Sachez que je suis nul pour trouver un titreSam 30 Nov 2019, 00:38
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Prénom : Gaspard/Khaladan sur les internets
Age : 19 balais
Activités : Etudiant en école d'ingénieur/Procrastinateur à temps plein
Centres d'intérêts : Absolument pas dans l'ordre : jdr papier, que ce soit en ligne ou IRL (et beaucoup trop aussi); rp bien sur (beaucoup trop aussi); jeux de société (les gros où tu mets 1/2h à comprendre les règles et au moins 3/4 d'heure de jeu); lecture; ne rien faire; jeux vidéos (stratégie et gestion mvp); écrire des trucs beaucoup trop longs (et mettre trop de trucs entre parenthèses).
Où j'ai trouvé le forum : Interfo avec quelqu'un de chez vous (Silivren pour ne pas dénoncer), et le concept qui m'a intrigué. Et après 4 mois à tergiverser ben j'ai craqué et je suis là.
Un petit mot pour Nano. ? : Poumon.
Activité à Prévoir : On va partir sur deux trois fois par semaine. Mais vu mon rythme en ce moment ya clairement moyen que ce soit plus.
○ Prénom et Nom : Arthur Jenson
○ Nom de code : Leader (mais tout le monde m'appelle l'arrogant, jamais compris pourquoi)
○ Age : 18 ans
○ Race : Mutant
○ Alignement : Prof Xavier
○ Métier : Etudiant à l'institut
○ Pouvoir :Cycle de la guérison et de la destruction.
Mon pouvoir se divise en deux parties, comme vous l'aurez compris à son nom. Cette division n'est pas seulement arbitraire, elle est aussi physique. En effet, seul mon bras droit est capable de guérir, et seul le gauche de détruire.
Commençons par le gauche d'ailleurs si vous le voulez bien (et si vous ne voulez pas c'est pareil, c'est ma présentation d'abord). C'est le plus simple à utiliser mais également le plus dur à maîtriser. Son principe est très simple en temps que tel : il permet de réduire un objet ou un être vivant en poussière... en théorie tout du moins. En pratique, plus l'objet est dur plus le détruire me demandera d'énergie. Les êtres vivants sont eux quasiment indestructibles en entier sans risquer ma vie. Au mieux pourrais-je détruire un bras ou une jambe si j'arrive à la garder en main assez longtemps. Car oui, je dois avoir un contact prolongé avec la cible pour cela soit rendu possible. Je n'utilise donc ce pouvoir qu'avec modération, car il n'est pas bien pratique pour le moment. Et je tente de l’entraîner afin de changer cela.
Dans mon bras droit se trouve mon pouvoir de guérison. C'est celui avec lequel j'ai le plus d'affinité il semblerait, à mon grand désarroi. En effet il me prend beaucoup moins d'énergie que la destruction, et surtout peut être utilisé à distance. Bon pas à portée longue ni même moyenne hein, mais je peux soigner pas mal de monde dans un rayon de 10 mètres. Peut être 15 si je me concentre sur une seule personne. Bon par contre ça demande quand même une bonne partie de mon attention, et je suis assez vulnérable en combat. Et ça marche sur moi mais ça me demande plus d'énergie aussi. Il régénère assez bien les blessures, et pas trop mal les organes. Par contre pour une raison que j'ignore il est quasiment incapable de ressouder des os.
Enfin il est me parait important de signaler pour tous mes futurs équipiers que si je surestime ne serait-ce qu'un peu mes forces le diagnostic et sans appelle : chute sans pouvoir la contrôler, enchaînée le plus souvent avec un évanouissement. C'est normal mais qu'est ce que c'est agaçant en situation de crise...
