Votez pour votre chef suprême
Ca y est ! Il est temps de dévoiler les participations de nos Nanites ! Admire leur beau travail
Un grand merci à tous ceux/celles qui ont participé et bonne chance à tous 8)
Comment que ça marche ?
Évidemment, chez les Nanites tous les participants sont déjà gagnant. Chaque participation envoyée mérite 20 cookies (qu'on distribuera à la fin des votes).
Infos pratiques :
- Tu peux voter qu'une seule fois, mais tu peux voter pour chacun des deux concours.
- Évidemment, on ne vote pas pour soi-même.
- Les votes dureront deux semaines et prendront fin le 15 Janvier 2018 à minuit.
- Il y aura deux gagnants (un par concours) qui remporteront tous les deux les cookies bonus et la surprise de Noël !
- Si le gagnant du Concours n°1 est le même que celui du Concours n°2, il aura évidemment qu'une seule fois la récompense. (Qu'est-ce que tu espères, hein !!)
- Code:
[b]CONCOURS 1[/b]
- Banane Rouge : 0
- Kiwi Jaune : 0
- Pomme Bleu : 0
- Framboise Verte : 0
[b]CONCOURS 2[/b]
- Mouton : 0
- Poule : 0
- Cochon : 0
- Cheval : 0
- Vache : 0
Participations du Concours n°1
- Banane Rouge:
- Kiwi Jaune:
- Pomme Bleu:
- Framboise Verte:
Participations du Concours n°2
- Mouton:
- Tout a commencé le jour où le Père Noël a volé mes cookies... Le Père Noël c'était comme ça qu'on avait surnommé le meilleur combattant du clan des Mitsubishi, le jour ou il avait abattu six guerriers du gang en passant par une cheminée. Six de mes meilleurs, moi, El Capone, parrain du gang des capelleti, je ne pouvais pas laisser passer ça.
Face à la boite de cookie désespérément vide et le pompon blanc laissé par le voleur, je me retournais face à mes gars. Les derniers du gang encore en état de m'accompagner. Les plus fidèles amis que j'aurais jamais. D'abord P'tit Louis, une crevette haute comme trois pommes mais capable de passer une régiment de chiens de gardes sans faire frémir une truffe. Les jumeaux T, pour Terreurs, Teddy et Tom, des armoires que rien n'effraie et toujours prêts à se lancer dans la bagarre. Sammy, ou Snake le solide, le tireur d'élite de la bande avec son fusil de précision. Pas un bavard, mais le compas dans l’œil. Salim, alias La Flèche Noire (il a piqué ça dans un bouquin), aussi sombre que la nuit et rapide comme l'éclair, je le considère comme mon frère. Tout les six nous étions les derniers du gang, et nous allions reprendre mes cookies au Père Noël et au clan Mitsubishi.
On s'est installés dans une planque en face de leur quartier général pour préparer le plan de bataille. P'tit Louis passerait le premier, pour nous ouvrir la porte, couvert par Snake. Salim suivrait, avec moi derrière et les jumeaux T en derniers. Ensuite, les jumeaux déclencheraient une fusillade dans la salle principale tandis que Salim et moi la contournerions pour rejoindre la salle du Big Boss, le chef du Clan. P'tit Louis resterait à protéger la porte pour qu'on conserve un moyen de partir. Surtout lui, il est jeune, je veux pas qu'il y reste. Mais on sait très bien qu'on en reviendra pas tous, on y est prêts.
On vérifie une dernière fois nos armes, distribuant nos dernières munitions en fonction de qui en aura le plus besoin. Je ne prend qu'un chargeur pour mon pistolet, ce sera suffisant ou ça ne suffira jamais. Salim se contente de son couteau pliant, il n'a jamais aimé les flingues. Les jumeaux prennent la majorité des munitions, ils en auront bien besoin pour garder le clan entier en échec. On se serre une dernière fois la mains, quelques larmes d'homme coulent et on s'élance.
Au début, tout se déroule sans problème. P'tit Louis ouvre la porte, on entre... Mais là, horreur, le clan entier nous attend, en embuscade et nous mitraille depuis son couvert. Louis est touché et s'effondre devant moi, je suis impuissant alors que Salim me tire à couvert. Les jumeaux tentent de riposter, mais l'ennemi est trop bien protégé. Snake pousse un sifflement et je vois une paire de tirs percuter les deux membres du clan qui protégeaient le flanc droit, désormais à découvert. Sur un hochement de tête avec mes amis, je m'élance, suivit par Salim. Les jumeaux restent derrière pour garder les têtes du clan baissées par un tir nourri. Je me retourne pour saluer Snake et je le vois s'effondrer, son frère, Snake le liquide, lui est tombé dessus. On ne l'oubliera pas.
