CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Express
- Tour de jeu : //
- Délai maximum d'attente de réponse : //
- Sauts de tours : //
- Autre :  

L'affolement l'avait saisi depuis deux bonnes minutes. Plus exactement, au moment où il s'était aperçu qu'il avait largement dépassé le délai habituel pour voler de l'Institut à L'Océan d'Or et qu'il n'y était pas encore arrivé. Une trombe de pluie l'avait surpris en plein ciel, le forçant à atterrir pour ne pas être emporté par le vent comme un pauvre fétu de paille. Un tel vent avait accompagné la subite averse que, même avec son affinité avec lui, il n'avait pas cherché à s'opposer à ses bourrasques. Il se trouvait donc en plein cœur de rues inconnues, les plumes trempées, un pauvre manteau comme seule protection entre des yeux curieux et son plumage écarlate, et totalement paumé. Cayden soupira en frissonnant. Il n'arrivait absolument pas à se repérer au sol. Toutes ses cartes mentales étaient aériennes. Et hors de question de décoller tant que l'orage n'était pas passé. Parce que s'il ne se leurrait pas, des éclairs s'étaient joints à la partie. Le tonnerre claqua violemment juste au dessus de sa tête et la foudre illumina le ciel. Il crissa de peur, s'attirant quelques têtes tournées dans sa direction, et se dirigea le plus vite possible vers la porte d'un bar, priant pour que ce soit le bon bar, même s'il en doutait avec la poisse qui lui collait aux rémiges ce jour-là.

Cayden reste un moment figé sur le pas de la porte. Un long moment. Ce n'est pas le bon bar, et celui-ci est bien trop bondé à son goût. On commence à le regarder bizarrement, alors que le vent charrie des gouttes de pluie à l'intérieur. Un bruit de verre que l'on repose sur une table le fait sursauter et il a le réflexe de fermer la porte derrière lui. Il se répète que ce n'est que dans sa tête que tous le dévisagent (même s'il est étrange à rester planté comme un arbre). Il voit une femme à cornes de biche au comptoir. On ne lui dira sans doute rien pour ses plumes. Et il a besoin d'informations, au moins pour rentrer à l'Institut. Il s'avance donc, mais sa nervosité a rendu ses griffes crochues, et il trébuche inévitablement en rayant le sol, manquant de se fracasser contre le comptoir. "Euh..." Il tremble, en perd quelques plumes, et a dû laisser de belles marques dans le comptoir avec ses mains-griffes. "Bon...bonsoir."

Markus relève son attention lorsqu'il entend un brouhaha qui n'est pas de la tempête. Là, il repère dans son bar, une silhouette toute de rouge et de plumes, trébuchant sur son sol, manquant de détruire son bar au passage. Le russe fixe le gamin qui se relève face à lui. Il remarque des marques de griffes sur son comptoir, une grimace naissante sur son visage. Ca va encore lui coûter du temps et de l'argent, ces conneries. "Bonsoir, tu te sens bien?"

Son manteau est tombé dans sa chute disgracieuse sur le comptoir, l'exposant aux yeux de tous. Cayden se renfrogne dans sa collerette en sentant les yeux des clients se river sur lui. Pour être discret, il en est bien loin. Sa gêne est telle qu'il est devenu aussi rouge que ses plumes jusqu'aux oreilles. "Bonsoir." répète-t-il d'une petite voix timide. "Je vais bien. Désolé pour..." Il gémit en avisant les belles rayures et ferme un moment les yeux. "... tout ça. Je... j'ai encore du mal, à pieds. Ahem... A griffes. Au sol." Ses ailes le démangent mais il n'ose les ouvrir pour les secouer de l'eau qu'elles ont engorgées. Il se sent collant, poisseux, un peu nauséeux. En fait, pas si bien que ça. Mais il ne veut pas déranger, pas plus qu'il ne l'a déjà fait avec son entrée fracassante. "Je... je vais juste m'asseoir un moment... Et essayer de retrouver où je suis." Il lève un regard plein d'espoir candide sur le barman. "Je suis perdu."

