Presente toi banane flambee
Prénom : Allez, une devinette, ça veut dire "Jeune pousse verte" dans une autre langue (et on Google pas, trop facile !)
Age : 9 136 jours
Activités : La Proctrastination (avec un grand P, s'vous plaît)
Centres d'intérêts : - Les parenthèses (utilisées à tord et à travers).
- Assez classiquement la lecture, surtout la fantasy et un peu de SF.
- Moins classiquement, le show/sport américain Ninja Warrior
Voilà pour les intérêts du moment :)
Où j'ai trouvé le forum : Top site
Un petit mot pour Nano. ? : Cookieees !! Et wow, ce concept est génial !
Activité à Prévoir : Au moins 1 jour par semaine héhé. Plus sérieusement, ça dépendra de mon boulot (procrastineuse, ça peut être très prenant comme activité sisi) mais comme les RPs sont forcément courts, je devrais être là plutôt souvent. :)
Viktor Antonievitch Malyshko
○ Prénom et Nom : Viktor Antonievitch Malyshko, ses amis le surnomment Vik, sa famille Vitia.
○ Age : 16 ans
○ Race : Zootrope latent
○ Forme animale : Épervier
○ Métier : Gabier sur le dirigeable Anouchka. Enfin, bientôt. Bon d'accord, pour l'instant je suis garçon de cabine.
○ Crédit avatar : luulala
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Eh ben, on attaque directement au cœur, c'est ça ? J'vous l'revaudrai, vous savez ? Qu'est-c'que ça peut vous faire, d'toute façon, que j'sois pas grand, hein ? C'est pas comme si c'était permanent non plus ! Attendez quelques années et vous verrez, c'est moi qui vous regarderais de haut là !
- T’as des signes particuliers ? Mais c'est pas fini ces questions intimes, vous voulez pas que j'me mette à poil pour que vous inspectiez en détail mon anatomie, aussi ? Enfin non, pas la peine de vous fatiguer, hein, j'ai rien de spécial à cacher.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : J'ai pas masse d'vêtements à moi vous savez ? Juste mon pantalon à bretelles, ma ch'mise et ma veste fourrée. Pour aller à la messe le dimanche, je change quand même de ch'mise. Ma mère la lave chaque semaine. Le vert est un peu passé mais elle trouve que ça fait chic. Moi j'ai pas vraiment droit au chapitre, hein, elle peut être tyrannique ma mère quand ça touche aux habits. Enfin ça c'est quand je suis à terre. A bord de l'Anouchka, c'est pas la même histoire. Là j'suis tout bien habillé pour le service : un pantalon noir tout amidonné, une veste chic noire aussi, avec un col rigide et des boutons dorés. Et puis un chapeau conique. J'ai de l'allure dedans, c'est sûr. Le seul hic, c'est qu'on a pas le droit de le porter à terre. C'est bien dommage si vous voulez mon avis, j'suis sûre qu'avec ça l'Anita, la fille du marchand de légumes, elle m'aurait pas résisté.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Y'a bien les lunettes d'aviateur du vieux Senoja, elles quittent pas mon cou quand j'suis à terre. Mais sur l'Anouchka, elles restent dans mon vestiaire.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Bien sûr, m'sieur. Et même le matin au réveil m'sieur. J'vous ai dit que j'avais une chemise spéciale rien que pour la messe ? Dieu, j'le prends au sérieux, hein !
Et l'Eglise vous dites ? Bien sûr que je respecte les prêtres m'sieur ! Simplement... j'ai rien de spécial à faire avec eux v'voyez. C'est pas que je les évite sciemment, non non, mais avec le dirigeable, tout ça... j'pas trop l'temps d'passer à l'église. Mais entre nous, j'pense pas qu'ça lui pose un problème, à Dieu. Il a sans doute mieux à faire que regarder par dessus notre épaule à tout bout d'champ.
- T’aimes les animaux ? J'ai eu un chat, un temps. Fureur, il s'appelait, c'était la terreur du quartier ! On était dans tous les bons coups tous les deux. Mais je m'en occupais en cachette et un jour, ma mère l'a découvert. Elle m'a passé un sacré savon, elle aime pas du tout les chats errants, elle dit qu'ils portent des maladies ou même que ça pourrait être des démons qui se dissimulent. Elle m'a jamais dit ce qu'elle avait fait de Fureur, mais j'imagine qu'il faut pas être devin pour s'en douter, hein ?