On arrive dans le bureau du Big Boss. Elle est là, elle nous regarde avec son air goguenard dans son éternelle combinaison jaune. Une petite blonde sans cœur à qui je dois la disparition de presque tout mes gars, et derrière elle, le Père Noël. Salim se jette sur ce dernier alors que je fais face à ma Nemesis. Ce sera à celui ou celle qui dégainera le premier que reviendront les cookies. Je lève mon arme et je suis touché à la poitrine avant de pouvoir tirer. Je m'effondre pour voir mon frère d'arme en faire autant sous les assauts de son ennemi juré.
''Les enfants ! Le gateau !''
Les mamans nous appellent. Je me relève et sourit à Cindy et on s'en tope cinq. Tout le monde lâché les Nerfs et les armes en mousse et s'élance vers la table. Même si j'ai perdu, c'était un chouette anniversaire...
- Poule:
- - Tout a commencé le jour où le Père Noël a volé mes cookies... c'était un mardi 25 décembre, curieusement... Je m'en souviens très bien car la veille au soir, soit le lundi 24 décembre, ils y étaient encore ; je les revois, disposés avec soin dans leur bocal transparent sur la table basse de notre salon, non loin de notre sapin de Noël. Enfin... ça c'était avant que je ne les enferme dans un coffre-fort afin d'éviter qu'on me les chipe !
Le policier prenait silencieusement note de la déposition.
- Continuez, je vous prie ! soupira-t-il, visiblement agacé par le caractère ridicule de la déposition, lorsque Monsieur Bonbeur marqua une pause, perdu dans ses pensées.
- Euh, oui oui, bien sûr... bredouilla Jean, intimidé par le ton brusque de l'agent.
Il prit une profonde inspiration, puis se lança :
- Bref, le lendemain matin, les cookies avaient tous disparus, il n'en restait plus un seul... et ni ma femme ni mes enfants n'ont pu les voler car je suis le seul à connaître le code du coffre-fort. Il n'y a pas non plus eu le moindre signe d'effraction pendant la nuit... alors qui aurait bien pu réaliser pareil tour de force ? Eh bien je vous le donne en mille, monsieur l'agent...
- Laissez-moi deviner : le Père Noël ? se moqua l'agent de police, qui commençait sérieusement à perdre patience.
- Précisément ! confirma Jean Bonbeur, qui n'avait pas saisi l'ironie du policier incrédule. Lui seul aurait pu accomplir pareil prodige.
- Écoutez Monsieur, vous m'êtes fort sympathique, si si, je vous assure, mais j'ai des choses autrement plus importantes et urgentes à faire que d'écouter vos balivernes. Vous êtes grand, maintenant, vous devriez savoir que le Père Noël n'existe pas.
- Ah oui ?! Et comment expliquez-vous la disparition de mes cookies, alors, vous qui êtes si malin ? protesta Jean, les mains sur les hanches.
Exaspéré, Ferdinand, l'agent de police, décida de se payer la tête de cet empêcheur de tourner en rond afin de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes :
- Eh bien... il se pourrait bien que des extraterrestres aient débarqué chez vous dans la nuit pour vous les voler, ce qui expliquerait l'absence d'effraction et le caractère mystérieux du délit, proposa-t-il le plus sérieusement du monde après avoir fait semblant de réfléchir.
- Oh... vous croyez ? fit Jean, qui réfléchissait à son tour.
Il claqua soudain des doigts.
- Dans le fond, pourquoi pas ? Mais comment en être sûr ?
C'était précisément la question qu'attendait Ferdinand, qui sauta sur l'occasion de se débarrasser de cet empêcheur de tourner en rond :
- C'est bien simple, il vous suffit de vérifier par vous-même ! Tenez, rendez-vous à cette adresse, demandez-leur ce qu'ils savent sur les extraterrestres voleurs de cookies, retrouvez ces derniers et exigez qu’ils vous rendent votre bien, expliqua l'agent des forces de l'ordre tandis qu'il notait l'adresse de la maison de fous la plus proche sur un post-it, qu'il tendit ensuite à Jean Bonbeur pour appuyer ses propos.
