CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Express
- Tour de jeu : si plus de 2 joueurs
- Délai maximum d'attente de réponse : n/a
- Sauts de tours : n/a
- Autre : J-7 avant le paintball

Siegfried avançait tranquillement dans les couloirs en prenant des notes. L'université était grande, mais pas non plus trop labyrinthique. Logique, faut pas que les élèves puissent se perdre. Il nota les portes à bloquer pour rendre le jeu plus intéressant et les pièces les plus adaptées en tant que zones de sécurité. Des coussins sous certaines fenêtres pour éviter les culs de sacs. Il réfléchissait tellement qu'il ne vit pas un humains qui passait par une voie perpendiculaire et lui rentra dedans. Oh, pardon. Excusez moi.

Dune avait sa grande pochette de dessin et sa malette à la main, elle marchait rapidement dans le couloir de l'Université. Elle devait se dépêcher pour ne pas rater son bus. Elle ne vit pas l'homme qui flanait au milieu du passage et lui rentra dedans, faisant tomber toutes ses affaires. Et m*rde !

Il tendit une main à la jolie fille qui venait de le prendre pour un frein. Bien que je sois tout autant à blâmer, je pense qu'il serait plus prudent de regarder devant toi avant de courir ma belle. C'est dangereux de pas savoir ou on va. Il lui sourit largement.

Elle ignora la main et se pencha pour ramasser ses affaires. Elle était vraiment de mauvaise humeur ce jour-là. Cependant, la voix l'interpela et elle regarda l'homme qui lui parlait. Sa respiration se bloqua quand elle reconnut Siegfried. Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle à voix basse.

Il haussa un sourcil sans comprendre. Puis la voix fit connexion dans son cerveau. Il eut un léger sourire gentiment moqueur. Pour quelqu'un qui cherchait tant à cacher son visage... Je trouve que tu te trahis particulièrement vite... Il l'aida à réunir ses affaires en riant doucement. Ironiquement tu es la seule personne ici à savoir ce que j'y fais. Je prépare cette fameuse partie de paintball dont je t'avais parlé tiens...

Dune se maudit intérieurement. Elle était vraiment trop stupide. Cela ne fit qu’aggraver sa mauvaise humeur. Elle rangea ses dessins qui s'étaient étalés dans sa pochette avec un geste rageur. Tu vas vraiment le faire ? Genre maintenant ? T'as pas d'autres bêtises à faire ? Genre sauver le monde ... va voir ailleurs, c'est pas le moment.

Il se redressa. Ho! D'une tu essaye de faire preuve de politesse ou au moins de respect, c'est pas de ma faute si t'es incapable de garder ton secret. Et de deux, non, pas maintenant. Parce que je prépare mes coups moi, je me lance pas toujours dans la mêlée en mode Yolo contrairement à toi. Son ton énervé l'avait mis en rogne aussi du coup. Lui qui se faisait une joie de parier laquelle serait cette fille aux courbes délicieuses.

Elle fit de même et le toisa. Ce que je fais me regarde, oui j'ai été stupide, merci de me le rappeler. Et ensuite ... va faire ça ailleurs. C'était rigolo d'en parler avec un coup dans le nez pendant une soirée étrange mais là c'est la vraie vie mon gars. Les exams de fin de trimestre approchent et on a pas le temps pour amuser môsieur le mutant qui s'ennuie !

Il l'attrapa par le col. Tu t'imagine vraiment que ça va foutre en l'air leurs révisions? Passer une journée à se détendre, selon toi, ça fout en l'air le travail de trois mois entiers? J'adorerais entendre ta façon de réviser dans ce cas... Il se retenait pour ne pas lui en coller une, passablement agacé par son comportement.

Elle se retourna et l'attrapa vivement par le bras pour se dégager. Laisse-moi tranquille, siffla-t-elle. Elle était épuisée et avait passé la nuit à travailler, cela se voyait d'ailleurs dans ses yeux cernés. elle avait raté son bus et ne demandait qu'une seule chose : rentrer. Sa séance de dessin détente au bord du Hudson était fichue.

