CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Flashback (6 mois au passé)
- Tour de jeu : Djé / Clé
- Délai maximum d'attente de réponse : 8 jours
- Sauts de tours : 2e tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu
- Autre : Vilho est INTERDIT d'accès  

Saukko était assise en tailleur sur un rocher au milieu d'une place. Elle écoutait. Son frère n'était pas là aussi reposait-elle sur ses seules oreilles pour survivre. Immobile tel un rocher, sa lance en travers des jambes, elle respirait à peine, ne faisant aucun bruit pouvant attirer un mort. Elle réfléchissait à la suite de leur avenir dans cette ville. Ils avaient bougé un moment, mais rester un peu plus longtemps dans cet endroit lui plaisait. Ils pourraient faire le plein de matériel, de vivres, se mettre à l'aise quelques mois, voir un an ou deux. Passer l'hiver au minimum. Perdue dans ces réflexion où son âme s'égare, elle ne prêta pas attention aux nuages qui s'amoncelaient au dessus d'elle, ne pouvant les voir.

Un pas. Trop régulier, trop discret pour être un mort. Humain. Elle tourna imperceptiblement la tête pour mieux entendre et situer le son. Raffermissant sa prise sur sa lance, elle tentait d'identifier des petits son qui pourraient trahir la nature et l'état d'esprit de son invitée. Souffle, bruits de métal, profondeur du pas. Elle allait devoir se fier à son oreille en l'absence des yeux de son frère.

Saukko eut un petit sourire face à la langue bien pendue de son interlocutrice. Elle murmura dans la direction de la voix. Idéalement, s'abstenir de faire les deux serait nettement plus prudent. Quelques morts "endormis" par le silence avaient commencé à bouger sous l'effet de la voix de la nouvelle venue. Son inhabituel, déduction logique de leurs cerveau pourris, nourriture.

Saukko haussa un sourcil, notamment concernant la réplique du Bouddha. Le silence et l'immobilité absolue étaient la meilleure de ses armes face aux non-morts. D'un geste fluide, elle se laissa glisser à bas de son perchoir et se dirigea vers un des abris que son frère et elle avaient bricolés dans la ville. Leurs carillons étaient différents de ceux des points de repère. Sans dire un mot elle fit un vague mouvement de la main pour faire signe de la suivre.

Ses pas silencieux à peines troublés par le tapotement très léger du manche de sa lance les guidèrent jusqu'à une porte ornée d'un petit carillon en bouts de ferraille sur laquelle était inscrite "abri sur, ne pas laisser ouvert". En espérant que la porte était toujours fermée, Saukko posa la main, à la recherche de la poignée et soupira de soulagement en sentant le métal solide. Personne n'avait désacralisé l'endroit. Entrons...

Saukko leva les cicatrices au ciel. Si j'avais voulu vous tuer, je n'aurais pas fais l'effort de vous amener dans une de mes résidences secondaires avant... Je m'en voudrais de devoir tacher le sol... La porte s'ouvrit sans un grincement et elle fit entrer sa compagne de route avant de refermer derrière elles. L'endroit semble-t-il en ordre? Ici nous pouvons parler sans crainte d'attirer les morts. Tant que la porte reste fermée bien sur.