- Ton pire souvenir, c’est… ? Vous m'épargnez rien, hein ? Le jour de la mort de ma sœur. J'aime pas en parler. En bref, elle était corrompu par un démon, la Milice l'a emporté. Fin de l'histoire.
- A quoi ressemble ton chez toi ? Avec ma mère, on habite un petit appartement au deuxième étage d'un immeuble de la rue Rasstannaya. Enfin, je devrais dire qu'on y habite à trois avec mon père, mais entre son travail et le mien, on est pas souvent à la maison au même moment. Pour en revenir à l'appartement, il est pas bien grand mais propre et coquet. En même temps ma mère, elle permettrait pas le contraire. Ma chambre est juste sous les toits. Le froid peut être terrible en hiver, mais par la fenêtre, on accède directement à la "ville haute" comme on dit, et ça c'est du pain béni pour moi. Si vous saviez combien d'journées j'ai passé dans le dédales des soupentes et des cheminées quand j'étais gamin ! Même maintenant, je boude pas mon plaisir d'aller faire un tour sur les plus hauts clochers du quartier quand j'ai un peu d'temps devant moi.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Sur l'Anouchka, nous les garçons de cabine on se lève tôt, pas question de traîner le matin ! Après avoir fait notre toilette, une p'tite prière et pris un rapide casse-croute, y faut s'assurer que tous les passagers ont tout le nécessaire pour leur confort, les amener à la salle à manger pour le petit déjeuner, leur servir leur repas, se tenir à leur disposition pendant qu'ils mangent puis après, quand ils lisent, discutent, les autres repas, tout ça... jusqu'au soir. On fait aussi des petites taches et on porte le courrier pour l'équipage. C'est pas de tout repos mais ce poste, c'est une aubaine pour moi. Je vole toute l'année et je zyeute toutes les connaissances que je peux sur l'art de faire voler un dirigeable. Les gabiers m'laissent même manger avec eux après mon service.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Hahaha vous êtes drôle vous ! Mais je suis pas fou moi, j'veux pas être tsar ! Déjà, c'est trop de responsabilités. Et puis un tsar, ça peut pas devenir gabier.
Histoire (courte)
L’Viktor vous dites ? Ouais, c’est un bon gars. Un gamin du quartier. Son père est mécanicien de bord dans une compagnie de chemins de fer, alors l’est pas souvent là, vous voyez ? Et sa mère, l’Aliochka, elle est blanchisseuse. C’est un sacré boulot, ça, blanchisseuse. Et ça lui laisse pas beaucoup d’temps pour s’occuper d’son gosse non plus. Donc l’Viktor, ça fait longtemps qu’on l’voit trainer ses guêtres dans l’coin. Déjà tout gosse, c’était un sacré numéro, il furetait partout et puis casse-cou avec ça. Il grimpait comme un singe, et bon courage pour retrouver sa trace. Sûr qu’y a des coins et des passages dans l’quartier qu’il est l’seul à connaitre. J’crois que j’ai jamais vu d’gamin avec un pied si sûr. Vous l’auriez vu escalader la tour de l’église Sankte-Anya, il connait pas le vertige ce garçon !
Enfin ! J’aime pas m’appesantir dessus mais l’gamin, il aurait pu bien mal tourner à une époque. Vous s’aviez qu’il avait eu une sœur ? Natalia, qu’elle s’appelait la gamine. Une jolie p’tite, paix à son âme. Il devait avoir dans les dix ans quand cette saleté de Milice l’a embarqué. J'sais bien qu'y sont là pour une bonne cause mais quand même... une histoire bien triste, j’vous l’dit. Il a mis du temps à s’en r’mettre le p’tit. Il s’est mis à trainer avec des gens pas bien nets, il disparaissait des jours entiers, il ratait les classes. Avant, c’est un gamin impertinent et bavard mais la mort de sa sœur, ça l’a éteint. Une fois, j’l’ai pris à voler à la tire du côté du marché Sankt-Lukas. J’peux vous dire que je lui ai fait passer l’envie de recommencer pour un moment, ha ! Et croyez-moi qu’sa mère, elle lui passait rien non plus ! Haha, c’est quand même une sacrée femme l’Aliochka ! Fine comme un roseau, mais elle a du coffre et une sacrée présence. Avec elle, ça marche au pas et l’Viktor, y veillait à pas faire trop d'grabuge quand elle était dans les parages. Mais j’vous l’ai dit, elle était blanchisseuse, et ça lui laissait pas mal de temps libre, au gamin.
