Presente toi banane flambee
Prénom : Stanéria
Age : 27
Activités : Secrétaire médicale en hôpital psychiatrique... si si, c'est pas une blague.
Centres d'intérêts : C’est assez variable selon le moment. Globalement : le MCU (#BuckyBarnesIsCute), Donjons&Dragons (notamment le RPG Neverwinter et la saga de l’Elfe Noir de Salvatore), les mangas (Bleach, FMA, Blue Exorcist), le gribouillage artistique et le tir à l’arc.
Où j'ai trouvé le forum : La faute à Silivren et son piaf !
Un petit mot pour Nano. ? : Je suis une quiche pour les RP forum, faute d’avoir essayé plus tôt. Pour ne pas dire que je suis une quiche sur les forums tout court (mais j’aime les cookies !). Ah d'ailleurs, la présentation du site et le style littéraire m'ont vraiment séduite. N'changez rien !
Activité à Prévoir : Je peux plusieurs jours par semaine, plutôt le soir (voir très tôt le matin…. genre 2h…). J’ai tendance à improviser entre mes autres jeux et l’IRL.
Bonus : Mia ? (Surprise ici)
Prénom et nom : Tanis
Esprit de ? Esprit du Courage
Date de naissance (âge) : Née en -560, donc j'ai 2576 ans... j'ai compté figurez-vous !
Crédit image : Paolo Barbieri
Quel est votre sort préféré ? Celui qu'on vous ordonne le plus souvent ? J'ai deux principaux pouvoirs, les Affres Vipérines pour créer des illusions cauchemardesques qui visent la plus grande peur de ma cible et les Hardiesses Glorieuses. Les petits chanceux bénéficiant de ce sort se sentent invincibles, revigorés et prêts à déplacer des montagnes ! Etrangement, ce qu'on me demande dépend de la situations.
Quelle invocation vous a le plus marqué ? J'ai eu le droit à un shaman de guerre à l'ancienne dans une tribut indienne. Une vrai fête en mon honneur, des offrandes et des danses, alors que les braves allaient partir en guerre au levée du soleil. J'étais le serpent noir qui devait ramper sur leurs ennemis, dans les cri, la peur et le sang.
Pourquoi êtes-vous à Bruxia ? Ce n'est pas tellement voulu mais... j'ai un peu trop abusé des mes pouvoirs pour traumatiser les foules (ou oublier la partie "courage"). Du coup, après des siècles prisonnière sur l'ïle des Esprits, l'Administration a décidé que l'école serait un bon terrain pour repatir sur de nouvelles bases.
Depuis quand êtes-vous à Bruxia ? C'est... variable. Depuis moins d'un demi-siècle, je peux venir sur Bruxia sur des périodes courtes et à la demande de l'Administration ou si on m'y invoque. C'est uniquement depuis un an à peu près que je suis libre d'y aller quand je le veux.
Quand se termine votre permis de séjour ? A ma première rebellion ?
Avez-vous un autre permis de séjour ? Si oui, pour quelle destination ? Oh que j'aimerai...
Croyez-vous au retour de Julio ? Julio ? C'est qui ça ? Ah le shaman qui veut contrôler le monde ? Enfin un peu d'action ! J'aimerais presque que cette rumeur soit vraie, les temps où les shamans tentaient désespérément de se donner du courage me manquent un peu je dirais... Quoi ? Je cherche seulement à rendre service à ces pauvres âmes désœuvrées dans ce terrible conflit.
Que pensez-vous de Falveras ? Disons que... c'est le genre d'Esprit que je ne peux pas tellement rivaliser même si j'ai un peu l'impression qu'il me vole la vedette.
Quels sont vos antécédents avec l'Esprit de la Révolte ? On sentant plutôt bien. Soit je calme le jeu, soit je l'aide à mettre le feu aux poudres. Même si cet "CENSURÉ" aurait pû m'aider à quitter l'Île plus tôt !
Prénom et nom : Garvan O’Reilly
(Mais les gens m'appellent le plus souvent Gary pour faire plus court - en quoi ? - et ça me gave).
Âge : 36 ans
Fonction ou activités : Je suis le jardinier du Manoir Lockwood mais comme je traîne tout le temps dehors, on m’a aussi collé plus ou moins officiellement l’étiquette du gardien.
Illustration du personnage Maksim Shustov du film "Огонь" ("Fire") mais... ne me demandez pas de retrouver le nom de l'artiste sur les sites russes...
Pourquoi es-tu venu dans cet hôtel ? Comme dit, j’ai continué le boulot de mon père en tant que jardinier. La vraie question est plutôt pourquoi je n’ai pas foutu le camp au large… c’est simple, j’aime beaucoup trop l’île qui m’a vu grandir et mes parents comptent bien y finir leurs jours. Peut-être qu’après leurs morts, je partirai, mais je préfère ne pas y penser pour l'instant.
Es-tu venu tout seul ? J’ai ma petite maison en bordure du village, histoire d’avoir un semblant d’indépendance – même si je squatte souvent la maison parentale pour les bons p’tits plats de Mummy – et être rapidement à l’hôtel si besoin. Parfois, on me réquisitionne pour ramener un client du ferry vu que je suis sur place. Mais… oui bon ça va ! J’suis un éternel célibataire, le genre vieux garçon qui sait à peine faire ses propres lessives ! J’ai bien Kelly, la furette, mais c’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une compagnie très agréable… la demoiselle a son caractère.
Crois-tu au paranormal et si oui, quelle a été ta première expérience ? Je suis clairement dans le déni, je le sais. Pour moi les fantômes, ce sont que des trucs de gosse mais j’avouerais qu’il y a quand même des trucs pas nets dans cet hôtel que j’ai du mal à expliquer (comme mes outils qui ont changé de place ou quand j’entends des gens parler sans voir personne).
As-tu un objet de protection ? Kelly ? Nan, cette bestiole est inutile et hormis faire des trous dans mes chaussettes et pioncer dans les pots de fleur, elle ne fait pas grand chose. J’ai bien ma guitare quand j’ai le flipomètre qui monte un peu trop, ça m’oblige à penser à autre chose, plutôt regarder mes doigts sur les cordes que les trucs bizarres qui m’entourent (dans le déni je vous dis !).