Il se sent tellement rassuré que ses jambes manquent de le lâcher avant qu'il ne réussisse à s'asseoir. La douleur de ses ailes se rappelle soudainement à lui ; il a trop forcé pour essayer de se maintenir en vol le plus longtemps possible. "Merci, merci beaucoup." souffle-t-il doucement. "Je prendrais bien du l..." Il se tait, soudainement indécis, toujours intimidé. Il ne peut décemment pas demander du lait végétal. "De l'eau, s'il vous plaît." Pris d'un subit doute, il attrape vivement sa sacoche. Un soupir soulagé lui échappe. Elle est étanche et couverte par son manteau de plumes ; son appareil-photo, la toile en cours et son téléphone sont restés au sec. "Dites, Monsieur. Votre bar, où se trouve-t-il ? J'ai été surpris par la tempête, je ne sais plus où je suis. Je viens de l'Institut." Mais il ne se rappelle pas de cet homme. Pas étonnant, comme il fuit les inconnus, surtout immense et impressionnant comme lui.

Le gamin est toujours mal à l'aise. Le russe dépose son verre et son torchon. "Appelles-moi Markus, ce sera plus simple. J'fais pas dans le monsieur." Il garde un sourire bienveillant aux lèvres, pour ne pas plus l'effrayer qu'il ne l'est déjà. La tempête fait rage, le tonnerre explose le ciel. Le barman s'empare d'un grand verre, le remplit d'eau et le tend à son client. "T'es à Brooklyn, là. Qu'est-ce que tu viens faire si loin de l'institut en pleine nuit? Si mon souvenir est bon, les professeurs sont pas pour les escapades nocturnes, je leur en ai donné des sueurs froides à mon époque." Son sourire s'agrandit, c'était l'bon vieux temps. On peut dire aisément qu'il était le rebelle des lieux au tempérament terrible.

A la mention des professeurs et d'une virée nocturne, Cayden blanchit, sa peau se confondant presque avec ses cheveux. Avec les nuages noirs qui ont recouvert le ciel, il ne s'est pas rendu compte que le jour avait filé. Il comprend mieux ses courbatures aux ailes. "Je... je ne voulais pas sortir de nuit. Je devais aller à L'Océan d'Or chez Dylann et sa mère pour manger et... et il y a l'orage, je me suis perdu, je suis toujours perdu, et oh ! Je ne voulais pas désobéir..." L'ornitothrope se tasse sur sa chaise, déployant pour la première fois ses ailes depuis qu'il est rentré, afin de s'y envelopper. "Je ne sais même pas où se situe Brooklyn par rapport à L'Océan d'Or..." gémit-il en se frottant le visage. A vrai dire, il ne sait même pas s'il saurait retrouver son chemin de vol en pleine nuit.

L'étudiant s'affole soudainement à la mention des professeurs, de l'interdiction de sortir de nuit. Ce gamin est sûrement l'un de ces élèves studieux qui ne font pas de faux-pas et qui sont effrayés d'enfreindre les règles. Dommage. Ce n'était de loin pas le cas de Markus. Le garçon-oiseau déploie ses énormes ailes, impressionnant le barman un tout petit peu au passage. Le russe lui offre un sourire rassurant. "Calmes-toi, ne t'inquiètes pas, si tes professeurs te font des soucis on pourra toujours leur dire que t'es resté coincé ici à cause de l'orage, j'te donnerai un alibi et au pire, j'peux te raccompagner après l'orage s'tu veux. Après tout, ils m'connaissent plutôt bien. Pour certains, on étaient camarades de classe. Donc ne te fais pas d'soucis." Markus fait une pause dans son discours, réfléchit. "L'Océan d'Or en revanche, ne m'dit rien du tout. J'suis désolé."