J’veux pas me vanter, mais c’est en partie grâce à moi qu’le Viktor, il est revenu sur le bon ch’min. J’suis un genre de touche à tout de la mécanique, vous voyez ? J’répare des machines, d’toutes les tailles et puis d’es objets, des p’tits automates, tout c’qui sert aux gens dans la vie de tous les jours, vous voyez ? J’invente quelques p’tits mécanismes à l’occasion… C’est pas une grosse entreprise mais j’vis bien, j’me plains pas. Bref, un jour qu’il a été assez grand pour pas risquer de tout casser – il devait avoir dans les 12 ans, par là – j’ai emmené Viktor dans mon atelier. Au début ça l’emballait pas, et puis p’tit à p’tit… Maintenant, faut que j’le surveille sans arrêt, une vraie plaie ! Laissez-le 5min avec n’importe quoi de valeur et vous pouvez être sûr qu’il l’aura démonté en entier quand vous revenez ! Bon sang de cuivre, il a pas ses mains dans ses poches, ça c’est sûr !
Enfin bref, je disais… ah oui ! Le vrai déclic, c’est quand je l‘ai amené au terminal de dirigeables de la place Viktoria. Pour sûr que c’est impressionnant quand on les voit d’aussi prêt. Des monstres de toile et de fer pareils, en train de voler, ça vous coupe le souffle ! Chez la plupart des gens, la p’tite étincelle dans l’œil, cet émerveillement, il dure quelques minutes au plus long. Mais chez Viktor, c’est resté. C’a été toute une affaire pour le rendre à sa mère ! Et à partir de ce jour-là, il jurait plus que par les dirigeables. « J’serais gabier plus tard », qu’il disait. Tudieu ! On en pense ce qu’on veut mais j’trouve ça presque dommage. Il avait de l’avenir dans la mécanique ce garçon, c’est moi qui vous l’dit !
Enfin une passion comme ça, on s’met pas en travers. Quand il a eu l’âge, j’ai fait jouer mes contacts – vous verriez le nombre de mécanos qu’il faut pour faire voler un d’ces gros ballons ! – et j’lui ai dégoté une place de garçon de cabine dans un respectable p’tit dirigeable qui fait la liaison régulière avec Irkoutsk et le lac Baïkal. L’Anouchka !
D'ailleurs ces voyages, ça commence à nous l’changer, not’Viktor. Oh, il se prive pas d’reprendre l’accent du quartier et un air un peu benêt pour vous tromper son monde lorsqu’il revient ici. L’espièglerie a toujours été un de ses défauts. Mais pour sûr, il s’est assagi. Il a gagné en maintien, en prestance comme disent les bourgeois. Il parle mieux aussi, quand il se donne la peine. Il écoute plus qu’avant. C’est que sans y toucher, il en côtoie du monde, sur l’Anouchka. Ces voyages, ça va en faire un homme.
1880 | Naissance de Natalia
1888 | Découverte de la zootropie de Natalia, elle est emmenée par la Milice
1894 | Embauche de Viktor sur l’Anouchka
Pachouliboukoualoubouzoulek
○ Nom : Pachouliboukoualoubouzoulek
(Pachou pour les intimes)
○ Age : 92 ans
○ Alignement : Mauvais
○ Race : Dragon
○ Classe : Sorcier, spécialiste en métamorphoses
○ Métier : Profiteur patenté, Terreur des Faibles à l’occasion, futur Maître du Monde et, en attendant, Chercheur spécialisé dans les Troubles de l’Apparence
○ Crédit avatar : Thomas Chamberlain
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? *Pachou se retourne, baisse la tête vers vous deux mètres plus bas, vous scrute d’un œil mauvais* Quel est ce spécimen ? *La voix résonne directement dans votre tête, et dans celle de toutes les personnes alentours* Beeeej ? *Vous pouvez grimacer, le volume sonore est un peu exagéré et ça résonne dans votre cerveau. Une petite créature très étrange, un mélange entre une sorte d’araignée et un vif d’or, contourne la chouette et apparaît devant vous en pépiant* Débarrasse-moi de ce bouffi, illico presto !