Quelle est ta plus grande peur ? Les crabes. On ne se moque pas, je sais qu’en vivant sur une île c’est hyper galère mais j’ai une peur bleue des crabes. Encore que, on n’en trouve pas énormément ici comme y’a pas de plage mais… ils marchent de travers quoi ! Dans le genre pas normaux, ils se posent là aussi et y’a des espèces vraiment effrayantes. Puis avec leurs pinces toujours prêtes à l’assaut et leurs petits yeux malveillants… sans compter qu’ils peuvent loger n’importe où ces sales bêtes !
Quel est ton souvenir le plus marquant ? Le premier crabe qui m’a achevé, c’était un que j’avais mangé à l’hôtel justement lors d’un repas de Noël du personnel où mes parents étaient invités. Je devais avoir cinq ou six ans et c’était la première fois que j’en goûtais. Allergie, direct. J’étais malade comme un chien et impossible de savoir que ça venait de ce foutu crustacé ; la cuisinière de l’époque était en panique et pour me garder au chaud et sous surveillance, j’ai dû passer la nuit à l’hôtel avec ma mère. Impossible de fermer l’œil entre les nausées, mon corps qui me démangeait de partout et les rires qui raisonnaient toute la nuit à ma fenêtre. Je m’étais demandé pourquoi des enfants avaient joué dehors toute la nuit mais avec le recul, ces rires avaient quelque chose de malsain que je ne m’explique toujours pas… surtout quand ils m’encourageaient à venir les rejoindre dans le froid.
Dylann Adkins
○ Prénom et Nom : Dylann "Dyn" James Adkins
○ Nom de code : Voltige
○ Age : 17 ans depuis peu
○ Race : Mutant
○ Alignement : Prof Xavier
○ Métier : (Nouvel) étudiant. J'ai un peu du mal à me concentrer sur les matières "intellectuelles" et c'est depuis ma mutation que j'ai découvert un réel goût pour la gymnastique.
○ Pouvoir : A première vue, mes principaux pouvoirs sont les capacités de mon corps. La souplesse, un équilibre lamentable au sol mais très appréciable pour de la haute voltige, des griffes pour me rattraper quand je loupe mes sauts et grimper et une perception sensorielle encore non maîtrisée qui justifie le plus souvent les sauts loupés. La vue est sûrement le sens qui a le plus changé, je vois les choses éloignées plus nettement mais la mise au point va trop vite quand je suis en mouvement, ce qui fausse l'appréciation des distances. Mon touché est plus sensible mais erroné par le duvet qui recouvre mes mains (et pattes) et quant à l'odorat et l'ouïe, je suis beaucoup plus sensible et ça n'apporte pas que des avantages... Sans oublier cette foutue queue qui semble avoir sa propre conscience ! Elle me reste utile pour le peu de fois où je dois courir au sol, surtout dans les virages serrés, et éviter encore plus de chutes en contrebalançant mon poids (mais en "stationnaire", elle fait sa vie).
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Je fais un mètre soixante-quatorze ! Dans mes rêves... Techniquement, comme je marche sur la pointe des pieds, je devrais faire cinq ou six centimètres de plus mais je dois tout le temps plier mes genoux et me pencher en avant. Dites, la queue, ça compte ?
- T’as des signes particuliers ? Au début, j'avais juste quelques démangeaisons aux mains. Puis les pieds, les oreilles et les f... le bas du dos. Un fin duvet brun a fini par apparaitre et les grattouillis sont partis. Naïvement, j'ai vraiment cru que c'était bon, que -manque de pot- j'étais un mutant mais que ça resterait gérable. Ah ah... Les jours qui ont suivi ont été très très pénibles. Mes mains sont devenues des griffes, mes pieds des pattes et mes oreilles se sont allongées. Le pire fut la queue. Elle grandissait, grandissait et je paniquais en me demandant quelle taille elle aurait. Sinon j'ai quelques cicatrices mineures que je me fais tout seul avec mes griffes, ou des mauvaises chutes, ou des éclats de verre, ou...
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Exit les chaussures, c'est déjà ça ! Étrangement par contre, je peux ressentir un sol froid mais pas en souffrir (la nature est qu'en même bien faite). J'aime bien les vêtements amples et élastiques pour bouger à mon aise. Pour ce qui est du "massacre pantalonesque" pour ma queue, c'est une autre histoire.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Toujours, non. Mais je porte souvent une sacoche en cuir, cadeau de mon oncle Ko. J'ai tendance à perdre mes affaires, comme mes clés, en les oubliant.
Interview avec Fox News
- T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? J'ai... de gros soucis pour ce qui est de l'informatique. De une, ça ne m’intéresse pas plus que ça ; de deux, j'en ai rarement l'usage. Mais j'aimais bien les jeux vidéos sur manette et sur la Wii (ne me provoquez pas sur un "Just Dance").
-Ta famille est cool et fonctionnelle ? J'ai la meilleure maman du monde ! Enfin ma deuxième maman, je ne connais pas ma vraie mère. J'ai rencontré Slam à mes quatorze ans, quand elle m'a adopté, et le courant est tout de suite passé. Pareil avec mon oncle Kozume. Ce qui est amusant, c'est que ma mère a des origines africaines, mon oncle japonaises et moi un new-yorkais de souche (pour ce que j'en sais).
En fait, ils n'ont aucun lien du sang mais ont grandit ensemble chez les Adkins et Slam voulait aussi donner sa chance à un orphelin. Ma chance. Ma très grande chance car elle ne m'a pas rejeté quand on a su que j'étais un mutant.
- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Avant, j'adorais passer du temps sur la piste de danse du bar de ma mère, "l'Océan d'Or", mais je n'ose plus sortir de ma chambre aux heures d'ouverture. Depuis, je préfère m'exercer à mes cabrioles acrobatiques dans les rues désertes.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je n'allais plus à l'école depuis mes seize ans alors pour m'occuper, j'aidais ma mère à mettre en ordre l'Océan dans la journée. Oncle Ko me rapportait parfois des bouquins de cours et des cahiers d'exercices pour que je garde un bon niveau scolaire mais j'n'arrive pas à me concentrer pour travailler seul. Le reste du temps, je le passe à apprendre comment fonctionne mon nouveau corps, à sauter à la bonne distance, à exercer mon odorat ou ma vue et à vider la réserve de pansements et d'eau oxygénée de la maison...
- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Pitié, je déteste être devant un objectif d'appareil photo alors une caméra pour le JT ? Sérieusement ? Sinon, j'aimerais seulement que les gens soient aussi compréhensifs et humains que le sont ma mère et mon oncle. Le monde tournerait mieux.
- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Ah.... la question piège.... Je ne dirais pas que je n'y pense pas, mon ancienne apparence me manque trop. Surtout pour ce qui est des contacts avec les autres mais j'espère que dans cette école, ça s'arrangera. Et puis.... j'aime trop grimper n'importe où maintenant pour m'en passer !
Histoire (courte)
Je ne sais pas où je suis né. Ni quand exactement. A l'orphelinat, je n'étais pas le seul dans ce cas mais c'était qu'en même quelque chose de difficiles à porter, surtout à l'école. Les choses ont changé quand j'ai rencontré Slam, une femme adorable avec le cœur sur la main. Elle m'a dit qu'elle répétait sans cesse que quand elle sera grande, elle donnera à un autre la chance qu'elle et oncle Ko ont eu avec les Adkins. Ils croient réellement que les gens sont bons mais que certains refusent de le montrer, que nos différences devraient nous rapprocher et non nous séparer. Et dire qu'il n'y avait aucun mutant dans la famille quand ils ont déclaré ces belles paroles.... Mais pour le coup, la pilule est passée facilement.
La pilule ouais, le reste... Je ne sais pas si j'aurais pu supporter ma mutation sans le soutien de ma famille. Je m'étais enfin intégré à ma nouvelle école que, par honte, je restais en permanence à la maison. Ce fut pire quand les grosses transformations ont eu lieu. Je revois encore les cernes de fatigue sous les yeux de Slam, à me veiller toutes les nuits quand la douleur m'empêchait de dormir. Puis j'ai dû m'habituer à mes jambes, à cette queue "je-balaye-la-table-si-je-veux" et me rappeler que j'ai des griffes à chaque fois que j'attrape quelque chose ou me gratte un œil (certains verres à cocktail ont eu une nouvelle déco "sauvage" et mes joues aussi).
Malgré mes escapades en soirée pour m'entrainer à bondir partout, ma mère voyait bien que la situation ne pouvait durer mais à l'époque, nous ne pensions pas une seule une seconde qu'un refuge comme l'Institut du Professeur Xavier existait. C'est une femme aux cheveux blancs, Tornade je crois, qui est venue un jour au bar pour nous en parler. Maman n'a pas hésité une seconde, moi deux.
Klyde
○ Prénom et Nom : Klavdi "Klyde" Iakovitch Rozanov
○ Age : 19 ans
○ Race : Zootrope latent
○ Forme animale : La question ne me concerne pas. {Pas encore... qui sait ce que le Seigneur décidera pour toi.}
○ Métier : Guide du Saint Ordre
Crédit image : Mingzhu Yang - Jayvel, Loyal Guardian (Legend of the Cryptids)
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Je ne suis pas petit mais il y a plus grand que moi.
- T’as des signes particuliers ? *S'observe* J'ai une grande cicatrice à la main droite et je pense en avoir dans le dos. Mais c'est de ma faute, je n'ai pas été assez bon. Je fais attention maintenant. Les gens disent aussi que mes yeux les dérangent. Trop bleus, trop clairs.... ils sont presque argentés. C'est mal ? {Mais non Trésor, tu as de très jolis yeux. Vois-le comme un cadeau de notre Seigneur.}
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Un style ? Je.... je ne sais pas. Pardon. {Mais si Trésor, tu as juste à dire comment tu t'habilles. Que portes-tu maintenant ?} La chemise noire que tu voulais parce qu'elle est assez ample pour cacher des dagues.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? J'ai un chapeau. Je l'ai depuis que je suis arrivé en ville, pour cacher mes yeux. Trop reconnaissables même si Sv... même si on me dit qu'ils sont jolis.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Bien sûr. Je le prie et le remercie pour chaque chose qu'il fait. Je lui dois beaucoup et il m'a envoyé Sveta pour me guider dans le droit chemin.
- T’aimes les animaux ? Les animaux sont des créatures pures et agissent comme Dieu l'a décidé. Ce n'est pas de leur faute si les démons cherchent à nous corrompre en les imitant.
- Ton pire souvenir, c’est… ? J'ai été un mauvais garçon. Pas assez bon, pas assez reconnaissant. Ce n'était pas une punition mais une leçon, je l'ai compris aujourd'hui. Je ne sais pas combien de temps que suis resté enfermé dans le noir mais au bout d'un moment, elle est venue à moi, me parler, me rassurer et m'aider à expier mes fautes. Sveta est venue à moi ce jour-là. C'est peut-être un bon souvenir même si je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Ceux qui vont dans la pièce noir ne ressortent pas normalement.
- A quoi ressemble ton chez toi ? J'ai un appartement, je le trouve bien plus grand que mon ancienne chambre. Je ne sais pas trop bien me servir de la cuisinière mais Sveta dit que ça viendra. J'ai un lit doux et une crois au-dessus. Une armoire, deux armoires et une table avec une chaise. J'ai dégagé un coin pour nettoyer mes armes et mes vêtements en cuir. Il faut en prendre soin. Et plaçant tout d'un même côté, la pièce principale est assez longue pour que je m'entraine à lancer mes dagues sur une cible au mur.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Au réveil, je note dans un carnet les rêves que j'ai fait. Sveta dit que ce sont peut-être des souvenirs. Première prière. Puis je fais mes étirements et quand je le peux, je cours un peu dehors, observant les rues. Je mange quand la faim est là, bénissant mon repas. Mes activités sont un peu différentes le soir venu. Je n'ai plus à cacher ni mes yeux, ni mes dons.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Déjà, je chercherais à savoir si ce n'est pas une erreur. Je ne suis pas aussi important pour être un jour Tsar, ce n'est pas le chemin que je dois suivre. Mais si le Seigneur le veut, je ferais ce qu'il faut.
Histoire (courte)
Extraits de journaux intimes :
- Ils m'ont dit de tout oublier de "mon ancienne vie". On peut avoir une ancienne vie à 6 ans ? J'ai des images parfois, dans mes rêves, mais c'est trop flou pour comprendre ces voix. Y'avait une femme avec des cheveux de feu.
