Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Express flashback de 18 mois environ
- Tour de jeu : /
- Délai maximum d'attente de réponse : 18h
- Sauts de tours : 1
- Autre : ZzzZzzZzz…

À bien des heures de vol de dragon-fée de la ville portuaire se trouve une crique fort intéressante. Elle est peu visité par les humanoïdes, abrite une flore et une faune riche, la marée y est très intéressante… Et le plus intéressant de tout ça, des rumeurs de la taverne du port d'Isotier affirme qu'une algue rare s'y trouve. L'algue Miténiarium est réputée pour ses propriétés magiques soignantes. Quelques légendes affirment que des aventuriers ont utilisé cette algue pour apaiser les nausées et surtout soigner le mal de l'oursin pourpre, une maladie mortelle au bout de six mois et dont aucun autre remède n'a été trouvé. Un remède de choix pour le plus petit marabout des environs !

Dragon-fée de son état, Fotafilis ne mesure guère plus qu'un colibri. Ses écailles sont blanches et brillantes comme le ventre d'un poisson et ses plumes aussi dorées que le soleil qui réchauffe les grains de sable en ce beau début d'après-midi.

Des bulles d'air percent la surface de l'eau. Fotafilis en conclut qu'un animal marin assez gros s'y trouve, peut-être un serpent de mer ou une pieuvre mais certainement plus petit que ce qui se trouve en haut-mer. Le dragon-fée hésite à plonger…

Fotafilis observe prudent la nouvelle bestiole aussi haute qu'un humanoïde. Le dragon-fée a beau bien connaître le bestiaire du monde, il n'a jamais entendu parlé de ce genre de varan violet à pois. L'animal s'avance vers la magicienne, émettant une sorte de chant incompréhensible pour le dragon. L'animal s'approche et est maintenant à trois pas d'Elaine. "Dame Résald, savez-vous vous défendre au mois ?" s'inquiète le dragon-fée marabout.

« Cela devrait aller... j'espère... » dis-je en reculant doucement de quelques pas, mains toujours tendu vers la bête. « Et vous ?? » cette dernière s'avança d'un pas lourd et souffla un grognement qui résonna dans toute la salle.

"Pour cela, il faudrait qu'il me considère comme une menace…" L'animal à tête de murène pose son museau sur la main de Elaine, continuant ses vocalises. Fotafilis remarque de vieilles cicatrices sur ses flancs et un anneau de fer enserrant sa patte arrière. "Ma Dame, cette créature était prisonnière !"

Je calmai la chaleur de mes marques et posai doucement ma main sur son museau, par chance je ne l'avais pas effrayé et je pus vérifier les dires que dragon-fée, en effet de nombreuses cicatrices paraient son corps, des lacérations. Les fers étaient quant à eux très rouillés, mais aussi très épais. « Vous pouvez faire quelque chose pour les plaies messire Fotafilis ? Je vais essayer de retirer les fers. »

"Oui, une seconde que je rassemble des feuilles de Parmour et des baies de Suroise, ça fera un bon pansement pour ce genre de plaie." Le marabout fouille à nouveau dans son sac sortant une quantité étrangement importante comparé à la "taille" du dit-sac. Pendant ce temps, la bête emplie le temple de son chant.

« Chuuuut » fit-je calmement à l'intention de la créature en me dirigeant vers sa patte enchaînée. « Préféreriez vous que je le laisse enchaîné le temps que vous appliquiez vos soins ? » se sentant probablement de nouveau en sécurité la bête s'allongea de tout son poids sur le sol, et fit légèrement trembler ce dernier

"Non, inutile. Les plaies sont déjà en grande partie fermées, ce serait pitié que de la délivrer au plus tôt." La bête émit un rugissement d'orc avant de se laisser complètement aller sur le côté sous la main douce et chaude de la magicienne. Celle-ci n'a peut-être pas trouvé l'emplacement du temple principal du culte qu'elle cherche mais elle semble avoir trouvé une âme à aider.

À vrai dire à ce moment là j'avais totalement oublié la réelle raison de ma venue dans le temple, je ne pouvais pas être certaine de trouver ce que j'y cherchais alors que j'étais certaine de pouvoir aider cette bête. « Très bien, dans ce cas... » ma main droite se changea en une torche de feu rougeoyante et je l'approchai des fers de la créature en priant pour que celle ci n'ai pas peur des flammes qui me servait à faire fondre la chaîne de ses liens.

La créature prit peur et commence à se débattre. Heureusement Fil se téléporte près du museau de la bête pour souffle sur elle un tranquillisant. L'animal tombe dans les pommes, laissant Elaine, libre d'intervenir.

J'eus un sursaut de peur à la réaction de la bête, j'avais beau m'y attendre, enfin plutôt la craindre, la vivre n'en fut pas moins une expérience effrayante. Fort heureusement elle se calma et je fis tranquillement fondre la chaîne, le faire sur l'anneau de fer serait trop dangereux et aurait risqué de brûler et blesser la bête plus que je raison. « Merci messire. J'ai bien cru qu'elle allait se retourner contre moi. »

"Ce n'est rien, j'ai l'habitude des patients difficiles. Vos pouvoirs sont étonnants," dit-il en guettant sa prochaine réaction. Elle ne semblait pas aimer qu'on y fasse référence. Elle devrait pourtant en être fière. "D'où venez-vous si je puis poser la question." Tout en parlant, il s'occupe de soulager les cicatrices du varan. L'animal a très certainement souffert d'emprisonnement pendant des années avant d'enfin faire céder ces infâmantes chaînes.