- T’as des signes particuliers ? *Le nommé Bej volette autour de vous et tente de détourner votre attention de son patron mais vous l’ignorez, déterminé à venir à bout de votre interview. Le problème, c’est que la chouette effraie géante qui vous fait face vous ignore aussi. Elle paraît bien plus intéressée par sa toilette et projette autour d’elle pléthores de plumes d’un gris cendré. Elle déploie une de ses ailes pour en inspecter le dessous, vous reculez. L’aile doit bien faire cinq à six mètres. C’est curieux quand même, vous croyiez que vous alliez interviewer un dragon.*
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Que fait bouffi encore là, Bej ? *Pachou – le dragon-chouette pour ceux qui ne suivent pas – est effectivement décidé à ne pas vous répondre, mais il est suffisamment conscient de votre présence pour remarquer que vous parlez encore. Il braque à nouveau ses petits yeux dorés sur vous, l’air menaçant.* Question stupide, bouffi, tu cherches les ennuis.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? *Vous êtes courageux, et vous aimez votre job. Mais vous avez aussi un peu de bon sens. Votre dernière question a du mal à sortir et l’énorme dragon-chouette ne l’entend pas. Bon, il ne vous a pas vraiment écouté non plus, pas le temps, il cherche sa potion « Lustre soyeux pour hibou coquet » dans son sac sans fond. La bestiole qui vous tourne autour depuis tout à l’heure insiste, il est temps d’un repli stratégique. Il vous pousse bon gré mal gré vers un coin de l’immense grotte.*
Interview avec un troll à trois orteils
*La bestiole, Bej, vous fait assoir sur un tabouret et pose ses petites pattes sur la table face à vous. Il y a une feuille, une coupe remplie d’encre. Le familier semble attendre quelque chose de vous.*
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! *Bej trempe avec précaution ses pattes avant dans la coupe et saute sur la feuille. C’est brouillon mais vous parvenez à déchiffrer* Le Boss, il aime personne. Ni les dragons, ni les autres. Avec les dragons, iI n’a jamais eu beaucoup de contacts. Le Pic est encore protégé par la réputation de Diza, et le Boss a également installé tout un tas de pièges magiques et d’artefacts en tout genre dans et autour du Pic. Il ne craint pas les attaques, et en ce moment on est trop occupés pour en attaquer d’autres. Pour les autres races, je crois que le Boss est vaguement conscient que vous existez, mais en toute franchise il n’en a pas grand-chose à faire. Ça nous est arrivé de croiser un ou deux spécimens de votre espèce ou d’une autre lorsqu’on était en vadrouille à la recherche d’ingrédients pour ses recherches, mais la plupart n’ont pas éveillé chez lui beaucoup d'intérêt.
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Le Boss n’est pas difficile à convaincre, il a l’esprit d’une girouette. Si votre proposition n’est pas incompatible avec son grand objectif, il l’acceptera sans hésitation. Les subtilités de la négociation, l’art des faux-semblants, il ne connaît pas. Il est franc et direct jusqu’à la naïveté. Il est donc particulièrement facile à entuber. Mais ça reste entre nous.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Il a beau être grand, si sa taille ne suffit pas à effrayer ses adversaires, ne comptez pas sur le Boss pour se battre ! Il prendra plutôt la poudre d’escampette et reviendra à la fin des combats. Ou pas.