- Je n'y arrive pas. Il y a trop de textes, trop de noms à se rappeler. Et trop de coups si je prononce pas bien. Je serais bon, j'apprendrais, je ne veux plus avoir mal. Je serais bon, promis.
- La coupure de ma main me fait encore mal. Ils disent que c'est de ma faute si je ne sais pas tenir une dague correctement. Ils ont raison. Demain, je devrais en utiliser deux. Ce n'est pas facile de sauter avec les deux mains prises mais c'est ce qu'on attend de moi.
- Nika a du mal avec les deux dagues. Je sais faire maintenant. Je peux même dégainer une arme à feu avec les deux dagues en main. Nika a trop de mal. C'est bien de l'aider, non ?
- Nika n'y arrive toujours pas. J'ai été battu pour l'avoir aidé, il doit apprendre par lui-même, avec les leçons qu'on nous donne. Je ne suis pas le meilleur donc je dois me taire. J'ai encore mal au dos, la ceinture était neuve. Elle sentait le cuir plus fort que les autres et moins le sang.
- J'aime bien les leçons sur les animaux. J'aime bien les animaux. Pourquoi les démons s'en prennent-ils à eux ? C'est horrible de vouloir nous tromper à ce point, les animaux n'ont rien fait de mal. Ils sont bons. La dame de mes rêves le dit aussi. C'est une sainte ?
- Je n'ai pas vu Nika aujourd'hui. Les autres disent qu'il a été emmené dans la pièce noire. Il criait et pleurait apparemment. J'ai récité mes psaumes sans erreur.
- Moi je n'ai pas crié, ni pleuré quand je suis allé dans la pièce noir. C'est parce que je n'avais pas réussi l'entraînement, ma foi est faible. Ma foi est faible ? Non, le Seigneur est tout pour moi, ce sont les textes qui sont difficiles à retenir. Alors j'ai récité ce que j'avais retenu, dans le noir. Les murs semblent moins proches quand Dieu est avec moi.
- J'ai retrouvé Nika. Sa foi était faible, Dieu ne l'a pas sauvé. Je l'aimais bien Nika.
- J'ai encore rêvé de la femme aux cheveux roux. Je n'arrive toujours pas à la comprendre mais elle a dit un nom. En souriant et les yeux brillants de larmes. Elle semblait fière de ce Klavdi. Mais qui est Klavdi ?
- La femme s'appelle Sveta. Je le sais parce qu'elle me l'a dit. Elle m'a dit qu'elle m'aiderait à prouver ma foi. Je crois en elle, elle est bienveillante. Je savais que c'était une sainte. Les autres, en me sortant de la pièce noire, n'ont pas vu Sveta. Elle ne parle rien qu'à moi, n'est visible que pour moi. Ma foi n'est pas faible. Que Dieu m'en soit témoin.
Note de Stanichou : Je précise que Sveta n'est pas réelle, c'est une figure maternelle que le pauvre cerveau de Klyde a créé pour l'empêcher de s'effondrer et de virer à moitié fou - bien qu'il le soit devenu pour le coup. Il la voit comme une sainte qui le guide, l'obligeant à voir plus loin que ce que les prêtres lui ont appris. Lui-même ne doute pas de la parole de Dieu mais une part inconsciente de lui, sous la forme qu'il nomme Sveta, lui permet d'avoir un regard plus critique.
- BONUS - Arsenal et équipement de base:
- Klyde est né droitier mais a longuement travaillé son ambidextrie pour échanger ses armes comme il le souhaite. Par ailleurs, à cause de sa blessure dans la main droite (ouverte jusqu’à mi-paume entre le majeur et l’annuaire), il a appris à privilégier les attaques puissantes de la gauche. Ses atouts principaux restent son acuité visuelle exceptionnelle et la précision de ses tirs, qu’importe la distance ou l’arme.
Arme principale
Une dague fine et discrète disposée sur sa cuisse droite, idéale pour les assassinats en douce. La garde comprend deux pointes pour bloquer d’éventuelles lames, cornes ou griffes et protéger la main de son porteur. Il s’agit de la première arme que Klyde a reçue personnellement à son camp ; il en fait entièrement ce qu’il veut niveau maniabilité, ses deux mains confondues.
Couteaux de lancer
Lames simples et légères, uniquement pour des lancers sur une vingtaine de mètres (très grande précision jusqu’à 13m). Il en possède une vingtaine, rangée à même sa tenue de combat sur l’ensemble du corps ou par lots de deux ou trois dans des étuis autour des hanches (plus discret). Ils n'ont aucun signe distinctif et lui servent de poignard de secours.
Dagues de combat
Au nombre de deux, maintenues dans son dos, elles sont un peu plus longues et plus robustes, assez pour combattre des animaux de grandes tailles ou lors de combat de mêlé à deux mains (ambidextrie). Sur le même modèle que son arme principale, les gardes comprennent deux pointes acérées dirigées vers l’avant.
Arme de soutient
Une dague massive qui privilégie les dégâts bruts à la finesse. Plus lourde et plus lente à manier, elle permet cependant des coups puissants contre des animaux de gros gabarits ou à la peau dure. La garde est également plus épaisse, avec la même caractéristique des deux pointes. Toujours utilisée de sa main gauche (pas assez de poigne dans la droite), Klyde la range contre sa jambe et la remplace par un poignard simple plus discret quand il ne se prépare pas à la "chasse au gros".
Pistolet
Petit, discret et léger, ce modèle est fortement inspiré de celui qu’utilise Pavel. Pour cause, c’est le seul qui convienne parfaitement au rythme de tir rapide de Klyde, plus proche du lancer de couteaux que du port d’armes à feu classique. Même s’il répugne à l’utiliser, il a conscience de son efficacité quand ses lames sont inadaptées. Autre avantage, il peut le manier de la main droite, gardant une dague dans la gauche.
Fusil long
Les talents de sniper de Klyde ont été descellé sur le tard, ses entraînements sur les combats à distance et mi-distance étant plus focalisés sur les couteaux et pistolets. Aussi, il sort plus rarement ce fusil, le réservant pour des assassinats en embuscade planifiés à l’avance. Ce n’est vraiment pas la façon de procéder qu’il préfère mais dénier un tel don serait une hérésie.
Brassard droit
En métal, Klyde s’en sert pour parer et garder une main offensive en permanence. Un fin stylet de secours est caché dans l’armature. Il a l'avantage d'être assez esthétique pour pouvoir être porté même en plein jour dans la foule.