Il reprend des couleurs et tente un petit sourire bancal. A nouveau le soulagement l'inonde de sa chaleur. Mais il doit cesser de clignoter de blanc à rouge, et d'affoler dans le processus son petit coeur fragile. "Merci Monsieur Markus." Ce n'est que maintenant qu'il est plus calme que Cayden sent à quel point ses ailes sont lourdes et engourdies, tout comme sa collerette et ses plumes de queue. Il a l'impression d'avoir des poids accrochés sur lui. "Dites..." Il hésite, se lèche les lèvres, nerveux et intimidé. "Il y aurait un endroit où... comment dire... se secouer ?" Il bouge légèrement une aile. Le mouvement est accompagné d'un plic-ploc régulier.

Markus le regarde, se retient de rire, mais ne peut s'empêcher de sourire bêtement. C'est tout de même une drôle de façon de parler, même pour un mutant. Le barman comprend et se pose soudainement une question... si par un hasard malheureux il sautait d'un immeuble d'une quinzaine d'étages... des ailes lui pousseraient-elles? Non, parce que c'est une bonne question, ça! Il n'a jamais essayé, mais après tout, il s'adapte pour survivre. Quoi de mieux que des ailes pour ne pas s'écraser sur le sol comme une masse? Il ne voit pas mieux. Sortant de ses pensées, il lui montre une direction. "Ma fois, on ne m'a jamais posé cette question, mais j'pense que tu pourras mieux le faire dans les toilettes, en tout cas c'est plus simple de passer la serpillère sur le carrelage des toilettes plutôt que sur mon parquet. Oh, ne t'inquiètes pas pour lui, il n'en est pas à sa première égratignure. J'dois de toute façon le réparer."

Il hoche la tête avec un sourire reconnaissant et se dirige précautionnement dans la direction indiquée. Une fois arrivé aux toilettes, il se concentre pour gonfler ses plumes et se secoue vivement pour en faire partir le maximum d'eau que possible. Un sourire désabusé lui est renvoyé par le reflet du miroir. Il ressemble à un oiseau-mouton duveteux comme ça. Mais il se sent plus léger, et il a déjà atteint des sommets de ridicule qu'un peu plus ne lui fait presque rien. Une fois revenu au comptoir, sans égratigné le parquet une nouvelle fois, car il est un peu plus agile quand il peut bouger ses ailes, il y pose sa sacoche et se rassoit en souriant. "C'est vraiment une gageure de voler sous la pluie." Une soudaine curiosité lui délie la langue. "Quelle est votre mutation, Monsieur Markus ?"

Markus n'a pas bougé lorsque le garçon revient, ne serait-ce qu'il a été tenté de s'allumer une clope. Il semble bien plus habile à présent débarrassé de toute cette eau accumulée dans son plumage. Plutôt impressionnant, Markus le trouve sublime. Une mutation délicieuse. Pour lui, les mutants ne devraient pas se cacher. La beauté de leurs mutations devrait être célébrée, l'évolution est une chose magnifique. Merveilleuse. Et non une malédiction... Markus éclate de rire. "Vraiment, pas de monsieur entre nous. Juste Markus. Ca m'va bien... Ma mutation ?" Et pour répondre à sa question, il s'empare d'un couteau sous son comptoir, relève son regard vers le garçon. Il lui sourit, lui offre un clin d'oeil. "Prêt ?" Le couteau s'abat violemment sur sa main allongée sur le bois. Bruit sourd. La lame s'est brisée sur sa peau. Instantanément transformée en plaque d'écailles impénétrables. Markus ricane. "Je m'adapte pour survivre."