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) *Alors que vous posez la question, un ronflement sonore s’élève derrière vous. Pachou le dragon-chouette s’est endormi sur place, la tête sous une aile. Vous pouvez passer à la question suivante.*
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? *Vous attendez que le familier reprenne ses petits sauts sur le papier mais Bej hésite. Visiblement, la question l’a pris au dépourvu.* Le Boss passe en général le plus clair de son temps plongé dans des livres, ou plongé dans des montagnes de pièces d'or et de joyaux en tout genre à la recherche de livres. Parfois, il tombe sur une nouvelle recette métamorphique à tester, et nous partons en expédition pour trouver les ingrédients. Mais vu les conséquences de sa dernière tentative, le programme de ces prochaines semaines risque d'être un peu chamboulé.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? *Vous vous prenez la tête à deux mains alors qu’une onde mentale, puissante, vous atteint par surprise.* Je dominerais le moooonde !!! *Pacha s’est réveillé, et il a l’air de méchante humeur. Vous feriez mieux de partir.*
Histoire (courte)
Pachou a été élevé par sa mère, Dizamachouraboukasek, sur sa montagne appelée le Pic. Diza était une dragonne redoutable et redoutée. Véritable dragon de combat, son règne sur le Pic était sans égal depuis des siècles. Attaquer et voler d’autres dragons a longtemps été son activité principale, elle a donc amassé un joli petit pactole. Lorsque Shinokigee a ouvert la brèche, Diza y a vu une jolie opportunité et s’est lancé dans la bataille pour Heavensaw (mais pas du côté d’Heavensaw, hein) avec enthousiasme et convoitise. Beaucoup de convoitise. Malheureusement pour elle, elle a fini par y trouver la mort, en 245 ap-B, laissant Pachou hériter du Pic et de tous ses trésors.
Pachou n’est pas le premier de ses enfants : il a probablement une dizaine de frères et sœurs d’âges divers dispersés partout dans le monde. Par contre il est le benjamin et Diza est morte avant qu’il soit complètement adulte et qu’elle le jette dehors. L’éducation que Diza a donnée à Pachou tournait autour de ses valeurs guerrières, qu’elle a enfoncé dans le crâne de sa progéniture à coups de préceptes ineffables basés sur la loi du plus fort. Ces préceptes ont modelé la vision du monde de Pachou, qui n’a – au grand jamais – imaginé les remettre en question (sauf le cinquième). Ils guident encore sa vie aujourd’hui, même si parmi les enfants de Diza il est probablement le moins doué dans le rôle du seigneur du mal féroce et impitoyable. Dans son esprit, Diza est une sorte de grand gourou, et même morte il est bien trop trouillard pour la défier.
Tout part d’un malheureux accident : suite à la manipulation d’un puissant artefact magique dans le trésor de sa mère (cette manie de fureter partout aussi), le jeune dragon arrête de grandir alors qu’il ne fait encore qu’un quart de sa taille adulte. Ambitionnant d’annuler les effets de l’artefact et de retrouver des dimensions plus respectables pour un dragon de son pedigree, il commence à farfouiller dans les différentes salles du Pic en quête de livres traitant de magie. Quelques années après, il rencontre Bej au fin fond des grottes du Pic, dans l’une des plus anciennes salles aux trésors de Diza. Etant donné son physique de dragon (pas idéal pour manipuler de petits objets) et sa faible maîtrise de la télékinésie, la présence de Bej ouvre à Pachou de nouvelles perspectives dans ses études. Il décide de faire de la drôle de bestiole son familier - tous les mages ont un familier qu'ils peuvent tyranniser à loisir, c'est connu - et se spécialise dans le domaine des recettes métamorphiques (il aime bien cuisiner).
En cherchant une solution à son problème de croissance, Pachou se métamorphose un jour en chouette géante (au moins pour la taille, on s’améliore). Problème : il n’existe pas de contre-recette. Contrarié au début, il intensifie ses recherches pour retrouver sa forme originelle, sans succès. Lors de sa dernière expérience en date, il a fait sauter une partie du Pic et condamné l’accès à certaines salles, ce qui l’a refroidi assez notablement sur le volet expérimental de ses recherches.
245 ap.B. | Mort de Diza pendant la guerre de la Brèche. Pachou hérite du Pic et de tous ses trésors.
256 ap.B. | Pachou rencontre Bej au fin fond des grottes du Pic
274 ap.B. | En cherchant une solution à son problème de croissance, Pachou se métamorphose en chouette géante
287 ap.B. | Pachou fait sauter une partie du Pic lors d’une de ses expériences
- Fiche d'Alexie (non-jouée):
Alexie Sanna Thoresen
Zombieland○ Prénom et Nom : Alexie Sanna Thoresen
○ Age : 21 ans
○ Nationalité : Norvégienne et Britannique
○ Métier avant l'apocalypse : Etudiante en ingénierie hydraulique à Oslo
○ Lieu de vie : Son kayak
○ Occupation : Survivre. Rechercher son ami Alexander.
