CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : express
- Tour de jeu : Caillou - Alyaa
- Délai maximum d'attente de réponse : —
- Sauts de tours : —
- Autre : normalement, c'est fini dans quelques heures... Normalement xD

Unknown était de retour sur le port. Désormais, elle venait deux fois par semaines, elle commençait à peine à retenir les traits du pêcheur... Quoiqu'elle avait encore des doutes. Elle serait bien capable de le confondre avec n'importe quel barbu grisonnant du coin. Son nom, en outre, continuait de lui échapper. Ou peut-être ne l'avait-il jamais donné. Elle non plus n'était pas du genre à se présenter à chaque fois.
Dans son sac, il n'y avait pas grand chose, aujourd'hui. Comme toujours, elle était allé voir tous ceux dont elle était capable de se rappeler et qui troquaient volontiers avec le camp. Rien d'aussi intéressant que le Marché Sombre, mais elle n'aimait pas trop ce truc-là. C'était moins facile de marchander habilement sous le regard des militaires. Elle était nettement plus efficace avec les outsiders. Enfin, la plupart d'entre eux.

Elle avisa le bateau qui se balançait doucement sur l'onde du port, s'assit sur une bite d'amarrage et déposa son sac à ses pieds. Impossible de savoir si le pêcheur était dessus ou occupé ailleurs.
— Ohé, du bateau ! lança-t-elle au port endormi, après s'être assuré qu'aucun macchabée ne trainait à vue.

Ian pêche. Pour changer. Toujours sur l'Astrid et toujours avec sa ligne. Une voix s'élève. Il connaît. La rousse. Elle vient de plus en plus souvent. Ca le dérange pas, mais il commence à avoir tout ce qu'il lui faut. Il lève quand même la main pour se signaler.

Spoiler:

Ah, il est là, alors. Det biter? demande-t-elle, comme pour faire la conversation.

HRP :

"Hrm." Ni oui, ni non. Peut-être les deux. Elle le prendra comme elle veut. "Les nouvelles ?" Elle est pas chiante comme fille, il fait semblant de s'intéresser vaguement à ce qui pourrait se passer au camp. Ou dans sa vie. Il s'en fout, hein. Complètement. Mais faut bien parler un peu sinon il va finir par sucrer les fraises. Saler le poisson. Péter un câble.

Spoiler:

Deux nouveaux, arrivés hier. Un autre y a trois jours. Je crois. Elle se doute qu'il s'en fout, ça changera pas son quotidien. Mais la conversation, c'est le minimum requis quand on fait des échanges. Notez que ça la dérangerait pas de troquer sans un mot, mais personne fait ça sans les banalités. Elle commence à ouvrir son sac. Pas besoin de tergiverser cinq ans.

"Hrm." qu'il commente dans sa barbe. C'est bien. C'en est trois qui iront pas faire les cons tous seuls en ville et qui auront de bonnes chances de s'en tirer. Lui ? Boâââârh. Il est bien lui ici. Même si la mer et la grimpette ça aime pas les vieux. Pas comme les zombies, hm.

J'ai pas grand chose, aujourd'hui. Elle décide d'annoncer la couleur. Elle a un bon feeling, avec lui – il lui semble – et elle voit pas l'intérêt de faire genre elle a une mine d'or entre les mains. Il est pas con. Il lui semble. Elle sort une conserve cabossée sans étiquette et un couteau en assez bon état. Genre couteau de table. C'est pas le must, quoi. Je parie pour des raviolis, lance-t-elle en montrant la boîte.

"Toujours mieux que rien." il commente, et il la regarde ouvrir son sac et sortir conserve et couteau. Tant que c'est pas du poisson. C'est bien, le poisson, mais au bout d'un moment l'organisme a besoin d'autre chose. Tant que c'est pas frelaté. Ca par contre, c'est la surprise. Sauf si on le laisse toucher. "Je peux ?" Il peut bien lâcher sa canne des yeux trente secondes.