Cayden crisse de terreur quand il abat le couteau sur sa main. Sa collerette s'est hérissée, ses plumes se sont gonflées, il semble faire le double de son poids. "Mon... Markus !" La réalisation de ce que donne son "Monsieur" avorté fait redescendre la frayeur pour de la gêne et lui permet de se rendre compte qu'il n'y a ni sang ni blessure. Mais ça ne l'empêche pas de crier : "Mais vous êtes fou ?!". Ce n'est qu'après que son cerveau rattrape son retard sur tout ce qu'il vient de se passer. Pivoine, le jeune homme plonge sa tête en gémissant dans ses mains-griffes, manquant de peu de s'éborgner. "Aie ! Mince !" Une moue se devine entre ses griffes qu'il enlève lentement. Il n'ose même pas regarder si des clients du bar le fixent. "Vous allez bien ?" En fait, c'est même lui qui a réussi à s'égratigner la pommette. Cayden repousse vivement sa sacoche entrouverte pour éviter que la toile soit touchée par une goutte.

La réaction de ses spectateurs le font toujours rire. Lui, il a l'habitude, ce n'est ni de la folie ni autre chose de terrible. Il sait simplement qu'il ne lui arrivera rien. Quoiqu'il a toujours pas essayé de se jeter d'un toit... Oui, cette idée ne le quitte plus, à présent qu'il a fait cette rencontre. Il rit toujours légèrement, surtout devant le pauvre garçon effrayé qui vient de s'égratigner avec ses griffes. "Hahah excuses-moi, c'est toujours mieux de montrer que de l'expliquer. Normalement j'utilise un bocal pour poissons, mais là j'en avais pas sous la main." Le russe repose son couteau à sa place, relève sa main vers l'homme-oiseau. Lentement, les écailles disparaissent, laissent à nouveau la place à une peau tout ce qu'il y a de plus normal. Le danger est écarté. "Je n'ai absolument rien. Mon corps s'adapte pour survivre à toutes menaces. Sauf certains cas extrêmes." Qu'est-ce qu'il aime sa mutation!

Le regard de Cayden ne quitte pas la main de Markus alors que les écailles refluent. Il déglutit, assailli de souvenirs. "Mais ça ne fait pas mal ?" demande-t-il d'une voix basse. Il se rappelle les longues heures de douleur, les journées de torture, à attendre que ses griffes aient fini de se former, que ses plumes aient fini de pousser. Il secoua la tête pour se sortir de ses pensées ronchonnes et tente un sourire bancal. "Si vous avez l'idée de vous jeter d'un toit, pensez bien que des ailes ne suffisent pas. Vous volerez, mais sans gouvernail." Il se décale sur le côté pour montrer ses plumes de queue. "Et bonjour le mur d'en face." finit-il avec un rire qui sonne faux. Même sa blague ne l'a pas détourné de ses douleurs fantômes.

Le russe retire sa main, maintenant qu'elle est entièrement "normale". Ou ce que les humains appellent normal. "Absolument pas. Si je sens un changement? Bien sûr. Mais aucune douleur, c'est comme tendre le bras, ouvrir la main. Mes cellules sont modelables à volonté, si on peut dire. Mais je n'maîtrise pas tout." Le garçon lui donne soudain un très bon conseil en total accord avec les pensées du barman. Effectivement, sans le gouvernail, des ailes ne serviraient pas à grand chose... "Tu marques un point. Et dieu sait qu'j'en ai essayé des choses stupides, étonnement, pas encore celle-ci. Faut dire que mon don est imprévisible, donc je n'ai jamais encore osé sauter dans le vide pour la science." Markus se marre, reprend distraitement son travail avec ses verres. "Même si j'avoue que c'est tentant de savoir... A quoi ça ressemble, de voler?"

La question le prend au dépourvu. Elle est logique pourtant, et il n'est pas le premier à lui poser la question. "Je..." A chaque fois, c'est la même chose. L'émotion le submerge et il ne sait pas mettre des mots dessus. "C'est tout." souffle-t-il finalement. Il sait que sa réponse ne veut pas dire grand chose et il s'en excuse d'un sourire. "Là-haut, je suis réellement moi. C'est comme si rester au sol était... anormal." Il ne trouve pas d'autre mot pour décrire la sensation de se sentir aussi pataud et inutile les griffes sur la terre. Parfois, il se dit qu'il a eu de la chance, de n'être pas un albatros qui passe la majeure partie de sa vie en l'air. "Je me sens chez moi dans les nuages. Le vent est mon ami." Cayden se tait, songeur. "En fait, si je devais décrire plus simplement : c'est grisant, fabuleux, vivant... tout."