L'histoire ne dit pas ce qu'il advint du simple d'esprit... toujours est-il qu'on n'entendit plus jamais parler de lui. Quant au brave Ferdinand, il eut enfin la paix. Il put profiter pleinement de ses cookies chèrement gagnés le plus tranquillement du monde, sans jamais avoir à expliquer à personne que dans la nuit de ce fameux lundi 24 décembre il avait fait une ronde, près de chez Monsieur Bonbeur, qui l'avait conduit au coffre-fort du pauvre Jean, dont il savait contourner le mécanisme. Aucune serrure, aucun verrou, aucun cadenas... rien ne résistait à l'habile Ferdinand au passé de serrurier et qui avait par ailleurs un flair inégalé pour repérer les cookies à des dizaines de mètres à la ronde ! À l'instar de Jack l'Éventreur, « Ferdinand le cookizateur » resta à jamais anonyme et impuni, laissant pourtant derrière lui son lot de victimes ainsi qu'un fameux trésor riche en cookies : le One Cookie Piece, convoité par tous les voleurs de la contrée de Nano-Land.Fin
- Cochon:
- Tout a commencé le jour où le Père Noël a volé mes cookies…
C’était un soir d’hiver à Coûquillet. On y avait deux Noëls : la fête du 25 bien sûr, et le vieux bizarro du village qui avait comme prénom… Noël. Et puis il avait la barbe et officiait comme prêtre : tout était là pour qu’on l’affuble du surnom « le Père Noël ». Mais niveau générosité ? Là, il y a du travail, me disais-je…
MES cookies. Toutes ces dépenses en ingrédients et en moules spéciaux pour faire les meilleurs cookies-étoiles que la Terre ait jamais portés et les apporter à la salle des fêtes, et j’allais laisser tout ce travail passer par la fenêtre à cause de la gourmandise du vioc ?! Niet !!
Je sors, ferme à clef, et débute mon enquête chez les voisins : ils l’avaient vu monter et partir en voiture avec MES cookies, en pensant que je les lui avais tous prêtés ! Ben voyons. Dissimulant mon énervement contre eux, je demandai à d’autres : ils l’avaient vu se diriger vers la sortie de Coûquillet. D’autres, vivant près de la sortie, dirent qu’il s’était arrêté chez eux pour prendre le café, puis avait déclaré partir pour l’hôtel Hennerpey Styles à 10 km d’ici.
« Il veut déguster MES cookies dans sa chambre, bien tranquille ?! Tu parles d’un Père Noël ! Vieux saligaud !! »
Je continuai en voiture. « Oh il va m’entendre. Je passe un SUPER Noël grâce à toi, le vioc. Quand je pense que je te faisais confiance ! Tu vas payer ! Je vais te couper la barbe et te colorer la moustache en rose !! » m’exclamai-je tout seul dans ma bagnole, contenant à peine ma colère.
Une fois arrivé après avoir failli refuser la priorité à deux intersections, je marchai vers l’hôtel à pas de géants. J’avais l’air ridicule, mais bon, j’avais les nerfs. Voilà.
Arrivé à la réception, je me calmai et demandai poliment au réceptionniste à voir mon ami ; il me répondit en souriant que celui-ci se trouvait chambre 42. Remerciant le monsieur, je montai les escaliers (pas question d’attendre l’ascenseur hein), toujours à pas de géants et sans trébucher ; j’arrivai à sa porte, me calmai, puis frappai deux fois doucement, prêt à lui hurler dessus au moment où il ouvrirait la porte.
… Personne. Je refrappe : toujours personne. Je baisse la poignée… la porte s’ouvre. Aurait-il déverrouillé la porte ? Non, impossible, il devait prendre sa douche… Eh ben non. La chambre était vide. Une feuille de papier avait été laissée sur le lit, avec inscrit dessus :
« Eh oui gamin, j’ai toujours une longueur d’avance sur les autres !
Tes cookies sont à moi ! T’as qu’à en faire d’autres !
Je suis en train de tous les bouffer tranquillement chez toi. Viens me les prendre si tu peux !
Noël ;)»
J’écrasai la feuille dans ma main et fit un slam-dunk dans la corbeille. Ne comprenait-il pas que tout le monde attendait MES cookies ?? Quelle mouche l’avait piqué ??
Je claquai la porte, fonçai hors de l’hôtel, pris ma voiture, et revins à Coûquillet. « Du calme », m’’intimai-je. « Je vais lui donner une bonne leçon. Et il va me rendre mes chefs-d’œuvre ! »
Une fois garé près de chez moi, j’ouvris la porte de ma petite maison (qui était déjà ouverte)… et dans le salon, je trouvai le vieux Noël.
