation.
Mais la peur était toujours là. Avait-elle toujours été là, au fond de lui ? Ne l'avait-il jamais vraiment vaincue ?
C'est dans ce questionnement qu'il passa la porte d'un bar au hasard, le regard perdu.
CONTRAT DE NOT'RP !
- Statut du RP : privé
- Type de RP : normal
- Tour de jeu : Réo / Silivren (Stanéria jouera une PNJ, et ne répondra que si on s'adresse à elle)
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 jours max
- Autre : https://www.youtube.com/watch?v=lzQ3IS1Xq2s
En déambulant dans la rue, essoufflé, Shunsuke ne pouvait pas s'empêcher de glousser tristement.
Son énième année d'enseignement du japonais terminée, il avait décidé de profiter des vacances afin de se concentrer sur la confection et vente de calligraphies, domaine dans lequel il était de plus en plus reconnu. Même avant de se lancer dans l'enseignement, il savait, quelque part, que ce n'était pas une bonne idée : son ambition première, après tout, était de se cacher. De réduire le plus proche possible de 0 les chances que les hommes de son oncle, en supposant que celui-ci veuille vraiment sa mort, tout en restant discret. En continuant de bosser au restaurant de l'ami de sa tante, l'homme qui l'avait hébergé sans poser de questions. Mais il avait préféré délaisser sa vie discrète au profit de celle dont il rêvait : une vie où il perfectionnerait son art, et où il partagerait sa langue et sa culture à des jeunes "amerika-jin". Cela lui permettrait aussi, au passage, de se réconcilier pleinement avec les souvenirs que lui évoquaient le Japon.
Et ce fut le cas.
Jusqu'à il y avait quelques heures.
De plus en plus de gens parlaient d'un mutant dans l'immeuble. Était-ce lui ? Était-ce un autre ? Peu importe. Il ne voulait pas s'attarder pour le savoir. Une pensée - sensée ou pas ? - l'avait envahi : il n'était plus en sécurité. Bientôt, des gens mal intentionnés viendraient le trouver. Cela faisait près d'une quinzaine d'années qu'il ne s'était plus inquiété de ça, mais à présent, sa plus grande peur le hantait de nouveau.
Il avait quitté son appartement précipitamment, sans néanmoins oublier son portefeuille ni d'avoir fermé sa porte à clef. En manteau, déambulant dans la rue sous l'empire de son angoisse, le jeune homme trouva du réconfort dans le déluge qui revigorait et caressait sa peau de la même manière qu'une mère rassure son enfant. Il avait toujours chéri cette sensation.
Mais la peur était toujours là. Avait-elle toujours été là, au fond de lui ? Ne l'avait-il jamais vraiment vaincue ?
C'est dans ce questionnement qu'il passa la porte d'un bar au hasard, le regard perdu.