Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable) : 1 max
- Type de RP : Narmol
- Tour de jeu : Sip - Sili
- Délai maximum d'attente de réponse : 5 jours
- Sauts de tours : 1
- Autre : c'est Dalton donc je me permet de frenglisher un peu par-ci par-là si ça t'embête pas trop

6 PM. Happy Hour dans le Skid Road ; un bar assez populaire chez les mutants du côté de lower Manhattan, juste en face de Jersey City. Un bar assez vieux aussi, qui tient son nom de la Prohibition. Alors qu'il cachait surtout les américains avec une soif particulièrement alcoolisé durant les années 1920, aujourd'hui le bar était principalement un refuge pour mutants. Mais toujours alcoolisé.

Sauf les réguliers, le bar accueillait aussi régulièrement de nouveaux visages. C'est peut-être la pancarte "Mutants Welcome" qui attirait la curiosité des passants ou possiblement les belles petites têtes colorées des deux serveuses de service.

Dalton s'y était pointé une heure plutôt pour un p'tit verre rapide après une invitation sur Twitter, mais vu la petite foule qu'il y avait grâce aux réductions, monsieur papotage n'avait pas vu le temps passer. (Puis, pourquoi quitter un endroit quand on s'amuse ?).

—et le voilà à l'âge de 4 ans. Sa queue était plus grande que 3/4 de son p'tit corps, donc on devait faire des trous dans ses langes pour pas qu'il les perde. C'était juste trop mignon.

Comme bien trop souvent, le démon bleu (bon, mauve, je sais) avait convaincu une pauvre victime de regarder les photos de son p'tit-frère se trouvant encore et toujours sur son téléphone. C'était plus fort que lui de base, mais les cinq verres d'alcool qui étaient passé juste avant n'avaient pas aidé non plus.

Ah, attends ! Faut que j'te montre aussi celle où il a regardé Jaws. Il s'est presque pissé dessus de peur, ha ha ha.

Merde, il l'avait mis de mauvais poil ! C'était pas difficile de lire les émotions de Rosario. Il avait un mal fou à les cacher. Roooh, pourquoi vous avez pas mangé le reste de mes tomates, vous ? demanda-t-il en regardant les têtes innocentes des chiens qui l'entouraient encore. Ca le rappela les quelques fois où Foxxi s'était amusé à manger la bouffe trouvé par terre. (Comment ça tout le rappelle de son petit-frère ?)

Ah qu'est-ce tu veux toi ?  Dalton savait ce qu'elle voulait et fit rapidement comme demandé. Attaque de caresses ! S'il n'avait pas d'animaux lui-même, c'était parce qu'il savait très bien qu'il n'était pas assez responsable (et parce qu'il aimait son temps libre). Ca n'empêchait pas qu'il puisse absolument adorer et chouchouter ceux des autres. Allez, attrape la baballe ! Et il la lança vers l'autre bout du restaurant sans réfléchir.

Qu'eeeeeeest-ce que c'est ce truc. On dirait de la bouillie noire. Ca n'avait pas l'air très appétissant. Pourquoi avait-il dit qu'il aimait les surprises, encore ? Ah la la... que du regret ! S'il avait su que les italiens mangeaient ce genre de trucs chelou, il aurait commandé une pizza. C'est quoi ? Parce qu'il allait goûter, bien sûr, mais pas avant de savoir si c'était coméstible.

Il voyait bien que le plat n'était pas au goût de son invité. Cazzo ! Il n'aurait pas dû le prendre au mot quand il lui avait dit de le surprendre... "Du risotto à la seiche." lui rappela-t-il en hésitant à poser l'assiette devant lui. Il pouvait aussi garder le plat pour inviter Natalia le lendemain midi. Rosario finit par soupirer, prenant pitié de Dalton. "Tu veux une pizza, l'Americano ?"

Eeeeeeeuh... Ses yeux disent "oui" mais sa bouche dit : Je peux quand même goûter avant ? On sait jamais. Il y a des combinaisons vachement bizarres (des cornichons frits, par exemple) qui s'avèraient être absolument délicieuses.

Le langage corporel, ça, Rosario connaissait. Il était même plus doué avec ce langage-là que celui de la parole. "Tu n'en veux pas." cracha-t-il presque. Pas vraiment énervé, juste un peu sec. Ça l'agaçait les faux-semblants... mais si Dalton voulait goûter, il allait goûter. Sans gaspiller. Le Sicilien alla chercher une assiette vide où il servit une petite part qu'il tendit à l'autre mutant. "Mangia tutto !"

Il avait tellement envie de l'appeler uno bambino. Mais il était un adulte aussi vieux que lui, à vue de museau. S'il continuait sur cette voie, cependant, il bambino allait sortir. Tant pis pour Natalia. S'il aimait, il allait lui donner l'assiette entière. De toute façon, sa thérapeute-amie préférait les pâtes au riz. "Tu en veux encore ?" demanda-t-il tout de même en haussant un sourcil, sa propre assiette à moitié finie. "Et c'est un risotto. A la seiche. Uno negro risotto. Recette della mia nonna."