○ Crédit avatar : Viktoria Ridzel (Viria)Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Dans la moyenne. Pas très épaisse non plus, mais musclée par une activité physique quotidienne.
- T’as des signes particuliers ? Des cheveux bruns arrivant dans le dos, souvent tressés, des yeux bruns, un visage anguleux et fermé. Non, rien d’extraordinaire.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Des vêtements pratiques et résistants. Un pantalon de randonnée, un t-shirt respirant, une polaire, une parka à capuche. Un lien de cuir pour retenir les cheveux.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Un arc. Mais plus de flèches depuis un moment.Interview avec un zombie intello
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Les deux depuis l’enfance. Le français depuis l’université.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Non. Le suicide est préférable.
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Le toit de la grange s’il est assez haut pour qu’il n’y ait qu’un seul accès. Sinon le ravin.
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Le plus près, si l’un des trois est suffisamment près. Sinon aucun. Mais pas plus d’un, trop risqué.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Le matin à une succession de coups de pagaie pour avancer au maximum, l’après-midi à la recherche d’un coin sûr pour la nuit. Plus la vérification des hameçons plusieurs fois dans la journée.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Non et non. Les zombies ne sont pas immortels, et trop stupides pour submerger toute l’humanité. Mais le monde ne tourne que dans un sens.Histoire (courte)
[01/05/70]
Bonjour, galère !
Aujourd’hui était censé être une super journée. Aujourd’hui, j’étais censée prendre l’avion avec Alex, aujourd’hui on était censé arriver ensemble à Oslo, en nous chambrant comme d’habitude, poser nos affaires chez moi, aller faire un tour dans le centre-ville, nous poser dans un parc et profiter d’être ensemble, ENFIN, et pour longtemps. Enfin c’est comme ça que je voyais les choses.
Et puis j’ai raté le bus qui devait m’emmener à l’aéroport. C’est fou comme quelques minutes peuvent prendre des proportions de fou ! L’effet papillon. A cause du bus, j’ai raté l’avion. Alex est parti sans moi. Et moi, je passe la nuit à l’aéroport pour pouvoir prendre le premier avion demain et le retrouver là-bas. En plus, il n’a même pas les clés de chez moi, donc lui aussi va galérer.
Journée de merde.
[02/05/70]
Aujourd’hui était censé rattraper hier. Et ben c’est mal barré ! Je sais pas ce qui se passe. Tout avait bien démarré, on était dans l’avion, il a commencé à rouler pour atteindre la piste… et là, demi-tour. Ah la rage ! J’avais vraiment envie de taper sur quelque chose, ou mieux, sur quelqu’un ! Mais l’équipage s’en foutait de mes regards noirs. Là on est de retour dans la zone d’embarquement. C’est le foutoir, tous les vols ont été supprimés apparemment et il y a des gens partout. Des gamins partout, ce qui est particulièrement génial. Et surtout, pas d’infos sur quand on pourra repartir.
Journée de merde, le retour…
[02/05/70]
Ok, c’est dingue. Vraiment. Je veux même pas l’écrire. Mais des zombies, sérieusement ? Si je l’avais pas vu à la télé, je l’aurais même pas cru ! Mais c’est pas une blague, et c’est la grosse merde. Pour l’instant, impossible de quitter l’aéroport, impossible de retrouver ma mère ou Vicky ou Matt. Merde ! Et bien sûr, on est pas prêt de voir un avion redécoller. Mais Alex va s’en sortir. Et la Norvège, c’est forcément plus sûr qu’ici. Faut vraiment que je sorte de cet aéroport.
[05/05/70]
J’ai dû abandonner la maison. La plupart des voisins ont été zombifiés. J’ai dû en tuer quelques-uns. C’était ça ou les laisser me bouffer. Maintenant j’ai presque plus de flèches, et ma maison, c’est le kayak. Heureusement que j’avais fait des préparatifs ! J’ai mis tout le matos que j’ai pu dans les deux bidons, et pris des vivres, mon couteau et mon arc. Je sais pas combien de temps de temps je peux tenir avec ça, mais je verrais au jour le jour.