Et mes parents.
Et le maire.
Et des enfants de l’école primaire.
« Je t’ai bien fait galoper, hein ?! Tout le village était dans le coup. Allez, on va tous dépenser nos calories !! Joyeux Noël, gamin ! »
Je ne suis même pas fâché. Je me tiens sur mes genoux, soufflant et rigolant avec tout le monde. Il m’a bien eu, le vieux.
Nous nous rendîmes alors en salle des fêtes avec MES… nos cookies.
Peut-être que le seul but de cette mascarade était de rendre ce Noël unique pour moi ; et en bien ou en mal… il l’a fait ! Et c’est ça qui compte.
Vaincre la routine : une leçon que je n’ai jamais oubliée depuis.
- Cheval:
- Version jeu pour PC / Linux :
https://1drv.ms/u/s!Ak22JLvYZxjrghipKgfiC2q90XdX
Version jeu pour Mac : https://1drv.ms/u/s!Ak22JLvYZxjrghcJRXzvL1o_F1eM
Version texte :
[Vieil homme] Tout a commencé le jour où le Père Noël a volé mes cookies...
Je vis dans la montagne, sous un ciel outremer pailleté d’or, entouré d’arbres noirs perchés sur une terre blanche.
Seul.
Pourquoi, comment… peu importe.
Je m'appelle Paul.
Je vis avec ce que donne la montagne. Parfois je descends au village acheter ce qui manque.
Il est tout petit le village, plein de vieux comme moi à la peau tannée par le soleil, le froid et la vie, mais il a une épicerie.
Ce jour-là, je suis descendu au village. J’ai croisé Bébert, on a discuté un peu des nouvelles, de Claude qui est parti depuis la dernière fois et qu'ils ont enterré dans une autre vallée. Quand ça a commencé à parler politique, j’ai abrégé.
A l’épicerie Marie-France était toujours là, avec son sourire et ses rides. C’est qu’elle a mon âge au moins, et elle tient toujours la boutique ouverte douze heures par jour. Elle ne trouve pas de repreneur, alors elle continue.
Comme d’habitude j’ai pris de quoi tenir un mois, et on a un peu parlé.
C’est avec les trois pauvres guirlandes sur les étagères que j’ai réalisé que c’étaient les fêtes. J’ai demandé des nouvelles de sa famille, elle m’a dit que cette année ils ne viendraient pas.
Son beau-fils a la grippe, ils ne veulent pas la lui filer. Ils viendront pour le nouvel an si ça va mieux.
Elle disait ça en souriant mais elle avait l’air triste. Elle aurait sûrement préféré les microbes à la solitude.
Comme chaque année elle m’a proposé de venir passer Noël chez elle. D’habitude je dis non, pas parce que ça ressemble à de la charité mais ce n’est pas ma place… et puis je n’aime pas les fêtes. Je les passe seul et ça me convient.
Mais cette année elle aussi sera toute seule.
Passer Noël avec Marie-France ?- > Oui:
- Elle mérite mieux que de manger seule devant sa télévision qui crache de la neige. Alors j’ai dit oui. Et puis j’ai réalisé qu’il allait falloir que je me fasse un peu propre, alors j’ai aussi acheté un rasoir et de la mousse.
Ca l’a fait sourire, Marie-France, et rien que le sourire ça vaut bien une heure à me débroussailler la figure.
Le jour venu, je descends avec ma marmite de daube et un sac de cookies. Je n’ai aucune idée de comment faire un gâteau, mais il y avait cette recette sur le paquet de farine alors j’ai tenté. Ils ont l'air mangeable.
Marie-France est toute jolie dans l’épicerie, elle a l’air contente de me voir. Elle va poser la casserole chez elle, derrière la porte du fond, et moi je reste là avec mes cookies, ma barbe toute rase et l’odeur d’un fond de parfum que j’ai mis trois jours à retrouver.
C’est là qu’un vieux habillé en rouge avec une grosse barbe blanche et archifausse est entré dans l’épicerie.
[Père Noël] Ho ho ho ! Eh, mais si c’est pas [name] ! Enfin sorti de ton trou ?
[Paul] …Bébert ? Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?
[Bébert] Ah ben les petits-enfants, qu’est-ce que tu veux. Oh, c’est quoi ça ?
[Paul] Des biscuits.