- T’as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T’es geek ? Oui je possède des comptes Facebook et Twitter. De manière uniquement intéressée, on ne peut pas se développer un réseau autrement que par là de nos jours. Je l'utilise pour rien d'autre par contre, j'envoie pas de photos de moi ou de ma nourriture ni même de mon chat. Je n'en ai pas de toute façon. Et c'est comme ça que j'utilise Internet en général : comme un outil
- Ta famille est cool et fonctionnelle ? Plutôt oui. J'ai la chance d'avoir deux parents aimants et deux frères qui m'ont toujours protégé. Et qui en plus m'ont pas détesté en apprenant que j'étais un mutant. Suffisamment rare pour être signalé ça. Globalement c'est toujours un plaisir de les revoir, même si ça se fait de moins en moins souvent. Eh oui, nous sommes tous occupés et cela ne va pas en s'arrangeant.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Ils sont simples et au final peu nombreux. Lire, écouter de la musique, me reposer. Oui c'est assez bête dit comme ça mais je vous avoue que c'est le cas. Sinon je passe souvent mon temps à lire les actus du monde, et à planifier nombre de mes projets. Mais pour une raison que j'ignore beaucoup ne considèrent pas cela comme de vrais passe temps. Alors que d'un point de vue étymologique ils en sont tout à fait, car je passe tout mon temps dessus. Ah oui et je vais souvent courir, faire du vélo, à la salle de sport ou tout autre sport pour me détendre et garder la forme. Rarement du compétitif, je suis trop à fond il parait. Et pas très agréable.... Je rajouterais bien la danse aussi, même si très peu de gens sont au courant. Je la pratique que pour moi en même temps, je n'aime guère me donner en spectacle
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Réveil tôt, vers 7h. Manger, faire un peu d'exercices et me doucher. Après une bonne et soigneuse toilette ma journée peut commencer. Je prends toujours ma matinée pour travailler, ,quelque soit le jour. Si je n'ai pas cours, ce sera pour mes devoirs, ou revoir mes leçons. Je m'arrête à midi pile si je peux pour aller manger. Ensuite, si je le peux toujours je consacre mon après-midi à mes projets personnels. Qu'ils soient un plan pour me placer quelque part, pour donner un coup de main à quelqu'un ou une lecture, je m'arrange pour que cela reste productif. Je m'accorde une pause pour aller courir vers 16h quand il fait beau, puis retour aux activités jusqu'à 19h tapantes. Là petit repas et je m'accorde le droit de souffler si je le souhaite ou si j'en éprouve le besoin. Sinon dans tous les cas je vais me coucher vers 1h du matin, avec l'esprit fatigué. Ce qui fait que je dors extrêmement bien.
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Je ferais sans doute un discours sur la nécessité de fonder une civilisation humain/mutant commune et en bonne intelligence. En insistant bien sur les qualités qui font un bon leader, afin que les gens remarquent que je les ai. Oui je tenterais totalement de me placer pour de futures élections et alors?
- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Une part de moi me dit que oui. Tout est tellement plus simple lorsque vous êtes humains. La société ne vous rejette pas, vous n'avez aucun besoin de vous cacher ou d'être prudent car tout le monde a peur de vous. Mais au fond de moi je sais très bien que c'est cette différence qui fait ma force. Que j'ai besoin de ça pour aller plus haut. En fait je voudrais juste que mon corps et surtout mes bras n'annoncent pas que je suis un mutant. Cela m'arrangerait beaucoup.
Chapitre 1 : Moi
Je suis né il y a bien 18 ans à Boston, un cinq juillet pour être exact. Mes parents ayant déjà eu deux garçons avant moi, mes premiers mois se passèrent tout à fait normalement. Bien que mon bras droit semblait un peu faible, cela n'inquiéta pas ma famille, bien trop heureuse de s'occuper de moi. Mon plus grand frère Charles, de 7 ans mon aîné, était bien trop heureux de pouvoir enfin s'occuper d'un petit sérieusement et de pouvoir devenir une espèce de mentor pour moi. Scott, mon autre frère n'avait que trois ans mais la joie d'avoir un petit frère et de ne plus être le dernier fut quand même plaisante pour lui. Mais le matin de mes six mois quelqu'un vint à la maison. Je n'ai jamais su de qui il s'agissait mais mes parents apprirent ce jour là que j'étais un mutant. Que mon existence ne serait pas voué à une vie humaine classique. A la suite de cette révélation, mon père s'enferma pendant deux jours dans sa chambre. Pour pleurer ou réfléchir ça Charly ne me l'a jamais dit. Tout ce que j'en sais c'est qu'après réflexion mes parents décidèrent que j'étais juste un enfant. Leur enfant. Et donc reprirent leur vie comme si de rien n'était. Ou presque. Je suis rapidement devenu la pupille de la maison. Même si ils ne leur avaient pas tout dit, mes parents leur expliquèrent que je devais être protégé, et que tout ce que je faisais leur paraissant étrange devait leur être dit.