Lunettes (à venir en RP)
Triple usage : améliorer la précision de ses tirs (viseur), faciliter l’observation (zoom) et cacher ses yeux trop reconnaissables (teinte verte). Toutefois, Klyde préfère les porter uniquement en traque sur le terrain, les gardant tout de même sur lui au cas où.
Vilho Yhdessa
○ Prénom et Nom : Vilho Yhdessä
○ Age : 27 ans
○ Nationalité : Finlandaise
○ Métier avant l'apocalypse : Étudiant supérieur en arts plastiques
○ Lieu de vie : Un appartement au-dessus d'une ancienne pharmacie à l'écart du centre ville. Il s'agit toujours d'une pharmacie techniquement. Du moins, ses réserves nous restent utiles.
○ Occupation : Assistant de Saukko. Chasseur. Et tout ce qui peut contribuer à améliorer notre lieu de vie... surtout au niveau de la sécurité, nous avons des voisins morts-vivants assez désagréables ces derniers temps et j'avoue les préférer morts que vivants. Les jours où nous ne sortons pas, je retravaille mes talents de sculpteurs au couteau. Le dessin au fusain ça va bien cinq minute et je préfère me balader avec une lame dans la poche qu'un morceau de charbon. On ne se débarrasse pas d'un ennemi en lui crayonnant des moustaches noires sur la gueule.
Crédit image : "7th Totem - Stian Wegelmoed" de Sirinne
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Plutôt grand. J'ai longtemps été le plus petit de mes classes et maintenant, c'est plutôt moi qui fait la pige aux autres.
- T’as des signes particuliers ? Ma particularité ne se voit pas. Ni s'entend d'ailleurs. Je pourrais vous laisser mariner un moment mais ça va plus fatiguer que m'amuser donc autant gagner du temps : je suis muet. Et soyez gentils de ne pas me brailler dans les oreilles ; j'ai dit muet, pas sourd.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Je ne suis pas très regardant de ce que je porte, je m'en fiche à vrai dire, même si j'ai une préférence pour la laine tricotée et les écharpes. C'est une matière facile à reconnaitre au toucher, qui reste chaude et peut se retravailler. Pour peu que je mette la main sur des pelotes. Une pensée d'ailleurs pour tous les trous du cul qui pensaient que tricoter était un truc de nana... qui se les gèle maintenant ?
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Un cliqueur pour discuter en morse à ma sœur parce que taper avec des moufles, c'est pas le plus bruyant que je connaisse. Je dois privilégier carnet et crayon je dois "parler" avec les autres quand Saukko n'est pas là pour me traduire. Sinon mon couteau de chasse, à défaut d'avoir mon arc et mes flèches.
Interview avec un zombie intello
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? J'ai suivi des cours de norvégien durant ma scolarité mais mon niveau reste très scolaire, ça me gavait. J'ai surtout privilégié l'anglais, plus utile dans mon cursus.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Je tâcherais de faire au mieux dans le temps imparti pour m'assurer que Saukko ne manquera de rien, qu'elle soit en sécurité... tout ce que je pourrais faire, n'importe quoi ! Ensuite seulement, je lui en parlerai. A elle et elle seule. Je ne veux pas que d'autres décident à ma place quand me séparer de ma sœur et comment mourir. Ce sera à ma manière... on est artiste ou on ne l'est pas.
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Il faudrait vraiment être con pour espérer qu'un archer s'en sorte contre neuf de ces mochetés avec une batte... J'ai plus de chance de partir en courant et les semer. J'peux pas me permettre de crever aussi connement.
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Où est ma sœur ? Si elle craint rien et que je peux en sauver qu'un seul... oh, je dois bien avoir un dé dans mes poches, non ?
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Petit randonnée dans la fraicheur matinale en forêt ou flânage en ville, la truffe au vent pour chasser des adorables animaux ou tomber sur quelques trouvailles pour notre appartement. Et si on est encore en vie dans l’après-midi, on va rendre visite à nos chers voisins de la colonie pour des échanges ou les visites méd de Saukko. Sinon, journée repos à la maison à sculpter, décorer ou améliorer l'appart et perfectionner nos techniques de communication en cas de danger.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Franchement, j'peux pas dire... Ouais, la blague s'arrête là.
Histoire (courte)
J'suis né en Finlande, à Mikkeli si vous voulez vraiment le savoir, et j'ai toujours, toujours été vécu avec Saukko. Elle est arrivée au monde une dizaine de minutes avant moi et nous avons passés nos douze premières années ensemble. A la maison, à la cours de récrée, pendant nos cours et, souvent, nos punitions. Un peu de mal à nous intégrer avec les autres enfants, Saukko n'avait pas à jouer à des jeux de garçons ou moi à devenir une mauviette auprès des filles. Conneries. Mais ça ne vaudra pas l’ineptie de nos parents de m'avoir donner une autre chambre parce que nous "devenions trop grands".
Vraiment, c'était mal nous connaitre. J'étais déjà curieux gamin, à lire tout et n'importe quoi et dans le lot, les bases du morse. L'air de rien, nous avions replacé nos lits pour n'avoir que le mur mitoyen entre nous et tous les soirs, nous nous entrainions à discuter en tapotant dessus. Je pourrais même dire que cette technique nous a encore plus rapprocher, nous pouvions désormais nous comprendre sans un mot, au nez et à la barbe de nos parents. A l'école, on faisait passer ça pour un "truc de jumeaux", que l'on pouvait lire les pensées de l'autre. Nous ça nous amusait beaucoup mais ce n'était pas de l'avis de tout le monde. Au contraire. Mais on s'en foutait.
Le plus difficile fut de convaincre nos parents de nous laisser habiter ensemble à Helsinki. Saukko visait haut dans les études de médecine avec un double cursus et moi, j'avais choisi de suivre des options artistiques uniquement disponibles dans une université à la capitale. Devant les prix des loyers, ils ont cédé mais sous quelques conditions. Deux chambres ? OK. Ma sœur pouvait avoir tout un bureau pour ses leçons et moi un coin d'atelier avec une salle de bain pour laver mon matos.