Il la regarda avec un air un peu plus attentif. Quand tu sera calme. Avec ton humeur de cochon et ta tête de déterrée on pourrait croire que tu as raté tes deux derniers fix... Il n'avais toujours pas lâché son col, il semblait chercher quelque chose. Je suppose que tes révisions ne t’empêchent pas de faire tes virées nocturnes... Bah. Il la lâcha. Pourquoi je me casse le cul... Après tout. T'en a rien à foutre de cette histoire.

Et en plus il la prenait pour une camée, un bonheur ce garçon ! Et dire qu'elle avait apprécié la soirée qu'ils avaient passé ensemble. Ce que je fais la nuit ne te regarde pas. Mais il avait raison, en plus de bosser comme une folle, elle ne pouvait s'empêcher d'aller défendre la veuve et l'orphelin. Non, j'en ai rien à faire en effet. Mais vas-y amuse toi mon petit, ça va t'occuper. Et elle partit dans le couloir.

Il soupira, se retenant de lui jeter son carnet à la tête. Dieux que les gamins l’insupportaient quand ils se comportent de cette manière. Il tourna la tête dans l'espoir de craquer sa nuque et reprit son exploration de l’université. Après tout, on allait pas gâcher la superbe partie qui s'annonçait pour une pimbêche incapable de péter plus bas qu'avec sa nuque.

Arrivée dehors, elle se posa à l'entrée, sur un banc. Elle respira profondément, ce n'était vraiment pas dans ses habitudes de réagir de la sorte. Elle sortit son carnet à dessin et l'ouvrit. Elle n'y trouva que des croquis vagues de l'université. Elle avait pris le carnet de Siegfried quand ils étaient en train de ramasser ses affaires. Elle se leva, attrapa ses affaires, les rangea dans un casier et repartit à la recherche du mutant.

Il fronça les sourcils à la vue de ce que contenait désormais son carnet. Plus ses plans précis et ses notes mais de magnifiques dessins. Il grogna en haussant les épaules et prit une page vierge pour reprendre. La gamine finirai par venir le chercher son carnet.

Elle finit par le trouver. Elle lui tapota l'épaule. Et lui tendit son carnet. Tiens, c'est à toi. Et désolée ... pour tout ça. Je suis sur les nerfs, t'es pas tombé au bon moment, désolée. Elle s'en voulait vraiment, toute sa colère était retombée, remplacée par une profonde fatigue.

Il sourit et lui rendit le sien en échange. J'ai pas été beaucoup plus charitable moi même. J'ai une brûlure à la cuisse qui est douloureuse... Et je suis un dogue quand j'ai mal. Il mentait, ne voulant pas avouer être susceptible.

Elle haussa un sourcil. Avec un brûlure à la cuisse, on ne s'accroupit pas comme il l'avait fait pour ramasser ses affaires, mais elle ne dit rien. Elle recupéra son carnet. Pas de souci. Elle sourit. Elle espérait qu'il n'avait pas trop fouillé dans les dessins. Ce carnet était un peu aussi son journal intime en dessin.

Il la regarda. Sacré coup de crayon d'ailleurs.
Tu m'impressionne...

Elle rougit. Euh, merci ... tu as tout regardé ? Elle songea aux croquis qu'elle avait fait de lui en souvenir de leur soirée passée ensemble.

Il haussa un sourcil curieux. Non, mais cette réaction me fait regretter... Il fit mine de lui chiper. Fait voir? Ça semble franchement intéressant ton histoire.

Elle plaqua le carnet contre elle. N-Non ça ira. En plus de croquis de lui, il y avait de nombreuses ébauches de nus et des écrits très personnels. D'habitude, elle ne laissait personne toucher à ce carnet. Tu en as assez vu je crois.

Il haussa les épaules. Je suis persuadé du contraire, mais découvrir ton visage me fait absolument pas regretter d'avoir uniquement feuilleté le carnet... Il reprit ses notes. D'ailleurs j'ai toujours pas trouvé le bureau du directeur. Tu saurais me guider?