Mon enfance s'est donc bien déroulée. Peut-être trop bien même. Je n'irais pas jusqu'à dire comme la plupart que j'en suis devenu arrogant, mais je dois bien reconnaître que que ma confiance en moi était un peu trop élevée. Etant un enfant star, je n'ai parfois pas pu m'empêcher de diriger les autres, d'être parfois trop égoïste ou juste insupportable. Scott m'a souvent dit que j'étais et je le cite "Un petit con arrogant qui arrivait à me mener par le bout du nez alors que t'avais trois ans de moins que moi". Si les termes me paraissent aujourd'hui beaucoup trop forts je vous les donne quand même pour que vous compreniez quel personne horrible j'ai manqué de devenir. Jusqu'à mes 11 ans en fait.
Chapitre 2 : Mon pouvoir, moi.
A onze ans, j'étais encore ce sale gosse. Mais j'ai surtout commencé à voir mes bras changer drastiquement. Au début ce n'était pas grave. Un bras gauche plus musclé ça me permettait d'être imbattable au bras de fer. Un bras droit qui le devenait moins... bon ça me faisait bien suer avouons le. Mais je m'en remettais, ne quittant plus les manches longues et partant encore plus loin dans mes délires d'ambition. J'ai développé nombre d'habitudes pouvant s'apparenter à des obsessions durant cette période : travailler dur, utiliser les bons mots. Me fixer une discipline de fer et l'exiger des autres. Mais bientôt je dus me rendre à l'évidence. Quelque chose n'allait pas en moi. Mes bras continuaient à partir en vrille, et bientôt mes parents m'expliquèrent ce qu'il se passait. Que j'étais un mutant. Que j'étais différent. Que je devais aller dans cette école... Je l'avoue j'ai pleuré. De rage, de peur et surtout de frustration de ne jamais pouvoir m'intégrer. Je suis passé près de me décourager de tout et de subir la vie qu'on avait choisi pour moi. Que ce foutu gène avait choisi pour moi.
Mes premiers mois ont été solitaires. Je n'ai pas eu beaucoup d’interactions sociales il faut bien le dire. A la place j'ai travaillé mon pouvoir. Enfin celui de ma main gauche surtout. La guérison ne m'intéressait pas. Je n'étais pas un faible qui en avait besoin, et encore moins quelqu'un qui allait soigner les autres. J'étais un fort, et j'allais le montrer à tous. Cela a duré jusqu'à l'arrivée de mes treize ans.
Chapitre 3 : Les autres, mon pouvoir, moi.
C'est lors de mes premiers entraînements en équipe que j'ai commencé à changer. Enfin que j'ai commencé à m'ouvrir aux autres plutôt. Parce qu'au début cette ouverture a surtout consisté à donner des ordres aux gens et prendre stratégie, tactique et commandement à mon compte. Puis à aller en première ligne avec la volonté de tout faire seul. Après quelques claques (métaphoriques ou réelles en vérité) j'ai commencé à changer. Pas par bonne volonté au début, mais plus pour remonter mes notes. Les pouvoirs de type soin et soutien en général en courant pas les rues, j'ai commencé à utiliser les miens. Avec un certain succès il faut bien l'avouer. Bien qu'à l'époque ce rôle me sortait par les oreilles j'ai commencé à le développer. Tout en continuant à m’entraîner principalement à celui de destruction. Et en recommençant à rêver de jouer un grand rôle dans ce monde qui a besoin de changement.
Au fur et à mesure de ces années j'ai fini par prendre gout à ce rôle. Et puis de toute façon il me permet de rester en retrait et d'avoir une meilleure vision sur ce qui se passe. Je suis toujours pas quelqu'un d'agréable mais j'ai au moins appris à parler aux gens. Nécessaire pour tout ce que je veux faire vous me direz mais j'ai mis du temps à le comprendre. Si je supporte de moins en moins le manque d'action de l'école, j'ai encore pas mal de choses à y apprendre il semblerait.