C'était bien la fac. Je m'étais même fait quelques amis pour tout dire. Nous avions nos petites habitudes et le soir, je faisais habituellement un crochet à l'hôpital où Saukko était en stage. Elle s'y plaisait bien, le Docteur Camden était un médecin plutôt sympathique qui, en tirant quelques ficelles, pourrait aisément lui obtenir une place à la fin de ses études. Mais ce soir-là, tout est parti en couilles.
Je n'ai pas attendu à l’accueil de l'hôpital pour savoir quand le Docteur Yhdessä finirait son service. Je ne voulais pas attendre. Et pourtant, je suis arrivé trop tard. Parfois dans mes nuits, je revois encore ma jumelle allongée dans la salle d'IRM complétement ravagée, son corps sans vie et le visage en sang. Son nom fut le dernier mot que j'ai prononcé de ma vie. Le choc de croire ma sœur morte m'avait coupé tout usage de la parole et je ne l'ai pas retrouvé depuis.
Je n'ai pas pu sortir Saukko de l'hôpital, c'était vraiment trop le bordel et le personnel était bien trop à courir dans tous les sens pour me venir en aide. Devant les horreurs qui avaient envahis les lieux, mon seul recours fut de nous enfermer dans une salle assez petite pour la sécuriser facilement et avoir sous la main de coin la soigner. On était dans un hôpital bordel, vous alliez pas me dire qu'il n'y aurait rien ! J'suis une brêle en soin mais à force d'aider ma sœur à réviser ses cours, j'en connaissais assez pour lui retirer les éclats de verre de son visage et bander ses yeux blessés. Saukko les cache toujours mais pas devant moi. Nous n'avions pas à avoir honte de ses blessures, c'était ce fils de pute de Camden qui devrait crever pour sa lâcheté. Si je le retrouve un jour, je le buterai pour ce qu'il a fait.
Depuis ce jour, je suis ma jumelle comme une ombre. Hors de question que je confie notre sort à quelqu'un d'autre, plus jamais cette erreur. Pas même nos parents qui ne nous avaient donné aucune nouvelles. Rien ne comptait que Saukko. Je la guidais, la protégeais et elle retransmettait mieux que personne les mots que j'avais perdu. J'ai même dû me mettre au tir à l'arc pour subvenir à nos besoins et les flèches avaient le mérite de n'être pas trop compliquées à faire. Livrés à nous-même, nous avions voyagé de coins paumés à coin paumés jusqu'à quitté la Finlande pour la Norvège.
Miracle à Vannstad en tombant sur une pharmacie vide, dévalisée de ses médocs de base mais dont les réserves plus avancées étaient globalement intactes. Mes options en design/bricolage m'ont grandement servi pour sécuriser l'entrée et aménager un labo à l'étage pour permettre à Saukko de mettre son savoir-faire à l’œuvre et fabriquer des médicaments pour la colonie à côté. Je n'aimais l'idée de devoir avoir des contacts avec d'autres, surtout que beaucoup me prennent pour un demeuré à ne pas parler, mais nous ne pouvions pas éternellement vivre en cavale.
Stej Noiracier
○ Prénom et Nom : Stej de Niraen... mais on va garder Noiracier
○ Age : 304 ans
○ Alignement : Mauvais
○ Race : Elfe noir
○ Classe : Artisant
○ Métier : Officiellement, j’suis forgeron. Voyez, l’gars qui fabrique des épées, répare aussi les armures cabossées et fait des clous à la chaine. Ouais bon les clous c’pas mon truc mais j’sais faire, c’est juste chiant. Quelques bijoux aussi d’temps en temps, ça rapporte bien.
Avant, j’étais fureteur, assassin même, pour un contrebandier qui avait une drôle de façon d’effacer l’ardoise de ses pires clients. J’trempe plus dans c’genre de conneries ; marre d’être payer pour que dalle et j’vous parle pas d’la reconnaissance sociale. Donc quitte à bosser pour des clopinettes, autan être tranquille dans mon coin (et le premier qui m’emmerde, j’le tue… c’est comme monter à cheval y parait, ça ne s’oublie pas).
Crédit image : le drow Zvann de Sarenhale
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Pas très grand, dans l’genre maigrichon en prime. Mais vous y fiez pas, c’est que du muscles.
- T’as des signes particuliers ? J’suis un elfe noir vieux, c’est un peu inscrit sur ma gueule. Va passer pour un gars rangé qui cherche pas d’histoire dans son atelier avec une tronche pareille, y’a qu’les enfants qui croient encore que c’est d’la suie. Sinon j’ai une jolie collection de cicatrices, pas dégueulasse. Allez, m’dites pas qu’vous êtes pas jaloux, j’vous croirai pas. Ah, détail aussi : je boite sévère, une blessure plus importante qu’les autres à la hanche gauche. (Mais hors de question d'avoir une canne quand j'peux m'en passer !)
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Fini les armures de cuir à te faire saillir les pectoraux, j’me balade en chemise de lin maintenant. Avec un tablier pour l’boulot, ça chauffe ces trucs-là. J’suis pas très r’gardant sur les trucs à la mode, j’veux du pratique avant tout. Et l’cuir. D’accord j’avoue, j’ai eu ma période cuir avec les lanières serrées et les futals moulants mais je justifierai ça par souci ergonomique. C’quoi c’mot ? Nan sérieux ? R’tourne à l’école au lieu d’me poser des questions à la con, y’en a qui bosse !
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Couteaux. Quoi ? J’me sens à poil si j’en ai pas. J’aime bien mon chapeau aussi, c’juste pour la frime (j’sais plus à qui je l’avais pris… bah, l’en a plus besoin maintenant), une canne quand vraiment j’en peux plus d’me trainer et faut toujours que j’mâchouille un truc, ça m’détend. Pas de blagues salaces, j’ai donné.
Interview avec un troll à trois orteils
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Les emmerdeurs, c’pas une race. Quoique… les gobelins ça peut compter. Toujours à grappiller ceux-là, c’est insupportable. Et infoutus de comprendre que j’n’étais pas envoyé pour entendre des "Je paierai la prochaine fois, promis" tout baveux. J’laisse pas de "prochaine fois", la maison fait pas crédit.