J’ai quand même laissé un mot pour maman sur le frigo, au cas où. C’est absurde, je sais. Mais je pouvais pas partir juste comme ça. Je sais qu’elle me cherche, comme moi je la cherche. Demain, je vais essayer de rejoindre la mer et de longer la côte vers le sud. Je sais pas ce que j’espère, mais je suis pas prête à abandonner Maman et Matt comme ça.
[09/05/70]
Ca fait une semaine, et toujours pas de trace de Maman ou de Matt. Je commence à vraiment flipper. J’ai croisé un paquet de groupes de survivants pendant mes explorations mais personne que je connais. Je préfère rester seule tant que j’ai pas retrouvé Maman et Matt. Je fais pas assez confiance aux autres, même si je sais que certain sont sans doute des gens bien. Mon plus gros souci maintenant, c’est le sommeil. Je dors dans le kayak une fois qu’il est bien arrimé, c’est plus sûr. Et j’ai l’habitude de la houle, c’est pas le problème. Non, le problème c’est Vicky. Dès que je ferme les yeux, j’entends ses cris. C’est comme revivre sa mort tous les soirs. Ça me rend dingue. Je pourrais pas supporter ça une autre semaine. Je suis sans doute en train de devenir dingue.
[12/05/70]
J’ai trouvé une solution pour faire durer mes vivres : je pêche. J’ai tiré des lignes à l’arrière du kayak, et ça marche bien. Le problème, c’est la cuisson. J’ose pas faire de feu, ça attire les zombies. Donc pour l’instant je mange cru et mon estomac aime pas trop. Mais je préfère ça que mourir de faim. L’autre bonne nouvelle c’est que je dors mieux. Je crois que mon cerveau sature de toutes les horreurs que j’ai vu en 10 jours. Je vois encore Vick dans mes rêves, mais comme quand elle était en vie, avec son sourire et ses expressions à la con. Elle me manque.
[18/06/70]
Hier, j’ai traversé la Manche. Je dois être quelque part entre la France et la Belgique maintenant ? Le projet, c’est de remonter vers le nord, le long des côtes néerlandaises, puis le Danemark et la Suède, jusqu’à la Norvège ! J’ai l’impression de faire la plus grosse connerie de ma vie, mais j’en peux plus de tourner en rond. Vu l’état des côtes, et de l’intérieur les rares fois où j’y suis allée, je pense pas que je retrouverais Maman ou Matt. J’ai déjà essayé tous les endroits où ils auraient dû aller. S’il existe un Dieu quelque part, qu’il me pardonne ou qu’il aille se faire foutre, mais je choisis la Norvège, et la chance qu’il me reste de retrouver Alex. Et s’il existe vraiment, qu’il sauve ma mère et Matt.
[05/09/70]
Ca fait longtemps depuis la dernière fois. J’écris plus beaucoup parce que j’essaie d’économiser l’encre de mon crayon. Et j’ai pris que deux carnets, alors j’essaie de les faire durer. Je préfère limiter les fois où je dois m’enfoncer dans les terres pour trouver des gens avec qui faire du troc. On tombe beaucoup plus sur des zombies que sur des gens, ces derniers temps. Je dois être quelque part au nord des Pays-Bas, voire en Allemagne, si je me repère bien. J’avance pas vite, parce que je passe une partie de ma journée à chercher un coin sûr pour dormir. Au final, il y a que le matin que j’avance vraiment. Il va falloir que je m’occupe bientôt d’un gros problème : je suis pas suffisamment équipée pour naviguer en hiver. Je crois que je vais devoir passer un peu de temps à terre.
[29/10/70]
Ce soir, je vais dormir au chaud pour la première fois depuis que j’ai quitté la maison. Ça fait 5 mois et 24 jours. Ça devrait être le pied mais bizarrement le kayak me manque. Tout est trop immobile ici. J’espère que le kayak va pas me lâcher et qu’il va tenir l’hiver. Je l’ai enroulé dans une bâche et enterré, donc normalement il est à l’abri des zombies et d’à peu près tout le reste, mais je peux pas m’empêcher de flipper. Sans lui, je suis morte. Ou coincée ici, ce qui est presque pareil. Déjà que 3 mois ça va être long… Sérieusement, je vais jamais réussir à dormir.