○ Prénom et Nom : Kerdrim Barbepoisseuse
○ Age : 127 ans
○ Alignement : Neutre
○ Race : Nain
○ Classe : Artisan
○ Métier : Brasseur itinérant
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! J'aime pas les elfes. Je sais bien que ça t'étonnes, arrête de faire semblant. En plus de ne pas avoir de barbes (ce qui est une raison suffisante pour se méfier) ils méprisent la bière et l'art d'en faire. Ce qui est une raison suffisante pour leur mettre ma hache dans la gueule. J'aime pas beaucoup plus les peaux-vertes qui traînent dans les tunnels par chez moi. Ils ont déjà essayé d'attaquer ma porte plusieurs fois. Heureusement que j'ai filé à mes employés des bonnes armes naines qui les ont vite fait décamper. Sinon tout ce qu'est humains dragons-fées et dragons ça va. Enfin quand ils viennent pas nous voler notre or, siroter nos bières en douce ou incendier nos villages. Ouais en fait ya qu'un nain qui soit vraiment digne de confiance.
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ? Oh non je me ferais pas avoir ptit gars. Essayer d'arnaquer un maitre nain est une grave erreur. Parce que 9 fois sur 10 je l'en rends compte avant que l'accord ne soit conclu. Et tu te prends mon pied au cul. Et si par malheur tu y arrives je te rattrape et tu te prends ma hache au cul. Mais par contre ça marche dans les deux sens. Je me foutrais mon pied voire ma hache là où ça fait mal plutôt que de t'arnaquer. J'ai des principes moi gamin, je suis pas un elfe.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Trois solutions. Un ce sont juste des amateurs de bière et je leur en vends à un prix honnête. Deux ce sont des amateurs de bière qui veulent mes recettes et dans ce cas là c'est hache dans le ventre. Trois c'est des connards et là ben... j'ai une binouze qui va bien avec le carpaccio de troll vous saviez? Cinq pièces d'or, une vraie affaire.
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Dans des tavernes devant lesquelles je passe. Je suis pas souvent à la brasserie, elle tourne très bien avec mes gars. Donc forcément quand t'es sur les routes ben ya rien de mieux qu'un lit d'auberge après avoir levé le coude et déclenché une bonne bagarre. On dort toujours mieux avec un coup dans le nez d'abord.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Quand je suis à la brasserie c'est lever aux aurores, boulot toute la journée et soirée à picoler. Quand je suis sur les routes c'est lever quand j'ai fini de dormir et de décuver. Ce qui est assez rarement tôt. Puis je reprends mes errances d'auberge en auberge, en cherchant des trucs intéressants dans des recettes. La plupart du temps je fais que ça de ma journée mais des fois je tombe sur une perle rare et dans ce cas là on est partis pour une longue et intense négociation pour avoir la recette et en voir la fabrication. Puis si j'ai réussi je repars à la taverne avec le sentiment du devoir accompli. Et si j'ai raté je repars à la taverne pour me filer du courage et réessayer le lendemain.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Je le remettrais à sa place je crois. Pas que j'ai envie de revenir à l'âge de la nature ou quoi que ce soit mais juste que c'est mauvais pour le commerce la guerre. Un gobelin ou deux de temps en temps je dis pas hein, ça maintient en forme. Mais des hordes tous les jours c'est lassant.
J'suis né sous les montagnes comme la plupart des ptits nains. Père mineur, mère mineuse, grands parents mineurs, grand frère mineur, autre grand frère... enfin bon vous avez compris quoi. Il était pâtissier. C'était des bons parents. Ils m'ont appris la valeur du travail bien fait, l'importance de la parole donnée, la méfiance envers les elfes et surtout que l'importance des conseils d'un nain se résume à la longueur de sa barbe. Et je peux vous certifier que j'ai pas fait comme les gamins d'aujourd'hui, qui croient qu'ils savent tout. Je me suis tu et j'ai bossé. Enfin jusqu'à ce que j'ai l'âge de boire ma première bière. Je sais plus quand c'était mais ça a été une sacrée révélation. Mais c'qui a surpris mes parents c'est que je me suis pas contenté de la boire. J'ai essayé de comprendre pourquoi elle était aussi bonne. J'en ai redemandé. Puis j'ai fini par aller me renseigner, faire les brasseries pour chopper des secrets et des trucs comme ça. Tout ce que j'en ai récolté c'était une réponse simple : "Je filerais pas mes secrets de fabrications à un gamin que je connais pas". Du coup j'ai demandé à me faire former. Ça a beaucoup surpris au début, ah ça oui. Mais bon j'ai fini par être accepté.