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? J’ai un coffre avec des doigts de gobelins crochus dans l’arrière boutique, ça répond à ta question ? J’suis pas plus limité qu’un autre mais l’plus souvent, hors les pustules sur pattes, y’a pas grand monde qui cherche à rouler un elfe noir. J’dis pas que j’ai jamais tenté l’inverse…
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Un casse-dalle. Attend, "super vénères" ? Ouais non, trop chiant. J’suis pas un guerrier, qu’on se le dise et j’ai une jambe qui me lâche au bout d’un moment. Et on n’survit pas dans l’milieu en forçant Dame Chance. Encore que… aller, pour la beauté du sport, j’tente le coup.
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) C’est gentil de demander. J’dors mais peu, l’plus souvent quelques heures en milieu d’aprèm, genre grosse sieste. J’ai un grand lit dans un coin d’ma forge, c’est sombre et au chaud, que d’mander de plus ?
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Le matin j’passe parfois au marché trouver du matos, négocier de nouvelles commandes ou vendre quelques bricoles mais c’pas ma tasse de thé. Quand j’ai pas d’boulot précis, je bricole ce qui me passe par la tête, j’tente des trucs, v’voyez ? L’aprèm c’est sieste et le soir, re-forge. La nuit tombée, j’aime bien me balader en forêt quand l’temps si prête, ça m’détend. Jamais trop longtemps, j'peux plus trop. Un peu d’forge aussi jusqu’au matin, les voisins osent pas m’dire si j’fais du bruit d’toute façon.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Parfait ! J’aurais enfin un truc correct dans lequel me voir pour m’coiffer ! Ouais j’sais, c’est une super relique mais vous, qu’est-ce que vous êtes près à me donner pour que j’vous le rende ? J’suis très bien ici moi, pas envie d’retourner aux Enfers.
Histoire (courte)
Ah c’est qu’en plus de me coltiner tes questions, faut que je raconte ma vie ?! C’est quoi la prochaine étape ? Une fiole de mon sang ? Putain j’vous jure…
Bon. J’viens du domaine de Niraen, de l’autre côté de la Brèche. Une famille sans histoire (d’après les standards du coin), petite noblesse, demeure correcte en bordure de marais. On avait même des domestiques et un embryon d’armée rattaché au domaine qui, officiellement, étaient là pour nous défendre des créatures marécageuses…. Personne n’y croyait mais on faisait comme si.
Mon père, Velkyn de Niraen, était un vétéran de guerre qui avait largement fait ses preuves et ma mère, Dame Laethra, une sorcière de feu qui fait bon de ne pas embêter. Des parents en or, franchement, mais la fratrie… j’sais pas où ça a foiré mais la descendance n’est pas brillante. A quatre reprises en plus.
Vanel, mon frère aîné, est le p’tit chouchou. Héritier du nom, déjà marié (et depuis l’temps, m’étonnerai pas qu’il ait pondu des mômes), a servi aux côtés du paternel sur quelques batailles avant ma naissance, archer reconnu. Un type exécrable prêt à tout pour qu’on remarque et bonifie ses hauts faits.
Larae est l’unique fille Niraen mais faut pas s’y méprendre, elle peut vous séparer une tête du reste en un coup d’épée fichtrement bien placé et je pleins franchement le gars qui lui mettra la bague au doigt. Sans médisance aucune, c’était elle la plus couillue d’nous quatre et j’vous défis de gagner un concours de boissons avec elle, certains y ont perdu la vie pour moins que ça.
Puis Yazkyn, né peu d’temps après Lara, qui pour le coup niveau virilité masculine…. c’pas trop ça. Yaz c’était un peu le fils à maman, fourbe et petite trempe, qui a préféré la magie à l’acier. De c’que je me souvienne, il était même parti dans la nécromancie.
Et moi. Le p’tit dernier pour qui on n’avait plus trop d’ambition, qui devait gentiment rester à la maison pour soutenir son cher frère aîné pendant que les cadets perpétuaient la réputation des Niraen par les sorts et les armes. A d’autre…
Ma mère voulait faire de moi un sorcier coûte que coûte et je lui accorde le fait qu’elle avait eu le mérite d’essayer. Sauf que j’passais plus de temps avec les soldats de la maison, une épée à la main, que terré dans la bibliothèque entouré de bouquins. Cela dit, j’ai gardé quelques bases en magie qui m’ont bien aidé, ce serait-ce que pour comprendre le bazar.
Jusqu’au glorieux jour où un passage vers un autre monde trop beau, trop mignon et trop ensoleillé pour être vrai s’est ouvert. Ni une ni deux, le père monta sur pied une expédition avec Lara et Yaz à sa tête pour envahir et corrompre tout ce beau petit monde… avec en prime un jeune Stej un peu con glissé en douce dans les bagages. Faut m’comprendre aussi. J’avais 17 ans quand la Brèche a foutu l’boxon et j’avais pas meilleure occasion pour envoyer balader tout ça fissa, loin de l’ombre de Van et des parents sur le dos pour mener la vie que je voulais, en bonne raclure d’elfe noir que j’étais déjà.
Les premiers temps furent vraiment chaotiques, dans tout les sens du terme, à m’engager dans des bataillons contre les troupes d’Heavensaw mais j’ai fini au bout de quelques siècles par dénicher un petit boulot tranquille d’honnête exécuteur auprès d’un humain qui avait le cœur sur la main. Enfin, le cœur des autres sur la main. Le Capitaine Elmore Thorne était un pirate avide qui, quand il n’écumait pas les mers, prêtait son or aux plus démunis… pour s’faire encore plus de thunes après. Un "prêteur sur gages" comme vous les appelez, lui préférait se dire "bon samaritain". Sauf que Thorne était très à cheval sur les dates de paiement et quand ça trainait, il présentait les choses de la manière la plus simple qui soit : la bourse ou la vie. Devinez dans quel cas il m’envoyait.
La routine était simple pour moi. Un p’tit rigolo pensait lui échapper en se planquant dans je ne sais quel village, on me filait le nom et le Cap’taine retournait faire mumuse sur son navire pendant que moi j’allais courser le gars par monts et par vaux. Ouais, une vie simple mais incroyablement sous-payée pour le boulot que ça me demandait. Certains partaient vachement loin et ce radin de samaritain de mes deux refusait de revoir mon salaire à la hausse.