[14/03/71]
Enfin libre ! Bon sang, presque 5 mois coincée à terre, enfermée dans ce putain de camp ! J’aurais fini par tuer quelqu’un, sérieusement. Ils l’ont compris d’ailleurs, ces salauds de militaires. Pour ça qu’ils me laissaient pas sortir chasser. Enfin, jusqu’à aujourd’hui. Mais maintenant, j’enchaîne les miracles : d’abord le droit de sortie, ensuite le kayak en parfait état et puis la cerise sur le gâteau, les flèches que j’ai pu emporter avec moi. Va falloir que je m’entraine, ça fait longtemps que j’ai plus tiré. Mais quel pied d’être à nouveau dehors, sur l’eau, LIBRE ! Demain, je reprends la route d’Oslo.
[03/07/71]
Oslo est en vue. Ça fait trois jours que je suis entrée dans le fjord, et je suis inquiète. Je sais pas à quoi je m’attendais en fait, vu ce que j’ai croisé jusqu’à présent mais je sais pas… Tout parait abandonné. Les seuls signes de mouvements viennent des groupes de zombies qui se baladent sur la côte. Aucune trace d’humains. Je croyais qu’ici, avec nos villes plus petites, les obstacles naturels, tout ça… il y aurait moins de zombies. Mais je rêvais… Ils ont l’air de bien supporter le froid.
[07/07/71]
Plusieurs jours que je fouille Oslo à la recherche d’Alex et toujours rien. J’ai fini par tomber sur des survivants, soit isolés soit en groupes, tous armés. On s’est tous regardés en chiens de fusils, comme d’habitude. Je leur ai quand même demandé pour Alex, mais rien. J’ai pas réussi à aller jusqu’à mon appart, trop de zombies dans le coin. Faudra que je réessaie.
[08/07/71]
J’ai failli mourir aujourd’hui. OK c’était pas la première fois, mais ça rend pas les choses plus agréables. Je suis tombée sur des zombies dans un coin de la ville que je connais mal. Oui je cherche la merde, mais je voulais pas abandonner Alex comme j’ai abandonné Maman et Matt. Je suis peut-être folle, mais j’y crois encore. Bref, pas de chance, j’ai tourné dans une impasse alors que j’avais des zombies aux basques. J’ai galéré pour leur échapper, et j’ai dû sacrifier mes dernières flèches. Je suis à nouveau désarmée. Fait chier. Je vais repartir en mer un moment, réfléchir à une nouvelle stratégie.
[30/09/71]
Je me suis installée dans une maison abandonnée sur la côte pour passer l’hiver. Les températures sont déjà glaciales. Et il y a un garage à bateau, c’est parfait pour le kayak. Je sais pas si les zombies sont déjà passés par ici, mais si c’est le cas ils ont pas laissé de trace. Je pourrais presque avoir l’impression d’être en vacances si j’étais capable d’oublier cette année. Oslo est à quelques heures de marche. Demain, je recommence à chercher Alex. J’ai repéré plusieurs coins où des humains ont l’air de s’être installé, peut-être qu’ils ont des infos.
[06/03/72]
Je quitte Oslo. Toujours aucune trace d’Alex, je sais plus trop comment m’y prendre ni ou chercher. On m’a dit qu’il y avait d’autres camps de réfugiés en longeant la côte, j’ai décidé d’aller voir. S’il n’y est pas… je vais pas y penser maintenant. Si j’anticipe trop, je commence à vraiment flipper. Le kayak est prêt, le seul point noir c’est que j’ai pas réussi à me ravitailler en flèches. Pour compenser, j’ai troqué un deuxième couteau de chasse mais soyons franc, ça compense pas. Avec de la chance, il y aura moins de zombies à l’ouest, mais j’y crois pas.
[12/04/72]
Aujourd’hui c’est mon anniversaire alors j’ai ouvert ma dernière barre énergétique : Bon Anniversaire Alie ! Plus important, je crois qu’il y a un camp humain pas loin. Demain, je vais vérifier. Comme d’hab, le sac est déjà prêt. Je prends mon arc aussi, au cas où ils auraient des flèches. En ce moment, j’ai même plus assez d’énergie pour espérer mais qui sait, peut-être que celui-là sera le bon ?
Dernière édition par Pazou le Dim 25 Sep 2022, 20:53, édité 30 fois