Pendant 40 ans j'ai trimé en l'ouvrant pas et en apprenant. C'est comme ça que tout le monde devrait faire d'ailleurs. Mon maître me disait souvent que si le maître brasseur a pas au moins 30 hivers de passés derrière les fûts sa bière ne vaut même pas le prix du houblon. Puis j'ai été autorisé à tester mes propres recettes et ça a plu. Dans le même temps mon père a hérité de la maison de son grand père, et la sienne m'est revenue, vu que j'étais le seul a pas être logé quelque part. Et j'ai eu sa bénédiction pour la transformer en ma propre brasserie. Du coup j'me suis installé avec 2-3 apprentis, et la promesse de pas voler les recettes secrètes de mon ancien patron. J'ai bien du mettre trente ans avant que mon truc soit pérenne mais aujourd'hui je peux te certifier que j'en suis pas peu fier. L'entreprise tourne toute seule et mes ouvriers sont bien assez qualifiés pour se débrouiller. J'te l'ai dit je prends que les meilleurs. Si vous passez dans mes montagnes, hésitez pas à aller faire un tour au Repos du Mineur, et dites que c'est Barbepoisseuse qui vous envoie. Zaurez ptêtre une réduction de 10% sur une pinte de la cuvée du moment. Pas plus hein, faudrait voir à pas me ruiner.
Enfin en vrai quand j'ai commencé à me rendre compte de ça ça m'a foutu un sacré coup au moral. Ah ça oui j'ai pas beaucoup apprécié. Je stagnais et j'avais l'impression d'avoir fait le tour de la bière et de mon boulot. Ce qui m'a permis de découvrir que je supportais mal l'inaction. Du coup à un moment je suis juste parti pour découvrir autre chose. Et rassied toi s'il te plait là c'est le moment important. Le monde est vaste et ya des nains partout. Et ya que de tous ces nains que tu pourras tirer des connaissances qui feront de toi un expert. Bon et des fois tu tomberas sur des membres d'autres races qui peuvent t'aider mais c'est rare ça. Du coup maintenant je passe les trois quarts de mon temps dehors à chercher des nouvelles saveurs. Vous saviez que c'était bon la bière à la châtaigne? Ben moi non plus, jusqu'à ce que je découvre cet ingrédient. Et du coup quand j'ai quelque chose de bien je repasse à la brasserie pour tester avec les gars. Et des fois ça marche suffisamment bien pour qu'on lance une nouvelle gamme. C'est rare mais ça arrive. Et ces soirs là c'est moi qui paye ma tournée. Et quand on rate aussi d'ailleurs, parce qu'il faut bien oublier d'une manière ou d'une autre.
Allez maintenant file boire une bière tu l'as bien mérité. Et retiens ce que je t'ai dit, comme ce que te diront tous les nains avec une barbe plus longue que la tienne.
○ Prénom et Nom : Sasha Niktonova
○ Age : 21 ans
○ Race : Humain
○ Forme animale : Tu commences déjà à m'insulter?
○ Métier : Guide du Saint Ordre. Evidemment.
- Tu pries tous les soirs ? Oui. Comme tout le monde devrait le faire, je ne comprends pas cette question. Je prie même plusieurs fois par jour, comme il sied à une de Ses serviteurs.
- T’aimes les animaux ? 8D Non. Ils sont suffisamment fourbes pour que leur instinct corrompent l'esprit faible de certains. Je pourrais jamais faire confiance à des créatures comme celles-ci. Elles doivent rester au rang d'outils de l'humanité.
- Ton pire souvenir, c’est… ? Mon père un soir. Il n'a pas été correct ni avec ma mère ni avec moi. Et aussi un autre moment, une amie qui m'a déçue en partant trop vite et lâchement.