Si bourgeois est un statut privilégié, alors Fotafilis qui est prince l'est aussi. En un certain sens, Dame Résald et l'ex-prince Fotafilis semblent avoir un autre point commun que de manier la magie. L'animal restera tranquille encore quinze bonnes minutes et les deux explorateurs examinent la cage. Enfin non, Fil examine le reste de la salle à la lueur des sphères volantes. "Un être était ici avant de partir… J'ai trouvé son journal !"

« Un journal ?! » Fis-je dans un déluge d'émotion entre la surprise la curiosité et l'excitation. « À qui appartient-il ? » J'en oubliais presque la bête colossale à côté de nous.

L'ex-prince regarde la magicienne s'animer étrangement. Sans doute, espère-t-elle que le tortionnaire de cette bête sache quelque chose sur le temple qu'elle recherche. "Le dernier ajout au journal remonte à au moins six ans. Voyons…" Le dragon-fée tourne les pages grâce à sa magie pour montrer la première page. À vous de lire, dit-il en rattrapant une sphère lumineuse.

Je ne m'attendais pas à ce que je journal m'aide pour ma quête du Temple perdu mais ce genre d'objet renfermant une histoire inconnue me donnait toujours autant de frisson je pris le journal précieusement et le mis dans une poche « J'y jetterai un oeil plus tard. Pensez-vous que ce soit une bonne idée de lâcher cette créature dans la mer ? » cette dernière commençait tout juste à se relever.

"Je n'en ai pas la moindre idée… Et cette créature ne devrait pas être livrée à elle-même, nous ignorons son mode de vie, son alimentation, ses besoins ni même si elle vit vraiment en solitaire ou en groupe. Le journal en parle peut-être. … J'aimerais bien me concentrer sur la quête des algues que j'ai négligé jusqu'alors. Hum… Il y a bien plus de mousse sur les parois d'ici…" D'ailleurs, comment la bête s'est-elle débrouillée pour se nourrir pendant six ans ?

« Entendu, dans ce cas je vais feuilleter le journal pendant votre recherche, surtout n'hésitez pas à faire appel à moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Alors adossée contre une paroi je commençai ma lecture, en sautant les passages qui me paraissaient inintéressants.

Fotafilis épluche donc la salle de fond en comble d'un œil minutieux. Le temps passe et cet endroit se révèle bien plus désert que l'entrée inondée où le requin bleu nageait. Fil en vient à gratter la terre. En poussant une dalle grise, il parvint à former un trou de souris et s'y glisse. La boule lumineuse avec lui, il regarde ce qui s'y trouve. Là, juste devant lui ! Noir, parsemé de rouge, presque immobile sous sa flaque d'eau : l'algue Miténiarium !

« Messire Fotafilis ?! » l'apostrophai-je « D'après ce qui est écrit dans le journal la bête, alors nommée Loghyr, était l'animal domestique d'un homme, probablement mage. Les dernières pages parlent d'un sort de jeûne lancé sur elle pour ne pas qu'elle meurt de fin, mais rien ne mentionne son mode de vie naturel. »

Fotafilis entend la voix de Dame Résald l'appeler. Il se saisit d'une boîte dans son sac et cueille l'algue avec un peu d'eau. Parfait. Quand il ressort, la magicienne lui explique le résumé du journal. "Rien sur son mode de vie !" Mais faut-il être inconscient pour omettre ce genre de chose ? "En cas Dame Résald, accepteriez-vous d'accompagner cette créature aux autorités compétentes d'Isotier pour qu'ils en prennent soin dans un milieu contrôle ?"

« C'était ce que j'avais en tête oui, le journal mentionne qu'elle sait nager, si elle nous suit, la ramener à Isotier sera chose aisée. » Je fermai le journal et m'attelai à aller vers la bête. « Au fait vous avez trouvé ce que vous étiez venu chercher finalement ? Cette fameuse algue. » demandai-je en passant ma main sur les écailles selon la manière qui était décrite dans le journal comme étant agréable pour Loghyr.

"Oui, je vais pouvoir étudier ses propriétés et peut-être faire parvenir un rapport à l'académie de la capitale." Il sera rémunéré et aura des algues sur lui pour traiter le mal de l'oursin pourpre. De son côté, l'humaine, douée de compassion, traite avec douceur l'animal et est prête à la ramener à Isotier où un destin incertain l'attend mais moins incertain que si la créature avait été abandonnée à son sort. "Et vous, avez-vous une idée de ce que vous allez faire pour retrouver ce temple ?"

Loghyr hésita mais finit par me suivre, lorsque je posai un pied en avant il fit de même. « J'espère que l'académie sera fière de vos résultat alors. » lui souris-je, la main caressant toujours l'écaille. « Je ne sais pas, ce temple était ma seule piste. Il va encore me falloir des mois de recherche pour en trouver une autre. »

Fotafilis aide Dame Résald et Loghyr à sortir du temple inondé. La magicienne n'a plus besoin de sa coque en verre restée au rez-de-chaussée mais elle va mouiller le journal si précieux pour elle et pour Loghyr qui n'a plus que ça comme souvenir de son maître. L'ex-prince offre de transporter le journal dans son sac sans fond, fermé hermétiquement à l'eau quand il le souhaite.