Tu peux me le répéter 5 000 fois mais ça va pas devenir plus clair, dude. Il sait pas ce que veut dire risotto, ni seiche. Education de trois balles, merci. Dalton n'avait pas de culture. Par contre, ouais, j'veux bien. Sa petite portion avait déjà disparu (et pas par téléportation !).

"Le risotto est une réduction d'un bouillon avec du riz cuit dans plusieurs ingrédients. Ici de la seiche, un mollusque, avec son encre et del parmigiano. Du fromage." expliqua doctement Rosario qui avait décidé d'être patient. Il était de meilleure humeur vu que Dalton daignait manger son plat et semblait réellement l'apprécier. Le Sicilien n'était pas un homme si compliqué que cela...

Il avait besoin d'utiliser Google pour quelques termes. La tête qu'il tirait quand il voyait à quoi ressemblait la seiche valait une photo. Y'a de ça dedans ? demanda-t-il en pointant son assiette. Il n'aurait jamais même songé à commander quelque chose de semblable si on lui avait pas fait la surprise. Je sais pas ce que je pensais que ça allait goûter, mais c'est pas ça.

Uno bambino, vraiment. Rosario en pouffa même, en se cachant derrière sa serviette dans ce qui semblait être un éternuent ou une toux ou un jappement. "Si, il y a de ça dedans." Il s'en amusait décidément. Ce Dalton commençait la diversification alimentaire à plus de vingt ans ?

Meeeeeerde ! s'exclama-t-il quand son assiette (la deuxième) était vidé aussi. J'ai pas pris de photo ! Le crime du siècle. Surtout s'il avait apprécié le plat. Il voulait montrer à Foxxi qu'il avait mangé un truc chelou noir pour bien le dégoûter. Ses yeux dérivèrent vers l'assiette de Rosario. Avec un peu d'espoir.......

Rosario avait failli recracher sa bouchée ou s'étrangler avec tant l'exclamation de Dalton l'avait surpris. Cazzo ! Il en avait sursauté au point que ses oreilles avaient jailli d'entre ses boucles brunes. Pour un peu, il avait cru que son invité réagissait comme un enfant qui s'aperçoit avec horreur qu'il a mangé les brocolis honnis. Mais non, il avait juste oublié de prendre sa photo. "Il m'en reste." lui indiqua-t-il en trifouillant son assiette pour la rendre un peu plus photogénique.

Hallelujah. Il lui prit l'assiette, ravi de voir qu'il avait pensé à organiser la nourriture de façon plus "photographiable". Me manque un spot ou une deuxième lumière, maaaais ça devrait être ok. Il tourne l'écran vers Rosario pour lui montrer. J'peux faire de la pub ou tu préfères pas ?

"Fais donc." l'invita Rosario avec un mouvement de la main. Ce n'était pas comme s'il refusait des nouveaux clients, même si le restaurant était une lubie pour se libérer del suo padre. Mais il commençait à être débordé entre la cuisine et le service. Il n'en dit cependant rien, préférant finir son repas avant qu'il ne soit définitivement froid.

Posté ! A peine posté et Dalton profitait déjà de 10 likes et 4 retweet, qui ne faisaient que multiplier. Tu vas avoir du taf. (Et de la thune.) Les deux ont tendance à se suivre. Ah, y a quelqu'un qui demande si t'es mutant. Ca te gêne de partager l'info ?

Il commençait à regretter l'autorisation donnée en voyant à quelle vitesse les choses se déroulaient. Il allait être totalement débordé ! "Si..." Sa propre réponse l'étonna et il l'analysa un moment pour lui-même avant de s'expliquer : "Je suis fier d'être mutant mais je ne veux pas qu'on vienne au restaurant parce que je suis mutant."

C'est plutôt l'inverse. J'ai des potes qui ne viendraient pas si t'es pas mutant. Si tu vois c'que j'veux dire. Il parla en même temps que ses pouces glissèrent sur l'écran. C'est habituel de faire plusieurs choses à la fois et le public avait exigé des réponses.

Rosario renifla d'un amusement cynique. "Ah bon. Tu as dei amici qui sont contre les mutants ?" Il cracha le mot comme s'il avait le goût de la poubelle. Cazzo ! Il détestait ces rompicoglioni de racistes !

Dalton rigola. Si t'es PAS mutant, j'ai dis. Genre il serait potes avec des racistes. C'est l'inverse. Ils dépensent que dans les établissement pour mutants (ou au moins mutant-friendly si on parle de chaînes). On veut pas que l'argent disparaissent dans les poches des fucking politiciens, t'sais bien.

Pourquoi il boudait ? Dalton ne comprenait pas. Il avait envie d'en parler, lui demander pourquoi il ne voulait pas créer un safe space pour ses confrères ou au moins comprendre ce qui l'embêtait dans ce qu'il avait dit, maaaaaaaaaaais... son langage corporel ne toléra plus le sujet (for now). Puis il avait dit dessert donc autant finir sur une bonne note.