- A quoi ressemble ton chez toi ? A une cellule tout ce qu'il y a de plus sobre et austère. Et c'est à ça que devrait ressembler toutes les maisons; L'opulence est un poison pour l'esprit et une tentation pour l'âme. J'y ai juste le nécessaire, de quoi manger, dormir, me laver et stocker mes rares affaires. Et un bureau pour écrire aussi. J'aime la calligraphie, et le dessin aussi, durant mes très rares moments de creux.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je me lève aux aurores, pour prier. Ça réveille l'âme et ça la purifie. Puis quelques exercices et échauffements pour faire de même avec mon corps, indispensable compagnon de mes journées. Ensuite direction la paroisse ou un orphelinat par exemple, afin d'aider ceux qui sont dans le besoin. Il est de mon devoir de le faire, ainsi que de vérifier si aucun démon ne s'y cache. Je peux le faire toute la journée, exceptés bien sur les nombreux moments où je dois enquêter sur des cibles. Le Saint-Siège me laisse toute latitude pour m'en occuper, qu'ils soient bénis pour leur confiance. Je prie également plusieurs fois par jour, bien sur. C'est le soir que je deviens ce pour quoi j'ai été formée. Toujours le soir. Les gens sont moins attentifs et c'est plus facile de s'introduire là où il faut.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Je mettrais toutes les ressources non nécessaires à la survie de notre pays dans deux priorités : la religion et l'extermination des démons. Toutes les ressources des nobles pourraient être occupées à faire grandir Sa gloire éternelle au lieu de leur prospérité éphémère et sans importance. Et surtout je formerais plus de guides, afin de protéger la population contre ces monstres sans âme.
Le vrai visage :
Sasha était née dans un environnement tout sauf sain. Père alcoolique, ouvrier et violent, mère droguée et qui enchaînait les petits boulots et se faisait virer. Elle eut deux grands frères, une grande sœur et un petit frère. Les enfants devinrent rapidement extrêmement solidaires entre eux, les grands protégeant les petits contre la furie paternelle ou les ordres incohérents maternels.Seule la petite Sasha arrivait à rester proche de sa mère et même à la calmer, sans doute car elle lui rappelait sa propre enfance. Elle souriait tout le temps, toujours joyeuse et aidante malgré la difficulté. Difficulté qui s'incarna dans l'explosion familiale le surlendemain de ses 4 ans. Le patriarche revint un jour du bar, commença à s'engueuler avec son deuxième fils de 14 ans et manqua de le tuer en le faisant passer par la fenêtre. Dans la nuit qui suivit, alors qu'il était soigné à l'hôpital, son aîné emmena tous les enfants hors de la maison, en direction de l'autre bout de Moscou. Objectif, couper tous les ponts avec la famille. A leur grand désespoir leur petite sœur ne les suivit pas. En effet Sasha resta farouchement accrochée à sa mère, refusant de la quitter. La fratrie se sépara donc pour la première fois, et le moins que l'on puisse dire ce fut que Sasha n'avait pas pris la bonne décision. Loin d'apaiser son père, cette décision le fit plonger dans une longue descente aux enfers d'un an. Il dormait de plus en plus dehors, et quand il venait c'était pire. Le pire se produisit finalement un soir pluvieux d'octobre. L'enflure se ramena un soir ivre comme peu de fois., et commença à se disputer avec sa femme, pour une fois à jeun. La dispute s'enflamma comme les autres, jusqu'à ce que, au firmament de sa colère, l'homme laissa échapper sa rage, qui se matérialisa sous la forme d'un immense ours. Son père était un zootrope. Élevée dans le respect des valeurs chrétiennes et la crainte des mutants, la petite se réfugia au grenier, tandis que l'ours dévorait celle qui était sa femme. Terrorisée la petite se réfugia dans un coffre, d'où elle ne sortit pas durant une journée. Ce furent finalement des prêtres, des envoyés de l'église pour purifier la maison des traces hérétiques, la trouvèrent. En temps que victime d'un démon, elle fut rapidement accueillie dans le camp de Viatskoïh, où sa rage envers les zootropes se révéla être une qualité que l'église comptait entretenir pour en faire une guide.
