Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : Dans l'ordre d'arrivée
- Délai maximum d'attente de réponse : //
- Sauts de tours : //
- Autre : Il s'agit du RP "Quand le chat se pointe à la danse" avec la légère, très légère différence que Klyde accepte la proposition de Dima et pour cause : il n'y a aucune Sveta ici pour l'empêcher de faire des conneries. Merci aussi de faire attention au rating ! Enjoy.

"Malgré le coté normal de la chose, beaucoup d'humains sont terrifiés ou choqués lorsqu'il s'agit de tuer un démon. Franchement, je t'aime bien, et je me dis que... Après quelques tests... Tu pourrais faire un aide de camps d'excellente qualité. Aussi je repose ma question. Qu'est ce que tu fais dans la vie?"
"Je veux servir les Ordres. Mais je n'ai pas encore trouvé d'église où aller. Quel camp ?"
"Techniquement parlant, travailler pour la milice, c'est travailler pour le Vatican dans la purification de notre population... Quand au camp... Ce n'est pas tant un camp au sens propre. Un aide de camps est un assistant permanent. Tu m'aide à faire mes papier, tu me transmet mes messages, tu participes avec moi à la chasse au démon..."


La chasse aux démons au nom de l'Église, Klyde connaissait. Quel mal y aurait-il à aider les Miliciens dans cette tâche ? Après tout, même si au premier abord il ne les imaginait pas si croyants, ils avaient la même mission divine au bout du bout. "C'est d'accord."

Dima sourit. Cette hostilité, et cette forme de compétition allait pousser le jeune Maksim à se dépasser pour se faire remarquer. Voilà qui serait parfait. Il avait remarqué une certaine indolence dans son comportement jusqu'à présent. Ne voyant rien à redire sur son discours, il le laissa garder les rênes. Cela lui laissait plus de latitude pour observer et préparer son prochain coup. Peut-être les faire se battre. Maksim était bon, mais le jeune était visiblement aguerrit. Ce serait drôle.

"Mais... j'ai déjà un chez moi. Je ne peux pas tout laisser comme ça." Même s'il n'y avait pas grand chose chez lui qui vaille vraiment le coup, hormis sa Bible et son propre fusil. Et les cailloux à déposer pour chaque démon tué. Comment allait-t-il poursuivre sa propre mission ? "Je pourrais toujours sortir ?" continua-t-il en suivant Maksim, visiblement tracassé (une des rares émotions qu'il affichait depuis sa venue à la caserne).

Maksim roule des yeux (ce qui derrière des lunettes noires n'est pas visible). "Bien sûr, tu n'es pas enfermé. Tu as un quartier spécial, juste à côté de celui du Commandant Poulikov." Il l'emmène à la laverie et lui donne un uniforme de taille moyenne. Une fois assuré que ça lui va, il reprend sa marche. "Tiens, voici ton nouveau palais." Il ouvrit la porte et présente un quartier simple, semblable à celui de Maksim avec placard et bureau mais sans colocataire. Le luxe.

Affichant le visage le plus neutre possible devant "leur" capitaine, Maksim regarde sans scrupules l'autre passer de mauvaise surprise en déconfiture. Ne tenant pas spécialement à tout expliquer h24, il laisse son commandant se charger si généreusement de cette besogne, après tout c'est lui qui a recruté cette énergumène. Oh si, finalement, lui aussi a envie de dire quelque chose. "C'était comme ça que se passait ta journée auparavant, c'est ça ?"

Dima eut un petit sourire narquois. En effet, il arrivera que la nuit compte comme du temps de service. Mais heureusement pour toi, pas assez souvent pour que cela perturbe mon sommeil. En revanche, si l'entrainement est de mise de façon presque quotidienne, la messe est quelque chose qui est laissé à l'entière discrétion du soldat chez mes hommes. Certains préfèrent prier isolément des autres. La seule obligatoire est le dimanche.

"Si tu veux aller à la messe, ça ne regarde que toi. Aller à la messe tous les matins, mon Dieu ! C'est à se demander comment ne pas être saoulé de tout ça et en redemander encore. Peut-être ce drôle d'aide de camp se contentera bien vite des dominicales comme Maksim ; il a l'air d'être assez passif et dénué d'initiative. Si à l'heure actuelle, cette perspective le choque, ce sera peut-être oublié d'ici trois mois. Mais méfiance, les "armes" peuvent se montrer obstinées.

Dima fronça très légèrement les sourcils. Ici les leçons quotidiennes ne se font pas à travers la messe, mais à travers l'entrainement. Et l'action sur le terrain. Il n'y a pas de meilleurs leçon que le combat réel. Il jeta un œil à sa montre. Ce qui pourrait être intéressant à mettre en œuvre je pense. Qu'en dis-tu Maksim? Une mission sur le terrain ferait-elle du bien à notre nouvelle recrue?