[Bébert] Oh, ça va leur faire plaisir ça !
Et de prendre le sac !
[Paul] ..!
[Bébert] Merci hein ! Et joyeux Noël, ho ho ho !
Et il s’en va comme il est venu en me laissant comme un idiot.
Marie-France revient, je grogne que j’ai donné les gâteaux à Bébert pour ses gamins. Et comme je suis un peu bête quand elle est là, je propose d’en refaire. Il y a la recette sur les paquets de farine.
Ca la fera sûrement rire de me voir me battre avec la pâte, le menton enfariné.
[Good Ending] Merci d'avoir joué !
- > Non:
- Comme chaque année j’ai haussé les épaules. Je l’aime bien Marie-France, je ne vais pas l’embêter avec mes grosses paluches et ma barbe de trois mois. Elle avait l’air triste, mais elle n’a pas insisté.
Je suis rentré chez moi, au milieu des arbres qui dansent sous la lune.
Seul.
[Bad Ending] Merci d'avoir joué !
- Vache:
- Tout a commencé le jour où le Père Noël a volé mes cookies… Non ! Et non, Oubliez-le, oubliez tout de suite ce vieux sacripant, cet infame cambrioleur qu’il soit mille fois honni ! Vous ne le connaissez pas comme moi je le connais, et vous ne savez pas – vous devez ignorer qu’il m’a volé des cookies à ce stade de l’histoire – C’est très important ! Très très important j’insiste dessus ! C’est bon ? Vous avez consciencieusement oublié le fait que le Père Noel a … Oui ? Non ? Bien reprenons. Cuisiner des cookies était ma vocation, ma fierté. Je passais d’ailleurs de longues heures à les préparer avec soin et amour et poussais l’obsession jusqu’à traquer les parfaits ingrédients. Et d’innombrables prix de cuisine encombraient mes étagères constituaient la preuve ultime de la saveur inégalée et divine de mes cookies. Nul ne pouvait égaler mon savoir-faire et la réputation de mon rouleau de pâtisserie n’était plus à faire. Malheur à celui qui s’aviserait, ne serait-ce, de tendre la main vers mes précieux cookies sans mon autorisation ou de les critiquer !
On ne comptait plus les mains écrasées, les doigts réduits en bouillie, les dents déchaussées, les visages éborgnés et les cranes fracassés de ma main mais aussi les pots-de-vin versés pour qu’on oublie ce petit détail à mon sujet… J’espère pour vous que vous aurez la sagesse de ne pas attendre ma « suggestion » d’amnésie subite sur ce point-ci… C’est mauvais pour les affaires mais bon, il faut avouer qu’ils sont nombreux, les imbéciles, à tenter l’aventure. Tant pis pour eux. Je regrette juste de ne pas leur avoir copieusement refait le portrait vu ce qu’ils me coutent ces crapules ! Malheureusement pour l’un d’eux, je découvris un matin la disparition de mes cookies faits la veille au soir. Imaginez la fureur qui m’envahit à cet instant devant un plat désespérément vierge de tout trace des biscuits confectionnés la veille. Sachant qu'une légion d'amateur n'attendait que de pouvoir mettre la main dessus, j'étais face à un problème. Qui était le coupable ? C'est la question que je ruminais en tournant comme un fauve en cage armée de mon rouleau de pâtisserie. Je repassais dans ma tete toutes mes victimes et les têtes potentiellement à fendre en me demandant si je devais faire appel à l'infaillible magie de mon bien-aimé Ded Moroz.
C'est alors que que je vis le calendrier accroché au mur. Je l'ai observé longuement avant de monter lui demander ce service. Finalement, je me résigna froidement à retourner dans notre chambre commune. Une fois entrée, j'abattis mon rouleau contre le rebord du lit en bois de sapin massif et m’écriai que l'heure était grave : les cookies ont disparu ! Mon mari s'éveilla complètement affolé, en grommelant dans sa barbe blanche ses célèbres Oh ! Oh ! Et il demanda alors innocemment quel cookie avec sa bonhomie habituelle. Mais seul un terrifiant battement du bois contre une main et un regard sinistre lui répondit. C’est ainsi que chaque matin, du vingt-cinq décembre, je réduisais en charpie ce malotru qui devait alors prendre de longs congés avant d’être apte pour une nouvelle tournée. Je m’excuse auprès de tous les enfants du monde entier de les priver du Père Noël mais il n’avait qu’à pas emporter mes cookies comme gouter…
Bon votes !