Sauf qu’un jour, la fameuse dette à effacer fut celle de Thorne en personne. Ce con avait chatouillé l’orgueil d’un trop gros poisson, une autre racaille des mers qui, au lieu de se contenter de pièces sonnantes et trébuchantes, avait réclamé ma tête. Rien que ça. Certes, c’est très flatteur de savoir que je valais autant mais d’après ce que j’ai compris, c’est que ledit poisson ne voulait pas que Thorne se venge en envoyant son chienchien en représailles. Moi à sa place, j’aurais commencé par ça en premier…
Le contrat ressemblait à tous les autres et c’est quand j’me suis retrouvé acculé dans une grande avec une douzaine de types armés puant le rhum à plein nez que j’ai compris qu’il n’était pas du tout au programme que j’en ressorte vivant. Sans surprise, vous vous doutez que les choses ne sont pas réellement passées comme escomptées mais au prix d’une gueule en sang, des taillades en veux-tu en voilà et d’une méchante blessure à la hanche que j’me traine encore aujourd’hui.
Ah il était beau à voir l’assassin chevronné, boiteux et rincé par la pluie, errant comme un chaton sans foyer et surtout sans un rond en poche. Seul le feu ardant de la vengeance me réchauffait le cœur et m’a permis de me trainer dans un coin perdu où penser mes blessures pour mieux éclater cette rognure de pirate de m… ahem, navré, je m’emporte. Faut dire que type m’avait littéralement vendu pour éponger SA dette et ça me restait méchamment à travers de la gorge après plus de 20 ans de bons et loyaux services (payés au rabais, ouais, j’insiste).
« Mais comment t’as fini forgeron ? » me demanderez-vous. C’était pas vraiment la voie que je m’étais réservé (la vengeance et tout ça) mais le destin a un sens des priorités tordu et c’jour-là, c’est un brave homme qu’il a voulu aider. Bromir Ferbois, j’suis pas prêt de l’oublier ce gaillard. C’était un forgeron humain qui vivait en forêt, un peu à l’écart d’un village sur une route commerciale. A la base, il cherchait du p’tit bois pour sa forge quand l’orage lui est tombé dessus et moi avec, pissant le sang contre un arbre. N’importe qui aurait laissé un elfe noir mourir, et j’l’aurai mille fois mérité, mais pas lui. Nan lui me ramena chez lui pour me rafistoler.
Lui comme moi étions dans une impasse. Moi j’pouvais plus retourner vers le rivage où Throne me retrouverait à coup sûr et lui, se savait en fin de vie, sans héritier à qui léguer sa forge et son art. Quand j’vous dis qu’le destin est tordu… j’ai fuit ma famille pour me retrouver sur le testament d’un autre. Bromir avait longtemps cherché un apprenti assez doué mais aucun n’avait eu le talent ou la maturité pour lui convenir.
« Tu forges des épées et tu ne veux pas qu’on se batte avec ?
- Non. Je forge des moyens de nous protéger, de protéger Haevensaw.
- Ouais mais je viens des enfers, on devrait logiquement être ennemis et se mettre dessus.
- En as-tu vraiment envie ? »
Non. A vrai dire, je m’en carrais de cette guerre, j’avais combattu assez longtemps pour m’en lasser et le coup de pute de Thorne avait fini de me dégoûter de reprendre les armes pour quelques années (sauf pour le tuer si l’occasion se présentait... on s'refait pas). Je connaissais que trop bien le prix du sang, l’ombre de la mort qui guète son heure mais j’ignorais la valeur d’une vie. Bromir m’a donc raconté, tout comme je lui parlais de ce qu’il y avait au-delà de la Brèche. J’allais sur mes 300 ans et lui me prenait sous son aile comme si j’étais son gamin, c’était à pleurer de rire.
Le peu de magie que m’avait enseigné ma mère m’a finalement servi. Parce que Brom ne façonnait pas uniquement de simples lames ou des pièces de rechange pour les paysans du coin. Dans sa jeunesse, lui et un pote mage avec mis au point un métal qui pouvait absorber temporairement la magie, un alliage aussi noir que le ciel et les étoiles en prime. La Pierre d’Étoile, d’ailleurs qu’il s’appelait. Elles auraient pu faire une sacrée différence pendant la guerre contre les sorciers de la Brèche si elles ne partaient pas en lambeaux ou blessaient leurs porteurs par accident. Il avait passé des années à perfectionner ce truc pour un jour le stabiliser et ne voulait pas que toutes ses recherches soient perdues à sa mort. Qui finit par arriver.
C’était la première fois que je voyais quelqu’un mourir de lui-même, sans dague dans le dos ou suite à une explosion de feu ou une hémorragie. Bromir s’était couché, comme tous les soirs tandis que je veillais sur le feu et alors que j’allais éteindre la bougie de sa table de chevet, il était déjà parti, le sourire aux lèvres.
J’passe de temps en temps sur la tombe de Brom dans le cimetière du village, les humains aiment bien y déposer des fleurs. Lui adorait le houx. J’suis resté l’elfe noir boiteux (ma hanche ne s’est jamais rétablie complètement) et j’ai récupéré la forge, ainsi que le nom de Noiracier qu’il m’avait inventé, en hommage à ses fameuses épées sombres. Comme promis, j’recherche encore un moyen d’améliorer la Pierre d’Étoile mais sans en vendre aucune. C’est l’genre d’armes qui se mérite. Quant aux Niraen ou ce bâtard d’Elmore Thorne, ils sont très bien là où ils sont : loin de moi.
- Les lames en Pierre d’Étoile (en l’état actuel de l’histoire):
Au repos, elles sont d’une couleur noire uniforme, aussi solides et résistantes qu’une bonne arme classique. Elles se parent de petits points lumineux, comme des étoiles, quand elles rentrent en contact avec une source magique qu’elles absorbent plus ou moins parcellement selon la nature. Le porteur de la lame peut alors « relancer » le sort comme s’il en était le conjureur, même en n’ayant aucun talent pour la magie… avec toutefois le risque que le sort se retourne contre lui.
Ces armes en Pierre d’Étoile ont tout de même deux défauts majeurs : les sorts mineurs magiques qu’elles absorbent sont uniquement offensifs et elles ne peuvent les conserver longtemps au risque de se détériorer. D’ailleurs, plus le sort est puissant, plus il sera difficile à maîtriser et l’arme s’abimera et perdra de ses capacités d’autant plus rapidement.
Dernière édition par Staneria le Sam 12 Déc 2020, 17:47, édité 17 fois