Sur le terrain ? Directement ? Il n'était pas contre mais hors de question qu'il laisse ses propres armes derrière lui. Il se contentera de l'uniforme (qui avait tout de même assez d'emplacements à ce qu'il avait constaté) et du pistolet qu'on lui fournira... si on lui en laisse un. Peut-être des couteaux à la rigueur. Et comme le capitaine ne s'adressait pas directement à lui, il se contenta de rester debout en silence à les regarder l'un et l'autre.

Maksim s'autorise à sourire, un sourire léger d'approbation. "C'est une riche idée, mon Commandant." Bien meilleur que de recruter un gars à la solde du Vatican rencontré le jour-même, aussi benêt qu'un tapis, mais Maksim n'est pas suicidaire au point de le dire à voix haute. Il faudra mettre en lumière l'inaptitude de la nouvelle aide de camp sans se mettre en danger. Le gamin vise trop bien, il faut que ça joue contre eux et déçoive le capitaine.

Dima hocha la tête. Nous sommes d'accord. Équipe le garçon et regroupe une escouade. On va faire une descente en ville. Fait nous apprêter un camion et une voiture aussi. Le bleu, prépare toi, j'ai bien l'intention de voir ce que tu vaut en première ligne.

Le capitaine exige un camion, une voiture, de regrouper l'escouade et d'équiper le gamin, pas nécessairement dans cet ordre. Maksim laisse donc leur nouvel recrue se changer dans ses nouveaux quartiers pour aller prévenir les gars qu'un exercice réel se préparer. Les véhicules prêts, il retrouve son nouveau "camarade" à l'armurerie, il n'est donc pas aussi boulet qu'il en a l'air. "Le commandant a été clair : une arme de poing seulement."

Dima hochait la tête en arrivant derrière eux. Laissons en effet à l'infanterie le plaisir d'avoir à porter du matériel plus lourd. De toute manière, la première ligne n'est pas notre place. Même si je serais curieux d'y voir un si bon tireur... Maksim, tu reste avec nous aussi. Tu prend le volant de la voiture. Klyde à coté de lui. Les autres dans le camion. En route! Direction les bas quartiers, il y a un nid de vermine à purifier qui attend depuis trop longtemps.

Le capitaine a vraiment pensé à une mission sérieuse, il sera dur de trouver comment décrédibiliser le bleu de façon subtile. Le milicien monte au volant du panier à salade et attend que ses passagers soient installés. Une fois cela fait, Maksim démarre la voiture et prend la direction des bas quartiers, occupés par des ouvriers, des petites mains, le bas peuple. Une cachette parfaite pour un paria. Il y mène le véhicule et attend des directives plus précises de son capitaine.

Assit à l'arrière de la voiture, Dima indiqua une direction à Maksim. Avenue San Antonio, c'est une usine désaffectée, tu ne peux pas la rater. Il se tenait toujours derrière les deux jeunes hommes, curieux de qui parlerait le premier. Il avait remarqué que Maksim n'avait pas fourni à Klyde de chargeurs supplémentaire et que ce dernier n'avait pas oser relever et attendait la suite avec un sourire amusé.

Maksim suit les indications et mène la voiture à l'usine désinfectée de San Antonio, nid à rats et vermines en tout genre. Le démon est une vermine. Les badauds regardent le convoi en silence, retournant discrètement chez eux. C'est là que le gosse posent des questions que Max laisse à son chef.

Dima eut un petit ricanement méprisant. Ils ont probablement un chef en effet. Mais cela importe peu. Le roi des rats ne sera jamais plus qu'un rat un peu plus abject que les autres. Je veux un nettoyage complet du bâtiment et de toute la vermine terroriste et démoniaque. Quand nous en auront terminé, tout ce qui respirera dans ce bâtiment sera milicien. Le reste ne sera que viande froide.

Au moins les consignes étaient simples, aucun survivants. Quand les véhicules s'arrêtèrent un peu en retrait d'un grand bâtiment, Klyde ne chercha à s'adapter à une quelconque stratégie de groupe : il avait eu ses ordres, ça lui suffisait. Aussi, le Guide ferma sa portière sans bruit et entreprit de partir de son côté explorer les lieux.

Un bon point pour le bleu : il ne manque pas de cran. Et il est parti sans demander davantage de munitions. Maksim ne va se presser de le lui signaler, moins cet engin de mort sur patte a d'armes, mieux c'est. Le jeune milicien arrête son véhicule tandis que les autres recrues se jettent à l'entrée. "Savez-vous si le bâtiment a d'autres issues, mon Commandant ? Ces rats vont peut-être s'enfuir par là."

Curieux de voir ses soldats à l’œuvre, il haussa les épaules d'un air de celui qui ne sait absolument pas. Sa seule action fut de siffler ses deux meilleurs tireurs pour qu'ils restent dehors et abattent tout animal qui tenterait de s'envoler du bâtiment. Voyons voir ce que tu vaut Maksim. Je te laisse le commandement de cinq hommes. Notre nouveau compris. Moi je te suis et je t'observe. J'ai besoin d'un nouveau sergent.