Fais-toi plaisir, répond-elle. Elle sait pas s'ils ont été familiers dans leurs changes les fois passées, mais elle se dit qu'en tant d'apocalypses, c'est ridicule de se vouvoyer dix ans. Et puis elle l'aime bien. Il parle pas pour ne rien dire.

Elle lui tend la conserve et le laisse l'inspecter. Elle en ferait pas moins que lui. Il est pas con, ça se confirme. Tu peux dire ce qu'il y a dedans rien qu'en regardant les lignes de l'alu ? Elle sourit.

"Non." Il lit pas l'avenir dans les boîtes de conserve. Par contre il peut dire qu'elle est pas cabossée et qu'elle fuit pas. Il y a même une date qui dit que c'est pas périmé. On est bien en 72 ? Ouais, on doit être en 72. "Toi oui ?" Combien ça peut bien valoir en poissons séchés, ça...

Moi je maintiens que ce sont des raviolis. Elle sourit de toutes ses dents. Ça l'amuse de jouer aux devinettes.

La barbe grise se soulève légèrement, trahissant un léger sourire. Elle est contagieuse la gamine. "Cinq." Poissons. Contre la boîte.

Ça lui parait pas mal, cinq. Souvent elle marchande, quand elle sait qu'elle peut profiter un peu de la naïveté d'autrui. Lui... Il paraît réglo et elle lui propose tout de même une boîte qui pourrait tout aussi bien contenir du cassoulet que des pois chiches. Ça me va. Elle plonge la main dans le sac. Monsieur prendra un dessert, avec ça ? Nouveau petit sourire amusé.

Même les pois chiches feront l'affaire. Ca change du poisson frais, du poisson fumé, du poisson salé, de la soupe de poisson, du poisson braisé et du poisson séché. Le poisson cru il évite, deux ans ça suffit pas pour éliminer deux siècles de pollution des eaux du port. "Peut-être." qu'il répond, presque curieux. Presque. On va pas trop en demander.

Elle a trouvé un pot à biscuits. Pas tous récupérables, mais étonnamment, elle a pu en garder quatre de potables. Elle a jeté le reste. Sur les quatre, elle en a mangé deux. Elle est prête à lâcher le reste parce que hey, c'est des biscuits. C'est rare, même quand ça paye pas de mine. Elle les montre au pêcheur. Sont durs et z'ont pas beaucoup de goût. Du trois étoiles ! Grand sourire.

HRP :

Du trois étoiles au moins. Mais du tout petit trois étoiles. "Deux poissons pour ça et le couteau."

Elle lui tend les deux biscuits et le couteau. Je marche ! Elle fait genre elle regarde dans le sac, mais elle a prévenu que c'était disette. C'est tout ce que j'ai. Et cette fois c'est vrai. Pas de bout de fil de pêche ou autre merveilleuse trouvaille suprise. Non pas qu'elle se souvienne de ça, évidemment.

"Alors sept poissons." Il se relève pour aller les chercher à terre, dans une de ses planques. C'est déjà pas mal, il lui prend tout ce qu'elle a. Un couteau même pas très vaillant ça sert toujours, et de la nourriture ça sert toujours aussi. Pas de fromage cette fois-ci, mais bon. Tiens. Il revient avec les sept poissons et l'habituel petit morceau pour la route. "Si t'as du fromage la prochaine fois. Je prends."

Oh, un petit poisson ! Pour le goûter ? Elle le regarde avec un mélange de surprise et de respect. Elle se félicite de ne pas avoir essayé de le rouler. C'est vraiment un type réglo. Quant au fromage... Y a peut-être moyen auprès du type aux chèvres, là. (Heureusement qu'on la briefe régulièrement.) Message reçu ! Peut-être qu'elle va y aller avant de rentrer au camp, tiens. Et qu'elle reviendra direct (encore plus de poissons !). Sinon, c'est cuit, elle oubliera.

Quoi ? Il la regarde avec plus d'insistance que d'habitude, mais il dit rien. Au fond, hein, il s'en fout. Il s'en fout de tout sauf de la mer. Quand on se fout de la mer, elle est pas contente et elle se venge. Alors il hoche simplement la tête et retourne sur l'Astrid. Sa canne l'attend.