Le premier masque : la folie
Mais la petite avait changé. En profondeur et sur son attitude extérieure. Elle était remplie d'une colère froide, qui devint très rapidement une détermination sans faille. Alors que la plupart des enfants pleuraient, tentaient de s'amuser ou n'arrivaient pas à se concentrer, elle s'abreuvait des paroles que les prêtres lui enseignaient, les considérant comme des cadeaux du ciel. Mais du côté relationnel, la petite était crainte. Elle passait son temps à réciter des prières dans son lit, à s’entraîner et à faire ses devoirs qu'à parler. Et cette crainte s'accentua lorsque les premiers commencèrent à disparaître. En effet elle était aux premières loges lorsqu'il fallait punir les hérétiques, sure de sa foi et de la raison. Mais bien vite chez les moines et les sœurs commencèrent à apparaître des craintes de la petite, car elle commençait à prendre goût au sang. Elle se montrait tellement zélée dans l'élimination des faibles qu'elle commençait à les torturer longuement, trop au gout de certains même. La petite allait devoir apprendre la tempérance, ou être éliminée.
Le deuxième masque : la froideur
A treize ans, l'enfant dérangée avait fait place à une adolescente froide et sans émotions apparentes. Elle s'était tempérée et avait des relations cordiales avec la plupart de ses camarades. Notamment avec l'une d'entre elle, Lena. Les deux filles s'étaient trouvées des points communs et avaient sympathisé. La petite brune qui était devenue son amie était beaucoup plus tempérée, faisant preuve d'un esprit critique redoutable et d'un sens du calme sans pareil. Le masque de froideur se fissurait même un peu, laissant apparaître l'ancienne fille rieuse. Parfois, pas trop souvent non plus. Elles travaillèrent en duo pendant six ans. Apprenant à se faire confiance, et devenant réellement deux complices, qui s'imaginaient traquer les démons à Moscou, rendre la ville plus sure et la débarrasser de toute la vermine, voire même aider les gens. Ces instants d'optimismes restaient cachés, les sœurs et leurs camarades n'ayant droit qu'à une jeune fille puis une jeune femme froide et forte. Jusqu'au dernier test. Ces binômes étaient en effet prévus par le camp, qui souhaitait tester la foi une dernière fois. Dans un caveau du camp, les deux sœurs d'adoption se firent face. L'une refusa de se battra, l'autre aussi. Puis, devant leur impuissance à changer la situation elles se résolurent et se résignèrent. Et finalement ce fut Lena qui gisait sur le sol, agonisant. Et pardonnant à son amie dans son dernier souvenir. Ce simple pardon brisa à nouveau son masque, révélant son sadisme latent qu'elle avait eu tant de mal à refouler. Sadisme qui s'exorcisa sur l'agonisante, puis la morte.
Le troisième masque : la difficile reproduction du visage
A la suite de cette dernière épreuve, Sasha fut envoyée en mission à Moscou. Elle n'appréciait plus la compagnie des êtres humains mais se força à la supporter, ne se rattachant qu'à sa mission et aux rêves qu'elle avait de rendre le monde un peu meilleur. Malgré tout cette volonté était inadaptée à sa mission, et elle le savait. Elle se força donc à réapprendre à vivre en façade, et à faire semblant de sourire, à redevenir en apparence la petite fille la petite fille innocente qu'elle était autrefois, afin de se fondre mieux dans la masse et ne pas attirer les soupçons, sur l'idée de cette même dame. Rapidement elle fut livrée à elle même. Gentille jeune fille aidant son prochain à la paroisse, cachant un cœur froid dès qu'elle partait en chasse et libérant parfois la colère sur l'un d'eux qui lui rappelaient trop son père, ou sur une qui semblaient trop proches de Lena. Et sous ces couches de masques et de faux semblants qui s'accumulent ressort parfois l'esprit de la gentille fille qu'elle était, perdu entre toutes ses créations pour se protéger. Rares instants de lucidité trop fugaces d'une jeune femme qui tient pour le moment malgré tous les vents contraires.
Dernière édition par Khaladan le Mer 04 Déc 2019, 19:48, édité 1 fois