Cayden sourit en coin. Markus semble être son total opposé. Lui préfère être le moins visible possible, ne pas se faire remarquer, ne ps marquer les esprits. Peine perdue depuis que sa mutation l'a affublée de son plumage écarlate. Il a toujours eu ce réflexe, même avant. Sa timidité se rappelle à lui quand Markus le regarde dans les yeux, lui ne peut s'empêcher de baisser les yeux en trifouillant les bords de sa sacoche. "Oui, je crois. Tout va bien. C'est un endroit sympa." Et il s'est fait un ami. Ça, c'est formidable. Il se demande si ce n'est pas grâce à tout ça qu'il ne s'est pas encore liquéfié de honte depuis son arrivée tapageuse dans le bar. D'ailleurs... maintenant qu'il y pense, il ne s'est pas présenté. "Oh ! Je suis désolé." s'écrit-il avec de belles rougeurs aux joues. "J'ai oublié, je m'appelle Cayden."

Markus sourit. De un, parce qu'il se rend compte de la timidité maladive du garçon lorsqu'il le regarde dans les yeux, de deux parce qu'il se présente enfin. Son nom ne lui dit rien. Notons que notre russe n'est pas célèbre pour sa mémoire d'éléphant. "Enchanté, Cayden." Définitivement, son nom ne lui dit rien. Son visage lui semble pourtant familier, peut-être l'a-t-il croisé quelques fois ces derniers temps en venant rendre visite à Charlie ou pour quelques autres affaires. "Plutôt sympa, oui. Sympa c'est le mot." Au moins les jeunes y sont en sécurité, plus ou moins. Les jeunes mutants. Lui, en revanche, n'y a jamais réellement trouvé sa place... Dehors, l'orage fait toujours rage. Markus sèche pensivement le nouveau verre entre ses mains.

Il se sent l'envie de s'expliquer plus longuement. "Et bien, vous voyez, c'est mieux qu'à l'orphelinat. Je peux voler quand je veux. Enfin, sauf quand il y a cours." Il rit un instant puis fronce les sourcils, introspectif. En fait, il serait bien capable de quitter une salle de classe si l'envie de voler devenait trop importante. Il chasse rapidement l'idée de sa tête. La vie après l'Institut sera déjà compliquée, il ne veut y rajouter une éducation bâclée. Alors qu'il laisse traîner son regard sur le comptoir, il y repère les marques qu'il y a laissé et soupire doucement. "Même si vous dites que ce n'est pas grave, ça me gêne drôlement cette pagaille que j'ai mis. Je ne peux pas vous aider ? De toute façon, avec l'orage, je ne peux pas repartir à tire d'ailes." Il pourrait sans doute, en prenant le risque de contrôler le vent. Mais il a l'estomac trop vide pour ça.

"Euh..." Cayden se sent un peu mal. Markus est vraiment gentil d'accepter aussi facilement de l'aider, en plus de lui pardonner les rayures sur son parquet et les trous dans son comptoir. "La serpillière, ça va aller si j'entortille des torchons, ou un autre truc plus efficace, autour de mes pieds." Il grimace légèrement. "Je vous garantis pas le résultat si je passe la serpillière normalement. Mes mains-griffes, c'est pire que deux mains gauches." Il se tait un moment, le cœur battant d'indécision, tant il a l'impression de cracher sur la main tendue. "Mais les tapas..." Sa voix se réduit à un filet intimidé. "Je ne crois pas que mon estomac apprécie... Les plumes, disons... que c'est venu avec quelques désagréments." Il essaye de sourire en se grattant l'arrière du crâne du point des griffes. "Alors, à moins que vous ayez des tapas aux graines et aux fruits, ça va être un peu compliqué."